lundi 1 février 2016

Que fera le CH avec Scott ?

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Publié par Charles Payette pour 98,5fm Sports le lundi 01 février 2016 à 07h30. Modifié à 09h47.
Que fera le CH avec Scott ?
P.K. Subban et John Scott/nhl.com
(98,5 Sports) - John Scott a profité au maximum de son séjour au Match des étoiles: 2 buts et le titre de joueur par excellence.

Le joueur de 33 ans, vétéran de huit saisons dans la LNH, met-il maintenant le directeur général Marc Bergevin dans la position de devoir le rappeler, simplement pour injecter une dose de positivisme au sein de sa troupe avant d'entamer le dernier droit de la saison ?
Scott a «brillé de tous ses feux» et mené l'équipe de la section Pacifique, dont il était le capitaine après un vote populaire, à une victoire de 1-0 contre la section Atlantique dans la nouvelle formule à 3 contre 3.

Pour un, P.K. Subban a bien apprécié côtoyer le gentil géant durant le week-end à Nashville.

«Il le mérite»

«C'était beau à voir et on était tous heureux pour lui. Il s'est vraiment amusé et je suis content pour sa famille et pour lui, il le mérite. Il a très bien joué et a été une inspiration pour son club», de dire le défenseur du Canadien qui reprendra le collier, mardi soir, à Philadelphie.

La troupe de Michel Therrien s'entraînera cet après-midi, à 14h, à Philadelphie. Immédiatement après ce duel, le CH remettra les voiles vers Montréal où il affrontera les Sabres de Buffalo, mercredi.

Suivront deux duels en matinée au Centre Bell en fin de semaine prochaine contre les Oilers d’Edmonton et les Coyotes de l’Arizona.

Le moment serait bien choisi

Scott, qui montre une expérience de 205 matchs depuis son entrée dans la LNH en 2008 pourrait s'avérer une bouffée d'air frais dans le vestiaire du Tricolore.

Pour le moment, le joueur de 33 ans devrait reprendre le chemin de Saint John’s et retrouver les IceCaps, club-école du CH dans la Ligue américaine.

«Je vais donner un coup de fil à ''Bergy'' (Marc Bergevin) et on va voir ce qu'on peut faire», a-t-il blagué sur la glace lorsqu'interrogé par le représentant de TVA Sports qui voulait savoir si sa performance était suffisante pour lui valoir un rappel dans le grand circuit.

Plus sérieusement, Scott n'a aucune idée de ce que l'avenir lui réserve, si ce n'est que sa famille passera bientôt de deux à quatre enfants; son épouse Danielle étant en attende de donner naissance à des jumeaux.

«Pascal peut sortir la tête haute» -Yvon Michel

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Publié par Charles Payette pour 98,5fm Sports le lundi 01 février 2016 à 08h31. Modifié à 09h03.
«Pascal peut sortir la tête haute» -Yvon Michel
Sergey Kovalev lève le poing en signe de victoire/Flash Qc/Franck Delage
(98,5 Sports) - Même s'il est demeuré sur son tabouret après sept rounds quand l'arbitre a mis fin au combat, Jean Pascal mérite le respect, selon Yvon Michel.
«Il était contre le meilleur boxeur possible dans sa division; il a donné tout ce qu'il avait, il peut sortir la tête haute», lançait-il, lundi matin, sur les ondes du 98,5FM.

Pour une deuxième fois toutefois, le Québécois a reçu une leçon de la part du champion. Cette dernière contreperformance sera plus significative pour la suite de carrière. Elle pourrait faire en sorte qu'on ne reverra plus Pascal en combat de championnat du monde.

«C'est encore une force et une célébrité dans sa division, il doit retourner dans le gymnase, mais je ne crois pas qu’il va revenir champion du monde. Tiger Woods ne gagnera plus le Masters mais il peut encore briller sur le circuit professionnel», donnait Yvon Michel en comparaison, prédisant l'avenir possible qui attend Jean Pascal.

