vendredi 5 février 2016

Ça sent la fin!

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« Ce sera difficile de faire les séries »


« On est très conscients que ce sera très difficile de faire les séries. »
Voilà ce qu’a convenu Michel Therrien après qu’il eut été témoin, comme tout le monde, de l’effondrement de son équipe en troisième période. Un effondrement qui a transformé l’avance de 2-1 dont profitait son équipe et la victoire qui semblait à la portée du Canadien en défaite un brin gênante aux mains des Sabres de Buffalo.
Eh oui! Après avoir perdu deux matchs de suite contre les « puissants » Blue Jackets de Columbus, voilà que le Canadien n’a pas été fichu de tenir tête aux tout aussi « puissants » Sabres de Buffalo qui sont venus battre le Tricolore 4-2 au Centre Bell mardi soir. Ironie du sort, c’est Brian Gionta, l’ancien capitaine du Tricolore, qui a marqué dans un filet désert pour sceller l’issue de la rencontre.
Le Canadien vient donc de perdre deux fois de suite au lendemain de la pause du Match des étoiles. Ça lui fait quatre revers consécutifs, une victoire à ses 10 derniers matchs et il affiche maintenant 20 défaites en temps réglementaire (5-20-1) à ses 26 derniers matchs.
Comme quoi le Canadien est vraiment la pire des pires équipes de la LNH depuis le début du mois de décembre dernier.
Pas surprenant alors que l’entraîneur-chef Michel Therrien ait reconnu que les séries semblent de moins en moins à la portée de son club qui a pourtant encore 30 matchs à disputer avant la fin de la saison régulière. Mais voilà : de ces 30 parties, le Canadien devra en gagner une vingtaine pour au moins se donner une chance de faire mentir ceux qui croient – et ils sont nombreux – qu’il est rendu utopique de penser que le Tricolore prolongera sa saison au-delà du 9 avril.
Car si le Canadien n’est pas en mesure de protéger une avance d’un but, en troisième période, chez lui, contre des Sabres de Buffalo qui sont loin, très loin, de former une équipe prête à se tailler une place en séries, comment diable peut-on croire qu’il sera en mesure de gagner deux matchs sur trois d’ici la fin du calendrier?
Encore des cadeaux
Le Canadien qui s’est contenté de marquer 50 petits buts à ses 26 derniers matchs a miné ses chances de victoire en offrant deux buts en cadeaux à ses adversaires encore hier.
Marcus Foligno a enfilé le premier but du match après qu’il eut reçu une passe parfaite de Zemgus Girgensons dans l’enclave. Foligno a pu prendre tout son temps avant de tirer parce qu’il était fin seul dans l’enclave.
Pourquoi s’est-il retrouvé aussi seul?
Parce que Jeff Petry a perdu sans raison aucune la rondelle le long de la bande dans une bataille qui n’en était pas vraiment une aux dépens de Girgensons.
Parce qu’Alexei Emelin, voyant Girgensons sortir du coin a décidé de quitter l’enclave pour aller frapper l’attaquant des Sabres.
Mais voilà! Comme tous les attaquants du Canadien brillaient par leur absence en zone défensive et que Girgensons a eu le temps de voir Emelin prendre une chance qu’il n’aurait jamais dû prendre, l’attaquant des Sabres a habilement rejoint son coéquipier dans l’enclave, qui aurait pu changer le ruban sur la lame de son bâton avant de tirer tant il était seul devant Mike Condon.
Tom Gilbert et Nathan Beaulieu n’ont pas mieux paru sur le but de la victoire alors que Johan Larsson s’est faufilé entre eux sans la moindre difficulté pour rediriger une passe de Jake McCabe derrière Condon, qui ne pouvait rien de rien sur ce jeu.
« Les premier et troisième buts n’auraient jamais dû arriver. Tu ne peux pas gagner si tu ne te défends pas bien », que l’entraîneur-chef a plaidé après la rencontre. Surtout quand ton équipe se contente de moins de deux buts par match.
Pourquoi quatre trios?
Bien que son équipe soit aussi lamentable en attaque, Michel Therrien a fait appel à ses quatre trios en fin de rencontre malgré l’urgence d’aller inscrire un but qui aurait propulsé le match en prolongation et ainsi permis de récolter au moins un point.
Lorsqu’un collègue a demandé au coach pourquoi il n’avait pas plutôt « coupé » son banc pour faire appel à ses meilleurs éléments, Therrien a refusé de répondre prétextant que le collègue remettait simplement sa décision en question.
La question était pourtant bien légitime. Surtout que quelques questions plus tard, le coach est revenu sur le sujet, imputant au besoin de reposer l’ensemble de ses trios l’utilisation des joueurs de soutien avec moins de quatre minutes à faire au match.
La position de Michel Therrien se défend.
Remarquez qu’il aurait aussi pu réclamer un temps d’arrêt pour reposer ses meilleurs joueurs. Ce qu’il a d’ailleurs fait une fois son gardien rappelé au banc.
L’utilisation systématique des quatre trios du Tricolore, surtout en fin de rencontre, démontre à quel point les meilleurs éléments de l’équipe peinent à produire. Si les Pacioretty, Plekanec, Gallagher et Desharnais transformaient plus souvent leurs tirs en bonnes occasions de marquer, et leurs bonnes occasions de marquer en buts, le coach serait peut-être plus enclin à maximiser leur utilisation lorsque son équipe a besoin d’un but.
