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vendredi 1 avril 2016

«Mieux vaut tard que jamais!» - Mike Condon

http://www.985sports.ca/hockey/nouvelles/

Publié par Danielle Arsenault pour 98,5fm Sports le jeudi 31 mars 2016 à 22h22. Modifié à 23h24.
«Mieux vaut tard que jamais!» - Mike Condon
Condon a stoppé Palat sur un tir de pénalité/PC
(98,5 Sports) - Si le Canadien a réussi à surprendre la puissante équipe du Lightning de Tampa Bay jeudi soir, c'est en grande partie en raison du jeu solide de Mike Condon. Le gardien recrue du Tricolore a signé son premier jeu blanc en carrière dans la LNH.
Écoutez le point de presse de Michel Therrien
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Au terme de la victoire de 3-0 du Canadien contre le Lightning, Mike Condon était tout sourire dans le vestiaire du Canadien. Avec raison, Condon a obtenu sa 20e victoire de la asison en 52 sorties, devenant le premier gardien recrue du Canadien à atteindre ce plateau depuis Carey Price en 2007-08.

«Ah, c'est un sentiment spécial. Ça m'a pris 48 essais. Mieux vaut tard que jamais, a dit Condon au sujet de son premier jeu blanc en carrière dans la LNH à son 48e départ de la saison. Je suis très heureux, mais je suis encore plus heureux de notre victoire contre une aussi bonne équipe. C'était un match agréable à jouer.»

L'entraîneur Michel Therrien a louangé le brio de son gardien qui a été solide notamment contre Ondrej Palat lors d'un tir de pénalité.

«Il a fait de bons arrêts, surtout en première période. On est content qu'il ait réussi son premier blanchissage au niveau de la Ligue nationale», a dit Therrien lors de son point de presse.

Fier de ses défenseurs

Avec la perte de Nathan Beaulieu en fin de première période, le Canadien a dû terminer la rencontre avec seulement cinq défenseurs, forçant Andrei Markov et Alexei Emelin à jouer respectivement plus de 27 et 28 minutes.

Mike Condon a d'ailleurs rendu hommage à sa brigade défensive après la rencontre.

«Je leur dois tout, a-t-il confié. Ils sacrifient leur corps, ils bloquent des lancers, ils sont incroyables. Je suis vraiment satisfait de l'effort défensif de l'équipe. On ne leur a pas accordé beaucoup de chances de marquer.»

«On jouait contre une équipe qui est très dynamique offensivement, a noté Michel Therrien. Et on a dû jouer avec cinq défenseurs, dont certains qui n'ont pas beaucoup d'expérience. Mais on a joué un match solide en tant qu'équipe.»

Therrien a poursuivi au sujet de Markov.

«On n'est pas dans un monde idéal. On ne devrait pas lui donner 30 minutes (de jeu). On aimerait ça lui en donner 22-23. Mais la situation fait en sorte qu'il joue de grosses minutes. Par son intelligence, il va couper des jeux par sa lecture de jeu, comparativement à un Patteryn qui se doit d'être toujours physique.»

Outre son vétéran défenseur, Therrien a également encenser un de ses jeunes de la Ligne bleue.

«Un qui m'impressionne, c'est (Joel) Hanley. C'est un joueur très intelligent, il a un bon bâton et il fait beaucoup de bonnes choses.»

