samedi 28 novembre 2015

Une défaite crève-coeur face aux Devils

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Publié par 98,5 Sports pour 98,5fm Sports le samedi 28 novembre 2015 à 18h34. Modifié à 22h10.
Une défaite crève-coeur face aux Devils
Le but vainqueur de John Moore./PC/Graham Hughes
(98,5 Sports) - Le deuxième but de la saison de John Moore après 2:31 de jeu en prolongation a permis aux Devils du New Jersey d'infliger un revers crève-coeur de 3-2 au Canadien de Montréal.

Le Tricolore (18-4-3) était à quelques secondes de balayer sa série du week-end contre les Devils (12-9-2), mais Kyle Palmieri a inscrit son 8e but de la saison avec 22 secondes à faire en troisième période.
Les Devils ont créé l’égalité après avoir retiré Cory Schneider de son filet. Patrick Elias, avec son premier de la saison, a inscrit l’autre but des vainqueurs.

La formation du New Jersey a ainsi rendu la monnaie de sa pièce au Canadien qui avait effacé un recul à Newark, la veille, pour l'emporter.

Alex Galchenyuk a marqué les deux buts du Canadien, ses 6e et 7e de la saison. Le jeune attaquant a inscrit cinq des 11 plus récents buts des siens.

Schneider a fait face à 32 rondelles, une de plus que Mike Condon.

Le film de la rencontre

Première période :

Il n'y a pas deux minutes d'écoulées quand une belle passe de Nathan Beaulieu sur l'aile droite permet à Dale Weise de contourner la défensive des Devils et de se présenter seul devant Cory Schneider qui fait l'arrêt.

Tomas Fleischmann, qui suivait le jeu, rate ensuite la cible en reprenant le retour.

Autre occasion de marquer pour le Tricolore, quand une rondelle dirigée vers le devant du filet de Schneider se transforme en belle occasion pour Christian Thomas, qui rate sa chance.

Puis, c'est Weise, qui arrive sur le flanc gauche, dont le tir à contre-courant rate le coin droit du but des Devils.

Les Devils obtiennent enfin une occasion de s'inscrire à la marque quand Adam Henrique capte une passe devant le filet du Canadien, mais Condon stoppe son tir à la suite d'un formidable déplacement latéral.

Les Devils n'ont que deux tirs au but après dix minutes de jeu.

Pénalité à Alex Galchenyuk pour avoir retenu Bobby Farnham.

Entrée de Max Pacioretty sur l'aile droite en désavantage numérique. Il laisse la rondelle à Tomas Plekanec qui le suit, mais le tir de ce dernier rate la cible.

En toute justice, le Canadien a peut-être passé plus de temps dans le territoire des Devils que le sien lors de cette infériorité numérique.

Weise écrase - légalement et solidement - Farnham dans la bande. Le hic, c'est que la rondelle n'était nulle part dans les environs. Le joueur du Canadien est chanceux de s'en tirer sans pénalité.

Un jeu à trois manque de peu de mener à un but de Devante Smith-Pelly et les Devils écopent d'une pénalité quelques secondes plus tard.

Le Canadien fait circuler la rondelle à pleine vitesse durant la première minute de la pénalité, mais aucun tir ne trompe la vigilance de Schneider, mis à contribution. Pas de succès non plus durant la deuxième... Les Devils s'en tirent sans casse.

Le Canadien a largement dominé la période, mais ça ne se mesure pas au tableau indicateur.

Tirs au but par:

Devils: 5 - 0 - 0: 5

Canadien: 10 - 0 - 0 : 10

Deuxième période:

Encore une fois, Dale Weise provoque des choses. Après une percée au centre de la patinoire, son tir du revers oblige Cory Schneider à être aux aguets.

Les élans de la deuxième période sont nettement plus partagés et les Devils multiplient les tirs en direction de Condon qui met un terme à une menace en immobilisant une rondelle devant Ryane Clowe.

