vendredi 10 juillet 2015

TREVOR LINDEN A EXPLIQUÉ L’ÉCHANGE PRUST-KASSIAN AUX DÉTENTEURS DE BILLETS DE SAISON DES CANUCKS

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Les Canucks tenaient un sommet pour leurs détenteurs de billets de saison jeudi soir et ils y ont organisé une période de questions pour les dirigeants de l’organisation. Bien évidemment, la transaction qui a permis au Canadien de faire l’acquisition de Zack Kassian a fait jaser et ça nous a permis de mieux comprendre ce qui motivait les Nucks dans ce dossier.
C’est le directeur des opérations hockey, Trevor Linden, qui a parlé de ce sujet et il n’a pas donné une réponse trop surprenante. La légende des Canucks a dit qu’après des années d’inconstance de la part de Kassian malgré 3 régimes différents derrière le banc, l’équipe n’avait pas le choix de passer à autre chose.
Ce n’est pas la première fois que l’on entend parler de constance dans le cas de Kassian alors que le principal intéressé en avait discuté lors de sa première rencontre avec les journalistes québécois et on a entendu quelque chose de semblable de la part de Bergevin après la transaction. Quand le joueur et les dirigeants des deux équipes impliquées en parlent, on peut dire que le problème est évident et important…
Par contre, le manque de constance n’était pas la seule raison pour laquelle les Nucks ont conclu cette transaction selon Linden. Il a aussi expliqué que l’ajout de Brandon Prust va aider Derek Dorsett à créer un environnement plus sécuritaire pour leurs jeunes joueurs (même si un fan a noté que l’équipe s’est vieillie cet été).
C’est toujours bon de voir les deux côtés de la médaille lorsqu’on analyse une transaction même si dans ce cas-ci, Linden n’a fait que confirmer nos doutes par rapport à Kassian. Michel Therrien risque d’avoir un beau défi devant lui cette saison.

Markus Eisenschmid a attiré l'attention au camp du Canadien

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Markus Eisenschmid
Markus Eisenschmid (Source d'image: Vincent Éthier )