lundi 28 mars 2016

Mike Condon : À défaut du Jennings ou du Calder…

http://www.rds.ca/hockey/canadiens/

Condon, candidat au Bill-Masterton

NICOLAS LANDRY
LUNDI, 28 MARS 2016. 16:29

BROSSARD – Dès que Mike Condon est parvenu à se tailler un poste au sein de la formation du Canadien l’automne dernier, il est automatiquement devenu candidat à l’obtention d’un trophée au gala de fin de saison de la Ligue nationale.
Après tout, s’il faisait moindrement bien son travail et que Carey Price avait l’amabilité de lui laisser son filet pendant suffisamment de parties pour confirmer son admissibilité, le trophée William Jennings, remis annuellement au gardien ou au tandem de l’équipe ayant alloué le moins de buts, était assurément à sa portée.
Quand le cerbère recrue a participé au début de saison canon du Canadien en remportant six de ses sept premiers départs, les électeurs de salon se sont emballés. Et si le prochain récipiendaire du trophée Calder se trouvait à Montréal?
La saison du Canadien a toutefois rapidement tourné au vinaigre et Condon, bien malgré lui, s’est vite retrouvé disqualifié dans la course pour ces deux honneurs. Mais il lui reste une chance d’aller chercher une récompense à Las Vegas en juin prochain.
La section montréalaise de l'Association des chroniqueurs de hockey de la Ligue nationale a sélectionné Condon comme le candidat du Canadien en vue de l’attribution du trophée Bill-Masterton pour la saison 2015-2016. L’athlète de 25 ans se voit ainsi récompensé pour avoir démontré persévérance, esprit sportif et dévouement à son sport à sa première saison dans la LNH.
« Je ne m’attendais pas vraiment à ça, c’est un honneur d’avoir été nommé avec des gars comme Paul Byron et Andrei Markov, de voir sur le mur les noms de gars comme Saku Koivu et Max Pacioretty qui l’ont gagné auparavant, a commenté Condon lundi. Ils ont eu la vie beaucoup plus difficile que moi avec leurs problèmes de santé respectifs. Moi, je ne fais que mon travail et je joue au hockey. »
Condon achève de traverser une année que lui-même n’aurait pu prédire. Après avoir gagné le poste de gardien substitut à Price aux dépens de Dustin Tokarski au camp d’entraînement, il a été catapulté dans des patins beaucoup trop grands à chausser quand son mentor est tombé au combat en raison d’une blessure au bas du corps en décembre.
Condon a subi huit défaites consécutives avant le congé des Fêtes et a commencé l’année 2016 avec seulement trois victoires à ses douze premières sorties. L’arrivée de Ben Scrivens par voie de transaction avec les Oilers d’Edmonton lui a offert un peu de répit, mais sa charge de travail est demeurée beaucoup plus importante que celle qu’on lui avait prévue avant l’hécatombe.
Passé de la ECHL à la Ligue nationale en l’espace de deux ans, Condon a amorcé 46 matchs cette année. Il montre une fiche de 18-23-6 avec une moyenne de buts alloués de 2,72 et un taux d’efficacité de ,902.
« Au début, c’était difficile, s’est remémoré l’ancien de l’Université Princeton. Le premier match est toujours dur, peu importe dans quelle ville. La première fois au Centre Bell, c’était aussi une poussée d’adrénaline qui n’a pas été évidente à gérer. Quand Carey est tombé au combat, ça a été difficile de faire face à la musique de façon soutenue. Mais à mesure que l’année a progressé, j’ai trouvé mes repères. J’ai appris à resserrer ma concentration sur les bonnes choses et ça m’a facilité la tâche. »
Condon a aussi dû apprendre à vivre avec la réalité du marché montréalais, un écosystème bipolaire où les héros d’aujourd’hui sont tous appelés à être les boucs émissaires de demain.
« Au début, j’essayais de me tenir le plus loin possible des opinions qui sont véhiculées dans les médias, mais c’est le genre de chose qui trouve toujours le moyen de se rendre à vos oreilles. […] Aussi, je ne sais pas quelle est la population de la province de Québec, mais je sais maintenant que tout le monde sait comment garder les buts ici. C’est bon, si j’ai besoin de conseils, je peux toujours demander à l’un d’eux. Mais l’important, c’est que j’aie appris à gérer toute cette attention. »
« Peu importe le niveau d’où on arrive et celui où on se trouve, on fait face aux mêmes incertitudes, a ajouté Condon. Ça n’a rien à voir avec la confiance en soi, c’est simplement un passage inévitable dans l’inconnu. Parfois, c’est tout simplement impossible de savoir ce qui va arriver. Alors on s’assoit et on se dit qu’il faut passer à travers la prochaine heure. Et si c’est trop demander, alors on essaie de passer à travers les dix prochaines minutes. »
Le respect des coéquipiers
En oubliant un instant les matchs et les trophées, Condon semble avoir gagné la chose la plus importante de toutes cette saison : le respect de ses coéquipiers.
« Chaque fois que vous arrivez dans un nouveau vestiaire, que ce soit en raison d’un rappel ou d’un échange, c’est la première chose que vous devez obtenir, dit Condon. C’était mon but dès le départ. J’essayais de me taire autant que possible et de travailler le plus fort que je pouvais. Je crois que c’est la meilleure recette pour être accepté dans un groupe.