Condon peut d'ailleurs dire merci à Greg Pateryn. Le défenseur dégage une rondelle dans le demi-cercle qui s'était retrouvée derrière le gardien.

Un tir de la pointe de Beaulieu frappe accidentellement Galchenyuk au bras. La rondelle change complètement de direction et Schneider n'y peut rien. Devils 0 Canadien 1.

Le sixième but de la saison de Galchenyuk, inscrit à 9:06 de la période médiane. Son quatrième en quatre matchs. Des mentions d'aide à Beaulieu et Lars Eller.

Quelques instants plus tard, c'est Eller qui décoche un tir de près qui donne du mal à Schneider.

Weise, qui est partout ce soir, fait une passe lumineuse à David Desharnais à la ligne bleue des Devils. Le petit attaquant du Canadien s'échappe devant Schneider, mais le gardien ne mord pas à sa feinte.

Pénalité à Pacioretty pour avoir accroché Tyler Kennedy. Deux minutes plus tard, la marque est toujours de 1-0 pour le Canadien. Les Devils sont incapables de générer des attaques soutenues et dangereuses.

Un tir de Sven Andrighetto en provenance de la pointe est dévié par Eller et Schneider doit se dresser devant la rondelle.

Tirs au but par:

Devils: 5 - 12 - 0: 17

Canadien: 10 - 8 - 0 : 18

Troisième période:

Une montée de Lee Stempniak permet à Adam Henrique de se faufiler jusqu'à Condon, mais son tir passe au-dessus du filet du Canadien.

En dépit d'efforts soutenus des deux clubs, seulement trois tirs au but au total durant les cinq premières minutes de l'engagement.

Christian Thomas met sérieusement Schneider à l'épreuve avec un tir décoché d'une dizaine de pieds. Le gardien fait l'arrêt et un défenseur dégage la rondelle libre derrière lui.

Pénalité pour obstruction à Patrick Elias en zone du Canadien, aux dépens de Tomas Fleishmann.

Ça ne prend que quelques secondes pour doubler la marque. Une rondelle bondissante se retrouve sur le bâton de Galchenyuk tout juste devant Schneider. Son tir dans la partie supérieure du filet touche la cible. Devils 0 Canadien 2.

Jeff Petry, coupé au menton, quitte pour le vestiaire.

Les Devils lancent toutes leurs forces dans la bataille et un tir dans la circulation lourde trompe Condon entre les jambières. But accordé à Adam Larsson. Devils 1 Canadien 2.

Quelques instants plus tard, on crédite le but à Elias, qui a fait dévier la rondelle.

Lancé à fond sur l'aile droite, Pacioretty contourne suffisament le défenseur gauche pour s'offrir un bon tir vers Schneider qui résiste.

Schneider n'arrive pas à quitter son filet au profit d'un sixième attaquant. Il y arrive avec 45 secondes à jouer.

Dégagement du Canadien. Mise en jeu dans sa zone avec 26 secondes à faire. Michel Therrien demande un temps d'arrêt.

Et la tactique fonctionne. Les Devils créent l'égalité par l'entremise Kyle Palmieri avec 22 secondes à faire à la période. Devils 2 Canadien 2.

Tirs au but par:

Devils: 5 - 12 - 12: 29

Canadien: 10 - 8 - 12 : 30

Prolongation:

Travais Zajac obtient la meilleure chance après deux minutes à trois contre trois, mais son tir vif rate le coin du filet de Condon de peu.

Quelques secondes plus tard, Henrique fonce vers Condon qui fait l'arrêt, mais John Moore qui arrive derrière touche la cible à son deuxième essai. Devils 3 Canadien 2.

