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mardi 16 juin 2015

Couronnés à la maison

http://www.journaldequebec.com/

Photo AFP

Le trophée Conn-Smythe décerné au défenseur Duncan Keith


Jean-François Chaumont
CHICAGO | 2010, 2013 et 2015. Pour une troisième fois en seulement six ans, les Blackhawks ont gravé leur nom sur la coupe Stanley. Pour ajouter à la magie, ils ont paradé avec le gros trophée devant leurs propres partisans au United Center.
Les Hawks ont triomphé du Lightning de Tampa Bay 2 à 0 lors de ce sixième match. Duncan Keith a terminé ses séries sur une note parfaite en marquant le but vainqueur en deuxième période. L’increvable défenseur a aussi remporté le trophée Conn-Smythe, décerné au joueur le plus utile en séries.
Patrick Kane, un autre grand artisan de ce triomphe, a passé le K.-O. au Lightning en inscrivant le deuxième but des siens en fin de troisième période.
Corey Crawford a encore une fois connu un fort match alors qu’il y avait une tonne de pression sur ses épaules. Le gardien originaire de Châteauguay a bloqué 25 tirs pour signer son deuxième jeu blanc des séries.
Une dynastie?
Avant le début de cette finale, les Blackhawks refusaient d’utiliser le mot dynastie. Avec trois conquêtes en six ans, les Hawks se rapprochent grandement de ce mot sacré. Surtout dans un contexte de plafond salarial où les directeurs généraux ont de la difficulté à conserver les pièces principales de leur casse-tête. Mais, quand le noyau de l’équipe a pour nom, Jonathan Toews, Patrick Kane, Marian Hossa, Keith, Seabrook et Crawford, il n’y a rien d’impossible.
«Je ne sais pas si nous formons une dynastie, je laisserai les experts choisir si c’est le cas, a dit Toews. Mais, nous ne voulons pas arrêter.»
Au cours de leur histoire, les Blackhawks ont gagné à six fois la coupe Stanley (2015, 2013, 2010, 1961, 1938 et 1934). Ils n’avaient pas célébré une conquête à la maison depuis 1938.
«C’est tout un sentiment de gagner à Chicago, nos partisans méritaient de vivre une soirée magique», a dit Crawford.
La fin d’un beau parcours
Avant le sixième match, Jon Cooper disait qu’on devait prévoir l’imprévisible. Ce n’était finalement pas le cas. Les jeunes loups du Lightning n’ont pu renverser les vieux routiers des Hawks.
Si le Lightning avait effacé un retard de 2-3 au premier tour contre les Red Wings en plus de battre les Rangers lors d’un septième match au Madison Square Garden, il n’y avait plus rien dans le sac magique.
De l’électricité dans l’air
À deux heures de cette rencontre, le ciel de Chicago grondait. Sous le coup de 17h, on annonçait même un risque de tornade. Finalement, la Ville des Vents a été épargnée. Mais, pas trop longtemps.
Une fois la rondelle sur la glace, les Hawks ont dicté principalement le jeu en première période sans toutefois marquer.
La magie de Keith
Steven Stamkos promettait de jouer son meilleur match de la finale. Au début de la deuxième période, le capitaine du Lightning a filé seul devant Crawford en récupérant un dégagement de J.T. Brown. Incapable de marquer, Stamkos a été frustré par un arrêt spectaculaire de Crawford.
Keith a fini par décoincer le pointage. L’incroyable défenseur des Hawks a bondi sur son propre retour pour loger la rondelle derrière Bishop.
Immédiatement après ce but, les partisans à Chicago scandaient: «on veut la Coupe». Et c’est exactement ce qui s’est produit. Kane a marqué son 11e but des séries en troisième et l’équipe de Joel Quenneville a fermé la porte aux visiteurs.