Mais encore hier soir, le Canadien avait-il plus de chance de marquer avec le trio de Plekanec sur la patinoire qu’avec celui de Torrey Mitchell?
Le fait qu’il soit difficile de répondre un oui bien franc aide la cause du coach. Du moins un peu.
Sauf que lorsqu’on remarque qu’Alex Galchenyuk, de loin l’attaquant le plus menaçant du Canadien encore hier, n’a pas été celui qui été le plus utilisé, il est permis de se demander pourquoi on ne lui accorde pas plus de temps d’utilisation.
Surtout que de l’aveu même de l’entraîneur-chef, « il sera très difficile de faire les séries… »
Gallagher assommé
Contrairement à leur entraîneur-chef, les joueurs – du moins ceux que j’ai croisés dans le vestiaire – n’ont pas convenu qu’il sera très difficile d’accéder aux séries. Mais il était clair que cette 21e défaite lors des 26 derniers matchs faisait mal. Très mal.
Fougueux sur la patinoire, Brendan Gallagher semblait encore sonné par l’issue de la rencontre lorsqu’il a affronté les journalistes. « Nous avons été une très bonne équipe en début de saison. Nous ne le sommes plus. Nous trouvons maintenant de nouvelles façons de perdre. Je ne sais plus quels mots utiliser pour décrire ce qui nous arrive. En avant 2-1, en troisième période, à la maison, nous nous devions de garder l’avance jusqu’à la fin », a mentionné un Gallagher très émotif. Un Gallagher qui semblait sur le bord des larmes sans toutefois nous laisser voir s’il s’agissait de larmes de rage ou de dépit.
« Ça n’a pas de bon sens de nous écraser comme nous l’avons fait en fin de match. On s’est mis en mode défensif. C’est comme ça tous les soirs », a ajouté Dale Weise de l’autre côté d’un vestiaire à l’intérieur duquel les rares joueurs venus répondre aux questions des journalistes le faisaient à voix basse tant l’atmosphère était lourde. Aussi lourde que le poids des défaites qui s’accumulent. Qui se multiplient.
« Quand tu perds, tu dois vite mettre la défaite de côté et te concentrer sur la prochaine rencontre. Habituellement, on y arrive. Mais honnêtement, ça devient vraiment difficile de mettre toutes ces défaites de côté. On doit garder confiance. On doit se motiver en nous disant que nous sommes seuls contre le monde entier », a ajouté Weise.
Sans Carey Price
Déjà que les défaites en séries représentent une source immense de découragement, voilà que les nouvelles concernant Carey Price semblent loin d’être encourageantes.
Comme on l’a vu sur les images captées par RDS mercredi matin à Brossard, Carey Price n’a toujours pas remis l’équipement. De fait, il patine toujours en solitaire et loin de s’améliorer, son état semble même se détériorer au point que Price a fracassé un bâton en signe de dépit lors de sa séance personnelle d’entraînement.
Un geste loin d’être rassurant pour une équipe qui s’éloigne dangereusement des séries et qui s’en éloignera plus encore si son gardien et leader incontesté n’est pas en mesure de vite reprendre sans place devant le filet et dans le vestiaire.
« Ça n’a rien à voir avec les gardiens. Mike (Condon) ou Ben (Scrivens) ne sont pas à blâmer dans nos défaites. Ce sont les mêmes joueurs qui gagnaient en début de saison qui perdent aujourd’hui. On ne perd pas en raison des gardiens, on perd parce qu’on ne marque pas assez de buts, parce qu’on commet trop d’erreurs et qu’on accorde des buts à de très mauvais moments », a plaidé Dale Weise.
À l’aube de la traditionnelle fin de semaine du Super Bowl, fin de semaine au cours de laquelle le Canadien recevra Connor McDavid et les Oilers samedi avant de recevoir les Hurricanes de la Caroline dimanche, je me demande comment les joueurs du Canadien, le directeur général Marc Bergevin et surtout le propriétaire Geoff Molson encaisseront le commentaire de Michel Therrien à l’effet qu’il sera très difficile de faire les séries.
Remarquez que l’entraîneur-chef n’a fait que confirmer ce que bien des observateurs, des amateurs et même des partisans désabusés du Canadien avancent depuis un bon moment déjà.
Il est toutefois clair qu’à la lumière de cette remarque, la direction de l’équipe devra profiter du congé d’aujourd’hui pour dresser un plan en vue des prochaines semaines.
Car à moins que le Canadien ait décidé de plonger tête première jusqu’au bas du classement afin de maximiser ses chances d’obtenir le premier choix au repêchage en juin prochain, il semble impossible que la direction puisse accepter que l’équipe abandonne trois semaines avant la date limite des transactions et avec encore 30 matchs à disputer.
Du moins je l’espère. Sans quoi les deux derniers mois de la saison seront plus misérables encore que les deux que le Canadien vient de traverser. Et on peut écrire sans risque d’exagérer qu’ils ont été pas mal misérables merci!

