dimanche 13 septembre 2015

Nikolaj Ehlers se dit prêt à faire le saut avec les Jets dès cette saison

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Nikolaj Ehlers
Nikolaj Ehlers (Source d'image: PC )

PENTICTON, C.-B. - Nikolaj Ehlers a l'intention de jouer dans la LNH dès cette saison. Il lui reste à prouver qu'il mérite un des postes disponibles avec les Jets de Winnipeg.
Après avoir participé au camp d'entraînement du club la saison dernière, le talentueux ailier danois a dominé le hockey junior en 2014-15, amassant 37 buts et 64 mentions d'aide en 51 matchs avec les Mooseheads de Halifax dans la LHJMQ. Il a ajouté un total impressionnant de 31 points (10 buts, 21 passes) en seulement 14 matchs éliminatoires.
« Je me sens prêt, a récemment avoué le jeune de 19 ans au sujet de ses objectifs. Je travaille pour tirer profit des deux dernières années et d'être en mesure d'avoir la chance de faire ma place au sein de l'équipe. »
Réclamé au neuvième rang au repêchage de 2014, Ehlers fait partie des jeunes espoirs des Jets qui participent à un tournoi des recrues qui réunit également les joueurs d'avenir des Flames de Calgary, des Oilers d'Edmonton et des Canucks de Vancouver.
« J'ai travaillé sur plusieurs petits détails cette année et cet été - être plus vite, plus fort, a déclaré Ehlers, qui avait également participé à ce tournoi l'an dernier. J'ai l'impression d'avoir assez bien réussi. C'est un avantage pour moi. Je vais essayer de mettre mes forces en évidence, faire de mon mieux et voir ce qu'il adviendra. »
Les Jets devraient avoir quelques postes à combler à l'attaque à l'ouverture de leur camp officiel la semaine prochaine puisque Michael Frolik a choisi de signer un contrat avec les Flames pendant l'été et l'équipe n'a pas offert un nouveau contrat à Jiri Tlusty et Lee Stempniak.
« J'y vois une opportunité et je vais faire tout mon possible pour saisir cette occasion, a déclaré Ehlers. Ça va être difficile, mais je suis prêt pour cela. »
Recrue de l'année dans la Ligue canadienne de hockey en 2014, Ehlers a révélé qu'il ne voit pas l'utilité de retourner jouer dans le junior. Il est toutefois trop jeune pour évoluer dans la Ligue américaine, mais l'Europe pourrait être une option s'il est incapable de se tailler un poste avec les Jets.
« Je n'ai pas d'autres plans que de jouer dans la LNH cette année, a juré Ehlers. Je me concentre sur cet objectif et ça va demeurer ainsi jusqu'à ce qu'ils me disent le contraire. Je suis excité d'entreprendre la saison et j'ai hâte d'avoir ma chance. »
Ehlers est conscient que la balle est aussi dans son camp. Il a eu un premier aperçu de ce qui l'attend à Winnipeg quand ça compte vraiment. Après l'élimination des Mooseheads des séries la saison dernière, Ehlers a sauté dans un avion et il est arrivé au MTS Centre à temps pour assister au balayage des Jets par les Ducks d'Anaheim lors du quatrième match de la première ronde des éliminatoires.
Ce résultat décevant n'a pas entamé son enthousiasme pour l'avenir.
« Tu es assis dans les gradins et tu te dis : "Je veux être sur la patinoire", a-t-il dit. C'était incroyable. Cela me procure la motivation nécessaire pour fournir tout l'effort pour gagner un poste avec l'équipe dès cette année. »

Invitation de Fleischman : 6 options possibles | Hudon et Johnston impressionnent | Ça se corse à Chicago

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Publié le 13 septembre 2015 à 08:59 par

