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samedi 25 juin 2016

Lars Eller et Andrew Shaw : deux problèmes réglés

http://www.rds.ca/hockey/lnh/

Une soirée chargée pour le CH

FRANÇOIS GAGNON
SAMEDI, 25 JUIN 2016. 01:18

BUFFALO - On ne sait pas encore si Alex Galchenyuk sera, ou non, en mesure d’assumer le rôle de premier centre qui fait si cruellement défaut depuis des années chez le Canadien de Montréal.
Mais peu importe la réponse, il y en avait trop derrière lui avec Tomas Plekanec, David Desharnais, Lars Eller, Philip Danault qui est arrivé en fin de saison sans oublier Torrey Mitchell et Brian Flynn. C’est la raison pour laquelle le Canadien a décidé d’accepter l’offre des Capitals de Washington qui ont offert deux choix de deuxième ronde pour obtenir Lars Eller.

Eller se voyait pivoter l’un des deux premiers trios du Canadien. Il a finalement trouvé une niche à l’aile d’un troisième trio l’an dernier. On sentait qu’il n’était pas heureux dans ce rôle, mais l’état-major du Tricolore semblait vouloir le confiner dans un rôle de soutien. Il était donc facile de le laisser partir.
Les détracteurs de David Desharnais soutiendront avec ferveur que le Canadien aurait dû lui préférer Lars Eller.
Desharnais, malgré ses défauts, a plus d’habiletés offensives qu’Eller. Il a surtout une bien meilleure vision du jeu et est un meilleur passeur. Mais il devra produire sur une base plus régulière qu’il ne l’a fait au cours des dernières saisons s’il veut éviter que le départ d’Eller n’ajoute au lot de critiques dont il fait l’objet.
L’avenir nous le dira.
Les Caps qui suivaient Eller avec attention depuis un an voient en lui un centre de troisième trio. Eller sera donc à moitié satisfait s’il retrouve au moins sa position naturelle.
Si le départ de Lars Eller règle une petite partie des ennuis du Canadien au centre, l’arrivée d’Andrew Shaw des Blackhawks de Chicago règle un autre problème : le manque d’agressivité du Tricolore.
Andrew Shaw est un agitateur. Mais il sait aussi jouer au hockey. Il jouera dans le sillon de Brendan Gallagher qui est un joueur semblable sans être identiques. Des joueurs qui affichent ténacité et pugnacité sur la patinoire. Ils ne sont pas très gros, mais jouent plus gros que leur taille. Des fois trop…
Shaw peut jouer sur l’un ou l’autre des quatre trios du Canadien. Il jouait avec Jonathan Toews avant que les Hawks ne fassent l’acquisition d’Andrew Ladd à la date limite des transactions l’an dernier. Malgré un rôle moins important sur un des trios de soutien, il a ensuite été un valeureux guerrier pour les Hawks.
«Je connais bien Shaw pour l’avoir vu grandir dans l’organisation des Hawks. Il est courageux, tenace, combatif. Il a beaucoup de caractère et sera un atout au chapitre du leadership dans notre vestiaire. Nous avions besoin d’un gars comme lui», a indiqué Marc Bergevin.
Je suis d’accord avec le point de vue du d.-g. du Tricolore. Parce que Shaw est joueur autonome sans restriction et qu’il semblait difficile pour les Hawks de le mettre sous contrat, je trouve que le Canadien a payé cher en donnant deux choix de repêchage.
Mais bon! Quand on regarde de plus loin, ça donne une transaction Shaw pour Eller. Avec Shaw on sait ce qu’on lui demandera d’accomplir. Avec Eller, ce n’était pas clair. Si Shaw répond à la commande, le Canadien sera heureux.
Mais attention, il faudra d’abord le mettre sous contrat. Ce qui ne sera pas facile. Le fait que Marc Bergevin soit un bon ami de Pat Brisson, l’agent de Shaw, va certainement aider. Car comme on l’a déjà vu dans le passé avec des joueurs comme Alex Galchenyuk et David Desharnais, Brisson a été en mesure de faire comprendre la réelle valeur de ces joueurs. Arrivera-t-il à le faire avec Shaw.
On peut croire que oui.
Marc Bergevin a obtenu la permission de son ancien patron (le d.-g. des Hawks Stan Bowman) d’amorcer des discussions avec l’agent Pat Brisson avant que la transaction soit complétée. On doit s’attendre à ce que le nouveau joueur du Canadien signe un contrat de cinq ou six ans qui devrait lui rapporter, en moyenne, un peu moins de quatre millions $ par saison.
Ça le placerait sensiblement au niveau salarial de Lars Eller. Comme quoi, quand on veut obtenir un contrat dans la LNH d’aujourd’hui on doit se départir d’un autre de même valeur pour lui faire de la place.
Mikhail Sergachev dans tout ça?
Oui c’est un défenseur. Un autre défenseur. Encore un défenseur.
Mais comme on l’a vu l’an dernier, le Canadien a beau avoir plein de défenseurs, il n’y en a pas beaucoup qui sont en mesure de faire le saut au sein du premier duo. Ce que Sergachev devrait être en mesure de faire s’il maintient son développement.
Pour le moment, il devient de dauphin d’Andrei Markov. Un rôle de Nathan Beaulieu ne semble pas en mesure de remplir malgré ses quelques saisons d’expérience dans la LNH.
Beaulieu pourrait toujours progresser et y arriver. C’est vrai. Et rien ne dit que Sergachev y arrivera lui.
Mais avec sa 9e sélection, le Canadien pouvait difficile prendre une chance sur Julien Gauthier qui a d’ailleurs dû patienter jusqu’à la 21e sélection avant d’entre les Hurricanes de la Caroline prononcer son nom.
Même si Andrew Shaw et Mikhail Sergachev donnent au Canadien ce qu’ils ont à offrir, il faudra encore que Marc Bergevin trouve du renfort au sein de ses deux premiers trios. Du renfort capable de marquer des buts et de faire de l’attaque massive qui sera orchestrée par Kirk Muller l’an prochain, autre chose que l’attaque passive qu’on a vu au cours des deux dernières années.
À moins qu’il ne complète une très grosse transaction, ce n’est pas aujourd’hui que Marc Bergevin réussira ce coup attendu par les partisans de son équipe.
Privé d’un choix de 2e ronde qu’il est, Bergevin devra se rabattre sur les troisième à septième rondes pour trouver cette perle rare. Un gros défi.
Remarquez qu’il est toujours possible que Bergevin utilise ses deux choix de 2e ronde de l’an prochain et ses trois choix de 2e ronde dans deux ans pour effectuer une sélection en deuxième ronde samedi. Mais à moins d’un miracle, ça ne donnera pas dès l’an prochain le gros attaquant qu’on attend depuis très longtemps. Depuis trop longtemps…

