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dimanche 18 décembre 2016

Carey passe la « moppe »

http://www.rds.ca/hockey/canadiens/

CH : Une victoire qui redonne sourire à Price

rice

FRANÇOIS GAGNON
SAMEDI, 17 DÉC. 2016. 23:59

Vingt-quatre heures après le «drame», il n’y avait pas mille façons de faire oublier le revers désolant du Canadien aux dépens des Sharks et surtout le regard de Carey Price dirigé vers Michel Therrien et/ou le reste de ses coéquipiers lorsqu’il a été rappelé au banc en début de deuxième période.
De fait, il n’y en avait qu’une : il fallait gagner. Il fallait battre les Capitals de Washington.

Un défi pas évident considérant la pression qui reposait sur les jambières de Price et sur le reste de l’équipe qui, j’espère qu’on sera d’accord, lui en devait une. Un défi moins évident encore considérant que sur papier, les Caps étaient à des milles devant le Canadien dans les chances réelles de l’emporter.
En se dressant comme il l’a fait devant son but, Carey Price a non seulement guidé son équipe vers une victoire aussi importante que surprenante. Il a aussi et surtout passé la «moppe» sur toutes les taches laissées sur le plancher après sa déconfiture de vendredi et celle de son équipe.
Price n’a eu qu’à réaliser 15 arrêts pour signer sa 250e victoire en carrière. Ses coéquipiers en ont effectué trois de moins seulement pour l’aider à atteindre ce plateau important.
Comme quoi les joueurs avaient compris qu’ils devaient rembourser leur gardien après l’affront associé à son retrait du match après le 4e but des Sharks. Un affront dont ils étaient tous un brin ou deux responsables en raison de l’atrocité de leur performance face aux Sharks en première moitié de match.
«Je n’ai jamais eu le moindre doute que nous rebondirions comme nous l’avons fait ce soir», a lancé Carey Price après le match.
Une fois la moppe passée sur les aspects hockey, Price s’est assuré d’en donner encore quelques coups pour essuyer toutes les interprétations associées à son regard.
«J’étais en furie», a simplement admis le gardien quand on lui a demandé d’expliquer son regard lancé en direction du banc.
«En furie contre moi, contre la situation, contre le reste de l’équipe», que Price a ajouté.
Bien que ce soit mon interprétation, je ne peux assurer que le gardien a volontairement omis d’ajouter le nom de Michel Therrien à sa liste de doléances. Mais j’ai adoré le fait que Price ait ajouté que lui et tous les autres membres de l’organisation sont des professionnels et qu’ils ont tous pris les moyens pour se remettre des tristes évènements de vendredi et des éventuelles discussions et/ou réprimandes lancées en marge de son retrait du match. Ça veut dire ce que ça veut dire. Ça veut dire que sans mettre personne dans l’embarras Price souligne qu’il a peut-être – sans doute même – vidé son sac à des coéquipiers, à des adjoints, peut-être même à Michel Therrien, voire Marc Bergevin, mais qu’une fois la tempête passée, le calme est revenu et il a pu reprendre son travail là où il l’avait laissé face aux Sharks.
D’où l’importance de gagner à Washington. Car si le Canadien avait perdu ou pis encore, si Price et ses coéquipiers avaient connu un deuxième mauvais match de suite – et je ne parle même pas ici d’un deuxième rappel au banc en deux matchs – les spéculations qui se sont propagées comme la lèpre après le «regard» de Price en direction du reste de l’équipe auraient continué à faire des ravages.
La victoire et les propos d’après-match du gardien ont permis de désinfecter la plaie avant qu’elle atteigne des proportions démesurées.
Grosse promotion pour Danault
Parce que tous les yeux étaient rivés sur Carey Price – et cette fois c’était bien normal –, quelques joueurs du Canadien et des Caps ont passé la soirée dans l’ombre.
Et c’est dommage.
Dommage pour Phillip Danault qui a fait du travail remarquable à son premier match entre Max Pacioretty et Alexander Radulov au sein du premier trio.
Après que Tomas Plekanec eut obtenu le mandat initial de renter de palier la perte d’Alex Galchenyuk, Danault a obtenu une grosse promotion à Washington samedi. Et il a donné raison à Michel Therrien de lui faire ainsi confiance.
Pas question de tenter de vous faire croire que Danault peut assumer un tel rôle sur une base régulière ou qu’il souffle dans le cou de Galchenyuk.
Non!

