RDS.ca - Les directeurs généraux des équipes de la LNH ont obtenu de plus amples précisions sur le déroulement d'une éventuelle expansion.
On s'attend désormais à ce qu'une décision soit rendue avant la tenue de la séance de repêchage amateur, les 24 et 25 juin, à Buffalo. Le comité exécutif effectuera ses recommandations au bureau des gouverneurs prochainement.
Selon Darren Dreger du réseau TSN, la vaste majorité des DG s'attend à ce qu'une formation se joigne la ligue, et celle-ci serait basée à Las Vegas.
Si le processus d'expansion n'est pas enclenché avant cette date fatidique, le plus tôt qu'une nouvelle concession pourrait faire son entrée dans le circuit serait lors de la saison 2018-19.
Si l'on opte pour l'ajout d'une équipe, chaque formation devra sacrifier un joueur dans le cadre d'un repêchage d'expansion. Si deux nouvelles organisations devraient être formées, les équipes devront laisser partir deux joueurs.
Chaque organisation aurait l'option de protéger trois défenseurs, sept attaquants et un gardien, ou bien huit patineurs – peu importe leur position – et un gardien.
L'adjoint au commissaire Bill Daly a indiqué que les espoirs, de même que les joueurs de première et de deuxième année (provenant de la LNH ou des rangs mineurs), seraient exemptés de ce repêchage d'expansion.
Finalement, le commissaire Gary Bettman a mentionné que le plafond salarial imposé aux équipes pour la prochaine saison se chiffrera autour de 74 M$ US.
« Cela dépendra d'un ensemble de facteurs, dont la valeur du dollar canadien », a-t-il laissé entendre.
Les hommes de Michel Therrien reprennent le collier un peu moins de 24 heures après leur défaite contre les Panthers de la Floride, alors qu’ils affrontent les Sabres à Buffalo.
La rencontre vous sera présentée sur les ondes de RDS à 19h, précédée à 18h 30 de l’émission d’avant-matchHockey 360.
Deux soldats reprendront du service, alors que Nathan Beaulieu et Lars Eller réintègreront la formation. En revanche, Stefan Matteau sera laissé de côté.
Ben Scrivens aura le mandat de protéger le filet montréalais.
Par ailleurs, le défenseur Darren Dietz a été cédé aux IceCaps de Saint-Jean, cinq jours après son premier rappel par le grand club.
À ses deux premiers matchs dans la LNH, Dietz n'a pas amassé de points et passé quatre minutes au banc de punitions.
Le choix de cinquième tour du Tricolore au repêchage de 2011 a disputé 58 matchs avec les IceCaps de Saint-Jean cette saison. Le patineur de 22 ans a amassé 16 points.
Les deux équipes s’affrontent pour la deuxième fois en une semaine. Le Tricolore avait eu le dessus sur les Sabres le 10 mars dernier au compte de 3-2.
Alex Galchenyuk avait touché la cible à deux occasions, Torrey Mitchell avait inscrit le but qui avait fait la différence, mais c’est la blessure à P.K. Subban qui avait retenu l’attention au cours de cet affrontement.
Le Canadien a cependant vu le défenseur Nathan Beaulieu rejoindre ses coéquipiers à l’entraînement lundi. Son statut n’a pas été confirmé en vue de la rencontre. Beaulieu a raté les dix derniers matchs des siens en raison d’une blessure à la jambe droite.
Malgré la défaite contre les Panthers par la marque de 4 à 1, Galchenyuk a touché la cible pour une 26e fois cette saison. L’attaquant a enregistré du même coup un sommet personnel en récoltant son 47e point de la campagne.
Les Sabres accusent cinq points de retard sur le Canadien au 14e rang de l’Association de l’Est. Les joueurs de Buffalo devraient attendre le Tricolore de pieds fermes, alors qu’ils n’ont pas disputé de rencontre depuis samedi dernier.
Lors du dernier affrontement entre les deux équipes, Nicolas Deslauriers et Brian Gionta avaient fait scintiller la lumière rouge pour les hommes de Dan Bylsma.
La formation possible des Sabres ;
Girgensons-Eichel-Reinhart; Kane-Ryan O’Reilly-Deslauriers; Foligno-Larsson-Gionta; Cal O’Reilly-Legwand-Moulson.