mercredi 16 mars 2016

Nathan Beaulieu et Lars Eller de retour dans la formation du CH à Buffalo (RDS, 19 h)

http://www.rds.ca/hockey/canadiens/

Nathan Beaulieu
Nathan Beaulieu (Source d'image:Getty)

Les hommes de Michel Therrien reprennent le collier un peu moins de 24 heures après leur défaite contre les Panthers de la Floride, alors qu’ils affrontent les Sabres à Buffalo.
La rencontre vous sera présentée sur les ondes de RDS à 19h, précédée à 18h 30 de l’émission d’avant-matchHockey 360.
Deux soldats reprendront du service, alors que Nathan Beaulieu et Lars Eller réintègreront la formation. En revanche, Stefan Matteau sera laissé de côté.
Ben Scrivens aura le mandat de protéger le filet montréalais.
Par ailleurs, le défenseur Darren Dietz a été cédé aux IceCaps de Saint-Jean, cinq jours après son premier rappel par le grand club.
À ses deux premiers matchs dans la LNH, Dietz n'a pas amassé de points et passé quatre minutes au banc de punitions.
Le choix de cinquième tour du Tricolore au repêchage de 2011 a disputé 58 matchs avec les IceCaps de Saint-Jean cette saison. Le patineur de 22 ans a amassé 16 points.

