dimanche 13 mars 2016

Hamelin champion du monde au 1000 m

http://ici.radio-canada.ca/sports/patinage/

Mise à jour le dimanche 13 mars 2016 à 7 h 46 HAE
Charles Hamelin
Charles Hamelin  Photo :  GI/Streeter Lecka
Charles Hamelin a remporté le titre au 1000 m, dimanche, aux Championnats du monde à Séoul, en Corée du Sud.
Avec un chrono de 1 min 24 s 36/100, le patineur canadien a devancé son compatriote Samuel Girard de 35 centièmes de seconde et le Chinois Dajing Wu de 43 centièmes.
Pour Hamelin, il s'agissait d'une dixième médaille d'or à des championnats du monde. Pour Girard, c'était le premier podium de sa carrière dans des mondiaux.
La récolte de Charles Hamelin
Hamelin a poursuivi sa récolte de médailles avec une de bronze au 3000 m (4:50,314), Girard a fini 8e (et dernier) de la finale.
Il a ensuite aidé le Canada à gagner la médaille d'argent au relais 5000 m.
Le quatuor canadien composé de Hamelin, Girard, Charle Cournoyer et Alexander Fathoullin avait remporté sa demi-finale.
Mais en finale, les Chinois ont devancé les Canadiens de 83 millièmes de seconde. La Corée du Sud a obtenu la médaille de bronze.   
Plus de détails à venir.

Le CH n'a pas fait le poids

http://www.985sports.ca/hockey/nouvelles/

Publié par Léandre Drolet pour 98,5fm Sports le samedi 12 mars 2016 à 19h03. Modifié à 23h26.
Le CH n'a pas fait le poids
Mike Condon n`a pu regagner son filet à la suite de son erreur./Graham Hughes-PC
(98,5 Sports) - La devise des Canadiens inscrite dans le vestiaire est peut-être «Pas d'excuses», mais les joueurs pourraient en évoquer quelques-unes tellement la formation était handicapée face au Wild du Minnesota qui l'a finalement emporté 4-1 samedi soir au Centre Bell.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le samedi 12 mars 2016 dans avec Martin McGuire
Mikael Granlund, avec deux, Nino Niederreiter et Eric Haula ont marqué les buts du Wild.

Mark Barberio a été l’unique buteur des Montréalais.

Alex Galchenyuk a été blanchi, lui qui avait marqué deux buts à chacun de ses trois derniers matchs et 11 à ses huit rencontres précédentes. Il a été limité à deux tirs, tous en troisième période.

Les Canadiens (32-31-6) visaient une quatrième victoire de suite devant leurs partisans. Ils avaient aussi un dossier à domicile de 7-0-1 depuis le 6 février.

Les Canadiens étaient privés de 11 joueurs dans leur affrontement contre le Wild du Minnesota au Centre Bell, samedi soir.

Et seulement sept joueurs, qui affrontent le Wild, étaient en uniforme face aux Maple Leafs de Toronto dans leur premier match de la saison le 7 octobre.

Parmi les absents, on retrouve les Carey Price, P.K. Subban, Jeff Petry, Tom Gilbert, Nathan Beaulieu, David Desharnais, Daniel Carr, Lars Eller, Brendan Gallagher, Bryan Flynn et Stefan Matteau.

Parmi les six patineurs présents face au Wild et qui jouent contre les Maple Leafs, on compte Tomas Plekanec, Torrey Mitchell, Alex Galchenyuk, Max Pacioretty, Alexei Emelin et Andrei Markov.

Mike Condon est le septième joueur, mais il était le substitut de Price.

(En collaboration avec La Presse Canadienne)

Première période

Aucun tir au but de la part des deux équipes au cours des quatre premières minutes.

Le Wild a obtenu le premier tir du match à 4:28.

Mike Brown a été le premier joueur des Canadiens à tirer sur Devan Dubnyk à 6:52, un faible tir du revers que le gardien du Wild a facilement bloqué.

Le jeu est décousu de la part des deux équipes. Autant les passes que les tirs manquent de précision.

Mike Condon a commis une gaffe monumentale quand il s’est avancé d’une quarantaine de pieds pour saisir la rondelle, mais en voulant la dégager, il a vu Nino Niederreiter l’intercepter à la ligne bleue.

