Le Canadien de Montréal du début de saison a surpris le monde du hockey. Victoire après victoire le Canadien remportait ses matchs avec éclat. Trente-cinq buts marqués à leurs neuf premiers matchs. Le Canadien ne jouait plus du « dump and chase » mais le Canadien entrait en possession de la rondelle.
Comment expliquer ce changement? Au moment où le CH prenait possession de la rondelle dans son territoire, on demandait aux défenseurs d’envoyer la rondelle en zone neutre (un « chip » en zone neutre). Le Canadien dominait la LNH à ce niveau. Les défenseurs adverses héritaient de la rondelle en zone neutre mais ne pouvaient avancer avec celle-ci car les attaquants étaient toujours en zone du Canadien. Les rapides attaquants du Tricolore exerçaient une pression tout aussi rapide sur les défenseurs adverses et provoquaient des revirements.
D’ailleurs le Canadien dominait la LNH pour les revirements provoqués en zone neutre à un certain moment. C’est à ce moment que le Canadien pouvait entrer avec le contrôle de la rondelle et utiliser une fois de plus sa vitesse pour créer de l’offensive. Le Canadien avait une 3e ligne qui surprenait les autres équipes avec Tomas Fleischmann, David Desharnais et Dale Weise.
Les Blues de St. Louis et les Red WIngs de Detroit ont confirmé avoir été pris par surprise par cette vitesse sans la rondelle en zone neutre. Vitesse et style de jeu qu’on a vu de la part des Penguins de Pittsburgh en séries. Les Penguins ont gardé leurs super-vedettes séparées en les faisant jouer sur trois trios différents, ce qui permettait à Phil Kessel, dans le cas présent, de jouer contre le 3e duo de défenseurs adverses. Il profitait de la même situation avantageuse dont le trio de Desharnais a profité en début de saison. On se souvient tous du flamboyant début de saison de Weise et des fans qui croyaient qu’il allait marquer 20 buts? Voilà pourquoi!
Difficile pour les statistiques de P.K.
Les Penguins ont gagné la coupe Stanley avec une défensive ordinaire comprenant Brian Dumoulin, Ian Cole, Ben Lovejoy et Justin Schultz. Le système de jeu leur a permis de bien jouer dans un cadre qui ne leur demandait pas de faire des miracles, mais simplement de remettre la rondelle en zone neutre. De plus, Mike Sullivan a eu l’intelligence de faire jouer Kristopher Letang sur les présences de Sidney Crosby et Chris Kunitz, question que Letang puisse donner la rondelle à Sid au lieu de voir celui-ci courir après la rondelle. Du côté du Canadien, P.K. Subban a vu ses statistiques de revirements gonflés. Et les « anti-P.K. » ont utilisé cette statistique afin de justifier son départ. Ce qui est incorrect, car ce sont les entraîneurs du Canadien qui le demandaient à son joueur étoile. Le CH avait une autre statistique que Monsieur et Madame tout le monde n’avaient pas.
Maintenant imaginez que par une belle soirée du mois de juin, Marc Bergevin et Michel Therrien terminent un excellent repas sur le barbecue et se préparent à regarder un match de la finale de la coupe Stanley. En regardant l’allure de la série et le résultat de celle-ci les deux se regardent et constatent qu’ils jouent le même style de jeu que celui qui donne tant de difficultés aux Sharks de San Jose : trois trios, le « chip out » et beaucoup de vitesse. Pendant que tout le monde croyait que la perte de Carey Price était la seule raison des insuccès du CH.
Du côté de l’état-major du Canadien, on savait que l’échec Alexander Semin, les insuccès de Lars Eller à l’aile du 2e trio et les blessures de Torrey Mitchell et Brendan Gallagher en novembre venaient d’handicaper leur stratégie. Bergevin et Therrien ont bien vendu leurs idées à M. Molson et tous croient qu’ils ne sont qu’à deux ou trois joueurs du succès en raison des succès des Penguins de Pittsburgh.
On se compare aux Penguins
Les Sharks sont passés à travers l’association de l’Ouest avec de la vitesse et ils ont ajouté de la vitesse avec l’acquisition de Mikel Boedker. On sait qu’on n’est pas loin du côté de San Jose. Du côté du Canadien, on a ajouté Alexander Radulov et Andrew Shaw au top-9. On espère que Daniel Carr, Martin Reway ou Artturi Lehkonen pourront s’insérer parmi les trois premiers trios, sinon les Mitchell, Phillip Danault, Paul Byron, Brian Flynn ou Stefan Matteau tenteront leur chance.
Le CH a ajouté une bonne dose de caractère, de la robustesse et un gardien numéro deux solide en Al Montoya. Il ne reste plus qu’à jouer des matchs pour prouver à tous que Michel Therrien peut gagner avec le même système que celui des Penguins, qui était aussi le sien...
«J'ai gagné une Coupe Memorial en 1986, une médaille d'or aux Jeux olympiques de 2002, la Coupe du monde en 2004 et le Championnat du monde en 2007. La chose qui manque, c'est la Coupe Stanley.»