Dana White prévoit que Ronda Rousey effectuera son retour en novembre

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Ronda Rousey
Ronda Rousey (Source d'image:Getty)

Le président de l'UFC Dana White affirme que le retour dans l'octogone de l'ancienne championne des poids coqs Ronda Rousey se fera « problablement » au mois de novembre.
En entrevue à l'émission télévisée Big Boy Show à Los Angeles, White a indiqué que la gagnante de l'affrontement qui impliquera l'actuelle championne Holly Holm et l'aspirante Miesha Tate lors d'UFC 196, le 5 mars, « devra ensuite se mesurer à Ronda, probablement en novembre ».
Il semble que l'ancienne médaillée olympique ne prendra pas la chance de subir un deuxième revers dans l'organisation dans un contexte autre que celui d'un combat de championnat, quelques mois après qu'elle ait perdu sa ceinture aux mains de Holm lors d'UFC 193. Cette dernière l'avait emporté avec une éclatante mise hors de combat au deuxième round.
Selon le grand patron de l'organisation, il ne fait aucun doute que Rousey reviendra plus fort que jamais.
« Elle est réellement intense. C'est une force de la nature. On la reverra », a-t-il indiqué.

Marc-André Bergeron médaillé d'argent, Camille Dallaire Leblanc décorée de bronze

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Marc-André Bergeron
Marc-André Bergeron (Source d'image:Getty)