Publié par La Presse Canadienne le mercredi 16 mars 2016 à 06h52. Modifié par Charles Payette à 09h26.
SAINT-MORITZ, Suisse - Érik Guay a pris la troisième place de l'épreuve de descente masculine des finales de Coupe du monde, disputée à Saint-Moritz, en Suisse. Le vétéran skieur de 34 ans a terminé l'épreuve à 54 centièmes de seconde du vainqueur, le Suisse Beat Feuz.
« Je sentais le progrès dans mon ski toute l’année malgré quelques petites blessures, je me suis concentré à tirer profit de chaque moment et cela a porté fruit aujourd’hui, je suis donc très heureux. »
Premier podium cette saison
L'Américain Steven Nyman s'est classé deuxième, à seulement 0,08 seconde du gagnant. L'autre Canadien en lice, Manuel Osborne-Paradis, a pour sa part terminé l'épreuve en 14e place, 1,66 seconde derrière le vainqueur.
Il s'agit d'un premier podium pour Guay cette saison; lui qui qui revendique le plus de podiums en Coupe du monde de l'histoire canadienne.
La descente d’aujourd’hui était le point culminant pour les skieurs les plus rapides au monde alors qu’ils prenaient d’assaut la piste de St-Moritz pour l’ultime descente de la saison avec des conditions éprouvantes en raison de la neige et de la faible visibilité.
Plusieurs changements
Pour Guay, l’épreuve s’est avérée la finale idéale d’une saison sans blessure, de changement d’entraîneur et de modifications à son équipement. Il avait raté toute la dernière saison en raison de problèmes à un genou.
« Au début de la présente saison, j’ai apporté quelques changements à mon équipement et je travaille avec un nouveau technicien et un nouvel entraîneur. Il m’a donc fallu faire plusieurs ajustements, mais je me sens désormais bien ancré et j’aurais presque souhaité que la saison se poursuive un peu. J’ai hâte de rentrer à la maison et passer un peu de temps avec mes filles et pouvoir, je l’espère, profiter un peu des pentes de ski et de la vie en famille. »
La course conclut ainsi la portion descente de la saison de Coupe du monde et l’italien Peter Fill a été honoré d’un globe de cristal du côté des hommes tandis que le trophée a été remis à l’américaine Lindsey Vonn chez les dames.
Les dames ont pris le relais des messieurs sur la piste de descente en matinée et la visibilité capricieuse leur a donné bien du fil à retordre pour ce dernier concours de descente de la saison.
La canadienne Larisa Yurkiw, nommée récemment Athlète féminine de l’année d’Alpine Canada Alpin pour ses trois podiums obtenus cette année, a commis quelques bévues aujourd’hui et s’est classée 17e.
Jeudi, les équipes de vitesse seront de nouveau sur le terrain pour prendre part au dernier super G de la saison.
MONTRÉAL – Tranquillement, mais sûrement, Michael McCarron démontre qu’il peut s’acquitter d’un rôle important avec le Canadien de Montréal.
Après une brève audition de deux parties en décembre, le gros numéro 34 vient de disputer neuf parties et il devrait obtenir 12 autres occasions de se prouver avant la fin du calendrier régulier.
Sans briller à tous les matchs, McCarron tient définitivement son bout et il n’a pas raté sa chance depuis le début de son deuxième séjour avec le club montréalais.
« Je ne veux pas utiliser le mot confortable, mais je me sens de mieux en mieux sur la patinoire. Je réalise que je peux jouer à ce niveau et c’est à moi de montrer ce que je peux accomplir », a témoigné le centre.
Cela dit, l’Américain de 21 ans n’était pas satisfait du travail de son trio mardi soir. À la suite d’un départ encourageant, la combinaison complétée par Lucas Lessio et Stefan Matteau n’a pas maintenu la cadence.
« Je ne sais pas trop, j’aurais de la misère à identifier la raison outre qu’on a moins envoyé la rondelle derrière leurs défenseurs et on a passé trop de temps dans notre zone. Il faut apprendre de ces matchs et jouer de manière plus constante », a analysé le volubile patineur.
