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vendredi 29 septembre 2017

Le Canadien subit un sixième revers de suite

28 septembre 2017 | Michel Lamarche - La Presse canadienne à Québec | Hockey
Peter Hollad, du Canadien, s'accrochant à Eric Fehr durant la première période du match de mercredi soir
Photo: Jacques Boissinot La Presse canadienne
Peter Hollad, du Canadien, s'accrochant à Eric Fehr durant la première période du match de mercredi soir
Malgré le fait qu’il s’était bâti un coussin de deux buts après une période de jeu, le Canadien de Montréal a subi un sixième revers en autant de sorties en matchs préparatoires, mercredi soir, s’inclinant 4-2 aux mains des Maple Leafs de Toronto devant 14 452 spectateurs au Centre Vidéotron.
 
Les Maple Leafs l’ont emporté même s’ils avaient laissé tous leurs gros canons dans la Ville Reine et qu’ils affrontaient une équipe qui comptait bon nombre de vétérans, notamment Jonathan Drouin, Max Pacioretty, Brendan Gallagher, Andrew Shaw, Alex Galchenyuk, Shea Weber et Carey Price.
 
Drouin et Shaw, qui revenaient au jeu après avoir soigné des blessures, ont été les deux meilleurs joueurs du Canadien. Ils ont inscrit les buts du Tricolore — celui de Shaw en avantage numérique — et ont été de loin les attaquants les plus menaçants pendant les deux premières périodes, récoltant trois et quatre tirs respectivement en direction de Curtis McElhinney.
 
À sa deuxième sortie du calendrier préparatoire, Drouin a maintes fois étalé toutes ses habiletés offensives tandis que Shaw, qui en était aussi à son deuxième match, a été visible partout sur la patinoire.
 
Étonnamment, compte tenu de la qualité de l’opposition, l’autre joueur du Canadien à avoir dû se mettre en évidence a été Price. Le portier du Canadien a fait face à 28 tirs, dont 23 au cours des deux premières périodes. À son premier match en six jours, le gardien du Canadien a accordé quatre buts, dont deux alors que le Canadien tentait d’écouler des punitions au début des deuxième et troisième périodes.
 
Il a aussi concédé un but sur un tir qui a frappé Brendan Gallagher avant de virevolter au-dessus de son épaule et derrière lui tandis qu’il a semblé perdre le disque de vue sur le quatrième.
 
Johnsson mène la charge
 
Andreas Johnsson, un ailier gauche suédois, a mené l’attaque des Maple Leafs avec un but et deux mentions d’aide. Connor Carrick, Martin Marincin et Andreas Borgman, trois défenseurs, ont également touché la cible. Les buts de Marincin et de Borgman ont été inscrits dans un intervalle de 99 secondes et permettaient aux Maple Leafs de se donner une avance de 3-2 vers la fin de la période médiane.
 
Quant aux hommes de Claude Julien, ils ont réussi 31 tirs sur McElhinney, dont 16 en troisième période et 11 en avantage numérique.
 
Le Canadien a encore deux matchs pour sortir de sa léthargie et signer une première victoire avant le début du calendrier régulier. Vendredi soir, il accueillera les Panthers de la Floride et le lendemain, les Sénateurs d’Ottawa seront les visiteurs au Centre Bell.

dimanche 12 février 2017

« Chill out »