Ces propos, Jacques Martin les tenait le 18 juin 2015, en entrevue à La Presse. L'ancien entraîneur-chef du Canadien venait alors d'être promu adjoint spécial à l'entraîneur des Penguins à l'époque, Mike Johnston.
Un an plus tard, et contre toute attente, Martin a finalement ajouté ce qui manquait à son éloquent palmarès. Quand il a soulevé la Coupe Stanley, dimanche, c'était l'aboutissement d'un long parcours qui a commencé, dans la LNH, en 1986 avec les Blues de St. Louis. Et qui s'est poursuivi à Chicago, Québec, Denver, Ottawa, Sunrise et Montréal, avant l'arrivée à Pittsburgh...
«Tu réalises un peu les rêves que tu avais quand tu étais enfant, raconte Martin, joint au téléphone par La Presse. Je viens de la campagne, j'ai été élevé sur une ferme. Quand j'étais petit, on jouait avec les voisins sur des patinoires extérieures, sur les ronds gelés dans le champ. Tu rêves au but gagnant. Quand tu soulèves la Coupe, c'est à ça que tu penses. Tu as la réalité devant toi. Tu y as souvent rêvé, maintenant tu le vis, tu l'apprécies et tu réalises à quel point c'est difficile de l'obtenir. Après 30 ans de travail dans la ligue...»
Même s'il était visiblement ému par le triomphe des siens, Martin assure que ce n'est pas l'émotion qui l'a fait faiblir quand son tour est venu de soulever la Coupe Stanley. «Non, c'est plus la déficience dans l'épaule! À mon âge, le haut de mon corps n'est pas comme il devrait l'être», lance-t-il en riant.
De cette conquête inattendue des Penguins, Jacques Martin fait certainement partie des acteurs clés. En tant qu'adjoint, son rôle consistait à s'occuper du désavantage numérique, mais surtout, des défenseurs. Et s'il y a un groupe d'arrières qui semblait suspect - sur papier - dans la LNH, c'était bien celui des Penguins.
Derrière le talentueux Kristopher Letang, on trouvait Trevor Daley, un vétéran qui semblait sur la pente descendante. Les Penguins l'ont d'ailleurs acquis en milieu de saison en retour de Rob Scuderi, un joueur en fin de carrière.
Olli Maatta est rempli de promesses, mais n'a que 21 ans. Idem pour Brian Dumoulin, 24 ans, qui n'avait que 14 matchs d'expérience dans la LNH avant le début de la saison. Justin Schultz a connu sa part de difficultés à Edmonton, tandis que Ian Cole et Ben Lovejoy sont essentiellement des défenseurs de troisième duo.
«On est choyés d'avoir un défenseur comme Kris, un joueur d'élite qui est responsable dans les deux sens de la patinoire, un leader, un compétiteur. C'est notre général. L'acquisition de Daley a joué pour beaucoup dans notre brigade. Son habileté à patiner, à passer la rondelle, à appuyer l'attaque. Malheureusement, il s'est blessé. Ensuite, Maatta et Dumoulin ont bien progressé. Lovejoy nous a donné de l'excellent travail, surtout avec la perte de Daley.
«Aussi, le travail des attaquants a beaucoup aidé. On préconisait un jeu agressif en zone adverse. Notre objectif était de passer le moins de temps possible dans notre zone. Les défenseurs ont bien joué, mais l'équipe aussi, en général.»
Le même but en tête
Les Ducks d'Anaheim ont annoncé hier l'embauche de Randy Carlyle. C'est donc dire qu'il ne reste plus qu'un seul poste d'entraîneur-chef dans la LNH, et c'est à Calgary. Selon une station de radio de Vancouver, les finalistes pour le poste seraient Glen Gulutzan et Todd Reirden.
Jacques Martin assure ne pas avoir soumis sa candidature pour un poste ce printemps. «Peut-être que la durée de nos séries m'a été défavorable, ils ont peut-être pris leur décision, a-t-il expliqué. Sinon, j'espère être considéré.»
«Chaque fois que j'ai été entraîneur-chef dans la Ligue nationale, je n'ai jamais postulé. Ce sont eux qui sont venus me chercher. On va voir. Ils connaissent mon nom.»
Pour l'heure, Martin continuera donc à dormir sur ses deux oreilles. À la fin du mois de juillet et au début du mois d'août, il tiendra, comme toujours, son école de hockey à Rigaud et à Hawkesbury. Ses protégés des Penguins Kristopher Letang, Pascal Dupuis et Marc-André Fleury devraient y être, tout comme Alexandre Burrows et Jean-Gabriel Pageau.
Entre-temps, il a de quoi se tenir amplement occupé. Lundi, c'était le vol de retour de San Jose vers la Pennsylvanie. Hier, il répondait à ses nombreux messages de félicitations. Aujourd'hui, c'est le défilé des champions à Pittsburgh et demain, ce sera l'heure des rencontres de fin de saison avec les joueurs. «Et la semaine prochaine, c'est déjà le repêchage!», ajoute-t-il.