Ce match a permis à McCarron de prouver une fois de plus qu’il n’hésite pas à venir à la défense de coéquipiers. Cette fois, il a jeté les gants contre Garrett Wilson qui avait rudoyé Alexei Emelin.
« Je pense que j’ai un petit côté protecteur, je ne veux pas voir mes coéquipiers être malmenés. Si un coup de ce genre se produit, je vais m’impliquer », a-t-il confirmé.
« Je ne trouvais pas que c’était une mise en échec légale, je lui ai demandé et c’est tout. Ça fait partie de mon jeu et ça va arriver », a expliqué le colosse dont le geste a été approuvé par Michel Therrien.
Avec ses qualités de meneur, McCarron n’a pas voulu contredire les propos de son capitaine Max Pacioretty qui a mentionné qu’il n’y avait rien de positif à retenir de cette partie.
« Je ne veux pas commenter sur ses propos, c’est notre meneur et il sait mieux que moi ce qui s’est passé », a réagi McCarron.
Lessio se démarque, sauf que …
Tout comme samedi soir, face au Wild du Minnesota, Lucas Lessio a démontré de l’aplomb en attaque. Sa vitesse et sa propension à se diriger vers le filet lui permettront de gagner des points, mais Therrien s’attend à plus de sa part.
« Il doit démontrer de la constance dans sa façon de jouer, il connaît des hauts et des bas, c’est typique de la part des jeunes joueurs », a jugé Therrien.
Pour sa part, Lessio s’est dit encouragé par sa progression depuis son arrivée avec le Canadien.
« Ma confiance est plus élevée, j’avais fait du yo-yo jusqu’à présent entre la Ligue américaine et la Ligue nationale. Je suis moins nerveux et je veux contribuer à chacune de mes présences. Il faut faire plus que les autres joueurs pour garder sa place », a fait remarquer le gaucher de 23 ans.
Au sujet de cette période d’évaluation alors que le Canadien est sur le point de conclure une pénible saison, Lessio a hâte de démontrer plus de finition.
« C’est difficile pour l’équipe, mais ça demeure une audition. L’idée est toujours de bien jouer pour aider le groupe. Je veux simplement contribuer de mon mieux. J’ai hérité de certaines chances, mais j’aurais aimé que ça se traduise par des buts », a-t-il précisé.
Même si le contexte actuel du Canadien n’est pas évident avec une formation remaniée, Lessio ne peut pas se plaindre surtout qu’il dit aspirer à davantage qu’un poste sur le quatrième trio.
« On a travaillé toute notre vie pour ces occasions, ça ne peut pas nous effrayer. Je ne pense pas qu’un joueur souhaite rester un joueur de quatrième trio toute sa carrière. Je suis encore jeune dans la LNH avec 36 matchs, j’essaie seulement de monter graduellement dans la hiérarchie et surtout garder ma place dans la formation », a conclu l’Ontarien repêché par les Coyotes en 2011.
BOCA RATON – Préfet de discipline de la LNH, Stéphane Quintal a solidifié encore davantage son autorité avec le maintien intégral du règlement 48 régissant les coups à la tête et les pénalités et/ou sanctions disciplinaires supplémentaires qu’ils peuvent entraîner.
Directeur général des Blue Jackets de Columbus, Jarmo Kekäläïnen aurait aimé que la Ligue se montre plus sévère à l’endroit des coups sournois portés à la tête. Il a été rabroué par ses homologues qui partageaient son groupe de travail. De fait, les directeurs généraux se sont majoritairement rangés derrière Quintal qui leur avait demandé de ne rien changer au règlement.
«J’ai demandé aux directeurs généraux de nous faire confiance. Nous suivons les matchs tous les soirs, nous analysons les jeux dangereux tous les soirs et nous prenons des décisions tous les soirs à savoir si une mesure disciplinaire supplémentaire doit être imposée ou non. On a fait beaucoup de travail au cours des dernières années pour clarifier nos positions sur ce qui est permis et ce qui ne l’est pas. À mes yeux, le règlement comme il est écrit est clair. Il fait clairement référence au fait que le corps doit être le premier point d’impact peu importe les circonstances. La question de la vulnérabilité du joueur qui reçoit le coup a été soulevée par quelques DG mais les clarifications ont été apportées et nous allons de l’avant », a mentionné Quintal qui était appuyé mardi par l’un de ses adjoints Chris Pronger.