http://www.rds.ca/hockey/canadiens/

Carey Price
Carey Price (Source d'image:Getty)
Images of Marc Denis
Le rendement de Carey Price inquiète nombre de partisans et d’observateurs par les temps qui courent.
S’il est évident que le gardien numéro un du Canadien ne performe pas à la hauteur des standards élevés qu’il a lui-même établis, une mise en perspective s’impose à ce moment de la saison.
Une fatigue physique
Price n’a pratiquement pas joué la saison dernière et, par le fait même, ne s’est quasiment pas entraîné non plus, en raison de la blessure qui l’a tenu à l’écart de la patinoire. Ses habitudes de remise en forme lors de l’entre-saison ont été chamboulées, enfilant les jambières plus tôt l’été passé, pour tenter de rattraper le retard accumulé et afin d’obtenir rapidement des réponses quant à l’état de son genou en prévision de sa participation à la Coupe du monde de hockey. Il s’est d’ailleurs avéré être une figure de proue pour l’équipe canadienne, disputant, sans grande surprise, la majorité des rencontres.
Carey Price n’a pas été en mesure non plus de bénéficier de la courte pause reliée à la présentation de la Classique des Étoiles de la LNH, y étant sélectionné à titre de capitaine de la section Atlantique. Malgré le ton léger d’un tel événement, il s’agissait tout de même d’un retour tard dans la nuit sur Montréal depuis New York avant une envolée de six heures vers Los Angeles, le vendredi matin, et un retour immédiat le dimanche. Il était devant le filet de son équipe le mardi soir au Centre Bell.
Le gardien du Tricolore n’est pas le seul à montrer une telle courbe de performance cette saison parmi l’élite de la LNH. Ironiquement, plusieurs des gardiens participant à la Coupe du monde se retrouvent dans de pareilles situations. Tuukka Rask, Sergei Bobrovsky et Pekka Rinne, qui étaient aussi parmi les étoiles à Los Angeles, ont cumulé des statistiques comparables à Price depuis le début de l’année 2017. Henrik Lundqvist et Corey Crawford aussi. On parle de gardiens parmi les 10 meilleurs du circuit qui peinent à atteindre la barre de ,900 pour le taux d’efficacité et qui allouent environ trois buts par match, deux résultats très loin de leur niveau habituel.
Cela dit, si tous les faits déjà relatés peuvent expliquer un état de fatigue indéniable, quand on y ajoute le calendrier compressé et les déplacements propres à toutes les équipes de la LNH, il ne s’agit pas pour moi de l’explication principale du comportement de Carey Price ces temps-ci.
Une fatigue mentale
Avec un objectif avoué dès le départ chez le Tricolore, de vouloir bien gérer son utilisation, l’état-major veut s’assurer de la présence de son joueur par excellence au moment le plus important. Dans toute planification annuelle qui se respecte, il est capital d’identifier précisément un moment ou l’athlète doit atteindre son apogée. Même chez les plus grands, impossible de passer outre ce processus parsemé de hauts et de bas, de charges allégées et de moments cruciaux. Le moment crucial dans la planification annuelle de Carey Price n’est pas encore arrivé. Ce moment a été identifié au printemps prochain et rien ne sert de forcer les choses inutilement avant le retour de la pause imposée, alors qu’on amorcera réellement le dernier droit des 22 restants à la saison.
Il ne faut surtout pas perdre de vue que le gardien titulaire a raté le tout dernier match de son équipe lors de trois des quatre dernières saisons. Ainsi, il était donc primordial d’établir un plan serré afin que telle situation ne se reproduise plus si le Canadien compte faire un bout de chemin.
Bas les masques: Price fatigué?
Quand je regarde évoluer Carey Price ces jours-ci, j’observe un gardien soucieux de ses gestes techniques, mais qui a appris à s’économiser en dosant ses efforts et en se fiant à son talent immense. Par nature humaine, et, surtout, parce qu’il connait les attentes placées à son endroit, il adopte le plan établi pour lui à l’extrême, au point de perdre une once de combativité. Il devient alors difficile pour lui de bien repérer la rondelle et de la suivre en tout temps malgré la circulation lourde devant lui. Même les meilleurs gardiens au monde n’arrêteront pas les rondelles qu’ils ne voient pas.
Qui plus est, ce léger manque de vigueur se répercute dans ses sorties pour manier la rondelle, autre aspect où il excelle en temps normal, mais où il est nonchalant présentement. Cette attitude ralentit sa prise de décision. Et dans une ligue ultra compétitive, rapide au possible et sans pitié, nul ne peut connaitre du succès de façon constante sans avoir la pédale au plancher. Voilà donc pourquoi je dis que la fatigue mentale est celle qui affecte le plus le numéro 31. On n’a qu’à revoir le troisième but des Coyotes pour apercevoir un gardien facilement sorti de sa concentration alors qu’une charge vers son filet se dessine. Il perd alors le contact visuel avec la rondelle lorsque Jordan Martinook refile le disque vers Alex Goligoski et se relève instinctivement, un signe clair de protection. Au moment de retrouver son focus, une fraction de seconde à peine s’écoule, mais il est déjà trop tard.
Et maintenant?
Je ne dis pas que l’intensité revient comme on enclenche un interrupteur, mais je crois fortement que s’amorcera un crescendo marqué pour Price et son entraîneur Stéphane Waite lorsqu’ils reviendront de la pause. Une progression dans les habitudes de travail et le souci du détail sur laquelle planche déjà Waite depuis un moment. Cette progression se reflétera instantanément dans la tenue de Price, qui comprend mieux que quiconque là ou il se trouve physiquement et moralement. La meilleure des nouvelles pour les deux hommes semble se trouver dans la capacité du groupe de relever certains défis face à l’adversité, et ce, indépendamment du rendement de son meilleur joueur, chose impensable, voire farfelue, il y a à peine un an.
Je dis donc, vivement la pause pour faire le vide et oublier des dernières performances sans panache et pour faire le plein d’énergie positive, entouré de ce qui importe le plus pour Carey Price, et dans la vie en général : sa famille récemment agrandie.
Stéphane Fiset nous parle de Carey Price