Canadiens 2 - Capitals 1
Mais Danault a obtenu cette promotion en guise de récompense à tous les bons matchs qu’il a disputés depuis le début de la saison. De solides performances qu’il a accumulées en dépit du fait qu’il ait eu à remplir des mandats très différents au sein de tous les trios.
Danault a très bien fait face aux Caps. Exception faite des mises en jeu où il n’a pas atteint la barre des 50 % -- cinq mises en jeu gagnées en 12 disputées : 42 % -- il a été non seulement visible dans tous les aspects du jeu, mais on l’a vu pour les bonnes raisons.
Max Pacioretty, qui n’a pas connu un grand match, s’est fait pardonner un tas de choses en refilant une passe savante à Jeff Petry qui, fonçant au filet, a marqué l’éventuel but gagnant pour le Canadien. Mais en entrée de territoire des Caps, Phillip Danault a accepté une mise en échec après s’être assuré de remettre la rondelle à son capitaine au lieu de se protéger. Un petit jeu qui fait une grosse différence.
Danault a aussi été efficace en échec avant et autour du filet des Caps alors qu’il a bourdonné près de Braden Holtby qui lui a d’ailleurs volé un but en première période.
Du travail bien fait.
Weber s’impose dans l’ombre
Que dire aussi de la performance de Shea Weber? Qu’en dépit du fait qu’il ait prolongé à 11 sa série de matchs consécutifs sans but et à neuf sa séquence de matchs de suite sans point, le gros défenseur a été un roc à la ligne bleue du Canadien.
Les huit buts et 17 points de Weber lors de ses 20 premiers matchs avec le Canadien ont fait oublier qu’il est un défenseur beaucoup plus efficace que flamboyant.
L’accalmie offensive combinée à quelques matchs plus ordinaires il est vrai a soulevé des questions qui commençaient à se transformer en doutes lors des derniers jours. Le Canadien a-t-il vraiment si bien fait en échangeant P.K. Subban pour Weber?
Weber a répondu hier. Je n’aime pas le fait que Weber ait raté la cible sur les deux tirs qu’il a décochés au cours du match – en passant deux tirs décochés, ce n’est pas assez non plus –, mais Weber a bloqué cinq des 12 rondelles bloquées en défensive par les coéquipiers de Carey Price.