DLC

Bon dimanche matin (pluvieux) à tous et à toutes!
Grosse journée chez le Canadien, hier…
L’équipe a tout d’abord annoncé en milieu d’après-midi l’invitation (acceptée) de Tomas Fleischmann, pour son camp d’entraînement. #ProTryOut
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Je ne me ferai pas trop d’attentes avec ça, mais bon, on ne sait jamais…
Fleischmann a 31 ans. Il mesure 6’1 et pèse 192 livres. Il est gaucher et préfère jouer à l’aile gauche. Il est originaire de la République Tchèque.
Un partenaire pour Plekanec… Ou un remplaçant?
Fleischmann a été repêché en 2e ronde, en 2002 (par les Red Wings), et il a connu un bon début de carrière avec les Capitals. 30, 37 et 51 points entre 2007 et 2010…
Fleischmann a notamment raté le début de la saison 2009-10 à cause d’un caillot de sang dans une jambe. Il a été l’un des premiers joueurs de la nouvelle ère (LNH) à avoir un caillot de sang…
Il a ensuite entamé la saison 2010-11 sur les chapeaux de roue… Pour ensuite être échangé à l’Avalanche du Colorado! 21 points en 22 matchs à Denver… #Wow
La saison suivante, il a tout cassé en Floride, accumulant 61 points (dont 27 buts) en 82 rencontres! #Santé
L’année du lock-out, il a encore une fois produit offensivement (35 points en 48 rencontres).
Et c’est là que ça a commencé à se gâter, avec le Tchèque…
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Le printemps dernier, avec les Ducks, Fleischmann devait se battre contre Jiri Sekac pour avoir sa place dans la formation… Sur une 4e ligne! #DizaineDeMinutesParMatch
Marc Bergevin avait tâté le terrain pour obtenir ses services, au deadline, mais sans succès…
Pourquoi l’avons-nous donc invité à participer au camp des recrues d’entraînement du Canadien? Il a quand même été ignoré par les 29 autres formations de la LNH…
Bonne question… Dont je ne détiens malheureusement pas la réponse!
Mais allons-y avec les hypothèses les plus probables…
1. Fleischmann (ailier gauche offensif à la base) est là pour remplacer Max Pacioretty en début de saison. Michel Therrien a beau dire que Pacioretty guérit plus vite que prévu… Reste qu’il n’entamera pas le camp d’entraînement en même temps que les autres, cette semaine, et qu’il boitait lors du tournoi de golf de l’équipe! Peut-être sait-on que Pacioretty ne sera pas en mesure de jouer le 7 octobre? Ou peut-être a-t-on amené une simple police d’assurance au cas où? On l’avait fait avec Dubnyk, l’hiver où Price s’était blessé en revenant de Sotchi…
Rappelons que Pacioretty n’a pas musclé sa jambe atteinte depuis plusieurs semaines…
2. Fleischmann est là tout simplement pour créer encore plus de compétition à l’interne… Dans l’espoir qu’une jeune (Hudon, Scherbak, McCarron, Carr, Andrighetto ou autre) sorte véritablement du lot. Plus il y a de concurrence, meilleur est le marché
3. On croit en Fleischmann et on veut vraiment qu’il se taille un poste avec l’équipe. Quoique si c’était vrai, ça, on lui aurait offert un vrai contrat (et non un try-out). Rares sont les joueurs qui obtiennent un contrat one-way, après un camp d’entraînement…
4. Tomas Fleischmann est le Drayson Bowman de cette année. Bowman a connu un bon camp, l’an dernier (lui qui avait disputé la saison d’avant dans la LNH, à Raleigh). Sauf que même avec ce bon camp, Marc Bergevin ne lui a pas offert de contrat two-way. Bowman s’est ramassé à Hamilton et n’a (au final) que disputé 3 rencontres avec le grand club… Ne passant que 5 à 7 minutes sur la patinoire par rencontre! Est-ce ce qui attend Fleischmann, 12 mois plus tard? Pas sûr qu’il accepterait d’aller faire de l’autobus dans la AHL, moi! Je crois qu’il opterait plutôt pour une fin de carrière en Europe…
5. Fleischmann est là car on prépare une grosse transaction (impliquant plusieurs joueurs). François Gagnon a confirmé vendredi que le Canadien avait comme plan d’envoyer Plekanec (dans une grosse transaction) sous d’autres cieux prochainement (si tout se passe bien). Si le CH offre un contrat one-way à Fleischmann, en bout de ligne, cette option (méga transaction impliquant Plekanec) deviendra fort probable. Galchenyuk, Desharnais et Eller au centre… Pacioretty, Fleischmann et un ailier obtenu dans la transaction à gauche… Et Gallagher, Semin et Kassian à droite! Ça se peut fort bien… Avec une grosse 4e ligne et un jeune qui a surpris lors du camp dans le mix!
6. Fleischmann est là parce qu’on le respecte en tant qu’individu et athlète… Sachant très bien qu’on le laissera partir (pas d’offre de contrat) après le camp. Et pendant ce temps, il compte pour un vétéran, durant les matchs préparatoires (quotas à respecter).
Peu importe LA raison pour laquelle Fleischmann est à Montréal présentement, je souhaite tout simplement qu’il ne prendra pas au final la place d’un jeune attaquant, à Montréal. On dit vouloir entamer définitivement le virage jeunesse, chez le CH, mais on fait l’acquisition de vieux attaquants (Flynn, Mitchell, Semin et Fleischmann) alors que des plus jeunes attendent derrière (Bournival, Hudon, de la Rose, Andrighetto, Scherbak, McCarron, Carr, Thomas et compagnie). Cela dit, on semble avoir lancé la serviette avec Bournival… Les infos datant de février dernier semblent donc être vraies.
Il y a 14 attaquants d’actifs sur le site officiel du Canadien, ce matin. Et c’est sans compter Hudon, Andrighetto, Bournival, Flesichmann, Carr et les autres! Ça fait pas mal de monde à la messe, ça!