mardi 24 janvier 2017

Les Flames sont en visite au Centre Bell (RDS, dès 19 h 30)

http://www.rds.ca/hockey/canadiens/

Johnny Gaudreau et Max Pacioretty
Johnny Gaudreau et Max Pacioretty (Source d'image:Getty)
Il ne reste plus que deux rencontres au Canadien de Montréal avant le Match des étoiles et les Flames de Calgary seront les derniers visiteurs au Centre Bell avant la pause, ce soir.
Cette partie vous sera présentée sur les ondes de RDS dès 19 h 30. Une émission de 60 minutes de Hockey 360 précédera le match.
Probablement en raison de la météo et l’état des routes dans la région montréalaise, le Tricolore a annulé son entraînement matinal.
Michel Therrien sera privé du centre Alex Galchenyuk qui a subi une légère blessure face aux Sabres de Buffalo, samedi. D’ailleurs, le Canadien avait perdu ce match par la marque de 3-2 en prolongation.
Galchenyuk s’est blessé au même genou qui l’avait tenu à l’écart pendant 18 parties. Brian Flynn devrait prendre sa place sur le troisième trio au centre d’Andrew Shaw et de Sven Andrighetto.
Parmi les autres blessés, la condition d’Andrei Markov semble s’améliorer. Sera-t-il en uniforme pour l’une des deux rencontres avant le Match des étoiles? C’est ce qu’on saura ce soir ou jeudi.
Carey Price sera le gardien partant face aux Flames. Ces derniers occupent le dernier rang donnant accès aux séries dans l’Association Ouest. La troupe albertaine n’a gagné qu’un seul de ses six derniers matchs.
Calgary disputera un deuxième en autant de soirs alors que les hommes de Glen Gulutzan ont été blanchis à Toronto hier soir.
Le CH disputera sa dernière rencontre avant la pause du Match des étoiles, jeudi, lorsqu’il rendra visite aux Islanders de New York.
Formation à l’entraînement de lundi
Pacioretty-Danault-Radulov
Lehkonen-Plekanec-Byron
Andrighetto-Flynn-Shaw
Carr-De la Rose-Mitchell
Emelin-Weber
Beaulieu-Petry
Barberio-Redmond

dimanche 3 avril 2016

Le Canadien laisse filer une avance de trois buts

http://www.985sports.ca/hockey/nouvelles/

Publié par 98,5 fm pour 98,5fm Sports le samedi 02 avril 2016 à 18h27. Modifié à 22h20.
Le Canadien laisse filer une avance de trois buts
AP
(98,5 Sports) - Un but d'Aleksander Barkov, son deuxième du match, avec 28 secondes à jouer à la troisième période, samedi, a permis aux Panthers de la Floride de rompre l'égalité et de l'emporter 4-3 face au Canadien de Montréal.
Un peu à l'image de sa saison, le Tricolore et son unité défensive décimée par les blessures ont laissé filer une avance de trois buts.