« Un match sensationnel de Weber »
Son quatrième arrêt l’a conduit au vestiaire où il a dû retraiter en fin de période médiane après qu’il eut reçu la rondelle à l’intérieur du genou droit. Mais Weber est revenu. Et c’est encore vers lui qu’on s’est tourné pour protéger Price et la mince avance d’un but en fin de rencontre.
Weber a effectué 27 présences samedi. C’est une de moins que John Carlson qui a toutefois passé 158 secondes de moins que Weber sur la patinoire.
En dépit d’une ou deux présences qu’il a ratées en fin de deuxième période, Weber a passé 26 :39 sur la glace. N’eût été cette absence, il aurait flirté avec les 30 minutes de travail. Dans le cadre d’un match qui ne va pas en prolongation, c’est énorme.
Comme quoi en dépit du manque à gagner offensif remarqué au fil des quelques 10 derniers matchs, Weber demeure le défenseur le plus important du Canadien et l’un des très bons de la LNH.
Pas surprenant que le Canadien au grand complet ait poussé un long soupir de soulagement lorsqu’il a réintégré sa place en début de troisième période. Il ne reste qu’à espérer que les prochains jours n’envenimeront pas sa situation. Car déjà hypothéqué comme il l’est avec les blessures – Andrei Markov n’a pas terminé la rencontre d’hier, ce qui représente une source d’inquiétude pour le vétéran qui n’a raté que deux matchs lors des trois dernières saisons –, le Canadien ne pourrait se permettre de perdre Weber en ce moment. Et s’il le perdait, ceux qui affichent des doutes à l’endroit de l’arrière venu remplacer Subban à la ligne bleue du Canadien réaliseraient rapidement à quel point ils se trompent dans leur analyse du travail du vétéran venu de Nashville.
Dans l’ombre de Price, de Danault et de Weber, il est important de souligner la performance solide de Jeff Petry qui est à son meilleur lorsque le Canadien affronte des clubs rapides qui ne viennent pas le frapper rondement en échec avant. Vrai que les Caps ont asséné 43 mises en échec samedi, mais Petry a malgré tout été en mesure de miser sur ses qualités de patineur et de passeur. Des qualités que l’on perd parfois de vue dans les matchs très physiques.
J’ajouterais aussi le nom d’Artturi Lehkonen qui a marqué son 6e de la saison – un but un brin chanceux, mais un but quand même –, mais a surtout démontré une fois encore qu’il a la vitesse, la vision et le sens du hockey pour assumer un poste régulier au sein du top-6 du Tricolore.

« Weber s'est sacrifié ce soir »
Une moins bonne note doit aller à Nathan Beaulieu qui a fait bien mal à son équipe en narguant un arbitre en marge d’une décision un brin sévère à son endroit. Un geste inutile qui lui a coûté 10 minutes d’inconduite et qui a surtout plongé son club dans le trouble puisqu’il s’est soudainement retrouvé avec quatre défenseurs seulement pour terminer la deuxième période.
Beaulieu est jeune, mais ce n’est plus une recrue. Il n’a pas le droit de se permettre ce genre de « trip de vedette » aux dépens des arbitres qui ne laisseront jamais passer un geste visant à les ridiculiser.
Ah oui! Michael McCarron, au centre du quatrième trio, a effectué quelques bonnes présences dans un deuxième match consécutif. C’est encourageant.
Le Canadien sera à la maison mardi et jeudi pour affronter Anaheim et le Minnesota avant de terminer l’avent à Columbus vendredi. Ce match revanche face aux Blue Jackets marquera la première des neuf parties que le Canadien disputera sur la route sur une séquence de dix matchs qui prendra fin le 12 janvier prochain.
Une séquence historiquement difficile. Non! très difficile…
D’où l’importance de la victoire de samedi aux dépens des Caps et du grand coup de moppe que Carey Price a donné en aidant le Canadien à battre Washington.

lundi 13 juin 2016

La coupe Stanley aux Penguins

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Penguins 3 - Sharks 1

DIMANCHE, 12 JUIN 2016. 22:46 (MISE À JOUR : LUNDI, 13 JUIN 2016. 00:25)