Nicolas Landry
BROSSARD – La première chose qu’on remarque, c’est le nom. Eisenschmid. Comme tout droit sorti d’une parodie de film d’ado ou d’une publicité vantant les mérites de l’ingénierie allemande.
Mais dès qu’il en a eu l’occasion, Markus Eisenschmid a attiré l’attention pour toutes les bonnes raisons cette semaine à Brossard. Oui, ce n’était qu’un camp de perfectionnement. Et c’est vrai qu’il aurait été difficile pour lui de mal paraître aux côtés de compagnons de trio comme Charles Hudon et Daniel Carr, les deux joueurs les plus aguerris parmi la quarantaine d’espoirs observés par le Canadien.
Quand même, la fierté de Marktoberdorf a démontré qu’il valait plus qu’une risée. Il a marqué deux buts lors d’un premier match simulé mardi, une performance qu’il a dupliquée le lendemain. Ça lui aura au moins permis de sortir de l’anonymat des confins luxueux de la banlieue montréalaise. En a-t-il fait assez pour mériter une autre invitation, celle-là au camp des recrues qui aura lieu à la fin de l’été?  
« À mon avis, j’ai bien fait mon boulot. J’ai travaillé fort et j’ai joué au meilleur de mes habiletés. Pour la suite, on verra bien », résumait platoniquement le néanmoins sympathique athlète quelques heures avant de quitter la métropole, jeudi.
Eisenschmid a décidé dès l’âge de 16 ans que c’est en Amérique du Nord qu’il tenterait de lancer sa carrière. Il a patienté pendant deux ans, le temps de terminer ses études, puis s’est déclaré admissible au repêchage européen de la Ligue canadienne. Les Tigers de Medicine Hat l’ont sélectionné au 28erang. Une petite recherche sur Google lui a été nécessaire pour comprendre un peu mieux dans quoi il s’embarquait.
« J’ai connu un départ plutôt lent, relate-t-il. Mon anglais était correct, sans plus, et même si je me sentais bien quand je suis arrivé là-bas, je manquais de confiance en moi. Je me suis amélioré en cours d’année, mais c’est réellement au début de ma deuxième saison que ça s’est mis à cliquer. En deux ans, j’ai l’impression d’avoir fait énormément de progrès. »
À son année recrue dans la Ligue junior de l’Ouest, Eisenschmid a obtenu sept buts et 23 points en 56 matchs. La saison dernière, alors qu’il comptait parmi ses coéquipiers Matthew Bradley et Dryden Hunt, deux autres joueurs présents au camp de perfectionnement du CH, il a amassé 19 buts et 44 points en 50 parties.
« J’aime beaucoup comment les choses fonctionnent ici. En Allemagne, ma place et mon temps de jeu étaient assurés. Quand je suis arrivé ici, j’ai dû faire mes preuves. Si je faisais bien, on pouvait me faire jouer sur les deux premiers trios. Dans le cas contraire, je ne jouais pas du tout. C’est un milieu difficile, une très bonne école. »
Contacté par le Canadien immédiatement après le repêchage, Eisenschmid ignore ce que lui réserve la prochaine année. Il possède une dernière année d’admissibilité au niveau junior, mais n’a toujours pas discuté de son avenir avec la direction des Tigers. Un retour en Allemagne, où il est sous contrat avec l’équipe de Hambourg en première division, est une possibilité qu’il envisage.
« Je pourrais rester, je pourrais m’en aller. Pour l’instant, je n’en ai aucune idée. »
Compétition fraternelle
Le hockey est une histoire de famille chez les Eisenschmid. La sœur aînée de Markus, Tanja, excelle à la ligne bleue de l’équipe féminine de l’Université du North Dakota, où elle étudie en communications. Elle a également représenté l’Allemagne aux Jeux olympiques de Sotchi.
« On se supporte mutuellement, raconte le frangin. On s’envoie des messages chaque jour depuis que je suis ici, on se parle sur Facetime. J’entends beaucoup parler d’elle et elle entend beaucoup parler de moi. C’est drôle, je lisais un article l’autre jour qui me décrivait comme le frère de celle qui joue à North Dakota. Ça m’a bien fait rire. »
L’autre jeune fille du clan envisage de suivre le même parcours que Tanja une fois qu’elle aura complété les exigences du système scolaire allemand tandis que le frère de Markus a déjà participé au Championnat du monde de hockey balle.
Le plus célèbre Eisenschmid de la Rive-Sud ne sait pas trop comment expliquer qu’une telle passion se soit propagée au sein de la famille.
« On a demandé à notre père et il nous a répondu qu’il avait toujours aimé regarder le hockey. Ma ville natale a déjà été l’hôte du Championnat mondial junior (Fussen en 1992, NDLR) et il y avait Nylander et tous ces grands joueurs. Mon père avait aimé ça et donc quand il a eu des enfants, il a voulu leur apprendre à patiner. »

Le prix imposé aux groupes intéressés à un club d'expansion serait plus élevé que rapporté

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Gary Bettman
Gary Bettman (Source d'image: PC )

Le prix exigé pour poser sa candidature en vue de l'expansion dans la LNH serait finalement beaucoup plus élevé que rapporté, selon le Seattle Times.
Le quotidien rapporte qu'il en coûterait 10 M$ seulement pour présenter un dossier de candidature à la ligue.
Une somme de 8 M serait toutefois remboursée aux villes non-sélectionnées. Plusieurs médias avaient précédémment rapporté qu'il en coûterait 1 M.
Rappelons que les intéressés doivent se signaler avant le 10 août. La LNH aurait déjà reçu cinq applications, celles de Québec, Las Vegas, Markham et deux groupes de Seattle.