Le match était nettement plus important pour les Panthers qui bataillent pour le titre de la section Atlantique.

Brendan Gallagher, qui revenait au jeu, a salué son retour avec son 19e but de la saison. Des buts de David Desharnais (11e) et Torrey Mitchell (11e) ont ensuite donné les devants 3-0 au Canadien.

Mais des buts de Jaromir Jagr (26e), Barkov (25e), Jonathan Huberdeau (19e) ont créé l'égalité avant que Barkov ne tranche avec son deuxième de la soirée.

Le Canadien a aussi bien joué durant la moitié du match qu'il ne l'avait fait jeudi soir, en s'imposant 3-0 face au Lightning, mais quand les Panthers ont mis le pied au plancher, la défensive de l'équipe de Michel Therrien n'a pu tenir le coup.

En raison de la blessure subie par Brett Lernout durant la rencontre et en raison d'un passage temporaire de Greg Pateryn au vestiaire après avoir reçu une rondelle dans le visage, le Canadien a joué durant quelques minutes en troisième période avec seulement quatre défenseurs: Andrei Markov, Alexei Emelin, Joel Hanley et Darren Dietz.

Les deux équipes s'affrontent de nouveau mardi soir à Montréal.

Le film de la rencontre

Première période:

La présence de Brendan Gallagher se fait sentir dès la première attaque du Canadien. Une remise de Gallagher à Max Pacioretty, puis à Alex Galchenyuk mène à une occasion de marquer à ce dernier. Pas de but, mais une pénalité à Jaromir Jagr.

Quand aucun tir au but ne se rend au but adverse durant deux minutes, ça n'a guère d'importance de jouer à cinq contre quatre ou à forces égales...

Premiers coups de patin dans la LNH pour le défenseur du Canadien, Brett Lernout.

Les gardiens sont peu sollicités au premier tiers. Avec 11 minutes à faire à la période, le Canadien n'a que trois tirs au but et les Panthers, un seul.

Pacioretty s'empare d'une rondelle le long de la bande, il centre pour Galchenyuk, mais Luongo fait l'arrêt. Mais quelques secondes plus tard, Gallagher redirige au passage une rondelle qui allait vers le filet et il touche la cible. Canadien 1 Panthers 0.

Le 19e but de la saison de Gallagher. Une passe à Joel Hanley qui a décoché le tir de la pointe et une à Pacioretty, sa 31e de la saison.

Le Canadien joue avec le même genre d'aplomb que jeudi soir à Tampa.

Le trio de Gallagher domine sans partage et un tir de ce dernier vers le filet est dévié par Andrei Markov qui venait appuyer l'attaque. Le Canadien célèbre, mais les Panthers contestent le but, estimant qu'il y a hors-jeu.

Les arbitres vont voir les reprises et ces dernières donnent raison aux Panthers. Pacioretty était hors-jeu quand Gallagher a saisi la rondelle à la hauteur de la ligne bleue.

Tirs au but par:

Canadien: 10 - 0 - 0 : 10

Panthers: 7 - 0 - 0 : 7

Deuxième période:

Les Panthers sont plus menaçants d'entrée de jeu. Un tir de Jussi Jokinen est stoppé par Mike Condon, mais la rondelle passe par-dessus lui et elle roule tout juste à côté du filet. Pénalité au Canadien sur le jeu.

Bonne remise de Jonathan Huberdeau à Nick Bjugstad qui cercle autour d'un défenseur avant de couper au filet de Condon, mais le gardien du Canadien harponne la rondelle et la menace est étouffée.

Rien à signaler durant les minutes suivantes, sinon que les Panthers ont les devants 12-11 au chapitre des tirs au but avant la 10e minute de la période médiane.

Shawn Thornton se fait renverser par Alexei Emelin d'un solide coup d'épaule en zone neutre.

Le Canadien joue de chance quand une rondelle touche à un officiel près de la ligne bleue des Panthers. Paul Byron s'empare de la rondelle et il alimente à la perfection David Desharnais qui déjoue Luongo. Canadien 2 Panthers 0.