Marc-André Bergeron est monté sur la deuxième marche du podium de la catégorie des moins de 87 kg, jeudi soir, au US Open. Aussi en action à la compétition présentée au Nevada, la jeune Camille Dallaire Leblanc a remporté la médaille de bronze chez les moins de 49 kg.
La journée a commencé bizarrement pour Bergeron, car l’arbre de combats de sa catégorie a été modifié à la dernière minute. « Les organisateurs ont changé l’ordre des combats. Plutôt que d’être numéro 2, je devais être numéro 1, donc j’ai complètement changé de côté du tableau. Tous mes adversaires ont également changé », a expliqué l’athlète de Québec.
Il croyait qu’il allait entamer la compétition face au Chinois Sen Qiao, contre qui il s’est incliné en finale. Son premier combat a finalement été plus léger que prévu. Il a dominé l’Américain Issa Ababseh assez facilement. « Ç’a été un combat plutôt tranquille et à sens unique. J’ai fait mes points tranquillement. J’ai tenté de garder ma distance étant donné que j’étais le plus grand des deux », a dit Bergeron.
Son combat de deuxième ronde a été beaucoup plus intense en émotions. Le Québécois s’est mesuré à un adversaire qu’il connaissait très bien, le Canadien Jordan Stewart. À la fin du temps réglementaire, le tableau de pointage indiquait qu’il y avait égalité, un point de chaque côté. L’affrontement s’est donc poursuivi en mort subite. À la fin de cette prolongation, c’était toujours l’égalité entre les deux athlètes.
« C’est finalement l’accumulation des pressions sur le plastron qui a départagé le vainqueur. J’ai gagné grâce à ça. C’était un combat émotif, parce que ce n’est pas un gars qui a tendance à s’exposer. J’ai dû faire preuve de patience. J’avais bien envie d’aller le brasser un peu, mais ce n’est pas le plan à adopter avec ce style d’adversaire », a confié Marc-André Bergeron.
Ce gain lui a permis d’atteindre la finale et de croiser le fer avec Sen Qiao. « Le Chinois était un bon adversaire. Nous étions de grandeurs similaires et nous jouions un jeu semblable. Il montait au visage beaucoup plus facilement que moi, mais autrement c’était un match de portée et de distance. Il m’a bien battu. Il a gagné 10-3. Il m’a eu au visage en début de combat. Et à la fin, quand j’essayais de combler l’écart, il m’a eu une deuxième fois. »
Le US Open était la première étape de la préparation du Québécois en vue de l’événement panaméricain de qualification olympique qui aura lieu au mois de mars, à Aguascalientes, au Mexique. Il a déjà son billet pour cette compétition durant laquelle seront distribués des laissez-passer pour les Jeux de Rio. Pour s’envoler vers la capitale brésilienne, il devra se classer parmi les deux premiers de sa catégorie.
« D’ici l’événement de qualification pour Rio, les compétitions que je fais servent de préparation. Je suis quand même content de ce que j’ai réussi aujourd’hui (jeudi). Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas battu. Le US Open m’a permis de remettre les paramètres psychologiques à la bonne place. J’étais en forme physiquement aussi. »
La semaine prochaine, Marc-André Bergeron sera au Canada Open.
Camille Dallaire Leblanc sur le podium
Chez les moins de 49 kg, Camille Dallaire Leblanc était bien fière de terminer la soirée avec une médaille de bronze au cou. « Ç’a été une bonne journée pour moi. J'étais classée quatrième de ma catégorie au départ. Je savais que le US Open était une compétition de bon calibre, alors j’étais prête à affronter les meilleures. J’ai bien suivi le plan de match que j’avais établi avec mon entraîneur. »
La jeune athlète du Club de taekwondo de Sainte-Foy a d’abord profité d’un laissez-passer, puis a vaincu l’Américaine Alisa Viana et la Jamaïcaine Cyriesse Hall. Son parcours s’est corsé en demi-finale, alors qu’elle a affronté la tête de série du tournoi, la Mexicaine Itzel Manjarrez.
« Manjarrez a beaucoup d’expérience. Elle est d’ailleurs qualifiée pour les Jeux olympiques de Rio. Nous avons toutes deux le même style de combat. Mon objectif était de faire la même chose qu’elle. Elle attendait que je perde patience, mais je ne l’ai pas fait. Le combat s’est finalement joué sur une erreur que j’ai faite et qui a mené à un avertissement », a raconté Dallaire Leblanc.
Maintenant son tournoi terminé, la Québécoise profitera des prochains jours pour s’entraîner en vue du Canada Open.
Plusieurs autres Québécois participent au US Open qui prendra fin dimanche. Maxime Potvin (-68 kg) sera à surveiller vendredi.

Les Oilers musèlent les Sénateurs avant de s'amener à Montréal

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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 04 février 2016 à 22h42. Modifié par Charles Payette le vendredi 05 février 2016
Les Oilers musèlent les Sénateurs avant de s'amener à Montréal
Connor McDavid tente de contourner Mika Zibanejad/PC
OTTAWA - Connor McDavid a récolté un cinquième point depuis son retour et les Oilers d'Edmonton ont rossé les Sénateurs 7-2 jeudi soir à Ottawa. À son deuxième match, l'attaquant de 19 ans a amassé deux passes.

La troupe de Todd McLellan s'amènera confiante à Montréal pour son duel face au Canadien, samedi après-midi.
Jordan Eberle a inscrit deux buts face aux Sénateurs en plus d'ajouter une aide tandis que Benoit Pouliot a lui aussi amassé deux passes.

À eux trois, ils ont récolté 14 points en deux rencontres.

3 défaites de suite des Sens

Mark Fayne, Zack Kassian, Andrej Sekera, Leon Draisaitl et Brandon Davidson ont complété pour les Oilers, qui égalaient leur meilleure performance de la saison, en termes de buts marqués.

Cam Talbot a fait 26 arrêts pour les Oilers. Mike Hoffman et Mark Stone l'ont déjoué, mais les Sénateurs ont tout de même subi un troisième revers de suite.

C'était la quatrième fois cette saison qu'un adversaire marquait sept fois à leurs dépens.

Craig Anderson a flanché trois fois en 10 tirs, puis Andrew Hammond a permis quatre buts en 18 tirs.