SAN JOSE, Calif. - Sept ans jour pour jour après leur dernière conquête de la coupe Stanley, les Penguins de Pittsburgh ont soulevé pour une quatrième fois le plus précieux trophée du hockey en défaisant les Sharks de San Jose 3-1, dimanche, lors du sixième match de la finale.
Les Penguins ont vu 12 joueurs différents trouver le fond du filet en finale, mais leur capitaine et récipiendaire du trophée Conn-Smythe, Sidney Crosby, n'en fait pas partie.
« Je ne pensais pas vraiment à 2009. Je ne pensais seulement à quel point il est difficile de se rendre à ce point et je souhaitais profiter de chaque seconde, a-t-il mentionné. Ce n'est pas facile d'atteindre la finale et d'avoir gagné il y a sept ans à un si jeune âge, tu tiens tout ça pour acquis un peu. Nous avons un groupe de joueurs très spécial. »
Kristopher Letang a marqué le but de la victoire à 7:46 de la deuxième période. Le défenseur des Penguins a valsé avec la rondelle dans la zone des Sharks avant de remettre à un coéquipier devant le filet. Il a ensuite profité d'une passe de Crosby pour tromper la vigilance de Martin Jones. Patric Hornqvist a scellé l'issue de la rencontre dans un filet désert.
Crosby, qui a amassé deux aides dans la victoire, a remporté le trophée Conn-Smythe remis au joueur le plus utile des séries éliminatoires.
Grâce à sa 15e victoire du tournoi printanier, Matt Murray a égalé le record de la LNH pour une recrue et il a porté sa fiche à 6-0 lorsqu'il subissait la défaite en séries. Il a repoussé 18 rondelles pour les Penguins. Son vis-à-vis chez les Sharks, Martin Jones, sa cédé deux fois sur 26 lancers.
Les Penguins avaient pris les devants en première période lorsque Brian Dumoulin a décoché un tir de la pointe qui a trouvé son chemin entre les jambières de l'attaquant des Sharks Melker Karlsson et sous le bras droit de Jones.

Logan Couture a assuré la réplique pour les Sharks, au deuxième vingt. Il s'est amené dans le cercle à la droite de Matt Murray et il a lancé la rondelle entre les jambières du gardien des Penguins. Couture a inscrit son 10e but des présentes séries et son 30e point. Il est devenu le premier joueur à atteindre le plateau des 30 points en séries éliminatoires depuis Daniel Brière, en 2010.
Les Sharks en étaient à leur première participation en finale de la coupe Stanley.
Un peu comme lors de leur dernière conquête, en 2009, quand Dan Bylsma avait remplacé Michel Therrien à titre d'entraîneur-chef, les Penguins se sont transformés en une nouvelle équipe lorsqu'il y a eu un changement d'instructeur à la mi-saison.
Sous la tutelle de Mike Sullivan, qui a remplacé Mike Johnston en décembre, les Penguins ont été plus rapides, ils ont marqué plus de buts et ils ont contrôlé la rondelle avec plus d'aisance.
« Je ne crois pas qu'on pouvait s'y attendre, a affirmé le défenseur des Penguins, Ian Cole, après avoir soulevé la coupe Stanley. Nous étions à un point, en décembre et janvier, où il y avait beaucoup de frustration au sein des joueurs concernant la façon dont notre équipe jouait. Mais personne n'a douté de notre capacité à se rendre jusqu'au bout. »
Crosby et Letang ont particulièrement pris leur élan sous les ordres de Sullivan, tout comme Phil Kessel, qui est devenu un rouage important de l'attaque en séries éliminatoires.
« La vitesse sous toutes ses formes, c'est ce que je voyais pour ce groupe de joueurs », a insisté Sullivan.
Sa troupe a terminé la saison avec une fiche de 33-16-5 lorsqu'il a pris le relais. La vitesse a d'ailleurs été un élément important pendant ce parcours jusqu'en finale de la coupe Stanley.
Les Penguins avaient pris les devants en première période lorsque Brian Dumoulin a décoché un tir de la pointe qui a trouvé son chemin entre les jambières de l'attaquant des Sharks Melker Karlsson et sous le bras droit de Jones.
Logan Couture a assuré la réplique pour les Sharks, au deuxième vingt. Il s'est amené dans le cercle à la droite de Murray et il a lancé la rondelle entre les jambières du gardien des Penguins. Couture a inscrit son 10e but des présentes séries et son 30e point. Il est devenu le premier joueur à atteindre le plateau des 30 points en séries éliminatoires depuis Daniel Brière, en 2010.
Les Sharks en étaient à leur première participation en finale de la coupe Stanley.
Pour une quatrième fois, les Penguins ont gagné la coupe Stanley devant les partisans de leurs adversaires.