Lars Eller déjoue un défenseur de belle façon le long de la bande et sa remise vers le filet permet à Torrey Mitchell d'ajouter à l'avance du Tricolore. Un 11e but pour Mitchell cette saison, un sommet pour lui. Soixante-neuf secondes d'écart entre les deux buts. Canadien 3 Panthers 0.

Il ne fallait peut-être pas s'attendre à ce que le Canadien s'offre deux blanchissages d'affilée en Floride. Un tir vif d'Aleksander Barkov inscrit les Panthers à la marque. Le 25e de la saison de Barkov. Canadien 3 Panthers 1.

Le Canadien est débordé dans la dernière minute de jeu et après quelques arrêts de Condon, Barkov glisse un retour de lancer derrière le gardien du Bleu-Blanc-Rouge. Canadien 3 Panthers 2.

Tirs au but par:

Canadien: 10 - 10 - 0 : 20

Panthers: 7 - 15 - 0 : 22

Troisième période:

Durant le deuxième entracte, le marqueur officiel a finalement accordé le premier but des Panthers à Jaromir Jagr qui a légèrement touché la rondelle au passage sur le tir de Barkov. Son 26e but de la saison et le 748e de sa carrière dans la LNH.

Nous sommes dans la troisième minute de jeu quand Greg Pateryn tend son bâton pour bloquer un tir de Steven Kampfer. Mauvaise idée.

La rondelle est déviée directement à son visage. Pateryn s'effondre sur la patinoire. Il se relève quelques instants plus tard et il prend la direction du vestiaire.

Avec Pateryn au vestiaire et Brett Lernout qui ne reviendra pas au jeu en raison d'une blessure, le Tricolore joue présentement à quatre défenseurs (Markov, Emelin, Hanley et Darren Dietz). Situation temporaire. Pateryn revient au jeu.

Bel incursion de Galchenyuk près du filet des Panthers qui alimente Gallagher, mais Luongo fait l'arrêt.

À son tour, Tomas Plekanec rate de peu la cible en dirigeant un tir à côté du but de Luongo.

Puis, c'est au tour de Condon de briller face à Rocco Grimaldi qui avait l'égalité au bout du bâton.

Les Panthers mettent de plus en plus de pression et Plekanec écope d'une pénalité.

Bel arrêt de Condon après une mise en jeu, sur un tir à courte distance de Barkov.

Mais Condon est pris à contre-pied quelques instants plus tard et Jonathan Huberdeau a un filet grand ouvert devant lui. C'est l'égalité avec 7:43 à faire à la troisième période. Canadien 3 Panthers 3.

Les Panthers maintiennent le pied au plancher et Condon se signale avec un autre arrêt pas commode face à Barkov.

Une rondelle déviée devant Luongo donne du mal au gardien des Panthers et cause une petite frayeur avec moins d'une minute et demie à jouer à la troisième période.

Mais il n'y aura pas de prolongation. Avec 28 secondes à faire, Barkov, qui a été de toutes les attaques ce soir, fait dévier une rondelle derrière Condon. Canadien 3 Panthers 4.

Tirs au but par:

Canadien: 10 - 10 - 7 : 27

Panthers: 7 - 15 - 16 : 38

jeudi 31 mars 2016

HOCKEY Ce qui peut encore motiver le Canadien

http://www.ledevoir.com/sports/hockey/

31 mars 2016 |Michel Lamarche - La Presse canadienne 
Max Pacioretty, Alex Galchenyuk et Sven Andrighetto après un but lors d’un match contre les Jets de Winnipeg, le 5 mars dernier
Photo: John Woods La Presse canadienne
Max Pacioretty, Alex Galchenyuk et Sven Andrighetto après un but lors d’un match contre les Jets de Winnipeg, le 5 mars dernier
Que peut-il bien rester comme source de motivation aux joueurs du Canadien de Montréal avant de plier bagage pour une période de cinq mois ? Bien peu, en fait, si ce n’est que certains d’entre eux pourraient se fixer des objectifs personnels et permettre à l’équipe, au passage, de compléter la saison avec un rendement de ,500.
 