Tirs au but par:

Devils: 5 - 12 - 12 - 2: 31

Canadien: 10 - 8 - 12 - 2: 32

Les Devils reviennent de l'arrière pour l'emporter 3 à 2 en prolongation

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Devils 3 - Canadiens 2 (Prolongation)


Éric Leblanc
MONTRÉAL – Le Canadien s’est fait rendre la pareille par les Devils du New Jersey en s’inclinant au compte de 3 à 2 en prolongation dans un deuxième duel en 24 heures entre les deux formations.
Tout comme le Tricolore l’avait accompli la veille, les Devils sont revenus de l’arrière pour quitter le Centre Bell avec les deux points.
Le doublé d’Alex Galchenyuk n’a donc pas été suffisant puisque John Moore a enfilé le but victorieux en prolongation.
Kyle Palmieri avait provoqué le bris d’égalité en touchant la cible avec 22 secondes à écouler à la troisième période.
Michel Therrien a vu sa troupe échapper l’occasion de savourer un cinquième gain consécutif. Elle a tout de même conservé sa fiche immaculée en temps réglementaire contre des équipes de l’Association Est (15-0-3).
Le premier but de Galchenyuk a été compté quand il a fait dévier de manière peu orthodoxe un tir de Nathan Beaulieu, qui semblait anodin, derrière Cory Schneider.
Le numéro 27 a enfilé l’aiguille avec plus de doigté durant une punition à Patrik Elias. Grâce à ces deux buts, Galchenyuk a cumulé cinq buts et deux aides depuis cinq parties.
Devant encore se débrouiller sans Carey Price, le Tricolore est parvenu à amasser une autre victoire avec la recrue Mike Condon. Celui qui ne s’attendait sans doute pas à une première saison aussi occupée a joué avec aplomb fermant la porte sur les quelques occasions des visiteurs. Il aurait toutefois pu éviter le but égalisateur de Palmieri.
Il a également été déjoué par Adam Larsson plus tôt au dernier tiers alors que sa vue était voilée.
Condon a partagé les honneurs du « choc » des rouquins comme l’ont fait remarquer des collègues avec humour.
Schneider a tenu le fort quelques fois dont face à Christian Thomas de l’enclave, David Desharnais en échappée et contre Dale Weise avec un arrêt à la Bill Ranford.
L’insertion de Thomas dans la formation a été l’unique changement effectué par Therrien par rapport à la sortie de la veille à Newark. Thomas a hérité d’une première chance de se faire valoir cette saison au détriment de Bud Holloway qui a été retourné aux IceCaps de St. John’s au lendemain de son baptême de la LNH à 27 ans.
Le Canadien lui a permis de participer à l’échauffement avant la partie au Centre Bell, un privilège qu’il n’avait pas encore connu.
À la suite d’une journée de congé dimanche, le club montréalais retournera au boulot en vue d’une semaine de trois parties contre les Blue Jackets et les Capitals à Montréal mardi et jeudi ainsi que les Hurricanes à Raleigh samedi.
Plus de détails à venir. 

Lucian Bute affronte James DeGale samedi soir

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Bute et DeGale font le poids