De fait, tout juste après être sortis de la salle de réunion où ils ont défendu leurs positions, Quintal et Pronger se sont rendus dans une autre salle pour la comparution de Dalton Prout. Au terme de cette comparution (téléphonique), le défenseur des Blue Jackets de Columbus a écopé une suspension d’une rencontre pour avoir asséné un coup de poing sournois à Nikita Kucherov, du Lightning de Tampa Bay, lors d’une mêlée survenue au cours de la rencontre de dimanche.
Pendant que Stéphane Quintal dirigeait cette audience, plusieurs directeurs généraux ont encensé son travail.
« La Ligue a fait des pas de géant pour diminuer les coups à la tête et autres coups dangereux sur la patinoire. Avec tous les changements apportés au fil des dernières années, le jeu est plus rapide qu’il ne l’a jamais été. Avec les conséquences négatives que cela peut entraîner. En utilisant les moyens techniques à leur disposition et surtout en effectuant une meilleure éducation afin de s’assurer que les joueurs se protègent d’une meilleure façon sur la glace, je trouve que nous avons grandement amélioré les choses», a indiqué Lou Lamoriello directeur général des Maple Leafs de Toronto.
« Tout le monde comprend maintenant la nature du règlement. Oui il y a encore parfois des questions afin de comprendre pourquoi un geste a été sanctionné et un autre non. Mais les vidéos présentés par la Ligue tendent à démontrer clairement les différences. À mes yeux, la plus grande amélioration est associée au fait qu’on ne voir plus de joueurs être frappés lourdement après avoir décoché un tir. Ces coups étaient dévastateurs en raison du fait que ceux qui les recevaient étaient très vulnérables. C’est un signe que les choses changent. C’est une bonne nouvelle. Et c’est pourquoi je crois que le règlement tel qu’il est écrit est suffisant », a ajouté Steve Yzerman, directeur général du Lightning de Tampa Bay.
En plus du maintien du règlement 48, Colin Campbell est revenu sur la règle 49 qui régit, entre autres choses, les buts marqués avec les patins. Là aussi les directeurs généraux se disent satisfaits des améliorations apportées au fil des dernières années.
« Le plus important dans l’application de ce règlement est que nos décisions soient constantes. Quand tu es constant dans tes jugements, les gens comprennent et on évite surtout les interprétations différentes qui compliquent notre travail. À l’aube des séries éliminatoires, nous jugions important de faire le point sur cette règle et son application et il semble que tout le monde soit heureux », a expliqué Campbell.
BOCA RATON - Bien qu’ils soient bien tranquilles cette saison au Centre Bell, les fantômes qui hantaient les adversaires du Canadien – particulièrement les Bruins de Boston – dans l’ancien Forum pourraient venir à la rescousse de la LNH.
Dans leur quête de faire fluctuer à la hausse le nombre de buts marqués par match, les directeurs généraux réunis dans le sud de la Floride ont donné un sérieux coup de barre mardi en donnant le feu vert à l’implantation de nouvelles règles qui réduiront la taille de l’équipement porté par les gardiens.
Une très bonne mesure si je peux me permettre de vous offrir mon point de vue, car on reverra des gardiens devant les filets et non des robots. Et les meilleurs gardiens seront encore meilleurs simplement parce que les moins bons ne pourront plus cacher leurs lacunes derrière des pièces d’équipement surdimensionnées.
Les directeurs généraux ont aussi échangé sur deux changements qui pourraient être apportés lors des attaques massives.
C’est ici que les fantômes de l’ancien Forum entrent en jeu : le directeur général du Canadien, Marc Bergevin, a souligné qu’on pourrait maintenir la supériorité numérique pour la durée d’une pénalité mineure, peu importe le nombre de buts marqués. C’était d’ailleurs le cas dans la LNH jusqu’en 1956-1957 lorsque les dirigeants de la Ligue ont décidé que les joueurs punis devaient retourner sur la patinoire dès qu’un but était marqué. Ils avaient pris cette décision pour freiner la domination du Canadien qui avait inscrit, la saison précédente, 26 % de tous les buts marqués en supériorités numériques dans la LNH.