vendredi 10 juin 2016

Les Sharks l'emportent 4-2 et forcent un match no 6

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Sharks 4 - Penguins 2

JEUDI, 9 JUIN 2016. 12:41

PITTSBURGH - Melker Karlsson a marqué le but décisif en fin de premier vingt et les Sharks de San Jose ont prévalu 4-2 face aux Penguins de Pittburgh, jeudi, réduisant l'avance de ces derniers à 3-2 dans la finale de la coupe Stanley.
San Jose a pris les commandes du match 3-2 quand le Suédois de 25 ans a fait mouche de l'enclave à 14:47, à la suite d'une courte passe bien avisée de Logan Couture.

Joe Pavelski a mis la touche finale dans un filet désert, avec 1:20 au cadran au troisième vingt.
Couture et Brent Burns ont été les autres buteurs des Sharks, qui ont pu compter sur 44 arrêts de Martin Jones.
« Il joue comme ça depuis le début de la saison, a dit l'attaquant Joe Thornton. On peut se fier à lui à chaque match. Il a été solide comme le roc. »
Le sixième match aura lieu dimanche soir, à San Jose.
Les Sharks aimeraient bien rejoindre les Maple Leafs de 1942 comme seules formations ayant effacé un retard de 3-1 en finale de la coupe Stanley.
« N'étions-nous pas négligés dès le premier tour?, a confié le défenseur Marc-Édouard Vlasic. Personne ne pensait que nous battrions les Kings. »
Evgeni Malkin et Carl Hagelin ont répliqué pour les Penguins, qui sont en quête d'un premier titre depuis 2009.
« Nous n'arrivions pas à trouver ce troisième but, a dit l'entraîneur des Penguins, Mike Sullivan. Il faut donner beaucoup de crédit à nos joueurs, ils n'ont pas lâché. C'était juste un soir où nous n'arrivions pas à marquer un but de plus. »
Matt Murray a flanché trois fois en 21 tirs.
La première période s'est avérée étourdissante. À peine une minute s'est écoulée avant le premier but de la rencontre, puis il y a eu trois autres buts avant qu'on ait disputé six minutes.
Burns a donné les devants aux visiteurs à 1:04 avec un tir au-dessus de l'épaule droite de Murray, après avoir contourné son but du côté droit.
Pour la première fois dans la série, les Sharks inscrivaient le premier but d'un match.
Couture a doublé l'avance 1:49 plus tard, en faisant dévier un tir de la pointe de Karlsson.
Les Penguins ont ensuite profité d'un avantage numérique pour revenir dans le match.
Malkin a réduit l'écart à 4:44 du cercle gauche, son tir déviant sur le bâton de Justin Braun, des Sharks. Dainius Zubrus était au cachot pour avoir envoyé une rondelle par-dessus la baie vitrée.
Hagelin a créé l'impasse 22 secondes plus tard, le haut de son corps faisant dévier un tir de Nick Bonino, à partir du flanc droit.
En milieu de première période, Chris Kunitz et Phil Kessel, des Penguins, ont vu leurs tirs toucher le poteau à une quinzaine de secondes d'intervalle.
Avec cinq minutes à écouler au deuxième tiers, Jones a réussi un arrêt magistral de la jambière gauche pour frustrer Bonino, sur le rebond d'un tir de Kessel.
Les Penguins ont remporté la coupe Stanley en 1991, 1992 et 2009 mais à chaque fois, la victoire décisive est survenue à l'étranger.
Les Penguins, Steelers et Pirates totalisent 14 championnats, mais il n'y a que les Séries mondiales de 1925 et 1960 où une équipe de Pittsburgh a pu célébrer devant une foule partisane.
En plus des 18 680 partisans au Consol Energy Center, jeudi, plus ou moins autant de personnes s'étaient rassemblées aux abords de l'aréna, espérant voir leurs favoris triompher.

lundi 6 juin 2016

Les Sharks ont neutralisé Crosby dans le troisième match



http://www.lapresse.ca/sports/hockey/

Publié le 05 juin 2016 à 19h34 | Mis à jour le 05 juin 2016 à 19h34
C'est l'avantage de la patinoire et incidemment celui... (PHOTO AP)
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C'est l'avantage de la patinoire et incidemment celui du dernier changement, qui a permis aux Sharks de finalement avoir le dessus sur Sidney Crosby.