Le joueur du Wild a été patient et il a tiré dans un filet complètement désert à 10:52 pour inscrire son 15e but de la campagne. Wild 1 Canadiens 0

Les Canadiens n’ont pas perdu de temps pour créer l’égalité. Le défenseur Mark Barberio a appuyé l’attaque et il s’est emparé du retour du tir de Sven Andrighetto pour déjouer Dubnyk à 12:13. Wild 1 Canadiens 1

Max Pacioretty a amassé une aide sur le deuxième but de la saison de Barberio.

Le Wild a repris les devants un peu plus d’une minute plus tard quand Mikael Granlund a saisi une passe transversale de Matt Dumba à 13:20. Wild 2 Canadien 1

Condon a eu beau s’étirer de tout son long, il n’a rien pu faire contre le neuvième but de la saison de Granlund.

Les Canadiens ont obtenu un avantage numérique quand le défenseur Nate Prosser a été puni pour avoir asséné un coup de coude à Paul Byron à 14:38.

Les joueurs de Michel Therrien n’ont guère été menaçants pendant les deux minutes.

Tirs au but

Wild: 11

Canadiens : 6

Deuxième période

Charles Hudon a obtenu une belle occasion de marquer son premier but dans la LNH dès la première minute de l’engagement, mais il a perdu pied alors qu’il était seul devant Dubnyk.

Michael McCarron, lui aussi en quête de son premier but dans la ligue, a tiré de l’enclave après avoir saisi une courte passe de Torrey Mitchell, mais son tir manquait de mordant.

Le jeu est aussi amorphe qu’en première période, mais il fallait s’y attendre un peu de la part des Canadiens qui étaient privés de plusieurs joueurs réguliers.

Après huit minutes de jeu, les deux équipes ont obtenu chacune deux tirs sur le filet adverse.

Les joueurs du quatrième trio ont failli créer l’égalité. Mike Brown et Lucas Lessio ont tour à tour frappé à la porte, mais ils n’ont pu pousser la rondelle dans le filet. Si Brown a vu son tir bloqué par Dubnyk, Lessio a vu le sien arrêter par la jambe d’un défenseur du Wild.

Condon a réussi son meilleur arrêt du match quand il a bloqué le tir de Jordan Schroeder qui a capté une belle passe précise de Thomas Vanek au milieu de la période.

Quelques secondes plus tard, McCarron était puni pour avoir accroché au centre la patinoire.

L’unité défensive des Canadiens a très bien fait en n’accordant aucune chance au Wild jusqu’à ce que Condon perde possession de la rondelle après avoir bloqué un tir de la ligne bleue.

Le gardien des Canadiens a bien emprisonné la rondelle avec sa grosse mitaine, mais Vanek lui a fait perdre possession du disque en frappant son gant et Granlund n’a eu qu’à la tirer dans le filet avec sept secondes à faire à la pénalité à 11:49. Wild 3 Canadien 1

Il s'agissait du deuxième but du match de Granlund.

Tomas Plekanec a failli surprendre Dubnyk en tirant d’un angle restreint et en prenant son propre retour alors qu’il se trouvait derrière la ligne des buts, mais le gardien du Wild a résisté.

Une minute plus tard, ce fut au tour de McCarron de frapper à la porte, mais encore une fois, Dubnyk a gardé le fort.

Le quatrième trio composé de Phillip Danault, Brown et Lessio cause des ennuis aux défenseurs du Wild avec son échec avant.

David Jones assène une solide mise en échec à Alexei Emelin et le défenseur embrasse la baie vitrée. Pas de pénalité sur le jeu, mais à la mise en jeu suivante dans le territoire adverse, Brown invite Jones à s’expliquer, mais il n’y a pas de casse.

Tirs au but

Wild: 11 - 9: 20

Canadiens : 6 - 11: 17

Troisième période

Au début de l’engagement, Emelin n’est pas de retour sur le banc des joueurs.

Les Canadiens entreprennent la période en force. Mitchell contourne le filet et Dubnyk doit être rapide pour l’empêcher de marquer.

Emelin revient au banc à la troisième minute.

Au tour du premier trio des Canadiens d’envahir le territoire du Wild. Galchenyuk cogne à la porte, mais c’est Andrei Markov qui rate la plus belle occasion en fonçant au filet. Dubnyk prive le défenseur du Canadien coup sur coup.