« De ce que j’ai vu de Mike cette année, il a une bonne tête sur les épaules, a vanté Lars Eller. Il a affiché la bonne attitude, a démontré une bonne éthique de travail et s’est imposé comme un bon coéquipier. Il nous a donné tout ce qu’on peut s’attendre d’une recrue, d’un jeune joueur. Il a dû faire son travail sous le poids d’une intense pression, il a joué beaucoup plus de matchs qu’il envisageait. Il en a eu plein les bras, mais il a très bien fait. »
« Je n’ai évidemment jamais joué ailleurs qu’à Montréal, mais je crois que pour être un gardien dans ce marché, vous devez être en mesure de bien gérer vos émotions, de ne jamais vous emporter dans les bons et les mauvais moments et ça, je crois que ça cadre parfaitement avec sa personnalité, a remarqué Max Pacioretty. C’est l’une des raisons pour lesquelles tout le monde dans ce vestiaire le respecte. »
« Les circonstances ont fait en sorte qu’il a été placé dans une situation difficile, a déploré Michel Therrien. C’est un jeune homme très attentioné, très discipliné. On voit qu’il a une éducation exemplaire. C’est malheureux qu’on ne soit pas dans une situation où on est capable d’aller chercher des victoires, mais ce jeune-là va grandir grâce à l’expérience qu’il a vécue cette année. »
Condon est d’accord avec son entraîneur.
« Je me considérais comme un gars assez mature au début, mais j’ai vécu beaucoup de choses depuis et pour cette raison, je crois que je suis maintenant plus fort. Plusieurs personnes n’ont pas la chance de connaître l’adversité. Personnellement, j’accepte les défis qui m’ont été lancés cette année et j’en suis reconnaissant. Ils feront de moi quelqu’un de meilleur. »