Marc Bergevin et les membres de son groupe de travail ont aussi remis en question le fait qu’une période débute au centre de la patinoire lorsqu’une des deux formations est en avantage numérique.
« On devrait déposer la mise en jeu en zone offensive si on est en attaque à cinq », a prétendu Marc Bergevin.
Dégagements refusés
Outre ce retour dans le passé, les directeurs généraux ont aussi débattu du bien-fondé d’interdire les dégagements aux clubs qui jouent à court d’un homme. Une très bonne idée selon Tim Murray, directeur général des Sabres de Buffalo.
« Au sein de notre groupe, nous étions tous en faveur de ce changement. Une question a toutefois été soulevée par rapport au fait que plus d’arrêts de jeu allongeraient la partie. C’est un fait, mais je crois que ce serait temporaire. Car avec un tel changement, il me semble que les équipes à court d’un homme modifieront leurs stratégies et que les joueurs ne dégageront pas simplement la rondelle à l’autre bout. »
Directeur général des Blues de St Louis, Doug Armstrong s’est montré intéressé par ces deux propositions. Il a toutefois indiqué que lui et ses homologues devraient d’abord attendre de voir les conséquences qu’aura la réduction de la taille des équipements des gardiens.
« Peut-être que ce sera suffisant », a mentionné le DG des Blues.
« Je ne sais pas si ces mesures seront implantées un jour dans la LNH, mais on pourrait certainement demander à la Ligue américaine de les adopter afin de voir leurs impacts », a ajouté Marc Bergevin.
Permettre les passes avec la main en zone offensive et limiter le temps passé par les défenseurs dans les trapézoïdes derrière les filets ont aussi été mentionnés.
« Je vois des joueurs s’installer là pendant cinq secondes pour permettre des changements au banc et une fois ces changements effectués c’est lui qui retourne au banc et il s’est écoulé 20 secondes avant que la rondelle ne bouge à nouveau. On pourrait limiter le temps d’attente. Tous ces changements potentiels sont intéressants, mais je doute fort que plus d’un soit un jour adopté », a ajouté Tim Murray.
Les 30 DG étaient répartis en trois groupes de 10 qui ont chacun étudié des aspects à l’ordre du jour au cours de la journée de mardi. Leurs observations seront débattues autour de la grande table mercredi dans le cadre de la dernière journée de travail.
C’est lors de cette dernière journée que les modalités associées à un éventuel repêchage d’expansion et aux modifications à apporter à la loterie régissant le repêchage seront aussi débattues. Du moins, c’est ce qui est prévu.
Parallèlement aux activités de la LNH, le directeur général du Lightning de Tampa Bay s’est dit heureux du retour en forme de Jonathan Drouin avec le club-école à Syracuse.
« Je n’ai pas assisté aux trois matchs disputés en fin de semaine, mais en les regardant sur mon ordinateur, j’ai été à même de constater que Jonathan affichait une bonne forme, une bonne vitesse et un bon synchronisme en dépit de sa longue période d’inactivité. Nous tentons de nous classer le mieux possible en vue des séries et il est toujours possible, si c’est dans le meilleur intérêt de l’équipe, qu’il soit rappelé à un moment ou un autre. »
Dans les coulisses de la réunion des directeurs généraux, mon collègue Pierre LeBrun de TSN a aussi appris que les Kings seraient sur le point de s’entendre sur les paramètres d’une prolongation de contrat avec leur entraîneur-chef : Darryl Sutter.
ZURICH - Deux semaines après l'élection de Gianni Infantino à la présidence en remplacement de Sepp Blatter, la FIFA demande des comptes à ses anciens dirigeants indélicats poursuivis aux États-Unis et accusés d'avoir détourné plus de 200 millions de dollars.
Secouée par le pire scandale de son histoire, la FIFA, se basant sur l'enquête de la justice américaine, accuse également l'Afrique du Sud d'avoir acheté le Mondial 2010, en versant 10 millions de dollars de pot de vin, notamment au sulfureux Jack Warner, selon des documents rendus publics mercredi.
