lundi 1 juin 2015

Dernier match au Colisée de Québec: Oshawa lève la Coupe Memorial

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 31 mai 2015 à 17h22. Modifié par Charles Payette le lundi 01 juin 2015
Dernier match au Colisée de Québec: Oshawa lève la Coupe Memorial
La Presse Canadienne
QUÉBEC - Les Generals d'Oshawa ont marqué en prolongation leur permettant de vaincre les Rockets de Kelowna, 2-1, pour être couronnés champions de la 97e Coupe Memorial, dans ce qui était le dernier match de hockey de l'histoire des 66 ans du Colisée de Québec.
Le Colisée, qui aura accueilli les belles années des Remparts, puis des Nordiques, sera éventuellement démoli.
C'est Anthony Cirelli qui a inscrit le but vainqueur à 1:28 de la prolongation. Il avait également marqué l'unique but des Generals d'Oshawa, qui signaient une première conquête de la Coupe Memorial en 25 ans.
Anthony Cirelli a été le héros individuel de la soirée, avec les deux filets des champions de l'Ontario. À 1:28 du surtemps, Cirelli a concrétisé le retour de lancer du défenseur Chris Carlisle.
Cirelli, admissible au repêchage de la LNH le mois prochain, n'aurait jamais cru cela possible il y a trois ans à peine quand il évoluait dans le bantam AA.

«J'ai travaillé très fort pour me rendre là où je suis, a commenté le jeune patineur natif de Woodbrige, en Ontario. Je suis fier de moi et fier de mes coéquipiers. Nous avons connu une formidable saison. C'est un sentiment indescriptible de remporter le dernier match.»

Les Generals, qui n'avaient pas gagné la Coupe Memorial depuis 1990 avec Eric Lindros dans leurs rangs, ont ajouté un cinquième sacre à leur palmarès. Ils ont devancé les Pats de Regina pour le premier rang de l'histoire de la Ligue canadienne de hockey (LCH).

«Nous avons eu un bond favorable en prolongation et Cirelli l'a saisi, mais j'estime que l'équipe numéro un l'a emporté», a lancé l'entraîneur D.J. Smith, en ajoutant que ce championnat apportera du réconfort aux gens d'Oshawa qui sont éprouvés par des fermetures d'usines.

McCarron aux anges

Après avoir raté sa chance dans l'uniforme des Knights de London l'an dernier, l'espoir du Canadien Michael McCarron a pu soulever la Coupe Memorial à bout de bras.

«C'est un sentiment incroyable. C'est le plus gros trophée que je remporte, a lancé le géant joueur de centre, qui a connu un bon tournoi. Cette équipe est incroyable, j'ai pu apprendre comme gagner et on m'accolera dorénavant l'étiquette de gagnant. Peut-être qu'un jour je gagnerai la Coupe Stanley avec le Canadien.»

Tomas Soustal a été le seul marqueur des Rockets, qui ont eu le meilleur 38-26 au chapitre des tirs.

Le gardien des Generals Ken Appleby a remporté son duel contre Jackson Whistle.

«Nous avons raté trop de chances, a débité le joueur de centre étoile des Rockets, Leon Draisaitl. C'est très difficile à avaler. Vous travaillez d'arrache-pied pendant toute la saison et puis en l'espace de quelques secondes vous vous retrouvez les mains vides. Mais aussi stupide que ça puisse paraître, la vie continue. Nous devons surmonter notre déception.»

C'était le dernier match de hockey dans l'histoire de 66 ans du Colisée Pepsi et une foule de 10 391 spectateurs s'était rassemblée dans les gradins du vieil édifice âgé de 66 ans.

Élans partagés

Les équipes ont chacune connu leurs moments de domination au cours des 40 premières minutes de jeu.

Les Rockets ont marqué les premiers, à 5:08 du premier tiers. Le tir imprécis du défenseur Madison Bowey a dupé Appleby qui a vu Soustal le surprendre sur le rebond de la bande à l'aide d'un revers d'un angle restreint.

Les champions de l'Ouest ont par la suite battu la mesure et, avec un peu de chance, ils auraient ajouté à leur avance. Principalement au début du deuxième vingt, pendant une supériorité numérique. À ce moment, ils détenaient l'avantage de 18-5 dans les tirs.

Mais deux pénalités en succession ont pavé la voie au retour en force des Generals. Peu de temps après la conclusion de la seconde, à 13:50, Cirelli a créé l'égalité grâce à un lancer des poignets haut.