dimanche 14 juin 2015

La présence de Bishop n’a pas suffi

http://www.journaldemontreal.com/

Lightning - Blackhawks 

Les Blackhawks l’emportent 2 à 1 et s’approchent à un gain de la coupe Stanley


Jonathan Bernier
TAMPA | Pendant trois jours, la planète hockey s’est demandée si Ben Bishop allait être de retour devant le filet du Lightning. Il y était et s’est très bien tiré d’affaire. Ce qui n’a pas empêché les Blackhawks de se sauver avec la victoire.
Dans un autre match serré au possible, le but d’Antoine Vermette, en début de troisième période, a fait la différence.
S’emparant d’une rondelle laissée libre dans l’enclave, à la suite d’une belle montée de Kris Versteeg, le Québécois a permis à sa formation de savourer un gain de 2 à 1, hier soir, et d’ainsi prendre une avance de 3-2 dans cette finale de la Coupe Stanley.
C’est la deuxième fois depuis le début de cette confrontation que Vermette joue les héros. Il avait également inscrit le but gagnant du match initial.
Rendez-vous avec l’histoire
Joel Quenneville et sa troupe sont donc rentrés à Chicago avec la possibilité de soulever le précieux trophée devant ses partisans pour la première fois depuis 1938.
L’histoire joue en faveur des Blackhawks puisque 16 fois sur 23 (69,6 %), l’équipe qui a remporté le cinquième match d’une finale égale 2 à 2 a remporté la coupe Stanley.
Cependant, depuis 2001, la formation défaite dans ce même cinquième match est revenue de l’arrière quatre fois sur sept, dont le Lightning de 2004. Tout est donc encore possible pour Jon Cooper et ses hommes.
Sans compter qu’il faut remonter à 1951 pour assister à une finale aussi chaudement disputée. À l’époque, les Maple Leafs avaient défait le Canadien en cinq matchs. Tous avaient été décidés en prolongation.
Une seule erreur
La décision d’envoyer Bishop dans la mêlée, même s’il ne semblait pas à 100 % de sa forme physique, aura tout de même été la bonne. Le géant du Lightning a repoussé 27 tirs.
Il n’a commis qu’une seule erreur: celle de s’aventurer jusqu’au cercle des mises en jeu pour s’emparer d’une rondelle que Victor Hedman s’apprêtait à récupérer. La collision inévitable entre le gardien et son défenseur a permis à Patrick Sharp d’ouvrir la marque en logeant le disque dans un filet désert.
Crawford se lève
Comme ce fut toujours le cas depuis le début de cette série, l’équipe qui a pris les devants n’a pas été en mesure de creuser l’écart.
À mi-chemin du match, Valtteri ­Filppula a profité d’une superbe passe transversale de Jason Garrison pour créer l’égalité.
Égalité qui a persisté jusqu’au but de Vermette.
Le reste de la rencontre fut l’affaire de Corey Crawford. Le gardien de 30 ans a repoussé les attaques constantes des locaux.
Il a réservé les plus beaux de ses 31 arrêts pour Steven Stamkos, qu’il a volé d’un arrêt de la mitaine, et pour Ondrej Palat qui, a deux reprises, a fait dévier des tirs de la pointe alors qu’il se trouvait à quelques centimètres du but des Blackhawks.
Une lourde perte
Parlant de Palat, Tyler Johnson et lui ont perdu leur principal complice dès la cinquième minute de jeu. Tentant de profiter d’une sortie hasardeuse de Crawford, Nikita Kucherov a terminé sa course contre l’un des poteaux du but. C’est la région du cou et de la clavicule qui a semblé encaisser le choc. Le Russe a immédiatement quitté vers le vestiaire.
Jonathan Drouin, qui disputait un deuxième match dans cette finale, a comblé le vide à la droite du trio des «Triplés». Cooper a parfois doublé les présences de son capitaine en le faisant également jouer sur cette unité.

mardi 9 juin 2015

Encore Paquette!

