mercredi 1 février 2017

Dix ans hors des séries, est-ce que ça vaut le coup?

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Sidney Crosby et Connor McDavid
Sidney Crosby et Connor McDavid (Source d'image:Getty)
Images of Bertrand Raymond
La plus intéressante de toutes les activités dans le cadre du Match des étoiles, à Los Angeles, n’a pas été les manoeuvres spectaculaires des attaquants, les descentes à deux contre zéro contre les gardiens, le concours du tir le plus puissant remporté par Shea Weber, l’extrême vitesse avec laquelle Sidney Crosby a fait éclater quatre soucoupes disposées dans le filet ou encore la liste confirmée des 100 meilleurs joueurs dans l’histoire de la Ligue nationale. Tout cela n’était que de la dentelle destinée à amuser le public et des trucs de marketing visant à aller puiser des revenus additionnels dans les poches des commanditaires reliés à l’évènement.
L’élément majeur, à mon avis, a été la confirmation sans équivoque que le sport du hockey ne s’est jamais mieux porté. Plus que jamais la Ligue nationale appartient aux jeunes. Les vétérans y joueront toujours un rôle primordial, mais rarement s’est-on si peu inquiété de la qualité de la relève. Quelques surdoués, dont certains ont encore le nombril vert, ont démontré que les prochaines années seront probablement les plus excitantes qu’on aura vues. Ces jeunes, qui patinent à un train d’enfer, ont fait l’étalage de leur talent sous les yeux des légendes qui ont trimé dur pour bâtir la ligue qui contribue à les enrichir.
Connor McDavid, Patrick Laine, Auston Matthews, Johnny Gaudreau et Cam Atkinson, le remplaçant d’Evgeni Malkin qui aurait dû être de la sélection originale, nous en ont mis plein la vue. Et il y en a d’autres un peu partout dans la ligue : Draisaitl, Tarasenko, Panarin, Marner, Pastrnak, Scheifele, etc. 
Ryan Kesler et Connor McDavid
Ryan Kesler et Connor McDavid (Source: Getty)
Le premier de classe est évidemment McDavid, consacré le plus rapide du circuit en fin de semaine. Il vient à peine d’avoir 20 ans. Une sérieuse blessure l’a privé l’an dernier du trophée Calder attribué à la recrue de l’année. Il occupe actuellement le premier rang des marqueurs. Entre le Match des étoiles de l’an dernier et celui qui vient de se terminer, il a été le meilleur passeur du circuit devant des vedettes établies comme Joe Thornton et Erik Karlsson.
Durant la même période, Sidney Crosby a été le meilleur buteur. Il a remporté le titre des marqueurs l’an dernier avec 102 points. Inactif durant plusieurs semaines, McDavid a amassé 45 points en 48 matchs. En santé, il aurait donc été sur les talons de Crosby. Qu’est-ce que tout cela nous dit? Ça nous dit qu’il n’est pas du tout déplacé de mentionner les noms de Crosby et de McDavid dans la même phrase.
Dès qu’un jeune jouissant d’un talent vraiment supérieur se pointe dans la Ligue nationale, on a tendance à le considérer comme le prochain Gretzky. Ça s’est produit dans le cas de Crosby et on en dira bientôt autant de McDavid. Gretzky, le recordman du hockey, place déjà la vedette des Oilers dans une classe à part. Il ne s’est pas fait prier pour l’insérer parmi les prochains grands durant le dernier week-end.