mercredi 2 mars 2016

Condon et Scrivens offerts en pâture

Retour à la réalité pour le CH

Images of Francois Gagnon
ANAHEIM – Parce que le Canadien se concentrera sur les expériences et les évaluations d’ici la fin de la saison, Mike Condon et Ben Scrivens risquent d’en prendre plein les jambières et les plastrons au cours des 19 dernières rencontres.
Ils risquent aussi d’encaisser des buts. Pas mal de buts. Beaucoup de buts même si l’on se fie à la domination complète des Sharks de San Jose qui ont enfilé six buts aux dépens de Condon lundi soir. Six buts sur 36 tirs dont plusieurs de très bonne qualité alors que les Sharks pouvaient foncer à leur guise sur le gardien du Canadien. Bien que la défensive du Tricolore ait souvent laissé son gardien en pâture, Mike Condon n’a pas aidé sa cause en accordant des retours généreux, en échappant des rondelles qu’il semblait pourtant avoir gobé avec sa mitaine et en se montrant un brin généreux sur le tir que Brent Burns. Un tir de bonne qualité oui, mais un tir qu’il aurait pu bloquer.
Condon n’a pas coûté le match au Canadien. Loin de là. Mais il n’a pas été en mesure de faire honneur à sa sélection à titre de troisième étoile de la dernière semaine dans la LNH. Un titre obtenu grâce à ses trois victoires et un revers encaissé en tirs de barrage en quatre rencontres la semaine dernière. Grâce aussi à quelques arrêts chanceux peut-être, mais ô combien spectaculaires.
« Les honneurs personnels me laissent complètement indifférents », que Condon a répondu après la dégelée encaissée à San Jose.
On veut bien. Mais cet honneur pourra servir de baume pour toutes les défaites encaissées malgré de bonnes sorties lorsque le Canadien s’est mis à piquer du nez en décembre et janvier dernier. Et pour les autres qui risquent de s’ajouter alors que Condon et Scrivens partageront le travail tant et aussi longtemps que Carey Price ne sera pas en mesure de reprendre son poste.
Moins en contrôle
L’ironie dans cette sélection à titre de troisième étoile, c’est qu’elle a récompensé une séquence au cours de laquelle Condon est loin d’avoir été aussi bon qu’il ne l’était en début de saison. Lorsqu’il s’est retrouvé devant le filet après la première chute de Carey Price – à Edmonton le 29 octobre dernier – Condon était solide. Il était en contrôle. Autant dans ses déplacements que dans sa façon de contrôler les retours.
Depuis les Fêtes, et peut-être un peu avant, Condon est plus brouillon. On le remarque plus souvent en déséquilibre. Des déplacements exagérés le sortent parfois du cadre de son filet au lieu de lui permettre de se donner en cible face aux adversaires. Il échappe des rondelles et se retrouve souvent obligé de plonger sur sa gauche ou sur sa droite afin de retrouver une rondelle perdue du regard ou dont il a perdu le contrôle.
Il faut dire que Mike Condon se retrouve dans une situation qu’il ne pouvait pas même imaginer en début de saison. Celui qui a délogé Dustin Tokarski pour remplacer Carey Price dans le cadre des séquences de deux matchs en deux soirs, et encore, disputait lundi sa 42e partie. À moins d’un retour-surprise de Carey Price ou d’un rappel de Zachary Fucale, il en ajoutera entre 10 et 15 d’ici la fin du calendrier.
Au lieu de disputer un match ici et là et de travailler sur sa technique et sa confiance dans les cadres des entraînements, c’est derrière une équipe en perdition que le gardien recru s’est retrouvé. Une manière bien ingrate d’apprendre sur le tas. Surtout à Montréal, où son mandat était de faire oublier, au moins en partie, l’absence du meilleur gardien de la LNH et de la pierre d’assise du Tricolore.
Chaque match demeure un privilège