http://www.rds.ca/hockey/lnh/

le Lightning

Images of Francois Gagnon
CHICAGO – Cédric Paquette a pris Jonathan Toews et les Blackhawks de Chicago par surprise en s’imposant défensivement comme il l’a fait aux dépens du capitaine des Hawks lors du premier match de la finale.
Le Gaspésien a prouvé que sa performance lors de la première rencontre n’avait rien d’un coup de chance en continuant son travail de sape aux dépens de Toews lors de la deuxième rencontre. Et comme il s’est permis d’enfiler le premier but de son équipe, celui qui était surtout connu par le numéro 13 qui ornait le dos de son uniforme est sorti de l’ombre alors que son nom s’est mis à résonner ici et là.
Depuis hier, le nom de Cédric Paquette est sur toutes les lèvres. Sur celles de ses coéquipiers qui multiplient les éloges à son endroit. Sur celles de ses adversaires des Hawks qui commencent à le détester pour vrai. Sur celles des journalistes des quatre coins de la Ligue qui se demandent qui est ce diable de joueur dont ils n’ont plus le choix de parler et de trouver des choses à écrire. En plus de s’imposer dans son rôle de kamikaze de la défensive à titre de centre du troisième trio, Paquette a marqué un deuxième but en finale de la Coupe Stanley lundi soir. Un but marqué avec un peu plus de trois minutes à faire en troisième période. Un but qui a propulsé le Lightning vers une victoire de 3-2 et qui a surtout permis au Gaspésien et ses coéquipiers de prendre les devants 2-1 dans la finale qui les oppose aux Blackhawks.
Si on avait demandé à Paquette, en début de saison, d’évaluer les chances qu’il ait deux buts de plus à sa fiche que Jonathan Toews après trois matchs disputés en finale de la Coupe Stanley, la réponse du Gaspésien aurait été tranchante. « Je t’aurais répondu que tu étais complètement fou. »
Vrai qu’il aurait été un brin fou de lancer une telle prédiction en septembre dernier. Surtout qu’après un camp d’entraînement qui n’a pas tourné à son avantage, Paquette s’est retrouvé dans la Ligue américaine à Syracuse avec le Crunch : le club-école du Lightning.
Mais ce brin de folie s’est transformé en deux brins de réalité. Une réalité avec laquelle le Gaspésien âgé de 21 ans ne sait pas encore complètement comment composer.
« Honnêtement, je ne sens rien en ce moment. Je vis des émotions incroyables, mais je n’arrive pas à les expliquer. C’est le fun de faire parler de moi un peu, car ça n’allait pas si bien que ça pour moi au début des séries. Mais j’ai continué à travailler. Je me suis concentré à garder ça simple et là je suis récompensé en finale », a expliqué Paquette qui s’est retrouvé aux côtés de son coéquipier Ben Bishop sur l’estrade réservée aux héros des matchs disputés en grande finale.
Ce n’est pas rien!
Cédric Paquette a marqué son but crucial au terme d’une belle montée orchestrée par le brillant défenseur Victor Hedman. Le Suédois s’est porté à l’attaque pour créer une poussée à trois contre deux arrières des Hawks. Avec une passe savante, une autre, Hedman a rejoint Paquette dans l’enclave. « Dans le fond, je n’ai eu qu’à tirer dans un filet désert pour marquer », a convenu Paquette dans son analyse du but gagnant.
De pisse-vinaigre à coéquipier apprécié
Après avoir enfilé le but qui pouvait donner la victoire à son équipe, Cédric Paquette s’est assuré de mousser ses chances en s’imposant défensivement dans les derniers instants de la rencontre alors que les Hawks tentaient désespérément de niveler les chances.
« Marquer un but, c’est bien, mais avez-vous qu’il s’est assuré de bloquer un tir tout juste après. C’est à l’image du joueur qu’il est, car Cédric est le genre de gars qui prendra tous les moyens pour aider son équipe à gagner », a commenté le gros joueur de centre Brian Boyle après la rencontre.
Acquis par le Lightning à titre de joueur autonome l’été dernier, Boyle ne connaissait pas Cédric Paquette lorsqu’il s’est présenté au camp de sa nouvelle équipe. Boyle admet que les premières rencontres entre les deux joueurs n’ont pas été très amicales.
« Pour vous dire vrai, il me tombait royalement sur les nerfs. Il m’est tombé dessus dès le premier jour du camp. À chaque présence, je l’avais dans le visage et il ne ménageait aucun effort pour se faire un nom. C’était normal considérant qu’il avait un poste à gagner. Mais il m’agaçait vraiment », racontait Boyle après le match de lundi.
Aujourd’hui, Paquette ne tombe plus sur les nerfs de Boyle qui, comme l’ensemble des joueurs du Lightning et des membres de l’état-major, vouent une admiration sans bornes pour sa combativité et son ardeur au travail.
« J’étais au camp pour faire l’équipe et je savais que je devais prendre tous les moyens pour y arriver. J’ai gardé une bonne attitude avec tout le monde. Même lorsque j’ai été retranché. Je suis allé en bas avec l’intention de dominer. C’est ce que j’ai fait et Jon (Cooper) a aimé ce que je donnais en bas et c’est pour ça qu’ils m’ont rappelé. Une fois de retour, j’ai compris que je pouvais compter sur le respect de Brian. Je ne dirais pas qu’il m’a pris sous son aile, mais il m’a montré à être un vrai professionnel. À jouer comme je dois le faire à tous les matchs », racontait Paquette qui a prolongé son point de presse en répondant à plusieurs questions en français.
Quand j’ai demandé à Paquette s’il était plus fier de ses deux buts, dont celui qui a donné la victoire au Lightning hier, de son travail brillant en défensive aux dépens de Jonathan Toews et des Hawks ou des tirs qu’il bloque pour contribuer aux succès de son équipe, le jeune attaquant a souri.
« Comme tous les joueurs de hockey, j’adore marquer des buts. C’est évident. Surtout qu’avant de marquer celui de ce soir, j’étais un peu frustré parce que j’avais raté une échappée en début de troisième. Mais si c’est le fun de marquer des buts, je sais que je n’en marquerai pas 50 l’an prochain. Je sais que bloquer des tirs demeurera mon rôle. Mais marquer un but gagnant c’est vraiment le fun… »
Quant aux mandats défensifs aux dépens de Jonathan Toews, Paquette n’a pas eu à en relever autant lundi que lors des deux premiers matchs. Parce que les Hawks profitaient du dernier changement, Jon Cooper n’a pas été en mesure d’opposer systématiquement Paquette au capitaine des Hawks.
« À un moment donné Jon a dit : de la merde! Au lieu de chercher les confrontations qu’il voulait, il a fait confiance aux quatre trios et on a tous prouvé que nous étions en mesure de relever ces défis », a mentionné Paquette.
Bishop sur une jambe
Si Cédric Paquette a pu marquer le but qui a propulsé le Lightning vers la victoire et surtout en avant 2-1 en grande finale, c’est en grande partie aux arrêts multipliés par le gardien Ben Bishop.
Bien que visiblement ennuyé par une blessure – à la jambe, à la hanche ou à l’aine gauche selon toute vraisemblance – Bishop a réalisé 36 arrêts dont la moitié au cours de la seule première période.
Une première période au cours de laquelle le Ligthning a rapidement pris les devants 1-0 sur un but de Ryan Callahan qui a déjoué Corey Crawford avec un tir puissant et précis qui a ricoché sur la barre horizontale au-dessus de la mitaine du gardien québécois. Mais après avoir enfilé ce but, le Lightning a été dominé 16-2 au chapitre des tirs au but. Bishop a même encaissé un barrage de 15 tirs consécutifs. Chanceux, voire très chanceux par moment, Bishop a su repousser les rondelles. Il a été plus chanceux encore lorsque Marian Hossa, alors que le géant gardien avait été pris hors position, a tiré à la droite d’un filet désert.
« J’ai feinté de tirer pour sortir le gardien du but et quand je suis venu pour tirer pour vrai, j’ai perdu l’équilibre et la rondelle a glissé sur la lame de mon bâton. J’ai raté une occasion incroyable sur le jeu », a admis Hossa.
N’eût été de cette chance ratée et de quelques autres que les Hawks ont gaspillées, la partie aurait facilement pu basculer du côté de Chicago. Surtout que Ben Bishop, comme il l’avait fait en deuxième ronde face au Canadien – à Max Pacioretty d’abord et David Desharnais ensuite – a fait cadeau d’un but à Brad Richards en laissant une rondelle qu’il aurait du capter facilement ressortir de sa mitaine pour tomber derrière lui.
Ben Bishop a plusieurs fois peiné à se relever après avoir effectué des déplacements latéraux devant son but. On a même cru que son adjoint Andrei Vasilevskyi viendrait en relève dès le début de la période médiane. Mais Bishop a complété son match pour signer sa 13e victoire des séries.
S’il a refusé de parler de sa blessure – quelle blessure? – après la rencontre, Bishop a confié qu’il faudrait bien davantage pour le contraindre à rater une partie en finale de la Coupe Stanley.
Brandon Saad, en début de troisième période, a ravivé les espoirs des Hawks et de leurs partisans en donnant les devants 2-1 à son équipe. Les partisans n’étaient pas encore tous rassis après avoir chanté et danser au rythme de la chanson Chelsea Dagger qui salue tous les buts des Hawks que l’égalité était à nouveau créée. Ondrej Palat, plus rapide que le gardien des Hawks, a poussé une rondelle libre derrière Corey Crawford qui s’apprêtait à déposer sa grosse mitaine dessus.
Ce but a fait très mal aux Hawks qui se retrouvent dans une bien vilaine position. Ils doivent signer une victoire mercredi devant leurs partisans sans quoi ils se retrouveront face à l’élimination samedi à Tampa.