Il va y en avoir quelques-uns qui vont partir. Soit à St.John’s, soit au ballottage… Ou soit via une transaction! À noter que des gars comme Flynn, de la Rose, Bournival, Smith-Pelly et Thomas, ça ne compte pas sur la masse salariale du Canadien, lorsqu’ils sont à Hamilton St.John’s.
Et une équipe riche comme le CH n’a aucun problème à les payer près d’un million $ (chacun) même s’ils sont en bas (Flynn, Smith-Pelly et Bournival).
Ayons foi en Marc Bergevin. Qui sait… Peut-être réussira-t-il à passer Gilbert ou Emelin dans le deal, s’il échange (finalement) Plekanec?
Des jeunes qui impressionnent (et d’autre non), à London
Après avoir échappé (en surtemps) leur 1er match vendredi, les recrues du Canadien se sont ressaisi hier soir, en venant à bout des jeunes Maple Leafs! Il faut dire que le jeune gardien Michael McNiven a aidé les siens à l’emporter! #47Arrêts
McNiven est à la recherche d’un entry-level contract… Sauf qu’il y a de la congestion devant le filet, dans l’organisation montréalaise (Price, Tokarski, Condon, Fucale et Pasquale).
Jamal Watson, Tim Bozon, Connor Crisp, Dalton Thrower et Charles Hudon (2) ont inscrit les buts des leurs.
Scherbak, Johnston, Hudon et Thrower ont chacun récolté 2 points…
Hudon a probablement été le meilleur attaquants des siens, jusqu’ici (2 matchs). Mais on ne s’attendait pas à rien de moins que ça… #Pro
Il demeure l’attaquant qui a le plus de chances d’entamer la saison à Montréal, lui… #AvecAndrighetto
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Michael McCarron a démontré qu’il avait vraiment pris de la maturité. Il est gros, il est robuste, il distribue de bonnes mises en échec, il sait jeter les gants, il a du caractère, il est bon le long des rampes, il possède un certain talent offensif…
Mais il est encore lent! S’il parvient à améliorer son accélération et sa vitesse de pointe, il jouera dans le show d’ici 2 ans. Mentionnons qu’on le fait jouer au centre du 1er trio présentement.
Nikita Scherbak possède des mains et une vision extraordinaires. Il devra toutefois aller apprendre à jouer contre des hommes dans la Ligue Américaine, si vous voulez mon avis… Et à s’entraîner pour prendre du muscle!
Le défenseur Ryan Johnston est peut-être petit… Mais il possède tout un hockey sense. Hâte de voir ce qu’il va pouvoir accomplir à Terre-Neuve celui là…
Brett Lernout est solide sur la patinoire… Sauf qu’avec la rondelle, ce n’est pas très élégant!
Tim Bozon fait la job. Il est un genre de jack of all trade. Bon partout… Excellent nulle part! Complet, mais pas exceptionnel! Un futur bottom6 à Montréal?
Et Dalton Thrower, lui? Le 2e choix du Canadien (en 2012) est un véritable général sur l’avantage numérique. Sauf qu’à 5 contre 5, c’est plus difficile pour lui! Il a dû dealer avec quelques blessures importantes ces dernières années et il possède une attitude (lui aussi) qui dérange certains dirigeants du Canadien… C’est pourquoi il a passé la saison dans la ECHL, l’an dernier! Il entamera la 2e année de son contrat d’entrée (3 ans).
Peut-être sa dernière chance d’entamer la saison dans la Ligue Américaine, et non dans la ECHL! Sauf qu’il y a beaucoup de défenseurs déjà, pour St.John’s…
Zach Fucale a bien fait, vendredi soir. Je jasais avec un Internaute, hier, et il m’a fait réaliser qu’il serait possible de voir Fucale retourner dans le junior pour une dernière saison (20 ans), s’il ne parvient pas à percer l’alignement des IceCaps (AHL). C’est ce qu’on a fait avec Bozon l’an dernier…
Bozon est né en mars 1994. Fucale (mai 1995) pourrait donc subir le même traitement, un an plus tard…
Mais bon… L’option A avec Fucale, ce serait de réussir à le passer dans une grosse transaction (impliquant Plekanec, notamment). Disons qu’envoyer un gardien d’avenir dans la LHJMQ, à 20 ans, passerait mal pour la valeur et le développement du gardien en question…
À noter que les mini Canadiens disputeront un dernier match cet après-midi (16:00), à London (Budweiser Gardens). Ils affronteront pour l’occasion les mini Sénateurs
Retour à Montréal demain… Et 2 derniers jours de camp à Brossard. Ensuite… Le vrai camp! #17Septembre
Ça se corse à Chicago
Les Hawks ont beau avoir échangé (et laissé partir) quelques morceaux durant l’été (Sharp, Saad, Richards, Oduya, Carcillo, Vermette et autres), ils demeurent une équipe à surveiller… Surtout si Patrick Kane parvient à jouer cette saison!
Anisimov, Dano et Daley apporteront tous quelques chose aux Hawks…
Sauf que ça commence à être serré sous le plafond salarial, à Chicago! 70,47 millions $ de placés, en cap hit… Et seulement 931 540 $ de lousse sous le plafond! Le problème? Il n’y a présentement que 13 attaquants, 6 défenseurs et 2 gardiens de comptés là-dedans!
Joel Quenneville se promènera-t-il avec un spare seulement, lors des longs voyages de l’équipe? Et que fera-t-il lorsqu’il y aura un joueur grippé ou blessé (mais pas à long terme, donc pas sur la LTIR)?
Stan Bowman va probablement devoir se départir d’un gros salaire sous peu pour avoir un peu de lousse. À moins bien sûr que Patrick Kane soit suspendu sans salaire/cap hit ou qu’il soit échangé (ce dont je doute vraiment)…
Si seulement Bryan Bickell était échangeable, hein Stan? #GrosContrat
La signature de Marcus Kruger (RFA), hier, a peut-être aidé un peu Bowman – Kruger aurait certes pu obtenir quelques milliers de dollars de plus sur un contrat de plus d’un an – mais elle ne règle pas tout. Pas du tout même!