Francis Paquin
QUÉBEC - Trois ans et demi après avoir perdu son titre des poids super-moyens de l’IBF à la suite de sa défaite devant Carl Froch, Lucian Bute aura la chance de remettre la main sur la ceinture qu’il a défendue avec succès neuf fois et détenue sans interruption pendant près de cinq ans.
Le Québécois d’origine roumaine affrontera en effet le Britannique James DeGale, ce soir, en finale du premier gala de boxe de l’histoire du Centre Vidéotron. Fidèle à son habitude, le RDS.ca vous offrira une description round par round du duel qui devrait commencer vers minuit.
Bute (32-2, 25 K.-O.) a connu un long passage à vide après avoir été détrôné par Froch en mai 2012 à Nottingham en Angleterre. Battu par arrêt de l’arbitre au cinquième round, il subissait ainsi une première défaite depuis le début de sa carrière. Son combat de retour contre Denis Grachev disputé en novembre de la même année a très loin d’avoir été convaincant, même s’il l’avait emporté par décision unanime des juges. Les blessures se sont ensuite mises de la partie.
Le gaucher a effectivement dû reporter un choc face à son éternel rival Jean Pascal initialement prévu en mai 2013 à janvier 2014 en raison d’une blessure à une main subie à l’entraînement. Une fois rétabli, il a cependant très mal paru devant un Centre Bell rempli craquer, alors que Pascal s’est offert une victoire facile par décision unanime. Cette prestation terne a sonné le glas de son association avec Stéphan Larouche, le seul entraîneur qu’il avait connu chez les pros.
Bute a ensuite brièvement collaboré avec le réputé Freddie Roach, sauf qu’une mystérieuse blessure au dos subie aux Philippines pendant la préparation de son duel contre Roberto Feliciano Bolonti a forcé l’annulation de son combat de retour prévu en décembre 2014.
L’ancien champion est ultimement rentré au bercail et s’est tourné vers les frères montréalais Howard et Otis Grant. L’association a été un succès jusqu’à maintenant, puisque Bute a démoli Andrea Di Luisa en gagnant par arrêt de l’arbitre au quatrième round à sa première sortie en un an et demi en août. « J’avais besoin de cette victoire par knock-out », avouait-il récemment.
Mais Bute est conscient que les choses risquent d’être nettement plus compliquées contre DeGale (21-1, 14 K.-O.), médaillé d’or aux Jeux olympiques de Beijing en 2008. Ce dernier est devenu champion à la suite de sa victoire par décision unanime sur Andre Dirrell en mai à Boston. Il s’agira évidemment de la première défense et le Britannique semble particulièrement confiant, étant donné qu’il a prédit une victoire en seulement trois rounds samedi soir.
Historiquement, Bute a toujours connu beaucoup de succès à Québec, où il a enregistré quatre victoires en autant de combats. Il a notamment malmené Librado Andrade - alors dirigé par Howard Grant - à l’occasion de leur revanche en octobre 2008, puis a complètement dominé le vétéran Glen Johnson en novembre 2011 - son dernier grand succès sur la scène internationale.

« Il n’avait rien à faire en Europe » - Pierre-Édouard Bellemare, au sujet de Bud Holloway

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Les échos de l'entraînement du CH