vendredi 5 juin 2015

Le Lightning n'est pas inquiet de tirer de l'arrière dans sa série face aux Blackhawks

http://www.rds.ca/hockey/lnh/

Steven Stamkos
Steven Stamkos (Source d'image: PC )

TAMPA, Fla. - De bousiller une avance pour perdre le match no 1 de la finale de la Coupe Stanley n'a rien fait qui vaille pour la bonne humeur du centre du Lightning de Tampa Bay Brian Boyle.
« Vous vous réveillez le matin et vous devez être un petit peu fâché d'avoir laissé filer cette occasion de mettre la main sur la première rencontre, a déclaré Boyle jeudi. Vous ne devriez pas avoir de regret en vous levant le matin. »
Le Lightning pourrait bien regretter de s'être trop replié contre les Blackhawks de Chicago, ce qui a mené aux deux buts marqués en troisième. Mais tirer de l'arrière n'est rien de nouveau pour le Lightning, qui l'a emporté deux fois en pareille situation au cours des présentes séries.
Parce qu'il a été en mesure de venir de l'arrière contre les Red Wings de Detroit et les Rangers de New York, le Lightning est confiant de pouvoir rebondir dans le deuxième match, samedi.
« Ce n'est pas difficile pour nous de connaître une bonne performance après un match difficile, a expliqué le capitaine Steven Stamkos. Ce groupe a été en mesure de rebondir tout au long de la saison, alors je ne m'attends pas à ce que ça change à ce stade-ci de la saison. »
Le Lightning devrait s'en vouloir de ne pas avoir été suffisamment agressif avec l'avance d'un but, mercredi. Aussi efficace l'équipe avait-elle été pour dicter son rythme en début de rencontre, elle a laissé les Blackhawks s'imposer.
L'entraîneur-chef, Jon Cooper, est malgré tout satisfait de l'effort déployé par les siens et de la façon dont ils limité les occasions de marquer de l'adversaire pour la majeure partie de la soirée.
« Nous sommes excités par toutes les choses positives que nous avons accomplies, a ajouté Stamkos. On pourra bâtir là-dessus. On a affaire aux deux meilleures équipes du circuit pour une raison. »
Le Lightning a été en mesure de contenir Jonathan Toews et Patrick Kane en leur opposant sa meilleure paire de défenseurs en Victor Hedman et Anton Stralman, jumelés aux attaquants Ryan Callahan et Cédric Paquette. Mais c'est le troisième trio des Hawks qui a pris les choses en main.
Les Blackhawks n'ont pas obtenu beaucoup de bonnes occasions de marquer, du moins jusqu'à temps que le Lightning décide de protéger cette mince avance.
« Je pense qu'on a fait du bon boulot pour les garder vers l'extérieur de la zone et en se regroupant en zone neutre, a indiqué le défenseur Matt Carle. Vous savez qu'il profiteront de trois ou quatre présences étourdissantes dans votre zone, mais on n'a pas paniqué quand c'est arrivé. »
Si le Lightning a déjà tiré de l'arrière en séries, il ne l'a jamais fait face à une équipe aussi talentueuse que les Blackhawks. C'est pourquoi Stamkos estime qu'il s'agira d'un test comme le Lightning n'en a jamais subi.
Mais jusqu'ici en séries, le Lightning a passé avec succès tous ces tests.
« Depuis le début des séries, on ne cesse d'acquérir de l'expérience, a souligné Cooper. Nous avons confiance en nos habiletés défensives, nous l'avons démontré. Ils ont eu le meilleur (mercredi). Nous devons nous assurer que ça ne se produise plus. »