Niederreiter est puni pour avoir fait trébucher le pauvre Emelin derrière le filet de Condon.

McCarron joue bien son rôle devant le filet, mais les joueurs du Canadien ne peuvent s’approcher de Dubnyk.

Au tour de Danault d’être puni pour avoir retenu dans le fond de la zone du Wild à 7:37.

L’unité défensive des Canadiens ne donne rien de bon aux joueurs du Wild pendant l’absence de Danault.

Avec un peu plus de six minutes à jouer, Hudon décampe sur le flanc droit, mais son tir manque de force et Dubnyk n’a aucune difficulté à le repousser.

Pacioretty rate une chance inouïe quand il voit la rondelle apparaître à ses pieds à l'embouchure du filet à la suite du tir de Darren Dietz.

Therrien rappelle Condon au banc avec 2:30 à jouer.

Eric Haula met fin aux espoirs en tirant dans le filet désert de la zone centrale après que Charlie Coyle eut bloqué une sortie de zone des Canadiens à 18:21.Wild 4 Canadiens 1.

Tirs au but

Wild: 11 - 9 - 2: 22

Canadiens : 6 - 11 - 14: 31

Mark Barberio passe le test

http://www.rds.ca/hockey/canadiens/

Wild 4 - Canadiens 1


On ne remplace pas facilement un défenseur comme P.K. Subban avec tout ce qu’un tel défi représente. De fait, on tente simplement d’éviter les bévues monstrueuses, les mauvaises décisions, les erreurs bêtes. On tente de sauver les meubles et de passer inaperçu ce qui, dans les circonstances, représente une très bonne note au dossier.
Mark Barberio n’est pas passé inaperçu en remplacement de P.K. Subban. Loin de là! On l’a même remarqué souvent. Mais pour le plus grand bien du défenseur qui tente de se faire une place au sein de la brigade défensive du Tricolore, on a remarqué Barberio pour les bonnes raisons.
Et je ne parle pas seulement ici du but qu’il a enfilé en milieu de première période pour niveler les chances 1-1 dans le cadre du match ô combien inégal que le Canadien disputait au Wild du Minnesota. Un match que le Canadien a finalement perdu 4-1.
Mais bon! Perdre 4-1 alors que le dernier but a été marqué dans un filet désert, perdre 4-1 en limitant le Wild pourtant beaucoup mieux nanti en fait d’effectifs à 22 tirs, c’est loin d’être mauvais. C’est même une victoire morale. Ou presque. Remarquez que ça le devient quand on considère qu’en plus la performance honnête de 11 joueurs venus en relève aux réguliers qui sont hors de combat en raison de blessures diverses, le Canadien n’a pas ajouté de point au classement ce qui lui permet de demeurer au plus fort de la lutte pour le meilleur premier choix possible en juin prochain.
Les auditions se poursuivent
Dans ce match qui avait des allures de match préparatoire d’octobre en raison du grand nombre de tests subis par tous ces jeunes, j’ai une fois encore bien aimé la qualité du jeu de Michael McCarron.
Malgré le fait qu’il complète sa première saison professionnelle, McCarron donne des signes évidents de progression. Est-ce qu’il sera à Montréal en début de saison l’an prochain? Est-ce qu’il jouera au centre ou à l’aile? Il est encore trop tôt pour répondre à ces questions. Mais il est clair maintenant que le premier choix (25esélection) de la cuvée 2013 défendra les couleurs du Canadien sur une base régulière. Et il le fera avant longtemps.
J’ai aussi aimé le talent de Charles Hudon. Choix plus tardif (5e ronde) en 2012, l’attaquant québécois a le talent pour évoluer dans la LNH. Pas de doute là-dessus. La question : pourra-t-il se tailler une place au sein des deux premiers trios? C’est le défi qui le guette. Car s’il doit se battre pour une place au sein des deux derniers trios, la compétition sera féroce tant le Tricolore compte sur ce type de joueurs.
Mais Hudon progresse. Et à 21 ans, les grandes décisions viendront seulement dans deux, voire trois ans dans son cas.
Darren Dietz? Il est devenu samedi le 7e joueur du Canadien à disputer un premier match en carrière cette saison. C’est beaucoup. C’est énorme. S’il a cassé la glace, il devra patienter encore un bout avant de venir frapper à la porte du vestiaire du grand club. Car pour le moment, il ne semble pas en mesure de menacer les Greg Pateryn et Mark Barberio qui sont les pompiers sur appel à la ligne bleue.
Rappelés par mesure d’urgence en raison des blessures qui se sont ajoutées jeudi et vendredi, Hudon et Dietz retourneront au club-école dès qu’un attaquant et/ou un défenseur sera (seront) en mesure de revenir au jeu.
Mais Hudon, Dietz et tous les autres réservistes appelés en renfort samedi ont offert du jeu soutenu. Ils ont permis au Canadien de demeurer dans le coup surtout que le premier trio était étroitement surveillé par les spécialistes de la défensive du Wild. Des spécialistes qui ont été en mesure de museler le premier trio et surtout de stopper à trois la séquence de matchs consécutifs de deux buts d’Alex Galchenyuk.
Un contrat pour Barberio
Revenons à Mark Barberio.