Les deux équipes s’affrontent pour la deuxième fois en une semaine. Le Tricolore avait eu le dessus sur les Sabres le 10 mars dernier au compte de 3-2.
Alex Galchenyuk avait touché la cible à deux occasions, Torrey Mitchell avait inscrit le but qui avait fait la différence, mais c’est la blessure à P.K. Subban qui avait retenu l’attention au cours de cet affrontement.
La tête du défenseur a encaissé le choc sur un contact accidentel avec son coéquipier Alexei Emelin. Subban a été tenu à l’écart du jeu depuis cette rencontre et Michel Therrien a confirmé que son défenseur raterait les rencontres de mardi contre les Panthers et de ce soir aux dépens des Sabres.
Le Canadien a cependant vu le défenseur Nathan Beaulieu rejoindre ses coéquipiers à l’entraînement lundi. Son statut n’a pas été confirmé en vue de la rencontre. Beaulieu a raté les dix derniers matchs des siens en raison d’une blessure à la jambe droite.
Malgré la défaite contre les Panthers par la marque de 4 à 1, Galchenyuk a touché la cible pour une 26e fois cette saison. L’attaquant a enregistré du même coup un sommet personnel en récoltant son 47e point de la campagne.
Les Sabres accusent cinq points de retard sur le Canadien au 14e rang de l’Association de l’Est. Les joueurs de Buffalo devraient attendre le Tricolore de pieds fermes, alors qu’ils n’ont pas disputé de rencontre depuis samedi dernier.
Lors du dernier affrontement entre les deux équipes, Nicolas Deslauriers et Brian Gionta avaient fait scintiller la lumière rouge pour les hommes de Dan Bylsma.

La formation possible des Sabres ;

Girgensons-Eichel-Reinhart;
Kane-Ryan O’Reilly-Deslauriers;
Foligno-Larsson-Gionta;
Cal O’Reilly-Legwand-Moulson.
Gorges-Ristolainen;
McCabe-Bogosian;
Colaiacovo-Pysyk.

Lehner

jeudi 10 mars 2016

LARS ELLER PRÉSENT À L’ENTRAÎNEMENT; P.K. SUBBAN ET ANDREI MARKOV ABSENTS

http://25stanley.com/category/juste-canadiens

P.K. Subban
P.K. Subban,
Lars Eller a retrouvé ses coéquipiers lors de l'entraînement matinal des Canadiens, à Brossard, mercredi matin. Toutefois, il portait un chandail bleu pâle, ce qui fait en sorte qu'il ne peut pas recevoir de contacts.
Il représente un cas douteux pour le match face aux Sabres de Buffalo jeudi soir. Le Danois a raté la partie contre les Stars de Dallas mardi dernier et il pourrait devoir abdiquer une fois de plus.
P.K. Subban, lui, a profité d'un congé thérapeutique tandis qu'Andrei Markov a seulement pris un congé pour avoir du repos.
Pour une quatrième journée d'affilée, Subban ne sera pas disponible pour parler aux représentants des médias.
Brian Gionta, Josh Gorges et compagnie seront au Centre Bell demain. Mike Condon devrait être le gardien partant du Tricolore. Pour ce qui est d'Eller, sa présence est loin d'être acquise.
Trios à l'entraînementPacioretty-Galchenyuk-Andrighetto
Matteau-Plekanec-Byron
JDLR-McCarron-Mitchell
Lessio-Danault-Brown

dimanche 24 janvier 2016

«Il faut recommencer au prochain match.» Desharnais

http://www.985sports.ca/hockey/nouvelles/

Publié par Jacques Thériault pour 98,5fm Sports le dimanche 24 janvier 2016 à 00h36. Modifié à 00h45.
«Il faut recommencer au prochain match.» Desharnais
Canadian Press
(98,5 Sports) - Selon Michel Therrien, Lars Eller a disputé un de ses meilleurs matches cette saison.

En plus de trancher le débat en fusillade, il a été actif et créatif tout au long de la rencontre contre les Leafs à l'Air Canada Center.
David Desharnais
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Lorsqu’il a marqué, il y a eu une explosion d’émotions chez les joueurs du Canadien qui ont évidemment senti un peu de pression qui retombait.

«On a perdu tant de matchs qu’on aurait dû gagner comme aujourd’hui, a raconté Eller. C’est un soulagement pour tout le monde.»

Lars Eller n’a pas été découragé lorsque la rondelle a roulé sur la ligne rouge sur le tir de Brian Flynn en fusillade.

«On a senti encore la malchance parce que depuis un mois on a été tellement de fois du mauvais côté de ce genre de situation, a raconté Eller. Il y a tellement de petites choses qui peuvent faire la différence dans un match de hockey, mais finalement ce soir on se retrouve du bon côté des choses. On le méritait.»

Pour Lars Eller, le gardien Mike Condon est le véritable héros du match

«Il est la principale raison de notre victoire, a déclaré Eller. Il a fait trois arrêts de suite en fusillade. Il méritait cette victoire parce qu’il nous a gardés en vie dans tellement de matchs.»