Après le combat, le principal intéressé a dit qu’il «ne croyait pas sa carrière terminée, qu’il avait encore un bel avenir devant lui, mais qu’il se sentait triste».

Kovalev-Stevenson ?

En attendant, Yvon Michel patine quand il est question de décrire les négociations «en cours» entre Adonis Stevenson et Kovalev.

Le clan de Kovalev a déclaré que les négos étaient au point mort. Si Kovalev n'a plus rien à prouver ici, Adonis gagnerait sûrement à prouver sa valeur en affrontant le Russe. Yvon Michel voit toutefois la chose d'un autre oeil, estimant que Stevenson détient la carte de la rentabilité.

«Kovalev n'est pas capable d’être vendeur aux États-Unis. Il voulait une bonne bourse et la seule place, c'était de venir ici à Montréal contre Jean Pascal. HBO avait eu un combat intéressant la dernière fois et c’est pourquoi tout ce cirque est débarqué à Montréal.»

SportingCharts : Le Canadien doit se montrer plus opportuniste à forces égales

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Max Pacioretty
Max Pacioretty (Source d'image:PC)

Après deux mois plus que misérables du Canadien, particulièrement à l’attaque, l’équipe accepterait volontiers de bénéficier d’un peu plus de chance au retour du congé.
C’est pourquoi un tir de P.K. Subban en provenance de la zone neutre qui s’est faufilé derrière le gardien des Blue Jackets de Columbus, lundi dernier, a fourni aux partisans du club, pendant quelques instants, l’espoir que le vent était peut-être sur le point de tourner. On connaît le reste de l’histoire : les Jackets ont marqué les trois buts suivants pour l’emporter 5-2, avant de triompher par le même pointage le lendemain au Centre Bell.
L’un des symptômes les plus évidents de la descente aux enfers du Tricolore est indéniablement son incapacité à trouver le fond du filet, particulièrement son pourcentage d’efficacité sur les tirs au but à forces égales, le plus bas de la LNH depuis le 1er décembre.
Au cours des 18 premiers matchs, le CH comptait 39 points au classement, ainsi qu’un pourcentage de réussite de 8,4 % à cinq contre cinq. Depuis, les Montréalais n’ont obtenu que six gains en 25 matchs, en plus de voir leur efficacité à forces égales chuter de 3,1 %, pour s’établir à 5,3 %.
Les graphiques suivants démontrent la régression observée à cet égard, par segments de cinq rencontres. Les traits bleus représentent la moyenne obtenue au cours des 25 premiers matchs, puis lors des 25 plus récents. Le trait vert sert d’indication quant à la moyenne des équipes à cinq contre cinq jusqu’à présent cette saison.
Tableau
Durant les 25 premières parties, le Canadien a maintenu son efficacité à forces égales au-delà de la barre des 7 % lors de quatre des cinq segments. La seule tranche (du 16e au 20ematch) où son pourcentage a été inférieur à 7 % a été lors de sa première période d’absence de Carey Price. Pourtant, l’identité du gardien ne devrait pas avoir d’incidence sur l’habileté des attaquants à faire bouger les cordages.
Puis, lors des 25 plus récents matchs, le CH n’a dépassé les 6 % d’efficacité qu’une seule fois en cinq segments. En fait, il y a même eu une séquence (du 31e au 35e match) où les hommes de Michel Therrien ont connu une efficacité minuscule de 3 %. On serait tenté de croire que cela se serait produit durant un éreintant voyage dans l’Ouest. Et pourtant, ces cinq matchs ont été disputés dans le confort du Centre Bell.
Le prochain tableau dresse une comparaison entre la régression connue dans l’efficacité des lancers au but chez le Canadien et celle du reste des formations de la LNH.