Jumelé à Andrei Markov samedi au sein du premier duo d’arrières du Canadien, le défenseur montréalais a passé plus de 25 minutes sur la patinoire. Un sommet cette saison. Un sommet en carrière dans la LNH. Au fil de ses 24 présences, Barberio a marqué sur son seul tir cadré. Il a décoché cinq autres tirs, a volé deux rondelles au Wild et a bloqué un tir. Il n’a pas été crédité officiellement d’une mise en échec, mais il a remporté plusieurs bagarres individuelles.
C’est d’ailleurs une bagarre du genre qui a le plus réjoui Barberio dans son analyse du match. « J’ai raté une rondelle dégagée en lobe par le Wild après qu’elle eut fait un bond devant moi. Parise (Zach) fonçait sur moi et je me suis retrouvé en situation de un contre un alors qu’il tentait de me voler la rondelle. J’ai gagné cette bataille et j’ai pu relancer l’attaque. C’est le genre de jeu qui passe souvent inaperçu, mais qui est très bon pour la confiance », assurait Barberio qui a obtenu – et c’était bien mérité – la troisième étoile de la rencontre.
De la confiance, Barberio en a affiché beaucoup bien qu’il soit passé du rôle timide de sixième arrière au rôle on ne peut plus flamboyant de suppléant à P.K. Subban.
« Quand j’ai réalisé ce matin (samedi) que j’allais jouer avec Markie (Andrei Markov) j’ai vu s’offrir à moi une très belle opportunité. Je ne me plaindrai jamais de trop jouer. D’ailleurs, quand tu joues beaucoup, tu entres dans une zone particulière. C’est l’instinct qui prend le dessus. Et tu as plus d’énergie quand tu joues beaucoup. »
Le fait d’être jumelé à un défenseur aussi expérimenté que Markov aide énormément. « C’est vraiment rassurant. Je croyais être dans le trouble à quelques occasions ce soir et je lui ai remis la rondelle. Il a toujours trouvé le temps et le moyen de compléter les sorties de zone. Même s’il n’a pas obtenu de passe sur mon but – elles sont allées à Max Pacioretty et Sven Andrighetto – c’est lui qui a amorcé le jeu », a ajouté Barberio qui a passé la majeure partie de la soirée contre les meilleurs attaquants du Wild.
Une fois, l’an dernier – c’était à Dallas contre les Stars alors qu’il défendait les couleurs du Lightning –  Mark Barberio a relevé un défi semblable à celui de samedi soir. « Je m’en souviens parce que c’était le voyage pères-fils et que mon père était à Dallas. J’avais joué au sein du premier duo et j’avais connu un bon match. »
Ce bon match et les autres qu’il a disputés avec le Lightning n’ont pas suffi à le garder à Tampa.
Le Montréalais qui avait en poche un contrat de la LNH l’an dernier (874 125 $) a même dû accepter le contrat à deux volets (600 000 $ dans la LNH, et 250 000 $ dans la Ligue américaine) que le Canadien lui a offert pour demeurer dans la LNH. Parce qu’il ne pouvait le garder à Montréal, le Canadien l’a d’ailleurs envoyé avec le club-école en début de saison avant de le rappeler le 28 décembre. Depuis, Barberio a disputé 28 des 32 matchs du grand club.
Sa performance de samedi devrait l’aider à obtenir d’autres départs de qualité et l’assurer d’un contrat de la LNH en vue de la, ou des, prochaines saisons. Que ce soit à Montréal ou ailleurs.
« Montréal c’est ma ville. Le Canadien est mon équipe. Alors c’est bien évident que c’est ici que je veux demeurer », a lancé l’arrière qui aura 26 ans le 23 mars prochain.
Avant de parler de l’an prochain, Mark Barberio préfère se concentrer sur mardi prochain. « En raison de mon statut, je ne peux penser à un poste pour l’an prochain. Je dois penser au poste que je dois garder pour le prochain match. »
Si l’on se fie aux commentaires d’après rencontre de Michel Therrien, Barberio n’a pas grand-chose à craindre. Du moins à court terme. S’il n’est pas encore acquis qu’il remplacera à nouveau P.K. Subban – aucune information supplémentaire n’a été dévoilée quant à son retour au jeu – il sera certainement de la partie.
« Il a été très bon, très engagé. Il a joué avec beaucoup de confiance et a offert une bonne prestation », a défilé l’entraîneur-chef du Canadien avant de se tourner vers les aspects du jeu de Barberio qui le satisfont le plus.
« J’aime beaucoup son calme avec la rondelle, son jeu de transition. Il complète de bonnes passes, il garde toujours la tête bien levée, il supporte l’attaque et il a aussi amélioré son jeu en défensive. Il avait un gros temps de glace à remplir et il a très bien fait ça. Et si les circonstances avaient été différentes en début de saison – le Canadien avait décidé de garder Jarred Tinordi à Montréal pour éviter de le perdre au ballottage – il aurait pu passer la saison entière avec nous. »
En plus, Barberio, qui est gaucher, est à l’aise aux deux extrémités de la ligne bleue. Ce qui lui donne une versatilité qui sera sans doute prise en considération lorsque l’état-major sera rendu aux décisions à prendre en vue d’élaborer la formation de l’an prochain.