François Abanda et Frank Dancevic participeront au Challenger de Granby

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Françoise Abanda
Françoise Abanda (Source d'image: PC )

Tennis Canada dévoilait aujourd’hui la liste des joueurs qui disputeront la 20e édition du Challenger Banque Nationale de Granby, du 18 au 26 juillet 2015, au Tennis St-Luc, à Granby. Plusieurs Canadiens seront à surveiller, à commencer par Françoise Abanda (Montréal, QC) et Frank Dancevic (Niagara Falls, ON).

Dancevic, qui fera d’abord un arrêt en Belgique pour la rencontre de la Coupe Davis avant de débarquer dans la belle province, est un habitué du Challenger Banque Nationale de Granby. En effet, il a été couronné champion du tournoi à trois reprises, soit en 2003, 2006 et 2013. Ex-65e mondial, l’athlète de 30 ans occupe présentement le 216e rang du classement de l’ATP World Tour. Plus tôt cette saison, il a atteint la finale du Challenger Banque Nationale de Drummondville. Quatre autres Canadiens se joindront à Dancevic au tableau principal après la distribution des laissez-passer.

La compétition sera féroce chez les hommes alors que le favori du tournoi, l’Allemand Benjamin Becker, est classé tout juste à l’extérieur du Top 50 (51e). Connu comme étant le dernier joueur à avoir battu Andre Agassi au troisième tour des Internationaux des États-Unis de 2006, il a plus récemment atteint le troisième tour de l’édition 2015 de Roland-Garros. Au cours de sa carrière, il a conquis un titre de l’ATP World Tour, aux Pays-Bas en 2009, en plus d’avoir été finaliste de deux autres tournois. Il aura toutefois fort à faire à Granby puisque d’autres têtes d’affiche pourraient l’embêter, en commençant par le Japonais Go Soeda, 91e mondial. Le vétéran de 30 ans s’était hissé au 47e échelon en 2012 et a déjà un titre en poche sur le circuit Challenger cette année. Le Slovaque Lukas Lacko sera également de la compétition, lui qui avait atteint la finale à Granby en 2013. Finalement, l’Américain Ryan Harrison vient compléter le Top 4. Nos voisins du sud fondaient beaucoup d’espoir en cet athlète de 23 ans, qui était des demi-finales du tournoi ATP 500 d’Acapulco plus tôt cette saison, avant de s’incliner en trois manches contre David Ferrer.

Chez les femmes, Abanda fera un retour au Challenger Banque Nationale de Granby. Demi-finaliste de l’édition 2014, elle sera la Canadienne la mieux classée au tableau principal. Présentement 255e mondiale, l’athlète de 18 ans compte déjà un titre chez les professionnelles. En effet, elle a été couronnée championne du Challenger de Port St-Lucie, doté d’une bourse de 25 000 $, en janvier 2014. Ses compatriotes Carol Zhao (Richmond Hill, ON) et Heidi El Tabakh (Toronto, ON) ont également mérité leur place d’office au grand tableau. D’autres joueuses canadiennes s’ajouteront à cette liste à la suite de l’octroi des laissez-passer.

Du côté international, la Britannique Johanna Konta, 126e raquette mondiale, mènera le groupe. Elle a connu du succès sur la surface gazonnée récemment alors qu’elle a atteint les quarts de finale du tournoi de la WTA disputé à Eastbourne. Elle a notamment enregistré des victoires aux dépens de la Russe Ekaterina Makarova et Garbine Muguruza, deux joueuses du Top 20. Deux Françaises bien connues des amateurs de Granby seront de nouveau présentes en 2015, soit Julie Coin et Stéphanie Foretz. Coin a atteint le 60e rang en 2009 après avoir notamment pris part au troisième tour aux Internationaux des États-Unis de 2008 grâce à une victoire face à la Serbe Ana Ivanovic qui était alors numéro un mondiale. Foretz, quant à elle, évolue sur le circuit depuis 1997 et a remporté plus de 1,8 million de dollars depuis les débuts de sa carrière. L’an dernier, Foretz avait pris la mesure de Coin en demi-finale avant de s’incliner en finale.