Il permet de mettre en relief l'aspect inhabituel d'une diminution aussi drastique que celle connue par les Montréalais (3,1 %) depuis la fin du mois de novembre.
Tableau
Les équipes ayant amorcé le calendrier avec une excellente efficacité se retrouvent au haut du tableau, et celles qui ont connu des ratés depuis le mois de décembre – comme c’est le cas du Canadien – se retrouvent du côté gauche.
Les clubs qui ont démontré la plus grande régularité se rapprochent du trait bleu. Ceux qui ont connu une amélioration de leur efficacité se situent sous le trait bleu, tandis que ceux qui se retrouvent au-dessus ont vu leur efficacité diminuer.
On peut voir qu’aucune équipe du circuit Bettman n’a connu un pourcentage de réussite aussi bas que celui du Canadien depuis le 1er décembre. La ligne en pointillé sert à mettre en évidence cette chute drastique. Un point jaune figure au-dessus du pointillé, ce qui signifie qu’une seule formation (le Wild du Minnesota) a connu une diminution plus drastique que le Tricolore dans son taux de réussite à forces égales durant la même période.
Cette analyse statistique permet de se poser la question suivante : cette panne généralisée est-elle le résultat d’une mauvaise utilisation des habiletés, d’une mauvaise stratégie ou simplement de la malchance?
Étrangement, le CH a tout de même vu son pourcentage de mises en jeu en zone offensive à cinq contre cinq augmenter depuis le 1er décembre. Sa moyenne se chiffrait à 47,7 % durant la première tranche de 25 matchs. Depuis, il a affiché un pourcentage de 53,8 %. Cette nette différence tend à montrer que le Canadien réussit à entrer en territoire offensif et à générer de la pression sur ses rivaux.
Afin d’augmenter leur taux de réussite, les joueurs doivent tirer à partir des zones considérées comme dangereuses. Cela pourrait-il vouloir dire que les joueurs du Canadien décochent leurs lancers à partir de la pointe, de la bande ou même de la zone neutre trop fréquemment? Eh bien, il semblerait que cette hypothèse ne puisse pas être retenue. En fait, depuis le 1er décembre, le CH a augmenté de deux par tranche de 60 minutes son nombre d’occasions de marquer « dangereuses ».
Les chiffres indiquent que le Tricolore se place dans des situations pour obtenir du succès offensif, même si celui-ci ne vient pas. Ainsi, un retour du balancier après la pause du Match des étoiles dépendra de la capacité des joueurs à tirer avantage de leur talent, et disons-le, du nombre de bonds favorables qu’ils obtiendront.
Les 32 derniers matchs du calendrier régulier devront être disputés sous le signe de la discipline et de l’exécution, comme le Canadien nous en a habitués en début d’année, s’il veut se donner la moindre chance de regagner le portrait des séries éliminatoires. Quelqu’un doit leur rappeler que la chance à elle-même ne les ramènera pas dans une position favorable au classement.
Le tir de Subban qui a accidentellement heurté Max Pacioretty en pleine figure mardi dernier est en quelque sorte une métaphore des deux derniers mois dans l’entourage de l’équipe, qui s’est battue elle-même soir après soir avec son incapacité à marquer.
Maintenant, ces deux revers encaissés aux mains des Jackets peuvent-ils s’avérer la claque au visage dont ils avaient désespérement besoin?
La réponse en revenant du congé.

Nigel Dawes est passé du Canadien au Kazakhstan dans la KHL

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Nigel Dawes
Nigel Dawes avec le Canadien et le Barys d'Astana.