14 juin 2016 | Jonas Siegel - La Presse canadienne à San José |Hockey
Photo: Christian Petersen / Getty Images / Agence France-Presse
Kessel, dimanche, au terme de la finale de la Coupe Stanley
En moins d’un an, Phil Kessel sera passé de la période la plus sombre de sa carrière à l’apothéose.
L’attaquant étoile a complété une saison en crescendo avec les Penguins de Pittsburgh, menant son club avec 22 points en route vers la conquête de la Coupe Stanley 11 mois et 12 jours après avoir quitté les Maple Leafs de Toronto en disgrâce.
«Ce fut une longue année, mais ce fut la meilleure de ma vie», a déclaré Kessel avec émotion, la barbe bien fournie, dimanche au SAP Center de San José, alors que les Penguins célébraient leur triomphe. Une victoire de 3-1 dimanche leur a permis d’enlever la série finale de la Coupe Stanley en 6 matchs aux dépens des Sharks.
Il s’agit d’un dénouement totalement imprévisible pour Kessel, dont la carrière était en chute libre quand il a été cédé à Pittsburgh par les Maple Leafs dans une transaction de six joueurs et de choix au repêchage en juillet dernier. Il venait de connaître la pire saison de sa carrière dans la Ligue nationale de hockey et il était montré du doigt comme le grand responsable des problèmes ayant miné l’équipe torontoise.
Sa personnalité a été décriée par différents médias et un certain nombre de partisans, et même des membres du club ont laissé entendre pas très subtilement qu’ils étaient heureux de le voir partir.
Rutherford, le croyant
Le directeur général des Penguins, Jim Rutherford, a toutefois choisi Kessel comme cible prioritaire, ne se laissant manifestement pas décourager par les critiques au sujet de sa personnalité et par le fait que son rendement sur la patinoire déclinait.
Rutherford était fasciné par la vitesse et le talent de buteur de Kessel, et ces deux atouts se sont révélés des facteurs importants en séries éliminatoires.
Kessel a inscrit 10 buts et 12 mentions d’aide chemin faisant vers la Coupe. Le trio qu’il a formé avec le rapide Carl Hagelin et le centre Nick Bonino s’est révélé le plus efficace des Penguins.
«C’est un grand changement», a déclaré Kessel à propos de son déménagement en Pennsylvanie.
D’anciens coéquipiers chez les Maple Leafs qui jouent actuellement pour les Sharks se sont souvent fait poser la même question au sujet de Kessel : qu’est-ce qui a changé chez lui ? Ils ont répondu en hochant la tête, sachant qu’en réalité, rien n’a changé.
Kessel, 28 ans, est le même joueur qu’il a toujours été, mais avec de meilleurs coéquipiers.«Je n’ai rien changé, a-t-il assuré. Je joue comme je l’ai fait toute ma carrière. Évidemment, vous n’obtenez pas beaucoup de chances comme celle-ci, vous devez donc essayer d’être à votre meilleur.»
Ses coéquipiers à Pittsburgh le décrivent comme un gars tranquille, joyeux et compétitif.
«On entend toujours certaines choses à propos des gars et évidemment, elles sont présentées différemment, mais Phil est un vrai bon gars, a déclaré l’ailier Bryan Rust. Il est un peu du genre tranquille, réservé. Mais il est un gars d’équipe, qui fait tout ce qu’il peut pour aider ses coéquipiers. Il a toujours le sourire.»
Plus complet
L’entraîneur-chef des Penguins, Mike Sullivan, a soutenu tout au long des séries que Kessel est devenu un joueur plus complet au fil des mois à Pittsburgh. Les entraîneurs torontois ont exprimé des attentes similaires tout au long de sa carrière avec les Leafs, mais en vain.
Tout indique que Kessel s’est montré plus constant dans ses efforts pendant le parcours des Penguins vers la Coupe.
«Quand je le regarde jouer, je medis qu’il est déterminé à nous aider à gagner», a noté Sullivan après le 4e match de la finale.
Sullivan a loué la diligence de Kessel quand il n’est pas en possession de la rondelle et l’intensité qu’il démontre pour récupérer des rondelles libres en zone défensive.
Kessel a encore six ans à écouler au lourd contrat que les Penguins ont choisi d’acquérir le 1er juillet dernier et nul ne sait ce qu’il adviendra à la fin. Mais peu importe, cette décision est une victoire pour les Penguins considérant le championnat qu’il a contribué à remporter.
Kessel a reçu un appel de Sidney Crosby peu après son transfert à Pittsburgh et Crosby lui a dit combien il était excité de le compter comme nouveau coéquipier. Ils tenteraient de gagner la Coupe ensemble, lui a lancé le capitaine.
«Et nous y sommes parvenus, a dit Kessel. C’est une sensation incroyable.»
