mardi 12 janvier 2016

Gary Bettman presse publiquement Calgary de construire un nouvel aréna

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Publié par La Presse Canadienne le lundi 11 janvier 2016 à 19h03. Modifié par 98,5 fm à 19h35.
Gary Bettman presse publiquement Calgary de construire un nouvel aréna
CALGARY - Le commissaire de la ligue nationale de hockey, Gary Bettman, a pressé la ville de Calgary de construire un nouvel aréna.
Devant la Chambre de commerce de Calgary, Bettman a déclaré que la ville doit immédiatement commencer les travaux en vue de la construction d'un nouveau domicile pour les Flames, qui évoluent depuis 1983 au Scotiabank Saddledome, soit depuis sa construction.

«Je ne saisis pas très bien pourquoi CalgaryNEXT (le nom du projet) n'est pas plus avancé," a dit Bettman. La facture ne va pas être moindre qu'elle l'est en ce moment. Plus le temps file, plus ce sera ardu. Il faut que ça se réalise. Les Flames ont besoin d'un nouvel aréna.»

Un projet d'un aréna de 20 000 places, jumelé à un stade de football de 30 000 sièges, a été proposé pour l'ouest du centre-ville. Les coûts de construction sont évalués à 890 M $.

Le maire de Calgary, Naheed Nenshi, répond toutefois que la ville ne va pas précipiter un projet aussi coûteux.

Bettman a comparé le dossier des Flames à la situation des Oilers, qui devraient inaugurer le Rogers Place cette année.

«Quand le Canada va célébrer son 150e anniversaire (en 2017), la bataille de l'Alberta sera encore légendaire, mais il n'y aura de pas de comparaison pour ce qui de la bataille des arénas. Les Oilers s'apprêtent à jouer dans un nouvel aréna dernier cri.»

Bettman a évoqué un long échéancier à Calgary. Cela prendra d'abord entre un et deux ans pour décontaminer le site proposé, jadis une usine de traitement de créosote. Si on ajoute trois ans pour bâtir l'aréna, celui-ci pourrait ne pas être prêt avant 2021.

Le projet doit être financé ainsi: 250 M $ venant d'une taxe sur les billets, 240 M $ d'un impôt pour le renouveau urbain, 200 M $ des Flames et 200 M $ des contribuables de la ville.

Le CH doit redresser le bateau

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Michel Therrien
Michel Therrien (Source d'image:PC)