McDavid est assurément celui qui m’a le plus impressionné durant cette rencontre d’étoiles, à cause de son âge, de sa rapidité, de la fluidité de ses feintes, de son talent de marqueur, de son humilité et du respect qu’il semble vouer à son sport. Vous me direz que ce sont tous des attributs qu’on reconnaît également chez le capitaine des Penguins, mais il faut tenir compte que le jeune chef de file des Oilers d’Edmonton, dont la maturité saute aux yeux, n’a que 20 ans. Ça fait beaucoup de qualités premières pour un jeune à peine sorti de l’adolescence.
Ce que vivent les Oilers est une indication de ce qui peut se produire quand une organisation termine le calendrier dans les bas-fonds du classement pendant des années. Tôt ou tard, un athlète hors du commun émergera de tous les choix de première ronde amassés dans cette période noire.
Les partisans des Oilers ont beaucoup souffert avant d’avoir le plaisir de bondir de leurs sièges à chacun des coups d’éclat de McDavid. Ils n’ont vu aucun match des séries éliminatoires depuis 10 ans, une situation déshonorante pour une organisation qui a déjà remporté cinq coupes Stanley en sept ans. Les Oilers, qui ont perdu en finale contre la Caroline en 2006, n’ont pas été revus en séries depuis.
Durant ces 10 années de famine, ils ont bouclé la saison au 25e rang ou pire à huit occasions. Trois fois, ils ont fermé les livres en 30e place. Durant cette période, ils ont parlé les premiers au repêchage quatre fois en sept ans. Malgré la sélection des centres Sam Gagner, Jordan Eberle, Ryan Nugent-Hopkins, Leon Draisatl et McDavid et des ailiers Taylor Hall, Nail Yakupov et Jesse Puljujarvi, c’est la première fois en 11 ans qu’ils peuvent logiquement aspirer à une place en séries. Toutefois, il a fallu l’arrivée d’un athlète vraiment spécial en McDavid pour que les choses changent. Pour mettre le grappin sur lui, il a fallu que les Oilers terminent la saison au 27e rang et qu’ils soient favorisés par le tirage au sort qui les a fait passer du troisième au premier rang. À Edmonton, on a maintenant l’assurance de pouvoir compter sur un joueur de concession qui gardera les amateurs sur le bout de leurs sièges durant les 15 prochaines années.
Même si le hockey est avant tout un sport collectif, McDavid aurait pu aider à bâtir une formation gagnante et potentiellement championne de la coupe Stanley à peu près n’importe où dans la ligue. S’il évoluait dans un chandail tricolore, par exemple, le Canadien pourrait déjà planifier son premier défilé dans les rues de la ville en 24 ans. Il aurait fait à ce point la différence.
Il faut se demander très sérieusement si le Canadien pourra revendiquer à nouveau le joueur numéro un de la ligue, ce que McDavid est appelé à devenir. Guy Lafleur a été le dernier Glorieux à jouir d’un tel statut à travers la ligue. Comme il est peu probable que l’organisation profite un jour de la toute première sélection au repêchage, il n’y aura probablement plus jamais de Lafleur dans cet uniforme.
Même si on accepte encore avec une certaine résignation l’interminable séquence sans coupe du Canadien, la plus longue de son histoire, jamais le public québécois n’aurait toléré que l’équipe traverse une décennie complète sans participer aux séries. Si cela s’était produit, on imagine assez facilement que les amateurs auraient perdu de l’intérêt pour leur équipe et qu’on aurait compté par milliers les bancs vides au Centre Bell.
Dix ans hors des séries, est-ce que ça vaut le coup pour posséder un McDavid? Même si ce jeune homme appartenant déjà à l’élite de son sport devenait réellement le prochain Gretzky, la réponse est non, évidemment.
Jamais à Montréal.