Éric Leblanc
MONTRÉAL – Ce n’est pas tous les jours qu’un hockeyeur natif de Winnipeg quitte l’Amérique du Nord pour aller s’établir aussi loin qu’à Astana. Oui, Astana, la capitale du Kazakhstan, ce pays aux influences multiples situé dans une enclave entre la Russie et la Chine.
C’est pourtant le chemin qu’a choisi Nigel Dawes pour poursuivre sa carrière professionnelle dans la KHL dans l’uniforme du Barys d’Astana. Au moment de partir pour cette aventure audacieuse, il se souvient très bien que lui et sa femme croyaient que ce projet allait durer, au maximum, une ou deux années.
Cette scène se passait en 2011.
Cinq ans plus tard, Dawes n’a pas déménagé. Bien au contraire, il s’illustre année après année dans le circuit d’adoption de plusieurs athlètes nord-américains au point où il se situe au deuxième rang des buteurs devant les Alexander Radulov, Ilya Kovalchuk et compagnie.
Le patineur de 30 ans revient même d’une deuxième participation consécutive à l’enflammé Match des étoiles qui s’est terminé par le pointage de 28 à 23. Dawes n’aurait jamais élaboré un tel scénario au moment de quitter l’organisation du Canadien de Montréal avec lequel il a joué quatre petits matchs.
« Pour être honnête, c’est assez fou de penser à ça. Le temps passe vraiment vite. Chaque année, on s’habitue de plus en plus et on devient plus confortable », a exprimé Dawes dans un entretien avec le RDS.ca.
Puisqu’il dispose de deux autres années à son contrat, Dawes ne semble pas sur le point d’explorer une nouvelle avenue européenne. À vrai dire, il se sent plus que confortable dans la cité à l’architecture épatante qui accueillera l’Exposition internationale en 2017.
« C’est bizarre parce que c’est définitivement l’endroit où j’ai passé le plus de temps dans ma carrière. Depuis que j’ai 16 ans, j’ai seulement passé mes étés à Winnipeg. Chaque fois que je reviens, j’ai l’impression de rentrer à la maison. Je n’aurais jamais pensé que ce serait possible quand je suis arrivé ici! », a admis le sympathique choix de cinquième ronde des Rangers en 2003.
Dawes est tout de même un peu perdu quand il débarque de l’avion étant donné la fulgurante croissance d’Astana qui est devenue la capitale du pays à la fin des années 1990.Le Central Concert Hall à Astana
« La nouvelle partie de la ville est âgée de seulement 25 ans environ, ils sont encore en train de la bâtir. C’est une très belle ville lumineuse avec de grands efforts sur l’architecture. Ils développent toujours de nouveaux projets et la construction d’édifices se poursuit à un rythme assez rapide. Quand je pars pour l’été, beaucoup de choses ont changé à mon retour. Je suis chanceux d’avoir abouti dans l’une des meilleures villes de la KHL. »
« On peut y voir quelques édifices avec un côté entier qui est un écran, on parle de 30-40 étages de hauteur. Ce n’est pas évident à décrire, les gens n’y croient pas vraiment. Il y a aussi des édifices penchés, courbés et étranges », a-t-il décrit.
Dawes ne cache pas que le salaire fort intéressant que son statut de joueur d’élite lui permet de toucher est ce qui l’a incité à franchir tous ces kilomètres. Par contre, une vision uniquement de mercenaire mène souvent à un échec.
« On a définitivement la chance d’être bien payé, mais ce n’est pas si facile, j’ai eu besoin de près d’un an pour m’habituer à cette nouvelle réalité. Ça peut devenir épuisant mentalement et physiquement. Mais, quand tu finis par saisir le tout, tu parviens à t’adapter », a exposé celui qui a porté les couleurs des Rangers, des Coyotes, des Flames, des Thrashers et du Canadien dans la LNH.
« J’ai des amis qui sont venus et qui n’ont pas tellement aimé l’expérience. Disons qu’ils n’ont pas autant de belles histoires à raconter si je peux dire. Il y a beaucoup d’emplois ici, mais je ne peux pas dire que c’est fait pour tout le monde. C’est une mentalité très différente et ça peut être difficile de s’y faire », a reconnu le gaucher qui n’a pas encore assez assimilé la langue russe à son goût (le kazakh est également parlé par plus de 60 % de la population).
Avec les histoires d’horreur vécues en KHL qui ont eu des échos jusque sur le continent nord-américain, personne ne peut nier que cette ligue comporte quelques remous à l’image la mer Caspienne qui borde le Kazakhstan.
Le Barys Arena« Même quand j’étais dans la LNH, ça m’arrivait de ne pas aimer certaines choses et je jouais dans la meilleure ligue au monde. Il y a toujours des choses à critiquer, rien n’est parfait et c’est normal. Dans mon cas, j’ai eu la chance que ça fonctionne et nous sommes heureux. L’organisation est bonne pour nous et on joue maintenant dans un nouvel aréna », a soupesé l’auteur de 84 points en 212 parties régulières dans la LNH.