Hâte de voir quel alignement sera sur le banc lors du 1er match des Blackhawks, en octobre! Vraiment!
À noter qu’il y a encore 5 joueurs autonomes avec restriction (RFA) sans contrat, dans la LNH.
5playersRFA
Huberdeau s’était semble-t-il entendu avec la direction des Panthers pour signer un contrat de transition (2 ou 3 saisons)… Mais silence radio depuis! #ChangéDIdée? #QuelSalaire?
Nelson, lui, doit s’entendre avec les Islanders d’ici le milieu de la semaine sinon, il sera suspendu par l’équipe (règlement interne) pour la saison au complet.
Contents que Galchenyuk soit sous contrat, chers partisans(es)? Avouez que ce serait la foire si ce n’était pas le cas, à Montréal…

Résumé des matchs disputés samedi dans la LHJMQ

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Océanic 4 - Remparts 2


QUÉBEC - Fidèle à son habitude, l'Océanic de Rimouski s'est fait un plaisir de gâcher la fête à Québec en signant une victoire de 4-2 face aux Remparts lors du match d'ouverture du Centre Vidéotron, samedi.
Après avoir remporté la Coupe du Président en sept rencontres face aux Diables rouges au printemps dernier, la troupe de Serge Beausoleil a su profiter de ses occasions pour infliger un premier revers à ses rivaux dans leur nouveau domicile, et ce, devant une salle comble de 18 259 spectateurs.
Antoine Dufort-Plante a été le bourreau des Remparts, lui qui a récolté deux buts et une mention d'aide. Tyler Boland et Evan Scott ont inscrit les autres filets de Rimouski.
Ross MacDougall, avec le premier but de l'histoire du Centre Vidéotron, et Mikaël Robidoux ont donné la riposte pour Québec.
Louis-Philippe Guindon a bien fait en repoussant 27 des 29 tirs dirigés vers lui dans la victoire, lui qui avait donné six buts aux Cataractes de Shawinigan à son premier départ de la saison.
Julian Galloway, qui était d'office puisque Callum Booth est au camp des Hurricanes de la Caroline, a cédé quatre fois sur 31 lancers.
Célébrations de courte durée
Après un début de rencontre plutôt lent, probablement affecté par les cérémonies d'ouverture qui ont duré près de deux heures, les deux équipes ont touché la cible dans un intervalle de 54 secondes en milieu de premier engagement.
MacDougall a d'abord ouvert la marque en déjouant Guindon par-dessus la mitaine à l'aide d'un tir des poignets de la pointe. Le lancer du Néo-Brunswickois n'était pas le plus puissant, mais la circulation était dense devant la cage de l'Océanic.
Quelques instants plus tard, alors que les spectateurs savouraient encore la réussite des locaux, Boland a nivelé la marque. Ce dernier a accepté la remise de Dufort-Plante, qui avait attiré le défenseur des Remparts, pour permettre à son coéquipier de se retrouver fin seul devant Galloway.
L'Océanic a remis ça un peu plus de trois minutes plus tard lorsque Scott s'est emparé d'une rondelle libre dans l'enclave pour donner les devants aux siens.
La formation du Bas-Saint-Laurent a conservé sa priorité d'un but en deuxième période alors que les deux équipes se sont échangé des buts, celui de Dufort-Plante à 6:14 et l'autre de Robidoux, moins de deux minutes plus tard.
Dufort-Plante a enfoncé le dernier clou dans le cercueil des Remparts en touchant la cible à 6:36 du dernier engagement.
Soirée de première pour Veleno
Joe Veleno n’a pas reçu le titre de « joueur exceptionnel » pour rien et il l’a prouvé de façon convaincante. À son premier match dans la LHJMQ avec les Sea Dogs de Saint John, le tout premier choix du dernier repêchage a marqué son premier but.
À 15 ans et 242 jours, Veleno devient donc le cinquième plus jeune joueur de l’histoire à inscrire un but dans la LHJMQ.
Guy Chouinard est le seul joueur de l’histoire à avoir marqué un but dans la LHJMQ, alors qu’il n’avait même pas 15 ans. Il était âgé de 14 ans et 353 jours.
Pour conclure cette belle soirée de première, les Sea Dogs ont vaincu les Mooseheads de Halifax 5-2.
Sam Povorozniouk a marqué à deux reprises avec moins de sept minutes d’écoulées pour donner le ton au match.
Connor Moynihan a inscrit Halifax au tableau indicateur avec son premier but de la saison, au milieu de la période initiale.
Veleno a finalement marqué son but au milieu de la troisième période, pour donner une avance de 4-2 aux Sea Dogs.
Daniel Del Paggio et Matthew Highmore ont complété la marque pour Saint John.
Marc-Antoine Turcotte a bloqué 30 tirs pour mériter la victoire.
Deux en deux pour les Cats
