Après avoir établi une nouvelle marque d’équipe pour le plus de gains de suite pour débuter une saison, le Canadien va tenter d’en réaliser une autre ce soir.
En effet, le Tricolore qui a remporté ses sept premiers matchs, effaçant la marque de quatre qui avait été réalisée en trois occasions, n’a jamais réussi à remporter ses cinq premiers matchs disputés à l’étranger lors d’un début de saison.
Il a réalisé quatre victoires en deux occasions, en 1973-1974 et 2005-2006 et il avait eu un dossier de 5-0-1 (une nulle) après six matchs en 1973-1974 et de 6-0-2 (deux revers en bris d'égalité) après huit matchs lors de la saison 2005-2006.
Par contre, malgré ces deux départs superbes à l’étranger, le Canadien avait été éliminé dès la première ronde des séries éliminatoires, respectivement face aux Rangers de New York et aux Hurricanes de la Caroline.
Soulignons que c’est en 1972-1973 que le Canadien a eu sa plus longue séquence sans aucune défaite à l’étranger lors d’un début de saison, ayant eu une fiche de 7-0-4 après ses 11 premiers matchs sur les patinoires adverses, mais il avait eu trois matchs nuls pour amorcer cette séquence.
Le Canadien est toujours parfait en première période
En ce début de saison superbe, le Canadien de Montréal est vraiment impressionnant lors de la première période face à ses adversaires.
En effet, le Tricolore, qui a gagné ses sept premiers matchs, tous en temps régulier, a été parfait en défense lors du premier vingt, surclassant ses adversaires 6-0 au chapitre des buts marqués et 71-61 au chapitre des tirs au but.
Après avoir marqué au moins un but dans chacun de ses quatre premiers matchs à ce chapitre, il a été neutralisé par les Rangers de New York, le 15 octobre et par les Red Wings de Detroit, samedi dernier, avant de réussir un but, dans le gain de 3-0 de mardi soir, face aux Blues de St. Louis, au Centre Bell.
Le Canadien a aussi été très dominant lors de la troisième période, ayant un dossier de 11-1 (plus 10) au chapitre des buts marqués et les Bruins de Boston sont la seule équipe ayant marqué contre lui lors de ce troisième vingt, ayant fait mouche vers la fin de cette période.
Par contre, la deuxième période est un peu plus difficile, car le CH a un différentiel égal, ayant un rendement de 6-6 (égal) à ce chapitre.
La formation dirigée par Michel Therrien, qui a surclassé ses rivales 23-7 (plus 16) sur les buts marqués, n’a concédé qu’un but lors de ses trois derniers matchs, dont celui de mercredi soir, alors que Carey Price a brillé avec pas moins de 38 arrêts.
Soulignons qu’une autre équipe a été parfaite en défense en première période, les Predators de Nashville, qui ont surclassé leurs adversaires 6-0 en sept matchs.
Le Canadien a été à égalité ou en avance durant 417:03 de ses 420:00 minutes !
Depuis le début de la saison, le Canadien a vraiment frustré ses adversaires, ne leur permettant pas de se retrouver en avance durant presque toute la durée de ses rencontres.
Le Canadien a marqué le premier but dans six de ses sept parties et il été à égalité ou en avance dans 417:03 de ses 420:00 minutes de jeu et la seule rencontre où ses adversaires ont pris une avance fut lors de la victoire de 4-1 de samedi dernier, contre les Red Wings de Detroit, alors que la recrue Dylan Larkin avait marqué à 4:47 de la deuxième période, mais Brendan Gallagher a réussi à créer l’égalité 1-1, avec un but en avantage numérique à 7:44 de ce deuxième vingt.
John Mitchell est le meneur de l’Avalanche pour les buts!
C’est un peu incroyable, mais c’est un joueur plus ou moins connu qui domine l’Avalanche du Colorado pour les buts marqués!
En effet, c’est John Mitchell qui est au premier rang de la formation dirigée par Patrick Roy, ayant une fiche de 4-0-4 en six rencontres, lui qui est à égalité avec Gabriel Landeskog, dont la fiche est de 4-2-6 en six rencontres.
Trois joueurs ont réussi deux buts, Nathan MacKinnon, Jarome Iginla et Erik Johnson, alors que Matt Duchene n’a marqué qu’une seule fois, affichant un piètre rendement de 1-0-1 avec un différentiel négatif de moins cinq en six parties.
Soulignons que Mitchell, qui aura 31 ans le 22 janvier prochain, qui a marqué un but dans quatre des six premiers matchs de l’équipe, n’a jamais marqué plus de 12 buts en une saison et cela est arrivé en 2008-2009, lors de sa première saison, dans l’uniforme des Maple Leafs de Toronto, alors qu’il avait présenté un dossier de 12-17-29 en 76 rencontres.
Depuis son arrivée avec l’Avalanche, il a eu un dossier de 10-10-20 en 47 matchs en 2012-2013, de 11-21-32 en 76 matchs en 2013-2014 et de 11-15-26  en 68 matchs l’an dernier.
Notons que Mitchell, qui n’a aucun lien de parenté avec Torrey, du Canadien de Montréal, n’a jamais été un marqueur prolifique, car depuis ses débuts dans le hockey junior en 2000-2001, son sommet personnel dans une saison a été de 28 buts, lors de la saison 2001-2002 (fiche de 28-54-82 en 65 matchs), alors qu’il portait les couleurs des Whalers de Plymouth dans la Ligue junior de l’Ontario.
Après avoir perdu ses deux derniers matchs, des duels serrés avec peu de buts, 2-1, face aux Kings de Los Angeles, dimanche dernier et 1-0, en prolongation, contre les Hurricanes de la Caroline, mercredi soir, l’Avalanche va recevoir la visite des Blue Jackets de Columbus (0-8-0 en huit matchs), samedi soir, une équipe qui a effectué un changement d’entraîneur-chef, nommant John Tortorella pour remplacer Todd Richards.
Après avoir marqué 10 buts lors de ses deux premiers matchs, un revers de 5-4, face au Wild du Minnesota, le 8 octobre et un gain de 6-3, face aux Stars de Dallas, le 10 octobre, la troupe de Patrick Roy n’a réussi que six buts lors de ses quatre dernières parties.