Nicolas Landry
MONTRÉAL – À une époque pas si lointaine, Bud Holloway et Pierre-Édouard Bellemare faisaient partie du noyau offensif de la meilleure équipe de la Ligue élite suédoise. Plus que des coéquipiers, ils sont rapidement devenus de très bons amis.
À l’occasion, les deux copains parlaient de la Ligue nationale de hockey. En fait, Holloway parlait et Bellemare, lui, écoutait.
« Moi, je ne m’y connaissais vraiment pas alors lui, il m’expliquait un peu comment ça se passait », racontait le Français jeudi soir.
Au départ, Bellemare n’avait pas trop l’air de comprendre pourquoi un journaliste de Montréal tenait à lui parler en cette journée de l’Action de grâce américaine. « Ah oui? Enfin! », s’est-il exclamé quand RDS lui a appris que son ancien complice disputerait le lendemain son premier match dans la LNH contre les Devils du New Jersey.
« Quand je pense qu’on est aujourd’hui tous les deux dans la LNH, c’est fou, réalisait l’attaquant des Flyers de Philadelphie. De voir qu’il se retrouve ici, ça fait bizarre, mais pour moi, il n’y a jamais eu de doute qu’il n’avait rien à faire en Europe et qu’à un moment donné, il allait réussir à avoir sa chance. »
Holloway a grandi dans un bled de la Saskatchewan, aime la pêche, publie des photos de machinerie agricole sur son compte Twitter et écoute de la musique country. Paris, la ville natale de Bellemare, pourrait aussi bien être sur une planète différente. Mais dès qu’ils ont été réunis à Skelleftea, les deux ont fait la paire.
« À ce moment-là, dans l’équipe, on avait un certain nombre de joueurs très différents. En quelques mois seulement, Bud est devenu une partie très importante de ce noyau. On a vite réalisé qu’on ne pouvait pas vraiment se passer de lui pour aller où on voulait », se souvient Bellemare, qui roulait sa bosse en Suède depuis cinq ans lorsque Holloway y est débarqué en 2011.
Bellemare allait rapidement pouvoir témoigner de l’étendue du talent qui avait permis à Holloway de terminer au premier rang du classement des pointeurs des Monarchs de Manchester, le club-école des Kings de Los Angeles, pendant deux années consécutives avant de s’exiler en Europe. Mais la première chose qui l’a frappée chez son nouveau coéquipier, c’est cette joie de vivre qui ne semblait jamais le quitter.
Pierre-Édouard Bellemare« Il a été pour moi un joueur qui m’a aidé à continuer, à pousser. Il n’y avait jamais un jour où il venait à l’aréna dans un état d’esprit négatif. Peu importe la situation, peu importe le pointage, peu importe ce qui pouvait lui être tombé dessus à la maison, quand il arrivait à l’aréna, il avait toujours le sourire au visage et des mots positifs pour l’équipe. Si on avait une équipe qui connaissait autant de succès, c’est justement parce qu’on avait un joueur comme Bud qui était là pour relativiser les choses aux moments où ça n’allait pas, pour nous faire comprendre que ce n’était pas la fin du monde. »
La force de caractère de Holloway a eu un effet contagieux sur Bellemare.
« Quand je suis arrivé en Suède, je n’étais pas spécialement le joueur qu’on aimait le plus. Je n’avais pas le talent des autres joueurs locaux et c’est surtout le travail qui a fait en sorte que j’ai pu m’établir. Quand Bud est arrivé, ça a renforcé cette façon de penser et le fait de jouer avec un mec comme lui m’a forcément aidé à en vouloir plus. Si j’ai fait tout ce que je pouvais pour arriver où je suis aujourd’hui, c’est grâce à un joueur comme lui. »
Bellemare avait connu de modestes saisons de 14 et 18 points quand il est devenu, à sa troisième année à Skelleftea, le joueur de centre attitré à Holloway. À leur première campagne ensemble, le Français a marqué 19 buts tandis que la recrue canadienne a terminé au premier rang du classement des marqueurs de l’équipe avec 49 points.
L’année suivante, Bellemare n’a disputé que 29 matchs, mais Holloway a continué de produire. Il s’est emparé du titre de champion marqueur de la Ligue en amassant un total de 71 points, 11 de plus que Carl Soderberg, qui allait quelques semaines plus tard signer un contrat avec les Bruins de Boston. Cette année-là, Skelleftea a aussi remporté le premier de deux championnats consécutifs.
« Il n’avait rien à faire en Suède, rien à faire en Europe, tranche celui qui a donné ses premiers coups de patin dans la LNH à l’âge de 29 ans. C’est dur de dire qu’un joueur est trop fort pour la ligue, mais il a fini avec tellement de points. Il a impressionné tout le monde. Tu voyais bien que lui, c’était dans la NHL qu’il pouvait jouer. »
« Il y a plein de choses, malgré le niveau de ton jeu, qui peuvent faire en sorte que tu ne joues pas dans la LNH. Malheureusement pour Bud, ça n’a pas joué en sa faveur et ça lui a pris du temps pour y arriver, mais maintenant qu’il est à la veille de son premier match, je suis vraiment content pour lui. »
Un peu comme l’a fait Guy Boucher, qui a dirigé Holloway en Suisse la saison dernière, lors de son récent passage sur les ondes de 30 minutes chrono, Bellemare vante la vision du jeu de son ancien partenaire. « Vous pouvez regarder, plusieurs des buts que j’ai marqués en Suède, c’était grâce à ses passes! », admet-il sans gêne. Mais le cousin explique que les succès communs du duo étaient davantage une question d’effort que de talent brut.
« On ne se prenait pas la tête à réfléchir et à trouver des jeux. On voulait d’abord travailler le plus fort possible en se disant qu’après, les choses positives allaient venir. Dans notre équipe, le mot d’ordre était la défense. Si tu jouais ta défense de la bonne façon, tu avais plus ou moins le feu vert pour faire ce que tu voulais en offensive. Alors du coup, on s’est motivés tous les deux pour bien jouer défensivement et la chimie est née du fait qu’on pensait de la même façon, on avait la même approche. »
Vendredi, les Flyers accueilleront les Predators de Nashville en après-midi et s’envoleront ensuite pour New York, où ils affronteront les Rangers le lendemain. Bellemare posera donc le pied dans le Grosse Pomme alors que son ami vivra l’un des plus beaux jours de sa vie juste de l’autre côté du fleuve Hudson. Pas impossible qu’il s’accroche les pieds devant un téléviseur pour assister à ce grand moment.
« Moi, j’ai appris à propos de la LNH sur le tard. Lui, c’est quelque chose qu’il a attendu pendant toute sa vie. Je crois que je suis plus content pour lui que je l’étais pour moi-même quand j’y suis arrivé. »