JONAS SIEGEL
Associated Press
San Jose
Pendant au moins une soirée, Sidney Crosby a été neutralisé.
 et le candidat à l'obtention du trophée Conn-Smythe a été blanchi lors du troisième match de la série finale face aux Sharks de San Jose, samedi. Son trio a été neutralisé par le meilleur duo défensif des Sharks composé de Marc-Édouard Vlasic et de Justin Braun.
«Je crois qu'ils ont été excellents samedi», a déclaré l'entraîneur Pete DeBoer à propos du travail de sa paire face à Crosby et au meilleur trio des Penguins.
Dominants lors des deux premières rencontres, Crosby et ses compagnons de trio Conor Sheary et Patric Hornqvist ont généré très peu de chances de qualité, samedi, et ont été limités à six lancers, leur plus bas total de la série.
Le trio n'a pas dirigé de tir au but avant la 35e minute du match alors que Hornqvist a atteint la cible avec six minutes à faire au deuxième engagement.
C'est l'avantage de la patinoire et incidemment celui du dernier changement, qui a permis aux Sharks de finalement avoir le dessus sur Crosby et sa bande.
Vlasic et Braun étaient sur la patinoire contre Crosby pendant plus de 13 minutes à forces égales lors du troisième match, selon War-On-Ice. C'est presque le double de minutes que cette paire a totalisé contre la vedette des Penguins lors des deux premiers matchs à Pittsburgh.
«C'est beaucoup plus facile comme ça, en ayant le dernier changement, de voir quelle confrontation nous aurons», a commenté Braun.
Le trio de Crosby a totalisé 19 lancers au but lors des deux premières rencontres, générant un but chaque soir. Hornqvist a touché la cible dans la dernière minute du deuxième engagement samedi, mais Vlasic et Braun n'étaient sur la patinoire.
«C'est dur de jouer contre un gars comme ça, a dit Braun en parlant de Crosby. Quelques-unes des chances qu'il a créées c'était parce qu'il est fort le long des rampes. Vous pensez que vous l'avez neutralisé, mais il se retourne et sort avec la rondelle. Il n'y a pas beaucoup de gars dans la Ligue qui font ça.»
Crosby, à un moment en première, a tenté de semer Vlasic derrière le filet grâce à quelques habiles feintes, mais le défenseur est demeuré devant lui et a éventuellement remporté la bataille.
Le capitaine s'est presque échappé plus tard en deuxième, mais il a été rejoint par Braun.
La confrontation démontre le talent de Vlasic, qui est discrètement l'un des défenseurs les plus efficaces de la Ligue.
Un membre important de l'équipe olympique canadienne et l'un des quatre premiers défenseurs à avoir été nommé sur l'équipe canadienne de la Coupe du monde, Vlasic base son style de jeu sur l'intelligence, le positionnement et de l'harponnage efficace.
«Il n'y a pas beaucoup de gens dans l'Est qui ont la chance de voir ce gars jouer, a déclaré le joueur de centre des Sharks de San Jose, Logan Couture. C'est un défenseur incroyable. Il est un bon patineur et il joue physiquement. Il est une étoile dont on ne parle pas.»
Couture a ajouté que Braun était un complément parfait à Vlasic et un excellent patineur qui utilise son bâton de manière efficace pour freiner les jeux adverses.

dimanche 5 juin 2016

Les Sharks sauvent leur peau

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Penguins 2 - Sharks 3 (Prol.)