Mark Barberio au ballottage

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Publié le 01 février 2017 à 10h09 | Mis à jour à 11h33
Mark Barberio... (Photo Bernard Brault, archives La Presse)
Mark Barberio
PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
Les retours en santé chez le Canadien continuent à avoir de conséquences sur les employés de soutien.
Après Zach Redmond lundi, c'est au tour de Mark Barberio d'être soumis au ballottage. Il le sera officiellement à midi. Les 29 autres équipes de la LNH auront donc jusqu'à demain midi pour le réclamer.
Cette décision fait suite au retour en santé de Greg Pateryn et Andrei Markov dans le match d'hier. Jeff Petry (virus) était absent hier, ce qui a repoussé la décision d'une journée. Petry est de retour avec ses coéquipiers ce matin à l'entraînement.
En 26 matchs cette saison, Barberio a amassé quatre passes. L'arrière de 26 ans joue en moyenne 15 min 7 s par match.
Gallagher en solitaire, Galchenyuk avec ses coéquipiers
Par ailleurs, Brendan Gallagher s'est exercé en solitaire ce matin à Brossard.
L'attaquant du Canadien, blessé à une main, a patiné avec un bâton sans palette, comme il l'avait fait la semaine dernière.
L'autre blessé de l'équipe, Alex Galchenyuk (bas du corps), a rejoint ses coéquipiers à l'entraînement ce matin. Michel Therrien a indiqué hier qu'il y avait des chances qu'il revienne au jeu demain à Philadelphie.
Galchenyuk a participé à l'entraînement matinal hier, mais ces exercices les jours de match sont toujours légers. Il s'agit cette fois d'un premier entraînement complet depuis qu'il s'est blessé le 21 janvier.

Les Maple Leafs se font doubler à Dallas

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Maple Leafs 3 - Stars 6

DALLAS - Kari Lehtonen a effectué 40 arrêts, cinq joueurs des Stars de Dallas ont touché la cible en première période et ceux-ci ont vaincu les Maple Leafs de Toronto 6-3, mardi.
Les Stars se sont donné une avance de 3-0 grâce à des buts de Devin Shore, Radek Faksa et Lauri Korpikoski. Le but de Korpikoski, à 11:18 du premier vingt, a chassé Frederik Andersen de la partie. Il a été remplacé par Curtis McElhinney.
Tyler Bozak a tout de suite répondu en enfilant l'aiguille lors d'un avantage numérique, moins de trois minutes plus tard, mais les Maple Leafs ont vu Brett Ritchie et Jamie Benn porter le pointage à 5-1 pour les Stars après 20 minutes de jeu.
Nikita Soshnikov et Mitchell Marner ont fait bouger les cordages pour les Maple Leafs tandis que Jason Spezza a répliqué pour les Stars, au deuxième engagement.
Les Maple Leafs ont dominé les Stars 43-20 au chapitre des tirs au but.
Andersen a stoppé cinq lancers tandis que McElhinney a cédé trois fois sur 12 tirs.

Un vrai premier trio chez le CH

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Des revenants, un nouveau et un capitaine au sommet