Schiller Hyppolite bat Boone et défie Jean Pascal

http://www.rds.ca/combat/boxe/

Hyppolite par décision unanime


Francis Paquin
MONTRÉAL - Schiller Hyppolite souhaitait profiter de son affrontement contre Darnell Boone pour se faire un nom. Il est possible de dire qu’il a remporté son pari d’une certaine façon.
Malgré deux chutes au plancher aux cinquième et sixième rounds, le Montréalais d’origine haïtienne s’est ressaisi avant de s’imposer par décision unanime, samedi soir à l’Olympia de Montréal. Les trois juges ont remis des cartes de 96-93, 95-93 et 95-93 en sa faveur.
Hyppolite (20-1) paraissait pourtant rendu au bout rouleau après avoir survécu de peine et misère au sixième assaut, mais c’est plutôt Boone (23-23-4) qui n’a pas été en mesure de maintenir la cadence par la suite. Le vétéran n’a pas gagné les quatre derniers rounds restants.
« J’ai eu mal, mais je suis revenu en force, a dit Hyppolite avec fierté à sa sortie du ring. J’ai boxé très intelligemment après le sixième round. J’ai été capable de le battre avec ma vitesse. »
Schiller Hyppolite et son entraîneur Jean-François Bergeron
Schiller Hyppolite et son entraîneur Jean-François Bergeron (Source: Vincent Ethier)
Même s’il a été en mesure de contrôler le rythme pendant une bonne partie du duel, Hyppolite s’est fait surprendre par deux gauches de Boone, qui l’ont chaque fois propulsé sur le canevas.
« C’était rough, mais c’est le combat que j’ai disputé que je préfère. Il m’a permis d’apprendre beaucoup de choses sur moi, a avoué le vainqueur. Mais je savais que j’étais capable de revenir.
« Boone attendait tout le temps, sauf que je savais que les choses se passeraient ainsi. Boone a du cœur et il n’abandonne jamais. Il m’a fait mal et c’est pourquoi je le respecte énormément. »
Après son triomphe, Hyppolite a réitéré son désir de croiser le fer avec les meilleurs boxeurs de sa division et son promoteur Camille Estephan a suggéré le nom de Jean Pascal, qui assistait au gala organisé par Eye of the Tiger Management. L’ex-champion des poids mi-lourds du WBC a indiqué qu’il était sur le point de reprendre l’entraînement, mais n’a pas répondu au défi lancé.
Cela dit, Estephan a également mentionné que le Britannique George Groves souhaite affronter son protégé le 9 avril en Angleterre. Cela laisserait moins d’un mois à Hyppolite pour récupérer de son éreintant choc face à Boone et il serait donc extrêmement surprenant qu’il se concrétise.
Butler devient champion du monde junior
Dans le combat qui faisait office de finale en remplacement du duel entre David Lemieux et James De La Rosa, le Montréalais Steven Butler a logiquement rossé le Bosnien Sladjan Janjanin pour devenir le nouveau champion du monde junior des poids super-mi-moyens de l’IBF.
Butler (15-0-1, 12 K.-O.) l’a emporté par arrêt de l’arbitre à 2:13 du 3e round, après avoir notamment envoyé Janjanin (13-1) au plancher à 2 reprises au 2e assaut. L’arbitre Albert Padulo fils s’est judicieusement mis fin à l’action, alors que le Bosnien ne se défendait plus du tout.