Après un début de saison des plus fulgurants, le Canadien de Montréal traverse sa première tempête depuis plusieurs saisons. Comment expliquer ces récents déboires? La réponse n’est pas aussi simple que plusieurs puissent le croire, car une mauvaise séquence dans le sport professionnel est rarement attribuée à une seule chose. Il y a à l’occasion un élément déclencheur, mais pour que cette séquence dure aussi longtemps que celle du CH, d’autres facteurs s’ajoutent à la liste.
Premièrement, l’impressionnant début de saison de l’équipe a peut-être faussé la donne un peu. Oui le CH est une des bonnes équipes de l’Est, mais je ne crois pas nécessairement qu’elle est la meilleure. Ceci étant dit, grâce à Carey Price, le Tricolore pouvait lutter pour la première place dans l’Est bien que je les voyais plutôt vers le 3e ou 4e rang. En début de saison, tout souriait au Canadien, tous les joueurs jouaient bien en même temps et tous les paris de Michel Therrien s’avéraient être les bons. L’équipe était en pleine confiance et tout baignait dans l’huile, mais, le sport étant ce qu’il est, l’inverse semble se produire, car plusieurs joueurs vivent des moments difficiles au même moment.
Alors que plusieurs experts commençaient à parler du CH comme une des équipes favorites pour remporter la coupe, voilà qu’il y en a qui commencent à douter de leur présence en séries. Personnellement je serais très surpris que le Canadien rate le rendez-vous printanier, mais il se doit de renverser la vapeur le plus rapidement possible, car en deuxième moitié de saison, il est tellement difficile de remonter la pente. De plus, plusieurs équipes ont des matchs en main sur le Tricolore, mais les autres équipes doivent quand même remporter ces matchs.
Donc quel était l’élément déclencheur de cette léthargie? La réponse est sans aucun doute la blessure à Carey Price. Premièrement, toute équipe qui perdrait son meilleur joueur en serait affectée et encore plus quand ce joueur est le meilleur de toute la ligue et un gardien de but. Plusieurs me diront que Mike Condon fait du bon travail et que le CH ne marque pas de but et je suis en plein accord avec eux, mais je crois que le manque d’offensive est en partie (je dis bien en partie) attribuable à la perte de Carey. La raison est la suivante, Price donnait une confiance inébranlable à cette équipe et je crois que les joueurs en sont quelque peu affectés. Rappelez-vous des propos de Ken Hitchcock qui mentionnait que son équipe sentait qu’elle commençait les matchs contre Montréal en tirant de l’arrière 1-0. Mais croyez-moi que les joueurs du CH sentaient la même chose à l’inverse, c’est-à-dire qu’il commençait en avance 1-0.
Loin est mon intention de dénigrer Mike Condon qui fait un travail tout à fait remarquable en l’absence de Price. Il a été mis dans une position très difficile et il fait un travail exceptionnel en son absence, mais ça reste qu’il n’est pas Price. Souvent il fait plusieurs gros arrêts et ne donne pas nécessairement de buts faibles, mais il fait peut-être un arrêt de moins que Price pourrait faire qui fait la différence dans un match. Mike Condon est un excellent gardien de but, de loin supérieur à Dustin Tokarski, et cette expérience lui servira pour encore plusieurs saisons.
Alors que je considère la perte de Price comme l’élément déclencheur, la perte de Brendan Gallagher en a rajouté. Gallagher est la bougie d’allumage du CH ainsi que le cœur et âme de l’attaque par sa fougue, son ardeur au travail et sa détermination. Lui et Daniel Carr ont marqué plus régulièrement que les autres parce qu’ils se salissent le nez devant le filet, car dans la LNH de nos jours, les buts se marquent à cet endroit. Les gardiens sont trop bons que la plupart du temps ils feront le premier arrêt s’ils peuvent repérer la rondelle. Or, Gallagher et Carr dérangent devant le filet et sont récompensés pour leurs efforts.
Ajouter à ces deux éléments que plusieurs joueurs sont plongés dans une léthargie au même moment et vous avez une équipe qui se cherche. Plusieurs réclament une grosse transaction ou le congédiement de Michel Therrien. Une transaction n’est pas aussi facile de nos jours, encore moins quand une équipe est en difficulté, car les homologues de Marc Bergevin savent que l’équipe est désespérée. Marc est un gestionnaire intelligent et bien entouré que je suis persuadé qu’il tente quelque chose, mais ça prend un partenaire de danse aussi. Des fois c’est plus facile à dire qu’à faire.
Pour ce qui est de Michel Therrien, ce serait très cruel de le congédier puisque l’équipe a beaucoup de succès depuis son arrivée et il a perdu son meilleur joueur à la position la plus importante au hockey. Ceci étant dit, il doit trouver une façon de sortir plusieurs joueurs de leurs léthargies, car si d’ici une à deux semaines l’équipe se retrouve en dehors des séries, il sentira la soupe chaude. Cependant, en ce moment, il mérite le bénéfice du doute. Ce qui me préoccupe le plus est simplement que, même si c’est normal que l’équipe gagne un peu moins de matchs sans son gardien numéro 1, la tendance est un peu troublante. Si l’équipe a la meilleure fiche de la ligue en présence de son as et la pire sans lui, il y a un autre malaise.
Je crois cette équipe, avec ou sans Price, capable de remonter une partie de la pente jusqu’à son retour, mais la dégringolade doit cesser rapidement.
Rappelez-vous aussi que dans le sport, une équipe n’est jamais aussi bonne que nous le croyons et jamais aussi mauvaise non plus.