Trop haut

Le troisième vingt a été le plus animé. On a provoqué plusieurs occasions à l'attaque.

Nick Merkley a raté une échappée chez les Rockets.

Hunter Smith a cru avoir donné l'avance aux Generals avec 2:24 à jouer, mais le géant avait fouetté la rondelle plus haut que la limite permise. La révision vidéo l'a démontré hors de tout doute, même si l'arbitre sur la patinoire avait validé le but.
Draisaitl, joueur par excellence du tournoi
Le titre de joueur par excellence du tournoi de la Coupe Memorial n'a pas asséché les larmes du talentueux joueur de centre Leon Draisaitl des Rockets de Kelowna, dimanche, à l'issue de la défaite des siens en finale.

Draisaitl, espoir des Oilers d'Edmonton, a été le meilleur marqueur de la compétition avec sept points à sa fiche, incluant quatre buts, en cinq rencontres.

Brillant en finale, le gardien des Generals d'Oshawa Ken Appleby a été désigné le meilleur gardien.

Le Madelinot Alexis Loiseau, de l'Océanic de Rimouski, a reçu le trophée du joueur ayant affiché le plus bel esprit sportif.

McCarron, une étoile

Un seul joueur de la LHJMQ a fait partie de l'équipe d'étoiles du tournoi. Il s'agit du défenseur Ryan Graves des Remparts de Québec. Madison Bowey des Rockets est l'autre arrière.

L'espoir du Canadien Michael McCarron, son coéquipier des Generals Michael Dal Colle et Nick Merkley des Rockets composent le trio d'attaquants. Appleby est le gardien.

Le Grand Prix de F1 de Montréal à vendre ?

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Publié par Charles Payette pour 98,5fm Sports le lundi 01 juin 2015 à 06h05. Modifié à 10h14.
Le Grand Prix de F1 de Montréal à vendre ?
PC
(98,5 Sports) - Le promoteur du Grand Prix de Formule Un du Canada, François Dumontier, nie qu'une partie du Grand Prix fasse l'objet de négociations en vue de sa vente, comme l'avance La Presse.

En entrevue avec Paul Arcand au 98,5fm, monsieur Dumontier affirme ne pas avoir été approché récemment, tout en ajoutant que la porte n'était pas fermée pour autant.
La Presse publiait ce matin que le promoteur avait eu des discussions ces derniers mois avec des entreprises québécoises et américaines dans le but d'accueillir de nouveaux investisseurs et que jusqu'à 50 pour cent des actions pourraient être vendues.
Le Groupe de course Octane a une nouvelle entente de dix ans avec la F1 pour la présentation du Grand Prix à Montréal. Au Québec, Attraction Média et Stingray auraient participé aux discussions.
Le Grand Prix du Canada se cherche par ailleurs un commanditaire en titre pour 2016, ce qu'il n'a pas depuis 2003. Les négociations se font surtout avec desentreprises étrangères pour au moins six millions de dollars par année pendant au moins quatre ans.

Guy Boucher demeurerait au moins une autre saison à la barre du SC Berne

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Guy Boucher
Guy Boucher (Source d'image: Getty )

Bien qu'il ait eu des discussions avec quelques formations de la LNH, et qu'il ait même été finaliste pour le poste d'entraîneur-chef des Devils du New Jersey, tout semble indiquer que le retour de l'instructeur québécois Guy Boucher en Amérique du Nord devra attendre.
Selon Bob McKenzie, la fenêtre de négociations de Boucher avec les formations du circuit Bettman se refermait lundi, et plusieurs médias suisses rapportent déjà que Boucher sera de retour à la barre du club de Berne, en ligue nationale A.
Le pilote de 43 ans n'a pas dirigé dans la LNH depuis son congédiement par le Lightning de Tampa Bay, en mars 2013.
Toujours selon McKenzie, l'actuel entraîneur-chef du club-école des Penguins de Pittsburgh, John Hynes, ferait figure de favori afin de combler le poste vacant derrière le banc des Devils.

Le Canadien de Montréal a-t-il vraiment besoin de se grossir?