SAN JOSE, Calif. - La première partie à domicile en finale de la coupe Stanley de l'histoire des Sharks de San Jose s'est conclue avec des célébrations.
Joonas Donskoi a inscrit le but victorieux à 12:18 de la première prolongation et les Sharks ont vaincu les Penguins de Pittsburgh 3-2 lors du troisième match de la finale de la coupe Stanley, samedi.
D'un angle restreint, Donskoi placé la rondelle au-dessus de l'épaule droite de Matt Murray pour donner aux Sharks leur première victoire en prolongation au cours des présentes séries.
« C'est un très bon joueur. Il possède de belles habiletés et il compétitionne, a dit le défenseur des Sharks Brent Burns à propos du héros de la rencontre. Il joue comme un joueur qui est beaucoup plus gros que ce qu'il est. »
Les Penguins mènent maintenant la série 2-1. Celle-ci se poursuivra lundi soir, à San Jose.
Justin Braun et Joel Ward ont aussi trouvé le fond du filet pour les Sharks.
Ben Lovejoy et Patric Hornqvist ont quant à eux marqué pour les Penguins.
Martin Jones a réalisé 40 arrêts devant le filet des Sharks, tandis que Murray a stoppé 23 rondelles pour les Penguins.
La troupe de Peter DeBoer a été accueillie par une foule enthousiaste et très bruyante à l'occasion du premier match de l'histoire de l'équipe en finale de la coupe Stanley. Les joueurs ont reçu une retentissante ovation lorsqu'ils ont sauté sur la patinoire.
Cependant, dès la sixième minute de la première période, Lovejoy a donné les devants 1-0 aux Penguins lorsque son tir des poignets a dévié sur la jambe gauche du défenseur des Sharks Roman Polak.

L'avance n'aura toutefois pas duré très longtemps, car Braun a créé l'égalité quatre minutes plus tard. Il a accepté une passe de Joe Thornton avant de décocher un lancer qui est passé à la gauche de Murray. Le défenseur des Penguins Kristopher Letang a voilé la vue de son gardien sur la séquence. Marc-Édouard Vlasic a également amassé une aide sur le jeu.
Avec seulement 53 secondes à jouer au second tiers, Hornqvist a fait dévier un tir de la pointe de Lovejoy et la rondelle s'est faufilée derrière le gardien des Sharks. Olli Maatta avait amorcé le jeu quelques secondes plus tôt.
« C'était simplement une question de s'habituer à leur style de jeu, a mentionné Burns. Nous cherchons à nous rendre à un autre niveau et je crois que notre équipe est capable de le faire. »
Ward a ensuite trompé la vigilance de Murray en troisième pour permettre aux Sharks de créer l'égalité 2-2 et forcer la tenue d'une prolongation.
L'attaquant est entré en zone adverse et il a immédiatement décoché un puissant lancer frappé que Murray n'a pu bloquer. Il s'agissait de son septième but des présentes séries. Donskoi et Thornton ont obtenu des mentions d'assistance.
En prolongation, Thornton a obtenu deux chances en or d'offrir la victoire aux siens, lui qui avait connu un timide début de finale, mais il n'a pas réussi à loger la rondelle dans le filet.
La prolongation avait également été nécessaire lors du deuxième affrontement de cette finale. Conor Sheary avait donné une victoire de 2-1 aux Penguins, mercredi.
Malgré tout, les chances de l'emporter des Sharks restent minces. 33 des 36 formations à avoir gagné les deux premiers matchs à domicile en finale, comme les Penguins l'ont fait, ont ensuite soulevé la coupe Stanley.
« Nous aimons la façon dont nous avons joué, a affirmé Thornton. C'était meilleur qu'au deuxième match et nous espérons que le quatrième soit encore meilleur. »
Les Sharks sont en finale pour la première fois de leur histoire, tandis que les Penguins y font une cinquième présence. Ils veulent ajouter à leurs triomphes de 1991, 1992 et 2009.