Images of Francois Gagnon
Si le Canadien joue ses 31 prochains matchs à l’image de celui qu’il vient de disputer pour battre les Sabres de Buffalo 5-2, il battra régulièrement les équipes qu’il devance au classement et fera certainement meilleure figure qu’au cours des 50 premiers matchs contre les clubs de tête.
Il ne gagnera peut-être pas les sept parties qu’il a encore à disputer contre les clubs du top-10 – en fonction du classement du 30 janvier –, mais il fera très certainement bonne figure.
Bon! Les Sabres de Buffalo n’ont pas disputé un fort match. C’est vrai.
Mais si les Sabres ont si mal paru, c’est parce que le Canadien, avec des jambes reposées, avec des idées claires, avec les retours significatifs de David Desharnais et d'Andrei Markov, sans oublier les entrées en scène moins spectaculaires, mais quand même efficaces de Nikita Nesterov et Greg Pateryn a scié les jambes de ses adversaires.
« On ne leur a rien donné ce soir. Et s’ils en ont arraché, c’est beaucoup à cause de notre vitesse et de notre efficacité. Les quatre trios roulaient rondement ce soir. Ils nous ont eus dans le visage toute la partie. Je me souviens d’une séquence en deuxième période au cours de laquelle nous avons effectué trois changements alors que leurs deux défenseurs n’ont jamais pu rentrer au banc tellement nous les avons contenus dans leur territoire. Ça démontre notre grande efficacité quand nous jouons à pleine vapeur », a souligné avec justesse Max Pacioretty après la rencontre.
Le capitaine a grandement raison.
Si Zach Bogosian (moins-5) et Cody Franson (moins-3) ont connu un match si affreux, c’est parce qu’ils n’ont pu composer avec la vitesse et la fréquence des assauts du Canadien.
En plus d’être débordés, voire embourbés, Bogosian et Franson n’ont pu compter sur l’appui élémentaire de leurs coéquipiers attaquants qui ont ouvert toute grande l’enclave d’où Max Pacioretty, deux fois, David Desharnais et Paul Byron ont marqué.
Tout juste derrière Crosby
Max Pacioretty a marqué trois buts mardi. C’était son deuxième tour du chapeau de la saison – quatre buts le 10 décembre contre l’Avalanche du Colorado –,  son sixième en carrière.
Pacioretty complète son tour du chapeau
Le capitaine a décoché des tirs précis et puissants après avoir reçu des passes tout aussi précises de Radulov. Sur son troisième but, Pacioretty, bien placé près du but de Robin Lehner, a hérité d’une rondelle libre après que Radulov, encore lui, eut tout fait autour de la cage des Sabres. Le capitaine n’a eu qu’à passer la moppe pour compléter son tour du chapeau, mais on doit lui donner au moins le crédit d’être allé se mettre le nez dans le trafic.
Avec ses trois buts, Pacioretty en revendique maintenant 24 cette saison. À ce rythme, il en marquera 39 encore cette année. Pas mal pour un gars qu’une majorité de partisans disait fini en début de saison alors qu’on voulait lui arracher son titre de capitaine et l’envoyer à l’autre bout de la planète hockey couvert de goudron et de plumes.
Sans avertissement
Véritable paria en début de saison, ce même Pacioretty partage, ô surprise, le deuxième rang des buteurs de la LNH avec Alexander Ovechkin, Cam Atkinson et Jeff Carter alors que ce beau petit groupe accuse un retard de quatre buts derrière Sidney Crosby qui a été blanchi mardi.
C’est bien pour dire…
« Je me fiche éperdument de ces statistiques. L’important est la façon dont nous jouons et les victoires que nous remportons », a tranché le capitaine.
Radulov sensationnel
Si Pacioretty a fait ce qu’il fait de mieux mardi soir, c’est-à-dire marquer des buts, il a grandement bénéficié du travail colossal d’Alexander Radulov qui a haché finement la défense des Sabres du début à la fin de la rencontre.
Le capitaine ne rate pas de telles chances
« Radu est un fabricant de jeu phénoménal et il travaille sans relâche. Quand il réussit sa première passe de la rencontre, tu sais qu’il sera au sommet de son art tout le match. C’était le cas ce soir. Il est tellement bon qu’on doit être patient sur la glace. On doit le suivre pour comprendre ce qu’il fait. Des fois, tu attends une passe qui ne vient pas et quelques secondes plus tard, tu le vois en compléter une à un gars qui était mieux placé. J’adore le fait qu’il soit aussi imprévisible. Ça nous force à être toujours aux aguets. Toujours prêts à profiter des occasions qu’il distribue », a défilé le capitaine qui apprécie aussi l’intensité contagieuse et l’enthousiasme tout aussi contagieux de son ailier droit. « C’est difficile d’être aussi efficace 82 matchs par saison, mais Radulov tente de l’être tous les soirs. Et s’il l’est souvent et qu’il l’est encore une fois en séries, il nous donnera des chances de victoires à chaque partie. »