SAN JOSE, Calif. - Après 25 ans d'histoire, les Sharks de San Jose joueront enfin pour la coupe Stanley.
Le capitaine Joe Pavelski a ouvert la marque tôt dans le match, Joel Ward a ajouté deux buts et les Sharks ont atteint la finale de la Coupe Stanley pour la première fois de leur histoire grâce à une victoire de 5-2 face aux Blues de St. Louis, mercredi, lors du sixième match de la finale de l'Association Ouest.
Joonas Donskoi et Logan Couture, dans un filet désert, ont aussi touché la cible, tandis que Martin Jones a effectué 24 arrêts. Les Sharks, reconnus pour leurs échecs en séries éliminatoires, auront maintenant l'occasion de jouer pour le championnat qui manque au palmarès des étoiles comme Pavelski, Joe Thornton et Patrick Marleau.
« C'est incroyable, surtout d'avoir accompli ça à domicile, a dit Thornton. Ça fait 25 ans que le monde attend ça. C'est vraiment spécial. »
Thornton a récolté une aide sur le but de Pavelski après moins de quatre minutes de jeu, ce qui a donné le ton au match. Marleau a amassé deux aides en troisième période, pendant que les partisans criaient « We Want The Cup! » (Nous voulons la coupe).
Le match no 1 de la finale de la Coupe Stanley sera présenté lundi. Les Sharks accueilleront le Lightning de Tampa Bay ou rendront visite aux Penguins de Pittsburgh, selon le résultat du match no 7 de la finale de l'Est, présenté jeudi.
« C'est un moment spécial pour les gars qui ont travaillé si fort, mais il y a encore une série à jouer, a rappelé Couture. Nous avons besoin de quatre autres victoires. Il reste une étape à franchir. Il y en a trois derrière nous. Nous sommes prêts pour le prochain défi. »
Si les Sharks ont fait tomber une barrière, elle demeure présente dans le chemin des Blues, qui sont toujours à la recherche d'un premier titre dans leur histoire et d'une première participation à la finale depuis 1970.
L'entraîneur-chef Ken Hitchcock avait décidé de ramener Brian Elliott devant le filet, mais il a concédé quatre buts sur 26 tirs.
Vladimir Tarasenko, qui a inscrit 40 buts en saison régulière, a obtenu ses premiers points de la série en marquant deux fois en troisième période, mais il était déjà trop tard pour les Blues, qui se retrouvaient encore devant un déficit de 4-2.
« Ça fait mal présentement, a dit le capitaine des Blues David Backes. Six victoires de plus et nous célébrons avec une parade sur 'Market Street'. Mais là, ce n'est pas assez. »
Même s'ils ont participé aux séries 16 fois en 18 saisons et qu'ils occupent le deuxième rang dans la LNH pour les victoires depuis le début de la saison 2003-04, les Sharks avaient connu plus de moments crève-coeurs en séries que de moments de joie. Ils avaient atteint le fond du baril en 2014, quand ils avaient gaspillé une avance de 3-0 face aux Kings de Los Angeles lors du premier tour.
L'impact de cette élimination avait duré pendant une année complète, alors que les Sharks ont raté les séries la saison dernière. Mais ils ont retrouvé leur élan sous les ordres de l'entraîneur de première année Peter DeBoer et grâce à quelques acquisitions importantes du directeur général Doug Wilson. Et maintenant, les Sharks ne sont plus qu'à quatre victoires de soulever la coupe Stanley.
Les Blues ont failli jeter une douche d'eau froide sur les partisans des Sharks quand Alex Steen a obtenu une occasion d'ouvrir la marque tôt dans la rencontre, mais Jones a sorti la mitaine au bon moment.
Quelques secondes plus tard, Thornton a pu s'échapper, mais il a raté la cible. Cependant, Pavelski a récupéré la rondelle derrière le filet et a surpris Elliott, qui cherchait encore à repérer la rondelle. Pavelski domine la LNH avec 13 buts depuis le début du tournoi printanier.
Ward a augmenté l'avance des Sharks en deuxième période en déviant un tir de Brent Burns. Il est revenu à la charge tôt en troisième période, puis Donskoi s'est assuré que les partisans puissent commencer à faire la fête.
Publié par 98,5 fm pour 98,5fm Sports le vendredi 29 avril 2016 à 17h46.
Bill Daly, lors du repêchage de 2015/PC
(98,5 Sports) - Des millions de Canadiens attendent le résultat de certaines loteries, le samedi soir. C'est toutefois celle de la Ligue nationale de hockey qui risque d'attirer le plus de téléspectateurs le 30 avril.
Dès 20 heures, un grand nombre d’amateurs de hockey seront rivés à leur écran de télévision afin de voir laquelle des 14 équipes n'ayant pas participé aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley remportera le gros lot.
La loterie annuelle de la Ligue nationale déterminera le rang de sélection de celles-ci en vue du prochain repêchage du circuit, mais dans une formule révisée.