Louis-Philip Fortin a marqué son premier but dans la LHJMQ et celui-ci s’est avéré le filet victorieux alors que les Cataractes de Shawinigan l’ont emporté par la marque de 2-1 pour gâcher l’ouverture locale des Saguenéens de Chicoutimi.
Le pointage a été aussi serré grâce au brio du gardien Julio Billia qui a repoussé 47 rondelles dans la défaite. Le cerbère a été nommé la première étoile de la partie.
Fortin, un défenseur, a profité d’un avantage numérique pour donner les devants 2-0 aux Cataractes à 6:37 du troisième vingt.
Brandon Gignac a ouvert la marque pour les visiteurs avec 15 secondes à jouer au deuxième vingt. L’attaquant de troisième année a ajouté son quatrième point de la saison. Il avait amassé trois passes lors du premier match de la saison de Shawinigan qui l’avait emporté 7-2, jeudi, face à l’Océanic.
Pascal Aquin, Nicholas Welsh, Jocktan Chainey et Samuel Asselin ont obtenu une mention d’aide chacun.
Landon Schiller a réduit l’écart à un but avec moins de neuf minutes à faire au match.
Le gardien russe Mikhail Denisov a obtenu sa première victoire dans la LHJMQ en réalisant 16 arrêts. Il a pu évoluer dans le circuit Courteau puisqu’il a joué au Massachusetts lors des deux dernières années.
Une leçon de hockey pour les Screaming Eagles
Les Screaming Eagles du Cape Breton ont tenu le coup pendant la quasi-totalité de la première période, mais se sont écroulés par la suite et ont subi une défaite de 5-0, face aux Islanders de Charlottetown.
Bradley Kennedy a ouvert la marque avec 34 secondes à écouler au premier vingt.
La deuxième période a été celle de Mitchell Balmas qui a inscrit son deuxième et troisième filet de la saison.
Bradley Kennedy a également inscrit deux buts dans le match, le quatrième des siens.
Alexander McQuaid a finalement complété la marque pour les Islanders.
Matthew Walsh a bloqué les 20 tirs dirigés vers lui, pour mériter son premier jeu blanc de la saison.
De l’autre côté, Alexandre Bélanger a laissé passer les cinq buts des Islanders qui l’ont bombardé à 38 reprises.
Les Wildcats ont sorti les griffes
Les buts rapides de Jeffrey Truchon-Viel et Antoine Morand laissaient imaginer une victoire facile pour le Titan d’Acadie-Bathurst, mais les Wildcats ont répliqué à six reprises pour se sauver avec une victoire de 6-3.
L’indiscipline a fait mal aux Wildcats en début de match et le Titan en a profité pour marquer ses deux buts avec l’avantage d’un homme.
William Bower, Maximilian Glaessl, Will Smith, Kelly Klima et Stephen Johnson à deux reprises, ont tous trouvé le fond du filet.
Adam Holwell et Manuel Wiederer ont terminé leur soirée de travail avec une récolte de deux passes.
Dans la victoire, Zachary Fortin a repoussé 42 rondelles.
C’est Antoine Morand qui a complété la marque pour le Titan.
Les Olympiques humilient les Huskies
Les Huskies de Rouyn-Noranda n’ont jamais été dans le coup face aux Olympiques de Gatineau et se sont finalement inclinés 6-0.
Yan Pavel Laplante a ouvert la marque avec seulement 1 :29 d’écoulées au match, alors que Gatineau évoluait avec un joueur de moins.
Avant la fin de la période initiale, Jake Coughler et Alex Dostie ont augmenté l’avance des Olympiques.
Lors de la période médiane, Vitalii Abramov a été le seul joueur à déjouer le gardien adverse.
Alex Dostie et Marc-Olivier Crevier-Morin ont complété la marque, lors du dernier vingt.
Mathieu Bellemare a bloqué les 25 tirs dirigés vers lui.
Du côté des Huskies, Samuel Harvey a laissé passer quatre buts lors des deux premières périodes, avant d’être remplacé par Jérémy Belisle qui a cédé deux fois sur sept tirs.
Baie-Comeau s'incline à nouveau
Le match a bien débuté pour le Drakkar avec un but rapide de Guillaume Beaudry, mais les choses se sont gâchées par la suite pour finalement s’incliner 3-1, face aux Tigres de Victoriaville.
Mario Huber, Carl Marois et Maxime Comtois ont tous trouvé le fond du filet pour Victoriaville.
James Povall a excellé devant le filet des Tigres en repoussant 29 des 30 rondelles dirigées vers lui.
Drummondville doit s'avouer vaincu
Frédéric Aubé a donné les devants aux Voltigeurs tôt dans la rencontre, grâce à un avantage numérique, mais Drummondville s’est tout de même incliné 5-2, face aux Foreurs de Val-d’Or.
Julien Gauthier, Nicolas Aubé-Kubel, Anthony Beauregard, Daniel Krenzelok et Mathieu Nadeau sont tous parvenus à déjouer le gardien des Voltigeurs, Anthony Dumont-Bouchard.
Jérémy Bouchard a été l’autre buteur pour les Voltigeurs.