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David Desharnais, Brendan Gallagher et Max Pacioretty
David Desharnais, Brendan Gallagher et Max Pacioretty
 (Source d'image: Getty )

Vitesse et habiletés : c’était ce que la Ligue nationale de hockey souhaitait mettre en valeur quand elle a établi de nouvelles règles pendant le lock-out de 2004-2005. Ce fut mission accomplie, alors qu’on a vu des joueurs comme Martin St-Louis s’épanouir et Patrick Kane émerger. Était-ce la fin pour les gros bonshommes dans la LNH?
La LNH a peut-être tenté d'accommoder les plus petits joueurs, mais ce n’était pas le cas ailleurs sur la planète sportive. Vous ne pouvez survivre bien longtemps dans la NFL sans un receveur éloigné grand et longiligne. Et toutes les équipes de baseball rêvent de compter sur un puissant lanceur frôlant les 6 pieds 6. Au basketball, les meneurs de jeu sont plus grands, mais les golfeurs et les hockeyeurs aussi. Les directeurs généraux ont réalisé une chose après les changements de règlement de 2005 : les équipes ont non seulement besoin de vitesse et de rapidité, mais imaginez les possibilités si vous aviez tout ça en plus du gabarit.
Plusieurs formations se targuent d’être costaudes. À l’occasion de quelques présences durant une période, elles envoient dans la mêlée leur ligne d’énergie. Elles comptent sur une défense imposante qui va éreinter l’adversaire. Ce sont là des attributs clés pour n’importe quelle équipe dans l’ère actuelle, mais est-ce que cela se traduit en buts?
Cette quatrième ligne dont on dit qu’elle joue de précieuses minutes chaque soir, quel pourcentage du match influence-t-elle vraiment? Ces défenseurs format géant, de quelle façon s’impliquent-ils statistiquement? Ce n’est pas juste une question de grandeur. C’est une question de faire grandir l’équipe dans des sphères importantes du jeu. On doit ajouter des pouces aux endroits où ça compte le plus, aux joueurs qui sont le plus souvent en contrôle de la rondelle ou ceux qui remplissent le filet.
Il ne suffit pas de faire la somme de la taille de chacun et de diviser par 18. Cela ne ferait que donner une moyenne qui ne prend pas en considération le statut du joueur. Nous avons donc fait cette distinction dans les calculs qui suivent.
Average Height Weighted by Goals ScoredDisons qu’une équipe ne compte que deux joueurs et qu’ils ont cumulé ensemble quatre buts pendant la saison. Le joueur A mesure 6 pieds et a marqué trois buts. Le joueur B mesure 5 pieds et a marqué une seule fois. Vous pouvez déterminer le ratio de l’équipe en multipliant le pourcentage de buts marqués par la taille du joueur, puis en additionnant le résultat de chaque joueur. Par exemple : (75 % x 6’) + (25 % x 5’) = 5’9”
J’ai appliqué cette équation pour chacune des équipes lors de la saison régulière 2014-2015. Quant aux joueurs qui ont été échangés, j’ai ajouté leur production à celle de l’équipe avec laquelle ils ont terminé la saison. Par exemple, j’ai inclus les cinq buts que Devante Smith-Pelly a marqués avec Anaheim dans la colonne de Montréal.
Les Canadiens de Montréal sont représentés en rouge et sont parmi les dernières du circuit. Les équipes en bleu sont les autres formations de la division Atlantique. Le meneur au chapitre des buts, Max Pacioretty, mesure 6 pieds 2, ce qui améliore la moyenne. Mais plusieurs joueurs importants sont sous les 6 pieds comme Tomas Plekanec (5 pieds 11), Brendan Gallagher (5’9”) et David Desharnais (5’7”). Même les plus productifs en défense – P.K. Subban et Andrei Markov – sont à seulement 6 pieds.
Average Height Weighted by 5-on-5 Corsi ForLe prochain tableau est similaire au précédent, mais cette fois, j’ai analysé la taille en fonction du Corsi pour à 5 contre 5 (le total de tirs au but, tirs ratés et des tirs bloqués quand un joueur donné est sur la glace). Cela démontre le taux de contrôle de la rondelle. Encore une fois, la troupe de Michel Therrien est derrière.
On remarque que des adversaires de division comme Tampa Bay, Buffalo et Detroit ont fait un grand bond contrairement à Montréal.
En bref, le CH est non seulement petit, mais il l’est à des positions clés. Comment Marc Bergevin peut-il régler ce problème? Peut-être en regardant du côté du club-école, mais c’est peu probable si on analyse le top-4 des meilleurs buteurs des Bulldogs en 2014-2015.
Daniel Carr – 24 buts – 6’
Gabriel Dumont – 20 buts – 5’10”
T.J. Hensick – 19 buts – 5’10”
Charles Hudon – 19 buts – 5’10”
L’autre alternative est de passer par la voie des échanges et du marché des joueurs autonomes. J’ai donc analysé le lot de joueurs autonomes sans compensation et tenté d’identifier des cibles potentielles. Je ne me suis attardé qu’aux joueurs dépassant les 6 pieds 1 et qui ont marqué au moins 10 buts en 82 matchs lors de la dernière campagne. J’ai ensuite appliqué la règle du Corsi pour sélectionner les meilleures options.
Unrestricted Free Agents* - 5-on-5 Corsi For vs. GoalsDans un monde idéal, les joueurs en vert sont ceux que vous aimeriez avoir dans votre équipe, soit ceux qui ont la meilleure moyenne de buts et le meilleur Corsi pour par match. Les joueurs en jaune ne sont pas à négliger non plus.
Les meilleures options à un prix raisonnable seraient Eric Fehr (29 ans, 6’4”, moyenne de 1.5 million $), Michael Frolik (27 ans, 6’1”, 3.3 M$) et Blake Comeau  (29 ans, 6’1”, 0.7 M$). Mike Fisher (6’1”), Erik Cole (6’2”), Joel Ward (6’1”), Justin Wiliiams (6’1”) et François Beauchemin (6’1”) sont aussi intéressants, mais plus âgés et plus chers.
Tout dépend si Bergevin recherche un grand gaillard pour du long terme ou une solution rapide dans le but d’accéder rapidement aux plus hauts sommets.