Le Canadien cherchera à remporter un deuxième match en 24 h contre les Devils

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Le CH trouve un moyen de gagner


Le Canadien tentera de signer une deuxième victoire en autant de jours contre les Devils du New Jersey ce soir au Centre Bell.
La troupe de John Hynes est passée bien près d’enlever les honneurs du premier match de cette série aller-retour alors qu’ils avaient pris les devants 2 à 0 lors du duel de vendredi, mais le Tricolore est revenu de l'arrière pour l'emporter 3 à 2 en tirs de barrage.
Sven Andrighetto et Alex Galchenyuk ont ramené les deux formations à la case départ en touchant chacun la cible au cours de la rencontre.
Dans le cas d'Andrighetto, il a fait vibrer les cordages pour un deuxième match consécutif lorsqu’il a déjoué Cory Schneider d’un bon tir en deuxième période. Ce dernier sera d'ailleurs encore le partant ce soir, lui qui n'a jamais joué au Centre Bell.
Galchenyuk a pour sa part inscrit son cinquième filet de la campagne après une belle feinte en échappée. L’attaquant a maintenant enregistré cinq points à ses quatre derniers matchs.
Ces deux mêmes joueurs sont revenus à la charge lors de la séance de tirs de barrage. Andrighetto a encore une fois eu le dessus sur le gardien des Devils et son but a fait la différence dans la rencontre.
Les hommes de Michel Therrien devront avoir à l’œil l’attaquant Adam Henrique alors que celui-ci a fait scintiller la lumière rouge à ses trois derniers matchs.
Le Canadien cherchera à prolonger sa série de victoires à cinq.