Pour la toute première fois depuis l'instauration de ce format, trois tirages différents auront lieu afin de déterminer les trois premières équipes qui sélectionneront lors de la séance de repêchage du circuit Bettman le mois prochain.
Les chances de remporter la deuxième ou la troisième loterie augmenteront de manière proportionnelle, selon l'équipe qui obtiendra le premier choix.
Les Maple Leafs de Toronto, qui ont conclu au dernier rang du classement général, ont 20 pour cent des chances de décrocher le premier choix, mais les 14 équipes exclues des séries peuvent tout de même espérer l'emporter.
Le Canadien de Montréal détient cinq pour cent des chances d'obtenir le premier rang tant désiré.
Au cours des quatre dernières années, l'équipe qui avait le plus de chances de l'emporter n'a pas décroché le premier choix, mais elle l'a fait six fois en 21 tirages dans l'histoire de la Ligue.
La dernière fois que la formation ayant amassé le moins de points a choisi au premier rang fut en 2010, quand les Oilers d'Edmonton ont jeté leur dévolu sur Taylor Hall.
Après les trois tirages, les 11 équipes restantes obtiendront leur rang de sélection dans l'ordre inverse de leur position finale au classement général. L'ordre de sélection des 16 autres équipes sera déterminé à la fin des séries éliminatoires.
Selon plusieurs observateurs, l'Américain Auston Matthews, un attaquant de six pieds deux pouces et 194 livres, devrait être choisi au tout premier rang. Il a récolté 46 points, dont 24 buts, en 36 rencontres dans la Ligue nationale suisse. Les ailiers finlandais Patrick Laine et Jesse Puljujarvi pourraient aussi être considérés par certaines équipes.
Le Québécois Pierre-Luc Dubois, des Screaming-Eagles du Cap-Breton, est le meilleur espoir nord-américain et pourrait être sélectionné parmi les cinq premiers patineurs.
Le repêchage se tiendra les 24 et 25 juin au First Niagara Center de Buffalo.
Andrei Markov et P.K. Subban (Source d'image:Getty)
ANDREW BERKSHIRE
Le Canadien fait présentement face à une tâche titanesque. Il reste deux saisons au contrat de Carey Price, celui-ci étant actuellement considérablement sous-payé. Ces deux années sont celles où le CH a les meilleures chances de remporter la Coupe Stanley. Après celles-ci, soit que Carey Price sera significativement mieux rénuméré alors qu’il sera plus vieux, soit qu’il choisira de poursuivre sa route sous d’autres cieux, aussi improbable que cette option puisse paraître.
Ainsi, la prochaine saison sera probablement l’une des deux plus importantes des dix prochaines années. La confiance à l’égard de la direction pour gérer cette situation s’est grandement ternie la saison dernière, car elle a gardé les bras croisés alors que l’équipe subissait le pire effondrement de l’histoire de la franchise.
Afin de déterminer comment il est possible de s’améliorer, il faut d’abord identifier les éléments qui sont allés de travers. Voici les cinq principales causes de l’effondrement du Canadien et cinq façons de s’améliorer pour la prochaine saison.
Les cinq principales causes de l’effondrement :
1) Les blessures – La principale cause de l’effondrement du CH est la plus évidente et la moins contrôlable. La perte de Carey Price a fait chuter le pourcentage d’arrêts du Canadien de .925 à .903, un résultat dévastateur. L’équipe aurait dû être en mesure de compenser ce résultat, même si Brendan Gallagher fut sur la touche lors du mois de décembre, mais éventuellement l’accumulation de blessures fut simplement trop importante.
Lorsque Jeff Petry a commencé à subir les conséquences d’une hernie sportive en décembre, il était déjà probablement trop tard pour sauver la saison sans avoir à sacrifier le futur de l’équipe ou changer drastiquement le système de jeu. La cascade de blessures survenue en 2016 est souvent soulevée, mais ce sont les premières blessures qui ont fait le plus de dommages.
2) Le manque d’ajustement – Pour une raison quelconque, le personnel d’entraîneurs du Canadien a eu le sentiment que l’équipe pouvait continuer de jouer de la même façon avec la recrue Mike Condon comme gardien partant que lorsque Price était devant le filet. Cela résulta, bien évidemment, en un désastre. Contrairement à la croyance populaire, le Canadien ne pratique pas un excellent système défensif. Celui-ci est très poreux et il l’a toujours été depuis l’arrivée de Michel Therrien, mais cela n’a que bien peu d’incidence avec Price devant le filet. Cependant, Mike Condon n’est pas Price.
La réticence à changer de stratégie pour enlever de la pression des épaules de Condon fut un élément déterminant. La réalité est qu’il n’est pas possible de diriger l’équipe que l’on aimerait avoir dans la LNH, il faut diriger les éléments que l’on a entre ses mains. Si le Canadien avait adopté une approche similaire à celle des Ducks d’Anaheim, alors que ces derniers ne parvenaient pas à marquer et qu’ils ont commencé à jouer la trappe de façon très structurée, la saison aurait pu finir de manière très différente.