Le Barys Arena (photo), ce domicile au goût du jour auquel Dawes fait référence, était, disons-le, plus que bienvenu. L’ancien petit amphithéâtre du club n’avait pas la meilleure réputation et Dawes aime bien en rire aujourd’hui.
« C’était clairement l’un des pires arénas de la KHL, mais quand tu as joué dans un endroit pendant quatre ans, tu finis par t’habituer et tu es content de jouer à la maison peu importe les conditions. »
« Mais parmi les anecdotes amusantes, je me souviens que certaines équipes venaient jouer avec de nouveaux joueurs d’Amérique du Nord et ils avaient un choc. Beaucoup de gens fument ici et quand c’est très froid à l’extérieur, ils vont seulement fumer sur le bord de la porte. En fin de compte, une grande partie de la fumée de cigarette revient dans l’aréna et ça devient difficile de respirer pendant les premières minutes au retour de l’entracte. Les joueurs venaient me demander comment je faisais pour respirer ici! », a-t-il raconté en riant.
Ses souvenirs dans la LNH, mais ses patins en KHL
Il faut croire que l’air respiré par Dawes ne l’a pas empêché de trouver un deuxième souffle à sa carrière. Depuis qu’il a joint les rangs du Barys, il a amassé 219 points (123 buts, 96 aides) en 267 matchs. D’un côté, un tel rendement lui permet d’oublier la LNH, mais de l’autre, il pourrait également se dire qu’une dernière chance ne serait pas tirée par les cheveux.
« À ce point de ma carrière, je ne me vois pas revenir. Je crois que je me suis bien adapté parce que j’étais en paix avec la possibilité de ne plus jouer dans la LNH. Ça me permettait de m’investir entièrement dans le projet de m’établir dans la KHL. Plusieurs joueurs viennent ici, mais ils ont un pied à l’extérieur et ils ont dans leur tête de retourner dans la LNH. Ça fonctionne pour certains, mais c’est plus difficile », a relevé Dawes qui a l’énorme privilège de jouer depuis quatre ans sur le même trio avec Dustin Boyd et Brandon Bochenski.
Dawes peut avoir toute sa tête au Kazakhstan, il devrait obtenir sa nationalité dans un an ce qui lui accordera le privilège de représenter sa nation d’adoption lors de compétitions internationales.
« Je pourrais participer aux Championnats mondiaux même si ce n’est pas ainsi que je l’avais envisagé. Je pourrais aussi essayer d’aider le pays à se qualifier pour les Jeux olympiques, ce serait vraiment intéressant », a noté l’athlète de cinq pieds neuf pouces.
Quant à la LNH, il pourra plonger dans ses meilleurs souvenirs si le besoin se fait sentir.
« Je ne vais jamais oublier ma première partie surtout que c’était au Madison Square Garden contre Washington. Je pense aussi à une poussée en séries jusqu’en deuxième ronde avec les Rangers (2007-2008). C’était vraiment génial, je me sentais vivre mon rêve d’enfance pour soulever la coupe Stanley », a énuméré Dawes.
« J’aurais aimé jouer plus longtemps, mais ce n’est pas tout le monde qui peut se rendre à plus de 500 matchs. J’ai été privilégié d’y accéder, mais j’étais un peu blasé de faire la navette avec la Ligue américaine donc j’ai décidé de tenter l’expérience outre-mer », a jugé Dawes qui retire une fierté d’avoir confondu les sceptiques qui s’arrêtaient à sa petite stature.
Ce n’est pas parce que son expérience dans l’organisation du Canadien s’est limitée à 4 matchs (et 39 avec les Bulldogs de Hamilton) qu’il ne conserve pas quelques histoires à raconter.
« À mon tout premier match, je n’avais pas beaucoup joué et la partie s’était conclue en tirs de barrage. J’avais été désigné comme le premier tireur. Je peux dire que la majorité des partisans et des joueurs se demandaient ce qui se passait, mais Perry Pearn, qui était l’adjoint de Jacques Martin, m’avait côtoyé dans les mêmes fonctions pendant quelques années à New York où on me faisait souvent confiance pour ça. J’avais une bonne idée de ce que je pouvais faire et j’avais marqué (contre Dwayne Roloson). C’était pas mal cool! », s’est souvenu Dawes qui a même adoré son temps à Hamilton qui s’est conclu en finale d’association.
Ce récit, il pourra bientôt le souffler à l’oreille d’une personne bien précieuse.
« On attend la naissance de notre premier enfant en mars et on lui fera une belle maison ici. On apprécie notre temps à Astana, on s’est créé une belle vie et on a rencontré plusieurs personnes », a conclu Dawes qui n’avait jamais pensé qu’il partirait assez longtemps au Kazakhstan pour revenir avec un enfant.