jeudi 4 juin 2015

La prudence a coûté le match au Lightning

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 les Blackhawks de Chicago

Images of Francois Gagnon
Le temps d’une période, la première, le Lightning de Tampa Bay a fait mentir tous ceux et celles qui assuraient que le manque d’expérience de ses joueurs en finale de la coupe Stanley minait ses chances de battre les Blackhawks de Chicago.
Le Lightning a dominé les Hawks dès la mise en jeu initiale. Il a contrôlé le jeu quand il était en possession de la rondelle. Il a pris les devants 1-0 grâce à un but d’anthologie d’Alex Killorn qui a fait dévier un tir d’Anton Stralman avec une coordination œil/main sans pareille. De fait, le Montréalais a marqué un but bien plus difficile que celui raté quelques minutes plus tôt.
Le Lightning a muselé Jonathan Toews et son trio grâce au travail impeccable et acharné en défensive du Gaspésien Cédric Paquette que Jon Cooper a envoyé en mission contre le meilleur joueur de hockey de la LNH au grand complet. Une mission que Paquette a reçue tout juste avant la rencontre. «Il ne m’en avait pas parlé. Mais des défis comme celui-là je vais en prendre n’importe quand», a indiqué Paquette qui a profité de la complicité de Ryan Callahan, Alex Killorn et J.T. Brown – Tampa jouait à 11 attaquants mercredi – pour réussir sa mission.
Le Lightning s’est même permis d’étouffer l’attaque massive des Hawks trois fois plutôt qu’une.
Après 40 minutes de jeu, le Lightning qui n’avait pas encore perdu en séries après avoir marqué le premier but (9-0), après avoir terminé le premier tiers (5-0) et le deuxième tiers (8-0) avec une avance s’acheminait vers une victoire pleinement méritée.
Il a pourtant perdu.
«Nous avons eu peur de perdre», a simplement convenu Steven Stamkos après que les Blackhawks eurent marqué deux buts en moins de deux minutes pour couper les jambes du Lightning et prendre les devants 1-0 dans la série.
Imputez ça au manque d’expérience, au trop grand respect voué à un adversaire qui commande beaucoup de respect il est vrai, imputez ça à ce que vous voudrez : mais il est clair que le capitaine du Lightning et ses coéquipiers ont couru à leur perte en décidant de se défendre uniquement.
Et ce ne sont pas les canons des Hawks qui en ont profité. Que non !
Le premier but est venu de la lame du bâton du Finlandais Tuevo Teravaïnen qui a décoché un tir anodin du haut de la zone du Lightning. Mais voilà, la rondelle a évité deux joueurs qui bataillaient devant Ben Bishop, le gardien du Lightning n’a rien vu et la rondelle s’est logée dans la lucarne à sa droite.
«Des fois quand tu obtiens un tir au but tu es récompensé. C’est exactement ce qui est arrivé sur ce jeu», a reconnu l’attaquant âgé de 20 ans seulement qui disputait mercredi son premier match en finale de la coupe Stanley.
De fait, Teravaïnen a effectué un bien meilleur jeu sur le but de la victoire. Un but enfilé par le Québécois Antoine Vermette qui a marqué son troisième but des séries. Son deuxième but gagnant. Teravaïnen a mis de la pression sur l’attaquant J.T. Brown a qui Victor Hedman venait d’effectuer une passe. Le Finlandais a habilement repoussé la rondelle avec son bâton en direction de Vermette qui s’est retrouvé seul dans l’enclave d’où il a déjoué Ben Bishop avec un bon tir juste en haut de la mitaine.
Avec un but et une passe, Teravainen a moussé à huit points (trois buts) sa production offensive en 13 matchs de séries. Il a récolté neuf points (quatre buts) en 37 matchs de saison régulière.
«Il a beaucoup de talent, de bonnes mains et une bonne compréhension du jeu», a défilé Antoine Vermette lorsque les collègues Alain Crête et Marc Denis lui ont demandé d’analyser son jeu coéquipier lors d’une entrevue d’après-match.
Entre les deux buts des Hawks, Jon Cooper a réclamé un temps d’arrêt. Visiblement secoué par le filet de Teravainen, le Lightning jouait mal et venait de se rendre coupable d’un dégagement refusé.
La décision de Cooper était nécessaire. Mais elle n’a pas donné le résultat espéré puisque son club a repris le jeu en jouant à nouveau sur les talons. Teravainen, Vermette et les Hawks ont su en profiter.
Après ce but qui propulsait les Hawks en avant 2-1, Hayley Wickenheiser, la meilleure joueuse de l’histoire du hockey féminin a résumé en trois petits mots la déconfiture du Lightning en fin de troisième période. « safe is death » que Wickenheiser a lancé par le biais de son compte Twitter @Wick_22.
La prudence affichée par le Lightning en troisième période a effectivement tué les chances de victoires de Steven Stamkos et de son club.
Le Lightning pourra se consoler, du moins un peu, au cours des deux prochains jours en se disant que le temps de deux périodes – surtout en première – il a été en mesure de contrer Jonathan Toews et les Hawks. Il les a même dominés par moment.
Ça ne changera rien au résultat final du premier match, mais ça servira d’encouragement en vue du deuxième duel : samedi. Un match qu’il sera nécessaire de gagner pour garder bien réelles les chances du Lightning de soulever la coupe Stanley.