3) Ne pas faire confiance aux joueurs offensifs – Therrien est souvent critiqué pour ne pas faire confiance aux jeunes joueurs, mais cela n’est pas toujours justifié. Il est cependant vrai qu’il ne fait pas confiance aux joueurs dont le jeu s’axe sur l’attaque, et avec l’équipe qui peinait à marquer, il fut difficile de remporter des parties. Therrien a insisté sur le fait que Galchenyuk n’était pas encore prêt à assumer un rôle plus important en début de saison, mais il se classait au 17e rang de la LNH pour les chances de marquer générées proportionnellement à son temps de jeu en date du 14 janvier, soit lorsqu’il fut placé au centre.
Galchenyuk est un exemple parmi tant d’autres, alors que Therrien a préféré placer Paul Byron sur l’un des deux premiers trios au détriment de joueurs ayant de meilleures habiletés offensives comme Sven Andrighetto ou Daniel Carr, n’oubliant pas que Charles Hudon est demeuré à St-John alors qu’il a marqué 28 buts cette saison pendant que Jacob de la Rose était avec le grand club.
C’est le même genre de raisonnement qui a mené la Canadien à se défaire d’Alex Semin, maintenant champion de la Coupe Gagarine dans la KHL. Semin n’était d’aucune façon un sauveur pour le Canadien, plusieurs aspects de son jeu méritant d’être critiqués, mais il a pourtant produit des points à égalité numérique au même rythme que David Desharnais. Sa perte a forcé des joueurs moins talentueux à assumer des rôles plus importants dans l’alignement. Cet effet s’est fait ressentir dans tout l’alignement et a engendré plusieurs faiblesses.
4) Les sorties de zone – La principale raison pour laquelle le Canadien a connu des ennuis dans sa zone défensive est assez simple, sans être imputable au talent de l’équipe. Lors des deux dernières saisons, aucune autre équipe n’a tenté de dégager la rondelle depuis son territoire défensif plus souvent que le Canadien. Cela a mené a un grands nombre de revirements le long des rampes et a permis à l’adversaire de passer plus de temps en zone offensive avec le disque après qu’il eut repris possession de la rondelle en zone neutre.
Il peut s’agir d’un outil utile en cas de situation d’urgence. Cependant, une équipe qui aligne autant de défendeurs habiles en possession du disque que le Canadien ne devrait pas être en tête de la ligue pour les dégagements effectués depuis son territoire défensif. Elle devrait plutôt effectuer des jeux générant de l’attaque depuis son territoire défensif. C’est sûrement le changement plus important que le Canadien peut effectuer à son système de jeu avant d’entamer la prochaine saison.
(Source: SportlogIQ)
5) L’avantage numérique – Le Canadien a confié cette responsabilité à tous ses assistants-entraîneurs, à l’exception de Stéphane Waite, et les résultats furent toujous les mêmes: médiocres. Maintenant, il semble que le Tricolore va devoir regarder à l’extérieur de son organisation pour rehausser ses stratégies au sujet de l’avantage numérique. Toutefois, le problème semble d’abord être que le CH ne sait même pas ce qui ne va pas sur l’attaque à cinq.
En entrevue avec Phillippe Cantin, Therrien a attribué le blâme pour les difficultés de l’avantage numérique sur le manque de chimie et de maturité. Cela ne fait aucun sens pour une équipe qui est essentiellement la même depuis plusieurs années. Le Canadien semble avoir de la difficulté à exploiter les forces de ses joueurs sur l’avantage numérique, l’exemple le plus frappant étant que P.K. Subban est positionné sur le mauvais flanc.
Il y a d’autres raisons expliquant l’effondrement de l’équipe, le manque de talent offensif sera souvent mentionné. Mais ce sont les cinq plus importantes. Que peut faire le Canadien pour redevenir un prétendant aux grands honneurs dès l’an prochain?
Cinq solutions pour le Canadien :
1) Avoir plus de prodonfeur offensivement/faire confiance aux joueurs offensifs – À la fin de la saison, Marc Bergevin a mentionné qu’une manière de compenser le fait de ne pas pouvoir compter sur un grand nombre de marqueurs était de répartir de façon plus équlibrée la production offensive sur les diverses lignes. Il a raison. Malheureusement, le Canadien a collectionné les joueurs de quatrième trio ces dernières années.
Heureusement pour le Canadien, il y a beaucoup de marqueurs qui seront disponibles cet été. Peu importe qu’il souhaite frapper un grand coup avec un joueur comme Steven Stamkos ou Kyle Okposo, ou qu’il soit à la recherche d’un marqueur n’ayant pas peur de se salir le nez comme Andrew Ladd ou Troy Brouwer, l’opportunité sera là.