P.K. Subban doit produire... lui aussi

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« Therrien est abandonné par son D.G. »


Images of Francois Gagnon
P.K. Subban n’a pas comme principale responsabilité de marquer des buts. C’est vrai. Il est donc juste de prétendre qu’il soit moins « responsable » de la timidité du Canadien en attaque que les Pacioretty, Plekanec, Desharnais, Galchenyuk, Eller, Gallagher et tous ses coéquipiers qui occupent une place sur l’un des quatre trios du Canadien.
Mais attention, lorsque P.K. Subban a demandé à son agent de faire sauter la banque et d’obtenir le contrat de 79 millions $ répartis sur huit ans qui en fait le joueur le mieux payé de l’histoire du Canadien, le défenseur le mieux payé de la LNH au grand complet, il ne s’est pas contenté de souligner ses qualités défensives.
Ça non!
P.K. a brandi avec raison des statistiques offensives convaincantes. Il s’est aussi appuyé sur la force et la précision de son tir frappé foudroyant qui lui a permis de marquer plusieurs de ses 42 buts enfilés lors de ses cinq premières saisons à Montréal. Il a souligné en bleu, blanc et rouge ses aptitudes offensives qui lui ont permis d’amasser 125 points à ses 284 premiers matchs dans l’uniforme du Canadien.
Et l’an dernier, après avoir été couvert d’or par le propriétaire Geoff Molson qui a préféré offrir ce contrat faramineux à Subban plutôt que d’attendre la décision qu’un arbitre était sur le point de rendre, P.K. a ajouté 15 buts au plus grand plaisir de ses partisans. Il a récolté 60 points pour le plus grand bien du Canadien.
Il est donc tout à fait normal que les deux petits buts marqués par Subban après 43 matchs cette saison soulèvent des questions.
Devancé par 82 défenseurs
Il est même normal que ce total un brin, voire deux, timide soulève de l’inquiétude... sans toutefois sombrer dans la panique.
Car en plus d’avoir été choyé par les dieux du hockey qui lui ont donné une surdose de talent et de confiance en soi, P.K. est la pierre angulaire de l’attaque massive du Canadien. Une attaque qui tourne autour de lui et de son tir dévastateur.
Mais voilà! Pendant que P.K. peine à trouver le fond du filet avec ses tirs de la pointe, l’attaque massive du Canadien pique du nez en matière d’efficacité.
Vous préféreriez peut-être l’oublier. Alors je vous offre mes excuses d’avance. Mais depuis que le Canadien a amorcé sa séquence noire de trois victoires à ses 17 derniers matchs, l’attaque massive n’a donné que quatre buts en 52 occasions (7,7 %).
Pas surprenant que le Canadien, privé qu’il est de l’arme offensive qui le guide le plus directement vers la victoire, perd plus souvent qu’il ne gagne. Qu’il est maintenant plus près d’une élimination des séries que du premier rang qu’il occupait il n’y a pas si tant longtemps.
Avec ses deux petits buts, P.K. affiche 15 buts de moins que Brent Burns, le défenseur le plus prolifique de la LNH.
Pis encore, bien pire encore, 82 défenseurs répartis aux quatre coins de la LNH revendiquent plus de buts que le fer de lance du Canadien à la ligne bleue.
Subban se reprend sur le plan des passes alors que ses 27 mentions d’aide le laissent au 3e rang dans la LNH. Il est aussi cinquième du circuit avec ses 29 points. Ce total le laisse loin derrière Erik Karlsson (9 buts, 45 points), un arrière qui sert souvent de base de comparaison dans l’évaluation offensive de Subban. P.K. affiche un différentiel de plus-11 qui le place dans le top-10 chez les défenseurs de la LNH alors que le capitaine des Sénateurs affiche un différentiel de plus-3.
Excuses et nuances
Deux jours après avoir soulevé une tempête en saluant de quelques jurons ses commentaires associés à son deuxième but de la saison et surtout d’avoir clamé que ce n’était pas son rôle de marquer des buts, P.K. était donc attendu à sa sortie de la patinoire communautaire Bleue-Blanc-Bouge que ses coéquipiers et lui inauguraient hier matin au parc Émile, près du pont Viau, à Laval.
Comme s’il donnait la touche finale à la plaidoirie qu’il s’apprêtait à étaler devant les journalistes, P.K. a prolongé, malgré le vent et le froid, son séjour sur la patinoire extérieure. Une fois ses propos bien orchestrés sous son casque et la tuque qu’il cachait, P.K. est finalement sorti de la patinoire.