Flavia Pennetta remporte les Internationaux des États-Unis et annonce ensuite sa retraite

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Flavia Pennetta 

NEW YORK - Flavia Pennetta va pouvoir se retirer en sachant qu'elle a triomphé lors d'un des tournois les plus réputés de son sport.
L'Italienne a remporté les Internationaux de tennis des États-Unis, samedi, battant en finale sa compatriote Roberta Vinci, 7-6 (4) et 6-2.
Puis, lors de la présentation du trophée, elle a annoncé qu'elle prenait sa retraite. Elle en est venue à cette décision le mois dernier, mais avait depuis gardé cela confidentiel.
Pennetta, 33 ans, va quitter en ayant finalement obtenu le titre de prestige tellement convoité. La 26e tête de série l'a mérité à son 49e tournoi majeur, la plus longue attente de l'histoire pour une première consécration du genre.
« C'est ainsi que je dis adieu au tennis, a dit Pennetta, avec non loin d'elle son fiancé, le joueur de l'ATP Fabio Fognini. Je ne pourrais pas imaginer une plus belle conclusion. »
Bien qu'il s'agissait de sa dernière présence aux Internationaux américains, Pennetta compte toujours participer aux tournois de Wuhan et de Pékin, d'ici à la mi-octobre.
Propulsée au huitième rang de la WTA par sa victoire, Pennetta pourrait aussi avoir sa place aux Finales du circuit féminin, du 25 octobre au 1er novembre, à Singapour.
Son meilleur résultat précédent en grand tournoi était une place en demi-finale dans la Grosse Pomme, en 2013.
L'athlète de Brindisi, ville côtière du sud de l'Italie, a soulevé un total de 11 trophées en carrière. Celui de samedi est accompagné de 3,3 millions $ en bourse.
Vinci a peiné au filet, n'inscrivant le point que la moitié du temps (15 sur 30). Les montées de sa rivale ont été beaucoup plus fructueuses, avec 16 points en 20 occasions.
Pennetta a prévalu 28-21 pour les coups gagnants, 4-2 pour les bris et 4-0 pour les as.
C'était la première fois dans l'histoire du tennis moderne que la finale d'un tournoi majeur opposait deux Italiennes.
Pennetta, 26e au monde, devient la septième joueuse classée hors du top 25 à avoir gagné une finale en Grand chelem.
Le groupe comprend aussi Kim Clijsters (2009, États-Unis), Venus Williams (2007, Wimbledon), Serena Williams (2007, Australie), Barbara Jordan (1979, Australie), Chris O'Neil (1978, Australie) et Evonne Goolagong (1977, Australie).
Classée 43e au monde avant le tournoi, Vinci a écarté la favorite Serena Williams en demi-finale. L'Américaine voyait ainsi sa série de gains en tournoi majeur stoppée à 33, elle qui avait remporté les trois autres tournois du Grand chelem, cette saison.
Steffi Graf reste la dernière avec la distinction d'être la championne des quatre tournois majeurs d'une saison donnée, en 1988.