«Nous avons eu des occasions de les sortir de ce match» -Jon Cooper

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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 04 juin 2015 à 00h30. Modifié par Charles Payette à 05h46.
«Nous avons eu des occasions de les sortir de ce match» -Jon Cooper
AP
TAMPA, Floride - S'il y a une tendance à retenir des présentes séries de la Coupe Stanley, c'est que les Blackhawks de Chicago ne sont jamais une proie facile. «Nous avons eu des occasions de les sortir de ce match, a indiqué l'entraîneur-chef du Lightning de Tampa Bay, Jon Cooper, mais nous ne l'avons pas fait.»
Après un début de rencontre difficile dans le match no 1 de la série finale, la formation de Joel Quenneville est venue de l'arrière, marquant deux fois en troisième pour signer un gain de 2-1.
«Les grandes équipes font cela, a lancé Teuvo Teravainen, qui a créé l'égalité à 13:28 de la troisième pour les Hawks. Je n'en fais pas partie depuis longtemps, mais je savais que cette équipe pouvait le faire. À chaque fois que nous tirons de l'arrière, nous jouons mieux, avec plus d'ardeur et nous revenons dans le match.»

«Nous ne sommes jamais sortis d'une rencontre, peu importe la marque» -Patrick Sharp
C'est Antoine Vermette qui a marqué le but gagnant à 15:26 de la troisième, un peu moins de deux minutes après que Teravainen eut fait 1-1. Ce n'était qu'une question de temps avant que les visiteurs ne s'inscrivent à la marque après avoir dominé et mis à l'épreuve Ben Bishop dans la dernière portion de la rencontre.

«J'ai trouvé que nous étions meilleurs au fur et à mesure que le match progressait, a déclaré l'attaquant Patrick Sharp. Nous croyons dans ce vestiaire que nous ne sommes jamais sortis d'une rencontre, peu importe la marque.»

Il s'agit du 14e retour en troisième au cours des présentes séries, a fait savoir la Ligue nationale.

Bishop a conclu la rencontre avec 19 arrêts devant le filet des locaux, tandis que Corey Crawford a bloqué 22 des 23 tirs du Lightning. Alex Killorn, d'une habile déviation, avait permis au Lightning d'ouvrir la marque en première.

Le deuxième match sera présenté samedi soir, au Amalie Arena de Tampa.

Dans le premier match de finale disputé à Tampa depuis 2004, le Lightning est sorti en lions, attaquant les Hawks dès la mise en jeu initiale. Killorn a obtenu une bonne occasion de marquer, mais son tir a raté la cible, tandis que Valtteri Filppula a raté deux belles occasions dans la première minute.

Deux présences plus tard, le trio de Killorn, Filppula et Steven Stamkos a inscrit le Lightning à la marque. Stamkos a envoyé la rondelle profondément en territoire des Hawks, où Filppula a battu de vitesse Duncan Keith, avant de remettre le disque à Anton Stralman à la ligne bleue.

Tandis que le tir de Stralman se dirigeait vers le filet telle une balle papillon, Killorn l'a frappé du revers au vol, la redirigeant derrière son dos et dans le filet de Crawford après un bond, à 4:31. Il s'agit de son huitième but des présentes séries et ses 17 points lui ont permis de rejoindre Stamkos au troisième rang des marqueurs du Lightning.

Le désavantage numérique du Lightning s'est ensuite signalé, tandis que Bishop a frustré Patrick Kane pour permettre au Lightning de conserver cette avance. Les Floridiens ont été si efficaces en défense que les Hawks ont connu une séquence de 9:31 sans tir en deuxième.

Mais le Lightning s'est trop fié à son gardien et il a à son tour connu une disette sans lancer sur Crawford: 13 minutes et 22 secondes de la fin de la deuxième jusqu'à une échappée de Ryan Callahan en troisième.

«Je sais seulement qu'il a été solide du début à la fin, a noté Sharp. C'est le genre de performance à laquelle on s'attend de sa part depuis quelques années. Je me rappelle bien de cette échappée. Ça aurait été un point tournant de la rencontre. Mais il a effectué un gros arrêt et nous avons été capables d'en profiter.»

Teravainen s'est ensuite chargé de priver Bishop d'un jeu blanc. Le tir de la recrue s'est faufilé dans la circulation lourde et battu le gardien à 13:28 du dernier tiers pour faire 1-1.