Eugenie Bouchard perd 21 places, Angelique Kerber 2e à la WTA

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Eugenie Bouchard
Eugenie Bouchard (Source d'image:Getty)

L'Allemande Angelique Kerber, gagnante de son premier tournoi du Grand Chelem aux Internationaux d'Australie aux dépens de Serena Williams, prend la place de dauphine de l'Américaine, indétrônable no 1 mondiale, selon le classement WTA publié lundi.
Couronnée à Melbourne à 28 ans, Kerber fait un bond de 4 places dans la hiérarchie mondiale pointant toutefois à distance respectable (plus de 3500 points) de la cadette des soeurs Williams.
La progression de l'Allemande se fait notamment au détriment de la Roumaine Simona Halep, qui perd un rang (3e), de l'Espagnole Garbine Muguruza, qui recule de deux (5e), et de la Russe Maria Sharapova, qui passe de la 5e à la 6e place.
Derrière, l'Espagnole Carla Suarez Navarro, quart-de-finaliste à Melbourne, s'invite parmi les dix meilleures mondiales au 8e rang (+3). En revanche, Venus Williams quitte en revanche ce « club », rétrogradant de la 10e à la 12e place.
La Canadienne Eugenie Bouchard, qui avait fait les quarts de finale l'an dernier, a pour sa part reculé de la 37e à la 58e place.
Classement WTA au 1er février :
1. Serena Williams (É.-U.) 9245 pts
2. Angelique Kerber (ALL) 5700 (+4)
3. Simona Halep (ROU) 5545 (-1)
4. Agnieszka Radwanska (POL) 5210
5. Garbine Muguruza (ESP) 4991 (-2)
6. Maria Sharapova (RUS) 3672 (-1)
7. Flavia Pennetta (ITA) 3611 (+1)
8. Carla Suarez Navarro (ESP) 3595 (+3)
9. Petra Kvitova (RÉP. T.) 3582 (-2)
10. Lucie Safarova (RÉP. T.) 3580 (-1)
11. Belinda Bencic (SUI) 3260 (+2)
12. Venus Williams (É.-U.) 3091 (-2)
13. Karolina Pliskova (CZE) 3090 (-1)
14. Viktoria Azarenka (BLR) 2935 (+2)
15. Timea Bacsinszky (SUI) 2894 (-1)
16. Roberta Vinci (ITA) 2885 (-1)
17. Svetlana Kuznetsova (RUS) 2535 (+3)
18. Caroline Wozniacki (DAN) 2511
19. Jelena Jankovic (SRB) 2505 (+3)
20. Ana Ivanovic (SRB) 2461 (+3)
...
58. Eugenie Bouchard (-21)
339. Carol Zhao (+6)
340. Gabriela Dabrowski (-4)
343. Françoise Abanda (-5)