Max Pacioretty, qui a refusé de commenter les propos de Subban pour ne pas porter ombrage au volet communautaire de l’entraînement du Canadien, Brendan Gallagher et Tomas Plekanec avaient alors fini de répondre aux questions. Ils avaient rejoint leurs coéquipiers assis depuis un bon moment déjà à bord de l’un des deux autobus à bord duquel le Tricolore s’apprêtait à retourner vers son centre d’entraînement de Brossard.
Acclamé par des partisans qui se gelaient les pieds, les doigts et les oreilles et le bout du nez pour obtenir un autographe, une photo, un sourire ou un simple geste de la main, P.K. s’est d’abord arrêté devant un premier groupe de journalistes.
« Si je m’excuse? Je dois m’excuser oui à l’endroit des jeunes que j’ai peut-être surpris et froissés avec des mots incorrects. Des mots qui m’ont d’ailleurs valu des tapes sur les doigts de la part de mes parents. Mais j’étais émotif samedi après la défaite. J’ai commis une erreur. Mais qui d’entrevous – en s’adressant aux journalistes – ou des gens à la maison n’en ont jamais commis? »
Si la forme du propos n’était pas très jolie – je ne m’en suis pas offusqué du tout et P.K. était tout pardonné avant même qu’il ne demande pardon – c’est le fond du message qui m’intéressait.
Qu’est ce que P.K. allait dire pour minimiser la portée des propos selon lesquels il n’est pas payé pour marquer des buts?
« Quand je me présente dans le vestiaire avant un match, la seule chose qui compte c’est la victoire. Comme tous les autres joueurs au sein de mon équipe, il est évident que je dois contribuer à l’attaque. Mais je me fiche complètement que cette contribution se fasse par le biais d’un but ou d’une passe. Je me fiche d’obtenir un point ou non. Ce qui compte c’est que l’équipe gagne et que je sois en mesure de contribuer à la victoire», a plaidé Subban lors de son arrêt devant un premier groupe de journalistes.
Il a repris cette même défense lorsqu’il s’est arrêté devant un autre groupe de journalistes. Sa défense a été écourtée en raison des coups de klaxon venant de l’autobus à bord duquel des coéquipiers commençaient à trouver le temps long.
Geoff Molson calme et confiant
Le propriétaire Geoff Molson qui a salué l’inauguration d’une septième patinoire communautaire associée à la Fondation du Canadien pour l’enfance – on en compte aussi cinq à Montréal et une autre à Longueuil – a bien sûr pris la parole lundi matin.
Comme son capitaine, Geoff Molson était plus intéressé à commenter l’aspect communautaire de son équipe que le volet hockey. Mais contrairement à Max Pacioretty qui a balayé du revers de la main les questions hockey, M. Molson a convenu que son équipe traversait des moments plus noirs que bleus, blancs ou rouges. Le propriétaire a réitéré sa confiance à l’endroit du directeur général Marc Bergevin, de l’entraîneur-chef Michel Therrien et des joueurs à sa disposition.
Le contraire aurait été surprenant il faut l’admettre.
Mais avec une autre semaine difficile qui se dresse devant son équipe – le Canadien recevra les Blackhawks de Chicago jeudi au Centre Bell, avant d’aller affronter les Blues à St.Louis et de recroiser les Hawks à Chicago dimanche – il est permis de se demander combien de temps encore Geoff Molson pourra afficher le calme et la confiance qu’il affichait à Laval lundi matin dans l’éventualité ou son équipe continuera à perdre aussi souvent, voire plus souvent, qu’elle ne gagnera.
Précision
Vous avez été nombreux à me souligner que P.K. Subban parlait des Penguins et non du Canadien lorsqu’il a fait sa comparaison avec les Harlem Globetrotters après la défaite de samedi.
Vous aviez raison.
Vrai que les Penguins hachaient finement le Canadien comme le font si souvent les rois du basket aux dépens des Generals de Washington. Mon erreur a été de croire que Subban comparait le manque de structures offensives comme défensives de son équipe au jeu échevelé des Harlem Globetrotters.
Mais en dépit de leur jeu échevelé, les Harlem Globetrotters gagnent plus souvent qu’ils ne perdent. Eux! Une réalité qui aurait dû me guider vers une interprétation plus juste des propos de P.K..
Voilà! La correction est apportée.