Butler a enregistré une troisième victoire de suite depuis qu’il a dû se contenter d’un verdict nul majoritaire contre Jaime Herrera en juin 2015 au Centre Bell. Le Montréalais avait subi une blessure à une main pendant ce combat et avait ensuite été inactif pendant environ six mois.
Même si Janjanin était invaincu en 13 combats depuis le début de sa carrière, la fiche combinée de ses adversaires n’était que de 52-107-6. Une seule de ses victimes avait un dossier gagnant.
Peu importe, les prestations récentes de Butler auraient quand même incité des promoteurs américains - dont Golden Boy Promotions et Top Rank - à lui soumettre des offres de contrat.
L’histoire se répète pour Jukembayev
Incroyable, mais vrai, les débuts professionnels officiels de Battyrzhan Jukembayev - jadis Batyr Jurembayev - devront encore attendre. Pour la deuxième fois en autant de sorties, le Kazakh a dû se contenter d’un non-lieu, cette fois après que son rival se soit blessé au premier round.
À son baptême de feu en septembre dernier au Bain Mathieu, Jukembayev s’était en effet blessé au genou gauche après une vilaine chute au plancher à la suite d’un accrochage avec son adversaire. Ce soir, c’est la cheville droite de Redy Hernadez (0-1) qui n’a pas tenu le coup après une projection au sol. Cela dit, le protégé de Stéphan Latouche dominait au moment de l’arrêt.
Dans les autres combats présentés en sous-carte, Mian Hussain (15-0) a poursuivi son cheminement dans le monde de la boxe en battant Tobia Giuseppe Loriga (28-7-2) par décision unanime (60-50, 60-51 et 60-52 ). Même s’il n’est pas reconnu pour sa puissance, Hussain est parvenu à faire visiter le tapis à Loriga - un ancien champion d’Italie - à trois reprises.
Le Trifluvien Simon Kean (4-0, 4 K.-O.) a ravi ses nombreux et bruyants partisans présents en malmenant l’Américain Travis Fulton (23-42-1) avant de l’emporter par arrêt de l’arbitre à 0:56 du 2e round. En septembre 2006 au Casino de Montréal, Fulton s’était incliné par arrêt de l’arbitre au 3e assaut devant un autre boxeur de Trois-Rivières, Patrice « Le Granit » L’Heureux.
Ayaz Hussain (10-0, 8 K.-O.) est quant à lui demeuré invaincu en battant Jacek Wylezol (14-14) par arrêt de l’arbitre à 2:11 du 2e round. Le Montréalais a préparé sa victoire en expédiant le Polonais au plancher grâce à une puissante frappe à la tête et a ensuite terminé le travail environ une minute plus tard avec une rafale de coups au visage qui est demeurée sans riposte.
Le Montréalais Mathieu Germain (6-0) a finalement complètement dominé le Mexicain Noel Mejia Rincon (14-8-1) avant de l’emporter par décision unanime (60-53 x 3). Germain est passé bien près d’enregistrer le knock-out en envoyant Rincon au tapis à l’aide d’une série de coups au corps dans la dernière minute du sixième round, mais ce dernier a battu le compte de justesse.