Ryan Johnston sort du lot au camp des recrues

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Maple Leafs 4 - Canadiens 6


Nicolas Landry
LONDON, Ontario – Personne n’a changé ses plans pour organiser une fête de bienvenue quand le Canadien a annoncé, à la mi-juillet, qu’il avait consenti un contrat à deux volets à un jeune défenseur de 5 pieds 10 pouces et 180 livres issu d’un modeste programme universitaire américain.
Mais s’il continue de jouer comme il le fait depuis le début du camp des recrues, Ryan Johnston comptera bien assez vite sur un solide réseau de supporteurs.
Membre plutôt méconnu d’un groupe de huit arrières qui ne cassent rien depuis le début d’un tournoi auquel participent présentement les jeunes espoirs du Tricolore, Johnston se démarque et sort du lot. Son coup de patin fluide, sa vision et son flair offensif font clairement de cet Ontarien de 23 ans le meilleur défenseur de son clan à London.
Samedi soir, dans une victoire de 6-4 aux dépens des jeunes Maple Leafs, il a sorti de leur sommeil ceux qui ne l’avaient pas encore remarqué en servant une savante passe à l’aveuglette à Charles Hudon sur le quatrième but des siens.
« Je l’avais aperçu, mais j’ai été chanceux de me rappeler à la toute dernière minute qu’il était gaucher! », ricanait le sympathique jeune homme après la rencontre. « Je crois que j’aurais pu prendre un tir, mais je me suis dit que les chances étaient meilleures que la rondelle se retrouve dans le fond du filet avec un marqueur comme lui! »
Avec la même humilité, mais sur un ton plus sérieux, le produit de l’Université Colgate, qui a su gagner la confiance de l’état-major du CH après avoir accepté une invitation pour le camp de développement au début juillet, a affirmé qu’il n’était pas surpris du succès qu’il connaissait depuis le début de sa courte carrière chez les pros.
« Le jeu est rapide au collège et comme je suis un joueur qui se plaît à contrôler l’action, je crois que ça m’a bien préparé à accélérer le rythme quand le besoin s’en fait sentir. Alors non, je ne suis pas surpris. Je crois que j’ai le talent pour jouer ici et tenter d’exceller. »
Johnston avait participé au camp de développement des Devils du New Jersey en 2014, une expérience qui n’avait débouché sur aucune offre formelle. Quand l’appel du Canadien est venu un an plus tard, il a décelé une occasion idéale de gagner son pari.
« Je savais que l’équipe avait besoin d’un défenseur offensif et j’ai tout de suite pensé que je cadrais bien là-dedans. Quand on m’a présenté un contrat, c’est une offre que je ne pouvais vraiment pas refuser. »
Sylvain Lefebvre, qui a déjà décidé qu’il donnera congé à Johnston pour la conclusion du tournoi dimanche, a utilisé son poulain à toutes les sauces au cours des derniers jours, qualifiant son rendement de « belle surprise ».
« C’est encore tôt dans le camp d’entraînement, mais il montre vraiment de belles choses. C’est le fun de voir la façon dont il contrôle le jeu, même défensivement. Pour un défenseur de sa taille, il se tire bien d’affaire. »
« C’est évident que je souhaite être envoyé sur la glace dans toutes les situations. Je me considère comme un défenseur offensif, alors je veux du temps de jeu sur l’attaque à cinq. Mais j’apprécie le fait qu’on me fait confiance dans d’autres aspects du jeu. Je veux être reconnu comme un gars fiable partout sur la glace, pas seulement en territoire ennemi », précise Johnston.
Un autre but pour Bozon
Vendredi contre les Penguins de Pittsburgh, Tim Bozon avait inscrit un but important qui avait permis au Canadien de créer l’égalité tard en troisième. Samedi, il a répliqué en complétant une belle mise en scène de Nikita Scherbak lors d’une supériorité numérique.
Au même titre que Scherbak, Michael McCarron et Jérémy Grégoire, notamment, le Français cherche à s’installer chez les pros cet automne.
« J’essaie de prendre les choses un jour à la fois et de ne pas me projeter trop loin. C’est sûr que ça va être ma première année professionnelle et j’ai vraiment hâte, mais on verra bien ce qui se passera », racontait-il après un entraînement en matinée.
Joel Hanley, Jamal Watson, Tim Bozon et Brett LernoutFrappé par une forme de méningite qui l’a plongé dans un coma au début de l’année 2014, Bozon s’est relevé de cette malchance qui aurait pu lui être fatale. En fait, sa récupération fut si rapide qu’il s’était fixé comme objectif de graduer au niveau supérieur dès la saison dernière. Le Canadien l’avait toutefois ramené sur Terre en le confiant aux bons soins du Ice Kootenay dans la Ligue junior de l’Ouest.
« Je n’étais pas vraiment heureux de cette décision au début de l’année, a admis le choix de troisième tour du Tricolore en 2012. Je ne voulais pas retourner dans le junior, mais j’ai réalisé que ça m’avait fait du bien. Quand j’étais au camp d’entraînement l’année dernière, je pensais être à 100%, mais ce n’était pas le cas. Il m’a vraiment fallu une bonne année pour revenir et à la fin de ma dernière saison junior, j’ai réalisé que ça avait payé, que c’était une bonne idée. »
Bozon a maintenant l’impression d’être perçu différemment. Il y a un an, on voulait presque lui faire une faveur, lui permettre de reprendre des couleurs. Cette année, il se sent impliqué dans une compétition au même titre que les autres espoirs de l’organisation.
« C’est ce que je souhaite en tout cas. Je veux me battre à armes égales avec les autres joueurs pour essayer de faire ma place, que ce soit à Montréal ou à Saint John’s. »
« Son jeu va déterminer où il va jouer, établit Lefebvre. Si tu regardes d’où il revient, le travail qu’il a fait pour se remettre en forme et revenir à la case départ et même s’améliorer, c’est tout un exploit. C’est une preuve de courage et de persévérance. S’il garde ces atouts, son développement va se faire plus rapidement. »