P.K. Subban regrette son choix de mots, pas son message

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Les échos de l'entraînement du CH


Nicolas Landry
LAVAL – P.K. Subban avait retrouvé sa bonne humeur, lundi, deux jours après avoir piqué une petite crisette qui, à un moment où les victoires se font rares dans le camp tricolore, avait étalé au grand jour un apparent climat de tension dans le vestiaire du Canadien.
Samedi dernier, alors que les plaies ouvertes par une défaite de 3-1 subie aux mains des Penguins de Pittsburgh étaient encore fraîches, Subban a attiré l’attention en haussant le ton et en échappant quelques blasphèmes devant un petit groupe de journalistes. Sa mise en scène lui a notamment valu un regard assassin de son voisin de casier, Max Pacioretty. La réaction du capitaine a été débattue et analysée sous tous les angles imaginables au cours des 48 heures suivantes.
Après un bref entraînement extérieur tenu dans le froid sibérien du parc Émile de Laval, où le Canadien inaugurait une toute nouvelle patinoire extérieure, Subban a dit ne regretter de son esclandre que le choix des mots qu’il a utilisés pour faire passer son message.
« Je ne crois pas qu’il était avisé d’utiliser le genre de langage ordurier que j’ai utilisé. Je me suis mis dans le trouble avec ça. Mes parents n’étaient pas très heureux, ça m’a valu une petite réprimande », a d’abord confessé le défenseur étoile.
« Mais parfois, ce sont des choses qui arrivent. J’étais frustré. Habituellement, je suis en mesure de contrôler mes émotions, mais je venais de passer un match à regarder des gars comme Crosby et Malkin danser autour de nous et faire ce qu’ils voulaient avec la rondelle… C’est frustrant », a-t-il ajouté.
La réaction exagérée de Subban est née d’une simple question au sujet du but que celui-ci venait de marquer contre les Penguins. Il s’agissait pour le numéro 76 d’un premier filet depuis le 24 octobre, une léthargie qui s’est étirée pendant 34 matchs. Subban s’est emporté en répondant qu’il lui importait peu d’avoir finalement marqué et que de toute façon, ce n’était pas son rôle de marquer des buts.
« Je crois que c’est un rôle qui revient à nous tous collectivement. Ça ne revient pas à Max (Pacioretty), Plecky (Plekanec), Chucky (Galchenyuk) ou qui que ce soit d’autre, a-t-il été tenu de préciser lundi. Personnellement, ça ne m’importe pas que je marque ou que je me fasse complice d’un but. Ça n’a pas d’importance pour moi. »
« Évidemment, certaines personnes vont toujours porter attention aux chiffres, aux statistiques et c’est correct. Je m’y attends. Quand vous êtes le joueur le mieux payé de l’équipe, l’un des mieux payés de la Ligue, vous êtes exposés à ce genre d’attention. Je peux vivre avec ça. Mais c’est important pour moi que les gens comprennent que tout ce que veux, c’est gagner. Si on gagne 4-0 et que je n’ai aucun point, c’est parfait, je suis heureux. Mais après un match comme celui de samedi, c’est évident que je bouille. »
« Il n’y a pas d’histoire »
Contrairement à son coéquipier, Pacioretty n’avait aucune envie de revenir sur cet épisode qui est venu conclure une autre semaine difficile pour le Canadien, incapable d’aligner deux victoires depuis la fin novembre.