À travers la LNH : Dubinsky écope d'un match de suspension

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Crosby attaqué par Dubinsky


NEW YORK - Le centre des Blue Jackets de Columbus Brandon Dubinsky a écopé d'un match de suspension pour son double-échec à l'endroit de Sidney Crosby des Penguins de Pittsburgh, a annoncé samedi le département de la sécurité des joueurs de la LNH.
Dubinsky a reçu une pénalité mineure pour avoir asséné un double-échec à l'arrière du cou de Crosby à 18:40 de la deuxième période vendredi. Crosby s'est dirigé au vestiaire, mais est revenu au jeu pour le début de la troisième période. Il a obtenu une mention d'aide sur le but d'Evgeni Malkin réussi en avantage numérique à mi-chemin au troisième tiers dans le revers de Penguins 2-1 en prolongation.
Crosby a indiqué après la rencontre qu'il se sentait bien.
«  Ça va, a-t-il affirmé. Il y a toujours de l'inquiétude quand ce genre de chose se produit. Mais je vais bien. Très honnêtement, je n'ai pas encore vu la séquence, alors je ne sais pas de quoi le geste a l'air, je sais seulement comment je l'ai ressenti. »
En conséquence, Dubinsky sera soulagé d'un montant de 31 451,61 $ qui sera versé au Fonds d'aide d'urgence aux joueurs de la LNH.
Dubinsky sera admissible à un retour au jeu mardi soir, lorsque les Blue Jackets rendront visite au Canadien au Centre Bell.
Schultz quitte la liste des blessés
Les Oilers d’Edmonton ont retiré le nom du défenseur Justin Schultz de la liste des blessés.
Schultz, 25 ans, a récolté une passe et deux minutes de punition en neuf matchs avec le grand club cette saison.
Griffin Reinhart a pour sa part été cédé aux Condors de Bakersfield dans la Ligue américaine de hockey.
Jagr sur patins
Jaromir Jagr était de l’entraînement des Panthers de la Floride samedi matin après avoir quitté prématurément la rencontre de vendredi soir contre les Islanders de New York.
Les Panthers ont par ailleurs rappelé le défenseur Dylan Olsen des Pirates de Portland, dans la LAH. Ces derniers ont de leur côté libéré l'attaquant Derek Army de son essai professionnel avec le club-école.
Bernier partant
Jonathan Bernier sera devant la cage des siens lors du prochain match des Maple Leafs, ce soir, face aux Capitals de Washington.
James Reimer est blessé au bas du corps.
Le gardien Garret Sparks a donc été rappelé des Marlies, alors que le défenseur Scott Harrington a été rétrogradé.
Jurco a gagné son billet de retour
Les Red WIngs de Detroit ont rappelé les services de l'attaquant Tomas Jurco des Griffins de Grand Rapids.
Jurco avait été assigné au club-école des Wings le 17 novembre. En cinq matchs dans la Ligue américaine, l'ailier droit a récolté neuf points, dont cinq buts. Il a d'ailleurs été nommé joueur de la semaine dans la LAH.
Jurco figurait au troisième rang des pointeurs des Griffins même s'il n'avait pris part qu'à cinq des 16 matchs de l'équipe depuis le début de la saison.
L'attaquant avait disputé quatre matchs plus tôt cette saison avec les Red Wings, amassant une mention d'aide.

Andrighetto et Galchenyuk animent le spectacle contre les Devils

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Publié par Danielle Arsenault pour 98,5fm Sports le vendredi 27 novembre 2015 à 23h06. Modifié à 23h57.
Andrighetto et Galchenyuk animent le spectacle contre les Devils
Gachenyuk a marqué un but en échappée/La Presse Canadienne
(98,5 Sports) - Est-ce une coïncidence, mais depuis l'arrivée de Sven Andrighetto à l'aile droite du trio d'Alex Galchenyuk, l'attaquant de 21 ans semble avoir des ailes sur la patinoire.
Le point de presse de Michel Therrien
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Rappelé des IceCaps de St-Jean par le Canadien le 20 novembre dernier, après le match du Tricolore contre les Islanders de New York, Sven Andrighetto continue de faire bonne impression avec le grand club.

En trois matchs, le Suisse de 22 ans a marqué deux buts, dont le premier du match contre les Devils vendredi soir et un autre en fusillade qui a permis au Canadien de l’emporter 3-2.

Sans compter que sa grande vitesse force ses adversaires à prendre des pénalités. Contre les Devils, cette situation s’est produite à deux reprises. Lee Stempniak et Éric Gélinas ont été chassés en tentant de le contrer.

«C'est une victoire très importante pour nous, a dit Sven Andrighetto quand un journaliste lui a demandé s'il était heureux de sa performance contre les Devils. On n'a pas amorcé la rencontre comme nous l'aurions voulu. J'ai pris une pénalité stupide en prolongation, mais au moins, on l'a emporté en tirs de barrage.»

Galchenyuk et Andrighetto, un beau duo

Mais en plus de produire et de permettre au Canadien de jouer en avantage numérique, il semble que l’attaquant suisse ait donné des ailes au joueur de centre, Alex Galchenyuk.