L’édifice du peuple

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RÉJEAN TREMBLAY
MISE à JOUR 
  QUÉBEC | C’est un édifice magnifique. Mais surtout, c’est l’édifice du peuple.
Les Québécois ont de quoi être fiers de leur nouvel amphithéâtre, a déclaré avec raison Guy Lafleur. Hier, après le tapis jaune des célébrités, on a ouvert les portes et les amateurs se sont engouffrés dans le Centre Vidéotron. Ils étaient fiers. Ça paraissait dans leur face. Ils étaient fiers et, en plus, ils étaient les propriétaires de cette superbe bâtisse. Propriétaires pour un peuple de locataires dans un pays, vous réalisez comment c’est extraordinaire.
J’étais fier moi aussi. Parce que ce Centre, j’en suis le copropriétaire. Il a été bâti et payé avec mes impôts et mes taxes. Et les impôts et les taxes de chacun d’entre vous. Même si vous êtes au chômage ou dépendant de l’aide sociale, à toutes les fois que vous achetez quelque chose, la TVQ sert à financer votre édifice.
Je suis bien content pour Geoff Molson, mais quand je vais à son Centre Bell, je vais chez lui. Hier soir, au Centre Vidéotron, j’étais chez moi. George Gillett a payé le Centre Molson de l’époque environ 100 millions. Il l’a revendu 400 millions. C’est dommage, mais ces 300 millions sont sortis du Québec et ont servi à financer les dettes énormes de Gillett. Votre édifice dans la Capitale, personne ne va pouvoir partir avec l’argent et aller l’investir ailleurs pour payer ses dettes. C’est à vous.
LA MAISON DU PEUPLE
D’ailleurs, Pierre Dion le président de Québecor respectait un peu cette pensée quand il expliquait hier soir qu’il était important que les Québécois aient pu découvrir et apprivoiser leur édifice avant la fête d’hier : « Ils ont été plus de 100 000 à découvrir leur édifice. Dans le fond, l’inauguration du Centre est déjà le deuxième événement à avoir lieu au Centre Vidéotron. Et c’est très bien ainsi », a-t-il souligné pendant que les invités faisaient leur entrée sur le site.
Pierre Karl Péladeau était accompagné de son fils. J’ai aimé qu’il trouve important de montrer cette œuvre à la nouvelle génération. Pierre Karl Péladeau a été présenté comme étant le chef de l’Opposition à l’Assemblée nationale, mais c’est comme président de Québécor qu’il a mis en marche cette grande aventure : « Nous avions un plan d’affaires et une vision. On a partagé cette vision avec le maire Régis Labeaume et, avec lui, on a rencontré le premier ministre Jean Charest pour tenter de le convaincre », expliquait M. Péladeau avant d’aller serrer des mains dans la tente des gros noms : « Le Centre Vidéotron, c’était l’étape obligatoire si on voulait ramener les Nordiques ».
JEAN CHAREST À VANCOUVER
Jean Charest n’était pas au Centre Vidéotron hier soir. Il était retenu à Paris par le travail. Mais c’est lui qui avait mis le pied dans la porte à Vancouver en 2010. Lors de la journée du Québec pendant les Olympiques, je lui avais posé la question et il avait répondu avec clarté et fermeté : « Oui, nous sommes d’accord avec la construction d’un amphithéâtre pour Québec et le gouvernement du Québec sera là quand ce sera le temps », m’avait-il dit ce mardi.
Il a tenu parole.
Marcel Aubut aurait aimé être de la fête. Il était à Toronto avec le maire John Tory quand je l’ai joint hier après-midi : « Si on avait pu construire un édifice comme le Centre Vidéotron il y a vingt ans, on aurait pu sauver les Nordiques. Mais la volonté politique n’y était pas. Jean-Paul L’Allier ne voulait rien savoir. Si on avait pu compter sur un Labeaume pour faire bouger les choses, peut-être qu’on aurait déjà notre édifice. C’est la pression des gouvernements locaux qui fait la différence », de dire Me Aubut.
Lui aussi a souligné le mérite de Jean Charest.
C’est invraisemblable peut-être, mais les guéguerres de Denis de Belleval auront contribué à la fierté des Québécois. Il les a forcés à se prononcer, à croire au projet. On lui dit donc merci ce matin.
GUY LAFLEUR : LE CŒUR ET L’ÂME DU COLISÉE
Ils étaient beaux tous ces anciens. Marc Tardif, Dave Pichette, Michel Goulet ou Guy Lafleur.
Ils ont tous fait vibrer le Colisée. Tous. Mais aucun autant que Guy Lafleur. J’ai demandé à Lafleur quel souvenir il aimerait qu’on apporte du Colisée Pepsi dans le Centre Vidéotron : « Le cœur et l’âme du Colisée. C’est ça que je souhaite », a-t-il dit avec cette franchise absolue qui est sienne.
Lafleur peut se permettre de parler. Lui et Jean Béliveau ont construit le vieux Colisée. Et c’est Peter Stastny qui l’a rajeuni.
Ça va prendre un an, peut-être deux. Mais un jour les Nordiques vont revenir. Leurs joueurs vont sauter sur la patinoire. Ce sera une équipe d’expansion pas mal poche. Mais dans la Ligue nationale d’aujourd’hui, on peut bâtir une bonne équipe à partir de rien en moins de cinq ans.
Tôt ou tard, les Nordiques vont recevoir le Canadien pour une série éliminatoire.
Il y aura une mise en jeu protocolaire. Je ne sais pas si Pierre Karl Péladeau a osé y penser hier soir. Mais peut-être qu’on invitera le premier ministre du Québec à mettre la rondelle en jeu au Centre Vidéotron.
Ça serait quand même le bout du bout.

QUELQUES CRITIQUES

Ça prend des journalistes pour chiâler. Et c’est chez les journalistes qu’on retrouve le plus à redire. En fait, et c’est normal, il y a plusieurs points qu’il faudra corriger au fil des matchs.
Chose certaine, le secteur réservé aux professionnels de l’information n’est pas prêt pour la Ligue nationale.
On a installé au 7e étage la salle de travail alors qu’il faudra évidemment la ramener au niveau des vestiaires. Quand les journalistes de Chicago, de New York ou de Montréal vont descendre dans la Capitale pour les matchs des Nordiques, ils ne remonteront pas au septième ciel pour écrire leurs textes.
On manque d’éclairage sur la passerelle, on ne voit pas le clavier de l’ordi et autres peccadilles semblables. Rien qui ne s’ajuste pas.
Par ailleurs, il y a eu des temps morts dans les cérémonies d’inauguration. Dommage parce que les projections et les présentations étaient de bon goût. En tous les cas, on a réalisé que le maire Labeaume va être difficile à sortir de la mairie.
En fait, on réalise déjà que ce magnifique édifice respire la Ligue nationale de hockey. Les Remparts vont faire la job en attendant mais ce que le Centre Vidéotron attend, ce sont les Nordiques de Québec.
C’est pour ça que c’aurait été bon de retrouver Peter Stastny hier soir. Malheureusement, le grand Slovaque était retenu à Bratislava pour des raisons familiales.
On se reprendra au match inaugural des Nordiques.