« La journée d’aujourd’hui est consacrée à une bonne cause. C’est malheureux de vouloir la gâcher en parlant d’une histoire qui n’en est pas une. Il n’y a aucune raison d’aborder ce sujet, il n’y a rien à dire », a lâché le capitaine, la goutte au nez, avant d’embarquer dans l’autobus qui devait ramener l’équipe à Brossard.
Devant l’insistance d’un reporter qui se demandait si l’incident auquel il avait été impliqué malgré lui n’était pas le signe d’un début de discorde au sein de l’équipe, Pacioretty a rétorqué d’un bref « Pas du tout » sur un ton sec qui permettait justement de douter de la validité de sa réponse.
« Tout n’est pas parfait présentement, mais les choses se sont améliorées, a cru bon de mentionner Pacioretty, qui a vu son équipe gagner trois de ses six derniers matchs après avoir traversé une séquence de six revers consécutifs. Il nous faut simplement trouver le moyen de coller quelques victoires. Lors du dernier match, on est sorti d’une première période difficile avec un pointage égal et on a tout de même trouvé le moyen de perdre. Si on joue bien pendant 60 minutes, on sait qu’on gagnera plus de matchs qu’on en perdra. »
Le temps de s’activer
La situation n’est pas rose et risque de l’être encore moins lorsque le Canadien renouera avec l’action jeudi contre les Blackhawks de Chicago.
Les Bruins de Boston, qui ont trois matchs en main sur leurs rivaux montréalais, en joueront deux au cours des trois prochains jours. Une seule victoire leur permettrait de s’emparer du troisième rang au classement de la division Atlantique et de reléguer Montréal au rang des équipes repêchées dans l’Association Est.
Les Sénateurs d’Ottawa et le Lightning de Tampa Bay, deux autres formations aux trousses du Tricolore, auront aussi l’occasion de gagner du terrain en début de semaine.
« L’étau se resserre sur nous, le classement est tellement serré, ressent Subban. Vous avez entendu les commentaires de Sidney Crosy l’autre soir. Tous les matchs sont importants et aucun relâchement n’est permis. La saison est encore longue et il faut tirer une leçon du dernier match. »
« On réalise l’importance de la situation, assure Pacioretty. C’est encore tôt, mais la lutte est très serrée. Présentement, chaque match impliquant une équipe de notre division peut nous faire monter ou descendre de deux échelons. Il faut se battre pour chaque point et afficher une mentalité de séries éliminatoires. »
« Dans cette ligue, il faut jouer avec un sentiment d’urgence chaque fois qu’on saute sur la patinoire, a réitéré Subban. On ne peut se permettre d’être au-dessus de nos affaires, peu importe notre fiche ou notre position au classement. »
Après la visite des Hawks jeudi, le Canadien partira sur la route pour une difficile séquence de deux matchs en autant de soirs qui le transportera à St-Louis samedi et à Chicago le lendemain.
« Ce sont des grosses équipes, reconnaît Pacioretty. Chicago est en feu en ce moment, on en est conscient. Pour ce qui est des Blues, c’est une équipe qui pratique toujours un style très physique. Ça sera un gros test pour nous, mais on prendra les matchs un à la fois. »
30 Min. Chrono : l'importance de Subban pour l'attaque du Canadien