Après 77 matchs, le Tricolore (35-36-6) a accumulé 76 points et il a donc besoin de trois victoires pour se hisser au plateau qui est considéré comme le seuil de respectabilité dans le sport professionnel. Un plateau qu’il a largement surpassé lors des trois premières saisons du régime Bergevin-Therrien.
 
À première vue, la tâche s’annonce ingrate pour les hommes de Michel Therrien puisqu’ils devront livrer bataille deux fois plutôt qu’une tant au Lightning de Tampa Bay qu’aux Panthers de la Floride d’ici le 9 avril. Leur autre rencontre sera présentée en Caroline le jeudi 7.
 
Le Lightning et les Panthers forment non seulement les deux meilleurs clubs de la section Atlantique de la Ligue nationale de hockey, ils sont engagés dans une féroce bataille pour le 1er rang. En y accédant, l’une des deux équipes floridiennes affrontera l’une des deux formations repêchées, celle de 7e place dans l’Est.
 
Jouer les casse-pieds
 
Il s’agira donc d’une belle occasion pour le Canadien de jouer les casse-pieds, cela bien que les porte-couleurs du Lightning seraient sans doute portés à dire que les joueurs du Tricolore les ont déjà suffisamment embêtés cette saison.
 
Dominante face au Canadien lors des trois dernières campagnes, la troupe de Jon Cooper a perdu ses deux matchs contre la formation montréalaise en 2015-2016. De plus, elle se présentera au Amalie Arena jeudi sans les services du défenseur Anton Stralman après avoir offert à ses partisans une prestation peu convaincante contre les Maple Leafs de Toronto lundi soir.
 
Face à l’une des pires équipes dans toute la LNH, le Lightning n’a amassé que 18 tirs. mais le gardien Ben Bishop a réalisé 34 arrêts, dont plusieurs spectaculaires, dans une victoire de 3-0.
 
« Il y a des blanchissages d’équipe, et il y en a d’autres qui appartiennent au gardien ; essayez de deviner dans quelle catégorie se trouve celui-ci, a lancé Cooper aux journalistes.Après certains matchs, vous vous demandez comment il se fait que vous n’ayez pu obtenir un point au classement. Et il y a des matchs, qu’on espère toujours moins nombreux, après lesquels vous vous demandez comment vous avez pu remporter une victoire de 3-0. »
 
Buts et victoires
 
Sur le plan individuel, les attaquants Max Pacioretty et Alex Galchenyuk sont tous deux à portée du plateau des 30 buts : il leur en manque trois chacun. Si les deux Américains y parviennent, ils deviendront le premier tandem du Canadien à accomplir l’exploit lors d’une même saison depuis Erik Cole (35) et Pacioretty (33) en 2011-2012.
 
Limité à 12 points en 25 rencontres lors des catastrophiques mois de décembre et janvier, Pacioretty s’est ressaisi en mars avec une récolte de 12 points en 14 sorties. De son côté, Galchenyuk n’a pas marqué à ses trois dernières rencontres après un départ canon en mars, mais ses 15 points font de lui le meilleur pointeur de l’équipe depuis le début du mois.
 
En fait, depuis la dernière conquête de la Coupe Stanley par le Tricolore, un tel tour de force n’a été réussi que deux autres fois. En 1993-1994, Vincent Damphousse et Brian Bellows ont inscrit 40 et 33 filets respectivement. Deux saisons plus tard, Damphousse et Pierre Turgeon ont réussi 38 buts chacun.
 
Par ailleurs, à l’autre extrémité de la patinoire, Mike Condon n’a besoin de gagner qu’un seul match pour atteindre le plateau des 20 victoires, un exploit rare pour un gardien recrue dans la longue histoire du Tricolore. Carey Price, avec 24 en 2007-2008, est le dernier à avoir réussi le coup.
 
Des gardiens aussi illustres que George Hainsworth (28 en 1926-1927), Bill Durnan (38 en 1943-1944), Ken Dryden (39 en 1971-1972) et Patrick Roy (23 en 1985-1986) ont aussi gagné plus de 20 matchs à leur première saison officielle dans la LNH. Dryden est un cas particulier car il avait participé à six rencontres du calendrier régulier et 20 matchs éliminatoires en 1970-1971.