Le Canadien peut également compter sur des jeunes talenteux qui sont prêts à faire le saut dans la grande ligue en Hudon, Andrighetto et Carr, alors que l’étoile de Frolunda Artturi Lehkonen pourrait rendre les choses encore plus intéressantes. Cependant, pour améliorer sa profondeur, le Canadien devra se départir de plusieurs avants moins talentueux et il devra être prêt à ce que ces jeunes joueurs commettent des erreurs pour mieux apprendre de celles-ci.
2) Embaucher un spécialiste de l’avantage numérique – Le Canadien a tout essayé à l’interne pour faire fonctionner l’avantage numérique. Lors des trois dernières années, il s’est classé au 28e rang de la LNH avec un faible taux de succès de 16.6% en saison régulière. En séries éliminatoires, c’est encore pire: il a un taux de succès de seulement 14.4% sur l’avantage numérique. La saison dernière, l’équipe a engagé un conseiller à temps partiel en Craig Ramsay, mais cela n’a pas porté fruit. Quelqu’un doit s’occuper de l’avantage numérique à temps plein, une personne qui a historiquement eu du succès dans cette facette du jeu. Guy Boucher serait un excellent choix si lui et Therrien sont en mesure de travailler ensemble.
Le Canadien s’est seulement classé au 27e rang pour les chances de marquer générées par minute sur l’avantage numérique en 2015-16, un résultat qui n’est clairement pas satisfaisant.
3) Être malléable – Il y aura des blessures. Personne ne pouvait prédire que Price glisserait sur une rondelle à Edmonton et qu’il manquerait la quasi totalité du calendrier. Ainsi, les critiques a posteriori voulant que le CH n’ait pas eu un meilleur gardien substitut au début de la saison n’ont pas leur raison d’être, mais le personnel d’entraîneurs et la direction doivent être prêts à changer leurs plans et stratégies si, et quand il y aura des blessures.
4) Améliorer l'efficacité des sorties de zone – Le principal changement de stratégie entre 2015-16 et 2016-17 se doit d’être que les défenseurs, plus spécifiquement P.K. Subban, devront être encouragés à garder possession du disque dans leur territoire défensif. L’un des principaux changements que le personnel d’entraîneurs a apporté au jeu de Subban est qu’il se défait plus souvent de la rondelle le long des rampes. Les trois saisons avant celle-ci, le taux de dégagements de Subban depuis son territoire défensif était très stable: entre 12 et 16% de ses sorties de zones étaient des dégagements. Cette saison, ce chiffre a grimpé à 26.9%.
Les résultats sont sans équivoque. Subban accordait 7.3 tentatives de tir en moins à l’adversaire que la moyenne de l’équipe pour chaque 60 minutes passées sur la patinoire en 2012-13, année où il remporté le Norris. Ce chiffre est passé à 4.58 en 2013-14, puis à 4.94 en 2014-15. Cette saison, le Canadien a accordé seulement 1.89 tentative de tir en moins pour chaque 60 minutes de jeu lorsque Subban était sur la glace plutôt que sur le banc. L’impact défensif de Subban était aussi parmi le top-30 de la LNH, maintenant il est sous la moyenne de la ligue.
5) Ne pas paniquer – Ceci peut sembler être une bonne excuse, mais la réalité est que la plupart des raisons expliquant l’effondrement du Canadien la saison dernière étaient incontrôlables (blessures), ou encore il s’agit de petits détail qu’il suffit d’ajuster. Essentiellement, le Canadien demeure une très bonne équipe, surtout s’il est en santé, mais tout ce qui pouvait aller de travers la saison passée est allé de travers. La dernières chose que le CH doit faire c’est briser un groupe de joueurs talentueux.
Impossible de dire si les Blackhawks de Chicago soulèveront la coupe Stanley pour une deuxième année de suite, pour une troisième fois en quatre saisons, ou pour la quatrième reprise en sept ans.
Il est toutefois très facile d’assurer que Stan Bowman vient de mousser les chances de son équipe d’y arriver.
À 30 ans, Ladd comptait parmi les joueurs les plus en demande à l’approche de la date limite des transactions. Plus encore que ses 17 buts et 34 points récoltés en 59 matchs, c’est l’implication de l’ancien capitaine des Jets et le fait qu’il sera libre comme l’air une fois la saison terminée qui le rendaient attrayant.
Motivé par cette transaction qui lui donnait l’occasion de sortir de l’anonymat de l’Arizona et de croire avec raison à ses chances de mettre son nom sur la coupe Stanley, Vermette a contribué à la conquête de sa nouvelle équipe le printemps dernier. Limité à trois passes seulement lors des 19 matchs de saison régulière disputés après son acquisition, Vermette a enfilé quatre buts en séries éliminatoires, dont trois filets gagnants. Tout ça à 32 ans. Deux ans de plus que Ladd.
Malgré tout ce qu’il a dit de bien et de bon des Jets et sur Winnipeg – et je suis convaincu qu’il était sincère – Andrew Ladd sera ragaillardi par l’attrait d’une troisième coupe Stanley, après celles de 2006 en Caroline et de 2010 à Chicago.