Carey Price effectue quelques exercices sans équipement

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Carey Price
Carey Price (Source d'image:Getty)

Alors que les sources de distraction se multiplient dans l'entourage du Canadien durant l'éprouvante séquence qu'il traverse, l'équipe peut se réjouir d'avoir vu Carey Price franchir une nouvelle étape de son processus de retour à la forme.
Le gardien a effectué quelques exercices sur la glace avec le thérapeute sportif Graham Rynbend, mardi à Brossard, et l'équipe a confirmé qu'il en avait fait de même lundi au Centre Bell.
Price, dont le dernier départ remonte au 25 novembre, a récemment dépassé l'échéancier initial de six semaines d'inactivité prévu par le personnel médical du CH.

La copine d'Alex Galchenyuk arrêtée pour violence conjugale

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Publié le 12 janvier 2016 à 05h00 | Mis à jour à 06h22
La copine d'Alex Galchenyuk a été arrêtée dimanche... (PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE)
PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
La copine d'Alex Galchenyuk a été arrêtée dimanche matin au domicile de l'attaquant du Canadien, quelques heures après la défaite de 3-1 contre les Penguins de Pittsburgh.

La copine d'Alex Galchenyuk a été arrêtée dimanche matin au domicile de l'attaquant du Canadien, dans ce qui est traité comme un dossier de violence conjugale par la police de Montréal. Chanel Leszczynski, 27 ans, a été relâchée et son dossier sera transmis au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), qui décidera prochainement si des accusations seront déposées.
Selon les informations recueillies par La Presse de plusieurs sources bien au courant du dossier, Mme Leszczynski s'est présentée dimanche matin chez M. Galchenyuk, au lendemain de la défaite de 3-1 du Canadien contre les Penguins de Pittsburgh. Le hockeyeur, qui habite un appartement situé dans un hôtel de la rue Sherbrooke Ouest, était chez lui avec d'autres personnes, dont son coéquipier du Canadien Devante Smith-Pelley.
Pour une raison inconnue, une dispute aurait alors dégénéré. L'appel au 9-1-1 a été fait par des invités du jeune athlète vers 8 h dimanche.
Devante Smith-Pelly ... (PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE) - image 2.0
Devante Smith-Pelly 
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Des policiers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont été dépêchés sur les lieux. Selon nos informations, les agents ont interrogé M. Galchenyuk et ses invités, ainsi que des clients et du personnel de l'immeuble. Mme Leszczynski a été arrêtée après avoir été identifiée comme l'instigatrice de la dispute. Même si le joueur du Canadien a choisi de ne pas porter plainte, la procédure en matière de violence conjugale oblige la police à transmettre le dossier aux procureurs pour étude.
Joint hier, l'avocat de Mme Leszczynski, Me Jean-Daniel Debkoski, n'a pas voulu commenter le dossier. «Je ne suis pas autorisé à vous parler», a-t-il dit. Mme Leszczynski n'a pas rappelé La Presse.
Alex Galchenyuk, qui aura 22 ans en février, a été repêché au premier tour par le Canadien de Montréal en 2012. Considéré comme un des meilleurs joueurs du club, l'attaquant américain compte 27 points, dont 10 buts, en 43 matches cette année.
Le site montréalais 25Stanley.com a rapporté en août... (PHOTO TIRÉE DU SITE 25STANLEY.COM) - image 3.0
Le site montréalais 25Stanley.com a rapporté en août dernier qu'Alex Galchenyuk et Chanel Leszczynski formaient un couple depuis peu.
PHOTO TIRÉE DU SITE 25STANLEY.COM
Le SPVM a confirmé avoir répondu à un appel dans un édifice de plusieurs logements de la rue Sherbrooke, mais n'a pas voulu discuter des détails de l'affaire pour l'instant.
Joint hier soir, le vice-président aux communications du Canadien, Donald Beauchamp, a affirmé ne pas être au courant de l'intervention des policiers au domicile d'Alex Galchenyuk. Il n'a offert aucun commentaire.
L'agent du joueur, Pat Brisson, n'a pas répondu à nos messages.
Le site montréalais 25Stanley.com, qui se spécialise à la fois dans la nouvelle et le potinage sportif, a rapporté en août dernier que M. Galchenyuk et Mme Leszczynski formaient un couple depuis peu.
Suivi par plus de 7000 internautes, le compte Instagram de la jeune femme, consulté par La Presse hier, compte bon nombre de photos la montrant avec le numéro 27 du CH. Le compte est devenu privé hier soir. Seul un proverbe écrit en polonais accueillait encore les visiteurs, proverbe qui se traduit comme suit: «Si la chèvre ne sautait pas, elle aurait une vie triste.»

Eugenie Bouchard accède aux quarts de finale au tournoi de Hobart

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Genie l'emporte en deux manches


La Québécoise Eugenie Bouchard a accédé aux quarts de finale du tournoi de Hobart en défaisant la Belge Alison Van Uytvanck en deux manches de 6-4, 7-5, mardi.
Bouchard a éprouvé plus de difficulté qu’à son match de premier tour qu’elle avait remporté face à Bethanie Mattek-Sands 6-2, 6-1.
La Montréalaise a été brisée à trois reprises et a connu des ratés à quelques reprises avec sa première balle de service. Elle n’a placé que 51 % de ses premières balles de service en jeu.
Bouchard, 47e joueuse au monde, a réussi cinq bris de service, dont lors de l’avant-dernier jeu du match. Elle a ensuite conclu la rencontre en gagnant sur son service.
Au prochain tour, Bouchard affrontera l’Italienne Camila Giorgi, deuxième tête de série du tournoi et 35e joueuse mondiale. Cette dernière a vaincu la Japonaise Nao Hibino en deux manches de 6-2, 6-3.
Il s’agira du deuxième duel entre Bouchard et Giorgi. La Québécoise avait eu le dessus sur la terre battue de Strasbourg en France en 2013.