J’ai demandé à Condon comment il entendait garder sa motivation et surtout sa confiance maintenant qu’il est clair que l’état-major enverra des jeunes sur la patinoire. Des jeunes remplis de bonne volonté, mais qui risquent de multiplier les erreurs défensives et de perdre des batailles à un contre un en raison de leur manque d’expérience, de vitesse ou simplement de talent.
« C’est un honneur de garder les filets du Canadien de Montréal. C’est un privilège d’évoluer dans la Ligue nationale. J’ai fait le saut cette année seulement et je considère chacun de mes départs comme un cadeau. J’ai longtemps espéré obtenir une chance dans la LNH avec les conséquences que cela pouvait avoir pour les autres membres de mon équipe. Je serais très mal placé de me plaindre maintenant que ce sont d’autres joueurs qui obtiennent cette chance. Mon travail ne change pas. Je dois être le meilleur possible tous les soirs. Je dois prendre les moyens pour effectuer les arrêts nécessaires pour permettre à mon équipe de gagner », assurait Condon dans le vestiaire silencieux du Canadien après la rencontre de lundi.
Congé salutaire pour le moral des troupes
Mardi dans le sud de la Californie, Mike Condon et ses coéquipiers ont profité d’un congé. On s’attend bien sûr à ce que les deux gardiens partagent le travail mercredi et jeudi. Parce que Scrivens a déjà défendu les couleurs des Kings, il sera intéressant de voir si Michel Therrien fera appel à ses services seulement à Los Angeles.
Une décision que l’entraîneur-chef confirmera lors de l’entraînement matinal mercredi au Honda Center.
Parlant d’entraînement, il serait facile de dénoncer le congé accordé par Michel Therrien au lendemain d’une raclée aussi sévère et à l’aube de deux matchs difficiles qui attendent le Canadien à Anaheim mercredi et Los Angeles jeudi. De fait, il serait trop facile de simplement critiquer pareille décision.
Dans l’état actuel des choses, l’état-major du Canadien n’a pas à fouetter une troupe déjà très mal en point. L’entraîneur-chef doit prendre les moyens pour trouver une façon de garder le moral des troupes à son niveau maximum en dépit des défaites qui s’accumulent et des chances d’accéder aux séries éliminatoires qui s’amenuisent chaque jour.
Quand ils encerclent les dates de leur voyage annuel en Californie, les joueurs de toutes les équipes – de l’Est surtout – souhaitent pouvoir profiter du soleil et des installations mises à leur disposition dans les chics hôtels où ils descendent. Bien que l’opinion populaire aurait préféré qu’il sorte le fouet et oblige ses joueurs à se défoncer sur la patinoire, Michel Therrien a pris une décision moins populaire avec les partisans, mais beaucoup plus populaire auprès de ses joueurs en les conviant simplement à une activité d’équipe au centre de villégiature où ils ont jeté l’ancre mercredi.
Il sera intéressant de voir de quelle façon ces joueurs remercieront leur entraîneur-chef. Non! Je ne crois pas que le Canadien a des chances réelles de gagner contre les Ducks ou les Kings. Bon! Il pourrait toujours les surprendre ou profiter d’un mauvais match de ces deux équipes qui gagnent bien plus souvent qu’elles ne perdent. Comme c’est arrivé à Washington dernièrement.
Mais au-delà de la victoire et de la défaite, c’est en jouant avec conviction, en offrant un effort soutenu, en minimisant les erreurs et en demeurant dans le coup peu importe le score final que les joueurs du Canadien remercieront un coach qui est peut-autre tout aussi soumis à un examen de la haute direction qu’ils le sont eux-mêmes.
D’où l’importance de tout faire pour garder l’équipe derrière lui et non contre lui.