La tenante du titre Maria Sharapova éliminée en huitièmes à Roland-Garros

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Lucie Safavora et Maria Sharapova
Lucie Safavora célèbre sa victoire aux dépens de Maria Sharapova
(Source d'image: Getty )

PARIS - La Russe Maria Sharapova, no 2 mondiale et tenante du titre, assez éloignée de son niveau habituel, a été éliminée lundi en huitièmes de finale de Roland-Garros par la Tchèque Lucie Safarova (no 13), qui a su saisir sa chance 7-6 (7/3), 6-4.
Les quatre demi-finalistes de l'édition 2014 sont ainsi déjà éliminées. La Québécoise Eugenie Bouchard (no 6) avait été sortie dès le premier tour, la Roumaine Simona Halep (no 3) au deuxième et l'Allemande Andrea Petkovic (no 10) au troisième.
Avec l'élimination de Sharapova, il ne reste plus que trois membres du top-10 encore en course : l'Américaine Serena Williams (no 1), la Tchèque Petra Kvitova (no 4) et la Serbe Ana Ivanovic (no 7), celle-ci étant la seule à être déjà qualifiée pour les quarts de finale.
L'échec de la Russe est complètement inattendu. Même diminuée par un petit rhume, elle avait remporté aisément ses trois premiers matches, ne concédant au total que 17 jeux.
Sharapova n'avait plus connu une élimination aussi prématurée à Paris depuis 2010, quand elle avait succombé au troisième tour face à la Belge Justine Hénin.
La Russe, qui a longtemps été une spécialiste des surfaces rapides avant de prendre goût à la terre battue (elle avait gagné 65 de ses 71 derniers matchs sur cette surface), avait été demi-finaliste en 2011, victorieuse en 2012 et 2014, et finaliste en 2013 à Paris.
Sharapova menait 4-1 dans ses face-à-face avec la Tchèque, mais leurs trois derniers matchs avaient été extrêmement disputés.
Safarova n'avait encore jamais atteint les quarts à Paris, où elle s'était arrêtée deux fois en huitièmes.
La gauchère tchèque, qui devrait intégrer le top-10 mondial pour la première fois de sa carrière à l'issue de ce tournoi, a joué un match de haut niveau. Elle a réussi plus de coups gagnants (34/20) et commis moins de fautes directes (22/26) que son adversaire.
Sharapova n'a jamais trouvé la faille dans la muraille défensive de la Tchèque, qui a mené la course dans les deux sets. La Russe est revenue dans le premier pour arracher le droit de disputer un jeu décisif, qu'elle a très mal géré.
Dans la seconde manche, Sharapova a été menée 3-0. Elle a égalisé à 3-3, mais a craqué sur son dernier jeu de service.
En quarts de finale, Safarova fera face à l'Espagnole classée 21e Garbine Muguruza, qui a montré la sortie à l'Italienne Flavia Pennetta, 28e tête de série, 6-3, 6-4.