Pacioretty apprécie un peu moins certaines des célébrations de son exubérant coéquipier après les buts par contre. « Il aime fêter nos buts. C’est clair. Des fois, il aime même ça un peu trop. Je me souviens d’un match au New Jersey où il était tellement heureux qu’il m’a enfoncé les doigts d’un de ses gants dans le fond de la gorge. C’était dégueulasse! Il en a pris l’habitude et je n’aime pas vraiment ça. Peut-être que vous pourriez lui dire d’arrêter », a lancé en riant Pacioretty.
Danault : premier centre?
S’il ne fait aucun doute que Pacioretty et Radulov sont des joueurs de pointe dans la LNH, qu’ils sont de véritables ailiers de premier trio, leur jeune centre Phillip Danault est en train de vraiment brouiller les cartes.
Jeu clé du match : le 1er trio
Je ne suis pas prêt à écrire en caractères gras que Danault est un joueur de premier trio au même titre que ses ailiers. Ça non. Mais il est obligatoire de dire que pour le moment, il joue comme un centre de premier trio.
« Son intelligence, sa compréhension du jeu et sa vitesse lui permettent d’assumer une place importante au sein de notre trio. Et je t’assure qu’il a un rôle aussi important à jouer que Radu ou moi. Et c’est loin d’être évident pour lui. Il n’a pas beaucoup d’expérience et normalement, un joueur de centre distribue le jeu. C’est lui qui contrôle. Sur notre trio, c’est Radu qui est le passeur. Phillip doit donc s’ajuster constamment afin de savoir s’il doit aller en appui, s’il doit se retirer pour être prêt en défensive ou aller se placer pour recevoir une passe. Il excelle dans sa manière d’anticiper ce qu’il doit faire », a mentionné Pacioretty.
Les manchettes des experts
« Vous commencez à remarquer les jeux qu’il multiplie sur la patinoire, mais c’était évident pour nous tous dans le vestiaire dès le début de la saison. Phil est jeune, mais c’est un très bon joueur de hockey. Je ne savais pas grand-chose de lui avant son acquisition. Lorsque Marc (Bergevin) m’a appelé l’été dernier pour m’annoncer la transaction, j’étais d’abord nerveux d’entendre sa voix, car j’avais peur d’être impliqué. Mais quand il m’a parlé de Phillip je me suis dit qu’il devait être bon tant le directeur général n’avait que de bons à dire à son sujet. Surtout que Marc mentionnait qu’il serait avec nous pour longtemps », a poursuivi le capitaine.
« Phil regarde et écoute. Nous nous parlons beaucoup sur la glace et une fois au banc. La communication est très importante afin de maximiser notre efficacité sur la patinoire. Et parce qu’il est très rapide, quand nous sommes en mesure de bien nous compléter nous devenons dangereux », a ajouté Radulov.
La communication est cruciale je veux bien. Mais Danault doit être fort en simonac pour comprendre toutes les directives émises par Radulov tant il parle vite et avec un anglais qui tire un brin ou deux sur le Russe…
Sabres 2 - Canadiens 5
Les succès de Phillip Danault ne sont plus le simple fruit de la chance du débutant. Impossible. Il est bien trop efficace bien trop régulièrement pour ça.
Il est même temps de se demander si Danault ne pourrait pas maintenir sa place au centre du premier trio malgré le retour en forme de David Desharnais et le retour prochain d’Alexander Galchenyuk. Michel Therrien a donné une indication en ce sens après la victoire aux dépens des Sabres.
« La qualité du jeu de Phillip au sein du premier trio nous amène l’équilibre que l’on recherche. Nous voulons compter sur quatre trios capables de contribuer. Phillip s’adapte très bien. Il est très responsable sur la patinoire. Je lui dis souvent que l’important dans son cas est de ne pas changer son jeu en raison du fait qu’il évolue entre Pacioretty et Radulov. Il est encore jeune. Il a encore des choses à apprendre. Mais il veut apprendre et il affiche toujours une très bonne éthique de travail », a défilé l’entraîneur-chef du Canadien.
Je ne sais pas pour vous. Mais cette réponse associée à la cascade de compliments sortit des bouches de Pacioretty et Radulov me laissent entendre que Danault pourrait bien prolonger son séjour au centre du premier trio plus longtemps que je le croyais.
Et il le mériterait pleinement.
Car en ce moment, le Canadien a un véritable premier trio. Un trio que j’aurais auréolé les trois étoiles si la sélection officielle avait été la mienne au terme du match parfait que ses trois membres ont disputé contre les Sabres.