dimanche 28 février 2016

Pacioretty et Condon mènent le CH à la victoire contre les Leafs

Mise à jour le samedi 27 février 2016 à 22 h 03 HNE
Leafs-Canadien : les faits saillants
Le Tricolore a vraiment le numéro des Maple Leafs de Toronto. Les hommes de Michel Therrien ont balayé samedi soir au Centre Bell leur série de quatre matchs cette saison contre leurs éternels rivaux en l'emportant par la marque de 4-1.
Il s'agit d'une 10e victoire de suite pour le Bleu-blanc-rouge contre les représentants de la Ville Reine.
Max Pacioretty a été un des grands architectes de cette victoire. Plutôt discret pendant les deux premières périodes, le capitaine des Montréalais a inscrit deux buts au dernier tiers, ses 22e et 23e de la saison.
Les autres buts du Tricolore ont été l'œuvre d'Alex Galchenyuk et de Devante Smith-Pelly.
Le nouveau venu chez le CH, Philip Danault, a pour sa part offert une très bonne performance à son premier match dans l'uniforme tricolore.
Le numéro 24 a démontré de belles choses avec ses coéquipiers de trio Paul Byron et Jacob De La Rose, notamment en échec avant.
Mike Condon a quant à lui été excellent devant le filet de siens. Le numéro 39 n'a cédé qu'une seule fois, devant Matt Hunwick. Condon s'est dressé devant 31 tirs.
À l'autre bout de la patinoire, Jonathan Bernier n'a rien fait de très impressionnant. Le Lavallois a accordé 4 buts sur 36 tirs.
Grâce à cette victoire, le CH passe du 13e au 12e rang dans l'Association de l'Est. L'équipe reste cependant à cinq points d'une place en séries éliminatoires.
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Hunwick marque, Galchenyuk réplique
Condon a été mis à l'épreuve dès les premiers instants de la rencontre.
Oublié devant le gardien de but montréalais à la suite d'une sortie de zone ratée de la part du CH, Nazem Kadri a défié Condon, qui n'a heureusement pas cédé devant l'attaquant torontois.
Les visiteurs se sont cependant repris à 5:29 du premier tiers. Au terme d'un deux contre un, Matt Hunwick a récupéré sans trop de difficultés le retour donné par Condon sur le lancer de Brendan Leipsic.
Matt Hunwick célèbre son but en première période avec Morgan Rielly.Matt Hunwick célèbre son but en première période avec Morgan Rielly. Photo :  PC/Graham Hughes
Or, le CH a répliqué 92 secondes plus tard.
Au moment où les siens exerçaient beaucoup de pression en zone torontoise, Galchenyuk a décoché un tir des poignets très précis qui a complètement déjoué Bernier.
Pacioretty a mis ses coéquipiers dans l'embarras en fin de premier engagement après avoir été chassé pour deux minutes, mais les représentants de la Ville Reine ont été limités au silence.
En début de période médiane, ce fut aux Torontois de se défendre à court d'un homme.
Pendant ce deux minutes, Brendan Gallagher a cru avoir donné l'avance 2-1 à son équipe, mais son but a été refusé. Les arbitres ont en effet jugé que le numéro 11 avait frappé la rondelle plus haut que la limite permise au moment où il se trouvait devant le filet de Bernier.
Smith-Pelly fait 2-1
Devante Smith-Pelly marque en deuxième période.Devante Smith-Pelly marque en deuxième période.  Photo :  PC/Graham Hughes
Ce n'était cependant qu'une question de temps avant que le Bleu-blanc-rouge s'accorde une priorité d'un but.
À mi-chemin à faire au deuxième tiers et pendant que les siens étaient installés en zone des Leafs, Smith-Pelly, bien posté près de Bernier, a redirigé derrière le portier torontois une rondelle qu'il n'a pu maîtriser.
Condon a pour sa part permis aux Montréalais de conserver leur avance d'un but en fin de deuxième période. Le numéro 39 s'est dressé devant Leo Komarov, qui s'était échappé en désavantage numérique à la suite d'une bourde de Galchenyuk.
Doublé tardif de Pacioretty
Le portier du CH a poursuivi son excellent travail en troisième période, ce qui semble avoir inspiré Pacioretty. À 6:23, le capitaine a déjoué Bernier après avoir dégainé sur une passe transversale d'Andrei Markov, au moment où le CH bourdonnait en zone des Leafs.
Moins de deux minutes plus tard, le numéro 67 a récidivé. Pacioretty a récupéré une rondelle qui a effectué un bon sur la rampe avant que le disque se retrouve devant Bernier.
Les Montréalais étaient alors en route vers la victoire...
Le Tricolore se prépare maintenant pour un voyage de quatre matchs à l'étranger, dont trois en Californie. Les prochains adversaires du CH seront les Sharks de San José. Les deux équipes s'affronteront lundi.
Lors du premier duel de la saison entre les Montréalais et les Californiens le 15 décembre au Centre Bell, les hommes de Michel Therrien avaient baissé pavillon par la marque de 3-1.