«J'ai seulement tenté de loger un tir haut et parfois, de bonnes choses surviennent», a déclaré Teravainen.

«De trouver une façon de revenir dans le match ce soir est une bonne indication de ce dont cette équipe est capable, a ajouté Quenneville. Et de trouver des façons de gagner.»

Un revirement de J.T. Brown a mené au but de Vermette à 15:26. Son tir précis a battu le gardien dans la lucarne, du côté de la mitaine.

En gagnant le premier match, les équipes ont une moyenne de 77,33%

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les Blackhawks de Chicago,

Roger Leblond
Lorsqu’une équipe remporte le premier match de la finale de la Coupe Stanley, elle a remporté la victoire dans plus de 75,00% du temps.
En effet, lors des 75 premières finales, les équipes qui ont remporté la première rencontre, ont présenté un dossier de 58 gains et 17 revers, une moyenne de réussite de 77,33%, ce qui est considérable.
Lors des trois dernières saisons, les équipes qui ont gagné le premier match ont remporté la Coupe Stanley, les Kings de Los Angeles, en 2011-2012 et 2013-2014 et aussi les Blackhawks de Chicago, lors de la saison 2012-2013.
Soulignons que lors des six dernières saisons, deux équipes ont réussi à surmonter non seulement un retard de 0-1, mais bien de 0-2 après les deux premiers matchs, pour sortir victorieuses lors de la finale de la Coupe Stanley, les Penguins de Pittsburgh, face aux Red Wings de Detroit en 2008-2009 et les Bruins de Boston, contre les Canucks de Vancouver en 2010-2011, les deux dans la limite de sept rencontres (4-3).
Les Blackhawks de Chicago n’ont jamais effectué une remontée en finale
En perdant le premier match d’une finale, c’est le Canadien de Montréal qui a obtenu le plus de succès remportant cinq fois la Coupe Stanley, deux de plus que les Maple Leafs de Toronto (3 fois), alors que les Penguins de Pittsburgh ont réussi ce tour de force en deux occasions.
Par contre, les Blackhawks de Chicago, qui ont gagné le premier match de la présente finale (2-1), mercredi soir, n’ont jamais surmonté un déficit pour triompher, ayant une fiche de 0-5 dans les cinq occasions où ils ont perdu le match initial dans les finales quatre de sept, qui ont débuté en 1938-1939.
Ils ont aussi une fiche de 0-6 si on ajoute la finale de 1930-1931, alors que cette finale était une série trois de cinq.
Dans le cas du Lightning de Tampa Bay, lors de sa seule présence en finale en 2003-2004, il avait aussi perdu son premier match, 4-1, face aux Flames de Calgary, à domicile, mais avait surmonté ce retard pour remporter la Coupe Stanley, dans la limite de sept rencontres (4-3), gagnant les deux dernières parties de cette série.
Un autre match de 2-1, cela fait exactement 25% des matchs par ce résultat
Pour ajouter au fait que nous avons du hockey plus que serré avec beaucoup de matchs avec peu de buts, soulignons que le premier match de la finale de mercredi soir, qui a pris fin par un gain de 2-1, des Blackhawks de Chicago, contre le Lightning de Tampa Bay, était le 21e match avec ce score lors des 84 premiers matchs éliminatoires des présentes séries, cela étant exactement 25% des rencontres disputées.
Retard après deux périodes, un premier retour victorieux depuis le 10 mai dernier
Remporter une victoire après avoir été en retard après deux périodes a été plus que rare depuis trois semaines, car le retour victorieux des Blackhawks de Chicago de mercredi soir était le premier dans ces circonstances depuis le 10 mai dernier, alors que les Ducks d’Anaheim, qui tiraient de l’arrière 2-1 après deux périodes, avaient réussi à vaincre les Flames de Calgary, 3-2, en prolongation, dans le cinquième match de la deuxième série, de l’Association de l’ouest.
Soulignons qu’il n’y a aucun retour victorieux dans les 14 rencontres disputées dans les deux finales des deux associations.

dimanche 31 mai 2015

Coupe Stanley: une finale Blackhawks vs Lightning

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Publié par 98,5 Sports pour 98,5fm Sports le samedi 30 mai 2015 à 20h16. Modifié à 23h56.
Coupe Stanley: une finale Blackhawks vs Lightning
AP
(98,5 Sports) - Le capitaine Jonathan Toews a montré la voie en inscrivant deux buts en première période, samedi, pavant la voie à une victoire de 5-3 des Blackhawks de Chicago contre les Ducks d'Anaheim lors du septième match de la finale de l'Association de l'Ouest.