Surtout que l’attaquant ne débarque pas avec son ancienne équipe pour remplir un rôle de soutien. Pour agir à titre de police d’assurance. Selon les plans concoctés par les Hawks, c’est à la gauche de Jonathan Toews que l’ancien capitaine des Jets reviendra à Chicago. Et une fois Marian Hossa remis de la blessure qui le confine à l’inactivité depuis le 13 février dernier, Toew pilotera un trio bien plus redoutable avec Ladd et Hossa qu’avec Andrew Shaw et Richard Panik comme c’est le cas présentement. Déjà très bien nantis avec le trio Panarin-Anisimov-Kane, les Hawks compteront sur un « one-two punch » qui n’aura rien à envier à ceux des Capitals de Washington et des autres prétendants à la coupe Stanley.
Chicago impose son rythme
En rapatriant Ladd à Chicago, Bowman démontre encore son grand talent à titre de directeur général. Il n’a pas réalisé un vol. Ça non. Même que son homologue des Jets Kevin Cheveldayoff a fait du bon travail dans l’équation obtenant Marko Dano et un choix de première ronde, en plus de la possibilité de mettre la main sur le 3e choix des Hawks en 2018 si la coupe Stanley retourne à Chicago en juin prochain. Les Jets garderont 36 % du salaire de Ladd, qui deviendra joueur autonome à la fin de la saison. Une ponction qui ne change rien à la réalité des Jets. Mais une ponction qui pourrait permettre aux Hawks de peut-être ajouter un défenseur d’ici la date limite des transactions.
En plus de mettre la main sur l’un des attaquants les plus convoités à titre de joueur de location – l’autre étant Eric Staal – Bowman met maintenant de la pression sur les équipes qui réfléchissent encore à ce qu’elles doivent faire pour rivaliser avec Chicago une fois en séries.
Et ça c’est un autre bon coup de Bowman. Car en réalisant la première transaction d’importance dans le dernier droit menant au couperet à 15 h lundi, Bowman donne le ton, et surtout, il dicte les prix qui devront être payés au cours des prochains jours.
Si les Ducks, les Kings ou les Stars de Dallas dans l’Ouest, au même titre que les prétendants qui espèrent représenter l’Est en finale de la coupe Stanley, décident de bouger – certains clubs n’ont pas vraiment le choix – non seulement Andrew Ladd ne sera plus disponible, mais il est possible que ces équipes devront payer davantage parce que l’offre sera moins importante que la demande. Comme il l’avait fait l’an dernier avec l’acquisition de Vermette survenu une semaine avant la date limite, Bowman impose encore son rythme au lieu de suivre celui de ses adversaires.
A-t-il payé trop cher?
La réponse est non.
Oui, Bowman a donné aux Jets un jeune joueur de premier plan en Marko Dano. Mais les Hawks étant devenus une pépinière de talent, Bowman considère que ses hommes de hockey pourront l’aider à remplacer Dano.
Quant au premier choix, il devrait être un choix très tardif en première ronde. Peut-être le tout dernier si Chicago devient le premier club depuis les Red Wings de Detroit (1997, 1998) à gagner deux coupes Stanley consécutives.
Et encore là, si tes dépisteurs te permettent de mettre sous contrat un jeune comme Artemi Panarin sous le nez des 29 autres équipes de la LNH, tu peux te permettre de larguer un premier choix au repêchage afin d’aller « all-in » dans ta quête de gagner la coupe Stanley.
L’an dernier, les Hawks ont cédé Klas Dahlbeck et un premier choix aux Coyotes pour obtenir Antoine Vermette. Le défenseur suédois joue sur une base régulière à la ligne bleue en Arizona cette année et Nick Merkley multiplie toujours les points (17 buts, 48 points en 43 matchs) cette année à Kelowna dans la Ligue de l’Ouest. Mais même si Vermette est retourné en Arizona, que Dahlbeck rend de fiers services et que Merkley évolue un jour avec les Coyotes – Don Maloney a bien fait son travail lui aussi – les Blackhawks ont gagné la coupe Stanley l’an dernier. Et gagner la coupe, ça demeure l’objectif premier dans la LNH.
Avec l’acquisition d’Andrew Ladd qui s’ajoute à toutes les autres effectuées depuis sa grande victoire en juin dernier, Stan Bowman donne des moyens supplémentaires à son équipe de la gagner une fois encore.
Ce n’est pas encore fait. J’en conviens. Même qu’il est vrai que les Hawks pourraient être surpris en première ronde. Après tout, ils ont perdu 3-1 contre Nashville dans les heures qui ont suivi l’acquisition de Ladd alors que les Jets, éliminés depuis longtemps, ont doublé les Stars de Dallas 6-3 après avoir perdu leur capitaine.
Mais en attendant de voir ce qui se passera sur la glace, Stan Bowman a agi pour minimiser les risques de surprises désagréables. Une autre preuve qu’il est encore possible, quand on s’en donne la peine, de vraiment améliorer son équipe au lieu de simplement vouloir le faire...