jeudi 2 juin 2016

Les Penguins ont remporté le match no 2 face aux Sharks

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Sharks 1 - Penguins 2 (Prolongation)

MERCREDI, 1 JUIN 2016. 23:01 (MISE À JOUR : JEUDI, 2 JUIN 2016. 00:39)

PITTSBURGH - Conor Sheary a marqué après 2:35 de jeu en prolongation et les Penguins de Pittsburgh ont augmenté leur emprise sur la finale de la Coupe Stanley, en remportant le deuxième match par le pointage de 2-1, mercredi, face aux Sharks de San Jose.
Sheary a accepté une passe de Kristopher Letang au haut du cercle des mises en jeu et a décoché un tir des poignets précis dans la partie supérieure qui a surpris le gardien Martin Jones du côté de la mitaine. Sidney Crosby a aussi récolté une aide, lui qui avait remporté la mise en jeu à la droite de Jones.
Les Penguins mènent donc la série 2-0. La série se poursuivra à San Jose avec la présentation des troisième et quatrième rencontres, samedi et lundi prochain.
« Nous avons démontré que nous pouvions jouer, a dit le capitaine des Sharks Joe Pavelski. Nous croyons avoir un autre niveau et nous allons devoir le trouver. Ils ont accompli le travail devant leurs partisans, nous devons gagner le prochain match pour faire tourner le vent. »
Le défenseur des Sharks Justin Braun avait créé l'égalité 1-1 avec 4:05 à faire en temps réglementaire. Il avait effectué un tir de la pointe qui avait surpris le gardien des Penguins Matt Murray. Ce dernier avait la vue voilée par Joel Ward.
Phil Kessel avait ouvert le pointage à 8:20 du deuxième engagement avec son 10e but des séries. Carl Hagelin avait ravi le disque aux Sharks en zone adverse et avait refilé à Nick Bonino, dont le tir avait battu Jones, techniquement. La rondelle se dirigeait lentement vers l'objectif quand Kessel l'avait poussée pour assurer les siens d'un but.
Le trio de Hagelin, Bonino et Kessel a continué d'avoir du succès ce printemps. Kessel totalise 19 points depuis le début des séries, Bonino 17 et Hagelin 14.
Murray a repoussé 21 tirs devant le filet des Penguins. À l'autre bout de la patinoire, Jones a stoppé 28 lancers.
Les Penguins avaient gagné le premier match 3-2, lundi.
« Le premier match a été décidé dans les deux dernières minutes. Ce soir, ça s'est réglé en prolongation, a noté l'entraîneur-chef des Sharks, Peter DeBoer. Ne commencez pas à préparer nos funérailles. Il y a encore beaucoup de hockey à jouer. »
Les Sharks participent à la finale pour une première fois de leur histoire, tandis que les Penguins y font une cinquième présence. Ils veulent ajouter à leurs triomphes de 1991, 1992 et 2009.

Comme lors du premier match, les Sharks ont eu des ennuis à générer de l'attaque. La meilleure attaque depuis le début des séries a souvent été neutralisée par la défense des Penguins, qui ont exploité leur vitesse pour créer des occasions.
Jones a dû garder les siens dans le match, ce qu'il a fait après que Kessel eut ouvert la marque. Il a aussi joué de chances quand Kessel a atteint le poteau à mi-chemin en troisième période.
Murray avait également eu chaud quelques minutes plus tôt, quand Chris Tierney avait atteint la barre horizontale.
Les Sharks devront remporter quatre des cinq prochains matchs pour espérer soulever la coupe Stanley.
Les Bruins de Boston sont les derniers à avoir accusé un retard de 2-0 en finale avant de triompher, eux qui ont réussi l'exploit en 2011.