vendredi 26 février 2016

Ce qui différencie un gardien gagnant d’un gardien perdant

http://www.rds.ca/hockey/canadiens/

Mike Condon
Mike Condon (Source d'image:Getty)
Christopher Boucher
Un gardien constant peut faire la différence entre les victoires et les défaites. Même si les performances des gardiens du Canadien ne sont pas le seul facteur expliquant la chute libre de l’équipe, celles-ci continuent de miner les chances de gagner du CH sur une base presque quotidienne. Que ce soit en tirant rapidement de l’arrière sur la feuille de pointage, ou en n’effectuant pas l’arrêt important au moment opportun, le gardien demeure la principale composante des chances de succès de toute équipe de la LNH.
Moyenne de la LNH
Le pourcentage d’arrêts du gardien moyen de la LNH face aux tirs provenant du bas de l’enclave est de 75,5 %.
Cette saison, seulement sept gardiens de la LNH ont maintenu un pourcentage d’arrêts supérieur à 80,0 % face à ces tirs, les gardiens étant confrontés en moyenne à un peu moins de cinq lancers par rencontre provenant du bas de l’enclave.
Moyenne de la LNH
Moyenne de la LNH (Source: Christopher Boucher)











Braden Holtby
Les Capitals de Washington peuvent compter sur d’excellentes performances devant le filet cette saison.
Braden Holtby maintient l’un des meilleurs pourcentages d’arrêts de la LNH cette année, celui-ci étant même de 83,0 % face aux tirs provenant du bas de l’enclave.
Cela lui permet de se classer au premier rang de la LNH à ce chapitre.Braden Holtby
Braden Holtby (Source: Christopher Boucher)











Philipp Grubauer
Même le gardien substitut des Capitals, Philipp Grubauer, maintient un pourcentage d’arrêts substantiellement supérieur à la moyenne face aux tirs provenant du bas de l’enclave à 80 %.
En effet, le pourcentage d’arrêts de Grubauer face aux tirs provenant des trois zones formant l’enclave est bien supérieur à la moyenne de la LNH.
Martin Grubauer
Martin Grubauer (Source: Christopher Boucher)











Carey Price
Le Canadien a été en mesure de maintenir un bon pourcentage d’arrêts face aux tirs provenant du bas de l’enclave au début la saison.
Le pourcentage d’arrêts de Carey Price face à ces tirs était bien supérieur à la moyenne de la ligue, ce qui était également applicable aux deux autres zones complétant l’enclave.Carey Price
Carey Price (Source: Christopher Boucher)











Mike Condon
Malheureusement, depuis la blessure de Price, le Canadien n’a pas bénéficié de performances de la même qualité devant le filet.
Personne n’avait comme attente que Mike Condon ou Ben Scrivens maintienne des chiffres se rapprochant de ceux de Price.
Il demeure qu’un pourcentage d’arrêts se rapprochant davantage de la moyenne face aux tirs provenant du bas de l’enclave aurait aidé à combler le fossé engendré par la perte de Price.
Mike Condon
Mike Condon (Source: Christopher Boucher)











Ben Scrivens
Mis à part des performances devant le filet, le Canadien a connu des ennuis offensivement depuis le début du mois de décembre. En comparant Montréal et Washington, nous pouvons constater que les Capitals ont généré en moyenne 21,1 chances de marquer par rencontre au cours de cette période, alors que le Canadien en a généré 19,1 en moyenne.
Défensivement, le Canadien a accordé seulement 17,3 chances de marquer par rencontre lors de cette période, comparativement à 19,1 pour Washington. Cela nous indique que le nombre de tirs de qualité accordé par le CH ne fut pas un problème. Cependant, le manque de performances de haut calibre devant le filet fut un problème et continuera de l’être tant et aussi longtemps que Carey Price sera blessé.
Les performances de haut niveau devant le filet répétées sur une longue période de temps feront toujours la différence pour une équipe aspirant aux séries éliminatoires. Condon, comme il l’a fait contre les Capitals, a démontré qu’il peut maintenir un bon pourcentage d’arrêts face aux tirs provenant du bas de l’enclave lors d’un cours laps de temps.
Ben Scrivens
Ben Scrivens (Source: Christopher Boucher)