Depuis l’arrivée d’Andrighetto à sa droite, Galchenyuk a marqué trois buts et récolté une mention d’aide pour un total de quatre points. Avec les deux mentions d'aide de Lars Eller, le trio a récolté huit points en trois parties.

Auparavant, Galchenyuk avait un total de deux buts et 10 mentions d'aide en 21 parties.

«Depuis quelques matchs, je me concentre plus sur mon jeu offensif. Je suis relaxe et j'essaie d'avoir du plaisir. Ça semble bien fonctionner pour moi», a-t-il expliqué.

«Je suis heureux de jouer avec lui, a ajouté Galchenyuk au sujet de son nouvel ailier droit, Sven Andrighetto. Il a une vitesse incroyable et il est très créatif. Il fait de beaux jeux et il travaille fort. C'est l'fun de voir qu'il joue aussi bien.»

Belle soirée pour Galchenyuk

Galchenyuk a également ébloui la galerie avec un superbe but marqué en échappée avec un revers logé dans la partie supérieure du filet de Cory Schneider. Cette belle pièce de jeu a permis au Canadien de niveler la marque et de forcer la tenue d’une période de prolongation.

Notons toutefois que ce jeu a été réalisé alors que Michel Therrien avait promu son jeune joueur de centre sur le premier trio avec Tomas Plekanec et Max Pacioretty.

«C'est une victoire super importante. Dans ce vestiaire, on croit en nos capacités. On sait qu'on peut toujours revenir de l'arrière et gagner un match. On l'a fait tant de fois auparavant. Nous sommes calmes et en confiance. Nous savions que nous n'avions besoin que d'une seule bonne présence pour marquer ce but», a confié Alex Galchenyuk au sujet de son but égalisateur marqué au milieu de la troisième période.

Galchenyuk a d'ailleurs louangé le brio de son coéquipier Max Pacioretty qui lui a servi une belle passe pour qu'il puisse s'échapper seul et déjouer Cory Schneider.

«Pacioretty a fait un superbe jeu en me remettant la rondelle à pleine vitesse au centre de la patinoire. Je suis vraiment content d'avoir marqué ce but.»

«On a mis Galchenyuk avec Pacioretty et Plekanec pour essayer d'aller chercher au moins un point, a admis Michel Therrien dans son point de presse. Son but nous a permis d'aller en surtemps. Et on est allés ramassés ces deux points en fusillade.»

De plus, Gachenyuk a effectué une autre belle feinte en tirs de barrage pour permettre au Canadien de prendre les devants en début de séance de fusillade.

Price absent un mois ? Michel Therrien dément

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Publié par Jacques Thériault pour 98,5fm Sports le vendredi 27 novembre 2015 à 22h11. Modifié à 22h50.
Price absent un mois ? Michel Therrien dément
PC/Graham Hughes
(98,5 Sports) - La blessure «au bas du corps» du gardien du Canadien de Montréal Carey Price, serait plus sérieuse que ce qu'on laissait entendre dans l'entourage du Tricolore depuis quelques jours.
Le commentaire de Michel Therrien sur Carey Price
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Selon des sources du journaliste François Gagnon du Réseau des Sports, Carey Price pourrait rater jusqu'à un mois d'activité.

Le gardien étoile a aggravé la blessure qui l'avait forcé à une pause de trois semaine un plus tôt cette saison mercredi soir contre les Rangers à New York.

Par ailleurs l’entraîneur du Canadien, Michel Therrien, a refusé de confirmer la nouvelle en point de presse après la victoire de son équipe 3-2 en fusillade contre les Devils au New Jersey. Therrien estime qu'il est trop tôt pour avancer une quelque date que ce soit pour le retour de Price.

«Ils sont plus informé que moi (RDS) et je tiens à les féliciter, a d’abord dit avec humour Michel Therrien. Il va passer des examens plus approfondis à notre retour à Montréal. En début de semaine on sera plus en mesure de déterminer une date pour son retour. »