« La FIFA a transmis des documents aux autorités américaines pour réclamer des dizaines de millions de dollars » auprès de 39 anciens dirigeants du football mondial, dont des anciens vice-présidents de la FIFA, poursuivis par la justice américaine pour corruption, a indiqué la FIFA.
Dans un document de 21 pages, la fédération internationale, qui se pose en « victime », explique que durant « de nombreuses années, les accusés ont largement abusé de leur position pour s'enrichir personnellement, causant un dommage significatif et direct à la FIFA ». « Alors que l'enquête se poursuit, les pertes peuvent être estimées à des dizaines de millions de dollars », ajoute le document.
« Nous ne savons pas encore combien précisément nous pouvons réclamer », a précisé une source proche de la FIFA. « Cela dépendra de la somme finale que les autorités américaines récupèreront auprès des accusés. Mais il s'agit d'un montant très substantiel. »
'Plus de 190 millions de dollars' détournés
Ce nouvel épisode d'une procédure américaine ouverte en mai 2015 marque une rupture. Il intervient juste après l'élection le 26 février de Gianni Infantino à la présidence de la Fifa, alors que son prédécesseur Sepp Blatter, contraint à la démission, est lui mis en examen par la justice suisse.
« Quand la FIFA aura récupéré cet argent, il retournera à son but initial, le développement du football international », a réagi Gianni Infantino, cité dans un communiqué. « La FIFA veut récupérer cet argent et nous sommes déterminés à y parvenir, peu importe le temps que cela prendra », a poursuivi l'ancien secrétaire général de l'UEFA, qui s'est lancé avec succès dans la conquête de la Fifa alors que son président Michel Platini, a dû renoncer en raison d'une suspension de 6 ans pour un paiement controversé de 1,8 M EUR reçu de Sepp Blatter.
Selon l'acte d'accusation de la justice américaine, les 39 anciens responsables du football mondial et deux sociétés de gestion de droits marketing mis en cause ont détourné « plus de 190 millions de dollars ». À ce jour, « plus de 100 M USD ont été identifiés, récupérés ou gelés aux Etats-Unis et à l'étranger ».
Parmi les cerveaux présumés de ce vaste réseau de corruption figurent le Trinidadéen Jack Warner, ex-président de la Confédération d'Amérique du Nord et des Caraïbes (Concacaf) et ancien vice-président de la FIFA ainsi que Jeffrey Webb, originaire des îles Caïman, ex-président de la Concacaf et lui aussi ancien vice-président de la FIFA.
Arrêté à Zurich, Webb, qui plaide non coupable, a été extradé aux Etats-Unis tandis que Warner est sous le coup d'une demande d'extradition américaine.
Webb mène grand train
Sur la base de l'enquête américaine, la FIFA accuse également Warner et Chuck Blazer, ancien secrétaire général de la Concacaf, d'être les bénéficiaires d'une opération d'achats de vote pour l'attribution du Mondial 2010 en Afrique du Sud.
Pour obtenir ce Mondial, l'Afrique du Sud a « offert un pot-de-vin de 10 M USD en échange des voix de Warner, Blazer et d'un troisième membre du comité exécutif », assure la FIFA.
Mais la FIFA ne réclame pas seulement le fruit des pots-de-vin et autres fraudes, elle veut également récupérer les salaires et avantages versés aux accusés, pour un montant total, depuis 2004, de 28 M.
À Blazer, longtemps membre de son comité exécutif, la Fifa réclame 5,4 M USD (4,8 M EUR). La Fifa demande aussi 3,5 M USD à un autre membre du gouvernement du foot mondial, le Brésilien Ricardo Teixeira, gendre de l'ancien président de la Fifa Joao Havelange.
Mais reste encore à connaître précisément ce que les accusés ont véritablement amassé durant toutes ces années.
C'est dans ce sens que la Fifa a demandé à la justice américaine d'évaluer le patrimoine de Jeffrey Webb.
Extradé aux Etats-Unis et remis en liberté contre une caution de 10 M USD, Webb continue de mener grand train. A l'appui de leur demande, les avocats de la Fifa ont joint un article de presse qui, photos à l'appui, montre que le 8 février, Webb a encore célébré en grande pompe les 40 ans de son épouse Kendra, dans leur demeure d'Atlanta.