Eugenie Bouchard et Milos Raonic accèdent au 3e tour à Indian Wells

http://www.rds.ca/tennis/

Bouchard élimine Stephens


INDIAN WELLS, Calif. - Eugenie Bouchard a sauvé cinq balles de manche lors du deuxième set pour finalement l'emporter 7-5, 7-5 face à l'Américaine Sloane Stephens lors de son match de deuxième tour au tournoi d'Indian Wells, samedi.
Tirant de l'arrière 4-5 en retour de service, la Québécoise a fait preuve de caractère pour recoller à 5-5. Elle a ensuite gagné les deux jeux suivants. La Canadienne s'est fait briser à quatre reprises, mais elle a rendu la pareille à sa rivale à six occasions.
Bouchard, qui jouait devant la légende canadienne Wayne Gretzky et et sa femme Janet Jones, affrontera la Suisse et 21 joueuse mondiale Timea Bacsinszky au troisième tour. Il s'agira de la première confrontation entre les deux joueuses.
Milos Raonic a bien réussi son retour à la compétition, triomphant en deux manches (6-1, 6-3) de l'Espagnol Inigo Cervantes en deuxième ronde.
« Je me sentais bien. J'ai fait beaucoup de bonnes choses. C'est un bon début. J'étais agressif », a déclaré Raonic.
Raonic, 12e tête de série, était à court de compétitions après s'être absenté du circuit en raison d'une blessure aux adducteurs après sa défaite en demi-finales des Internationaux d'Australie en janvier.
Raonic a signé sa 10e victoire de l'année en 55 minutes, totalisant six as et convertissant cinq de ses neuf balles de bris.
« Compte tenu des circonstances, je dois être très heureux de la façon dont je joue », a-t-il dit.
Le joueur de 25 ans espère poursuivre sa progression à Indian Wells, lui dont le parcours s'était terminé en troisième ronde en 2012, en quatrième en 2013, en quarts de finale en 2014 et en demi-finales en 2015.
Souvenir inoubliable, il avait sauvé trois balles de match pour causer la surprise face à Rafael Nadal en quarts de finale l'an dernier.
Raonic affrontera maintenant l'Australien Bernard Tomic, vainqueur de l'Américain Rajeev Ram 6-4, 7-5.
L'Écossais Andy Murray, deuxième tête de série, a défait l'Espagnol Marcel Granollers en deux manches de 6-4, 7-6 (3). Le Tchèque Tomas Berdych et les Français Richard Gasquet et Gaël Monfils ont également poursuivi leur route en l'emportant en deux sets.
Berdych a battu l'Argentin Juan Martin del Potro 7-6 (4), 6-2. Gasquet a pour sa part vaincu son compatriote Nicolas Mahut 6-4, 6-1 alors que Monfils a disposé de l'Espagnol Pablo Carreno Bausta 7-5, 7-6 (1).
Del Potro, bénéficiaire d'une invitation, s'est incliné face au no 7 mondial au terme d'une heure et 45 minutes de jeu en deux manches 7-6 (4), 6-2.
L'Argentin, qui a vécu une saison 2015 quasi blanche à cause d'une troisième opération au poignet gauche, n'avait plus participé au tournoi californien depuis 2013, année où il avait atteint, et perdu, la finale face à l'Espagnol Rafael Nadal (4-6, 6-4, 6-3).
Au 1er tour, il avait dominé l'Américain Tim Smyczek 6-4, 6-0.
L'ancien no 4 mondial, désormais 420e au classement ATP, avait atteint, jusqu'à cette année, au minimum les quarts de finale lors de ses quatre dernières apparitions à Indian Wells.
Chez les dames, la championne des Internationaux d'Australie, Angélique Kerber, a plié bagage en deuxième ronde du tournoi, tout comme Garbine Muguruza et Carla Suarez Navarro.
À son premier match de la semaine, Kerber, deuxième tête de série, a perdu aux mains de la Tchèque Denise Allertova en deux manches consécutives de 7-5. L'Américaine Christina McHale a surpris Muguruza 7-5, 6-1 tandis que Suarez Navarro a déclaré forfait en raison d'une blessure à la cheville droite.
« J'essayais de trouver mon rythme et de jouer à ma façon, mais ce n'était pas ma journée, a avoué Kerber. La pression est très différente de ce qu'elle était lors des derniers mois. C'est une nouvelle situation pour moi, mais j'essaie de m'y habituer. Je vais tenter d'apprendre de cette expérience, de cette partie, afin de revenir en force dans les prochaines semaines. »