Les Blackhawks atteignent la finale de la Coupe Stanley pour une troisième fois depuis 2010. Ils affronteront dès mercredi le Lightning de Tampa Bay.
Chicago a remporté la coupe en 2010 contre les Flyers de Philadelphie et en 2013 aux dépens des Bruins de Boston. Le Lightning dispute la grande finale pour la première fois depuis sa conquête en 2004 contre les Flames de Calgary.
Les meneurs de jeu des Blackhawks ont répondu à l’appel et participé à l’attaque : Toews, avec ses 8e et 9e but des séries, Brandon Saad (6e), Marian Hossa (4e) et Brent Seabrook (6e) ont touché la cible pour Chicago. Patrick Kane termine le match avec trois mentions d’aide, une de plus que Duncan Keith qui en compte 16 depuis le début des séries.
La riposte des Ducks fut celle de Ryan Kesler (7e), Corey Perry (10e) et Matt Beleskey (8e).
Corey Crawford a repoussé 35 tirs dirigés vers lui. Frederik Andersen a cédé cinq fois sur seulement 26 tirs.
Le film de la rencontre
Première période:
Les Ducks foncent sans retenue ves le filet de Corey Crawford dès les premières secondes de la période et ils ratent deux belles occasions de marquer.
Les Blackhawks sont plus opportunistes. Les cinq joueurs de Chicago sont à peine installés dans la zone des Ducks quand Niklas Hjalmarsson décoche un tir de la pointe qui est facilement bloqué par Frederik Andersen.
Sauf qu'Andersen ne peut rien face à Jonatahn Toews qui récupère le retour de lancer devant lui avant de le déjouer. Le huitième but des séries de Toews après 2:23 de jeu. Blackhawks 1 Ducks 0.
Comme ce fut le cas très souvent dans cette excellente série, les deux clubs jouent à fond de train et multiplient les relances. Les Ducks ont l'avantage territorial, mais ça ne se mesure guère au chapitre des tirs au but jusqu'ici.
À 11:08, Jacob Silfverberg accroche Brandon Saad qui tentait de s'échapper à toute allure. Premier avantage numérique pour Chicago.
Encore une fois, les Blackhawks sont opportunistes. Encore une fois, c'est Toews qui compte, cette fois, à l'aide d'un tir balayé d'une précision chirurgicale dans le coin gauche du filet d'Andersen. Blackhawks 2 Ducks 0.
Les Blackhawks bouclent la première période avec deux buts sur seulement six tirs.
Tirs au but par:
Blackhawks: 6 - 0 - 0 : 6
Ducks: 8 - 0 - 0 : 8
Deuxième période:
Les Ducks cafouillent dès la reprise à la suite d'une poussée de Brandon Saad dans le coin droit. Patrick Kane en profite pour saisir le disque et renvoyer la rondelle à Saad laissé complètement seul à l'embouchure du but d'Andersen qui n'avait aucune chance là-dessus.
Un but inscrit après uniquement 78 secondes de jeu en deuxième période. Le sixième des séries pour Saad. Une neuvième mention d'aide pour Kane dans les séries. Blackhawks 3 Ducks 0.
En dépit de l'urgence de la situation, les Ducks ont du mal à générer quoique se soit dans les minutes suivantes, un peu comme si ce but leur avait coupé les jambes.
L'équipe d'Anaheim reprend du poil de la bête en deuxième portion de période, quand les Blackhawks s'offrent un deux contre un. Andersen bloque le tir de Brad Richards, mais quand il dégage la rondelle de son bâton, elle frappe directement le patin de Marian Hossa qui fonçait au filet.
On accorde le but. On vérifie la reprise auprès des officiels à Toronto qui estiment que Hossa n'a pas délibérément donné un coup de patin pour marquer.Blackhawks 4 Ducks 0.
Saad voit Andersen faire un bel arrêt à ses dépens lors d'une échappée avec 90 secondes à jouer à la période.
Les Ducks qui s'inscrivent finalement à la marque à quatre contre quatre quand Ryan Kesler surprend Crawford avec un tir au-dessus de l'épaule. Blackhawks 4 Ducks 1.
Ce même Kesler qui écope d'une pénalité pour avoir cinglé. On joue quelques secondes à quatre contre trois en faveur de Chicago avant la fin de la période.
Tirs au but par:
Blackhawks: 6 - 10 - 0 : 16
Ducks: 8 - 18 - 0 : 26
Troisième période:
Les Blackhawks amorcent le dernier tiers en force, résultante du temps qu'il restait à la pénalité de Kesler. Pas de but, mais encore du temps qui s'écoule au cadran pour les Ducks qui ont besoin de trois buts.
Andersen s'illustre quelques minutes plus tard face à Kane qui ne peut compléter une belle pièce de jeu de Patrick Sharp.
Corey Perry redonne de l'espoir aux Ducks avec un but alors qu'il reste 8:24 à jouer à la troisième période. Blackhawks 4 Ducks 2.
Cam Fowler écope presque aussitôt d'une pénalité pour avoir accroché Marian Hossa. Très mauvaise pénalité pour Anaheim.
C'est le moins qu'on puisse dire. Ça ne prend que quelques secondes pour voir Brent Seabrook toucher la cible avec un tir frappé de la pointe. Blackhawks 5 Ducks 2.
Les Ducks retirent leur gardien avec un peu moins de trois minutes à jouer.
Anaheim profite aussi d'une pénalité pour jouer à six contre quatre et ajouter un troisième but par l'entremise de Matt Beleskey. Blackhawks 5 Ducks 3.
Tirs au but par:
Blackhawks: 6 - 10 - 10 : 26
Ducks: 8 - 18 - 12 : 38