Mike Condon était très heureux de la tournure des événements et de sa contribution à la victoire de l’équipe.

«Comme joueur tu veux contribuer quand la victoire est en jeu, a-t-il dit. Tu veux être là quand il y a de la pression. J’ai eu la chance de le faire ce soir. On avait vraiment besoin de gagner ce match et il n’y pas de manière plus dramatique de le faire qu’en tirs de barrage.»

David Desharnais a donné une tonne de confiance à l’équipe en marquant tôt dans la rencontre. Selon lui les joueurs ne doivent pas trop s’emballer et rester concentrés sur les défis qui attendent l’équipe dans les semaines à venir.

«On y va un match à la fois et ça va être comme ça jusqu’à la fin de l’année, a déclaré Desharnais. On a une victoire, on est content, il faut recommencer le prochain match.»

Jeudi, le directeur général du Canadien Marc Bergevin a manifesté le désir de voir son équipe cesser de jouer avec la peur de perdre et jouer avec le désir de gagner. Desharnais met un peu les choses en perspective.

«On est sorti fort en première période, a-t-il fait remarquer. Mais quand on se fait marquer un but, c’est encore difficile, on est encore fragile. On essaie de se rappeler ce qu’il nous a dit et de ne pas jouer avec la peur mais le désir de gagner.»

lundi 7 décembre 2015

De 24 CH à 24/7

http://www.rds.ca/hockey/canadiens/

Lars Eller, Alex Galchenyuk et P.K. Subban
Lars Eller, Alex Galchenyuk et P.K. Subban (Source d'image:Getty)

Images of Francois Gagnon
Une « belle » surprise attendra le Canadien derrière les portes du centre d’entraînement à Brossard lundi matin. Non! Carey Price et Brendan Gallagher ne les attendront pas dans le vestiaire pour les accompagner sur la patinoire.
Ce serait trop beau.
La surprise qui attend le Canadien est le retour des équipes de tournage de la LNH qui seront dans le visage de tous les joueurs, de Michel Therrien et de ses adjoints, du personnel de soutien et même du directeur général Marc Bergevin lorsqu’il viendra faire son tour dans le vestiaire, à l’infirmerie et dans le bureau de ses coachs.
Vrai que le Canadien est habitué à ce genre de surprises puisqu’il a composé avec la présence, parfois indiscrète, des caméras dans le cadre des différents volets de la série 24 CH au cours des dernières années.
Mais dans sa quête de mousser l’attention de la Classique hivernale qui opposera cette année le Canadien et ses grands rivaux les Bruins, le 1er janvier, au Gillette Stadium, le domicile des Patriots à Foxborough en banlieue sud de Boston, les caméras de la LNH sont pas mal plus nombreuses et pas mal plus indiscrètes que l’étaient celles de 24 CH.
Une situation loin de respecter la philosophie instaurée par Marc Bergevin depuis son arrivée à la tête du Canadien. Une philosophie axée sur l’écart à respecter entre les joueurs et les journalistes qui suivent les activités du Tricolore que ce soit au centre d’entraînement ou au Centre Bell.
Une situation pas évidente lorsque tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes comme c’est le cas depuis le début de la saison.
Une situation qui peut devenir nettement désagréable lorsque les choses se mettent à tourner moins rond. Avec Price et Gallagher sur la touche, après deux revers de suite et une semaine pas évidente au cours de laquelle le Canadien croisera justement les Bruins, les Red Wings et les Sénateurs, il ne faudrait pas que la séquence de revers ne s’allonge trop. Car soudainement, les visages seront plus longs et la présence des caméras dérangera rapidement.
Peu importe que le Canadien gagne ou perde, les chances que l’on voit Michel Therrien piquer une colère et qu’on entende une série de « bips » pour effacer les gros mots – en français comme en anglais – qu’il pourrait lancer avec passion sont minces. La Ligue, les Capitals de Washington et surtout l’entraîneur-chef Bruce Boudreau ont dû vivre avec les conséquences pas très positives d’une crise de ce genre lors de la série 24/7 qui mettait en vedette les Capitals et les Penguins en décembre 2010. Boudreau, après un revers de son équipe, avait assaisonné son discours d’un des gros mots bannis en anglais. Le Canadien pourrait bien expliquer qu’un phoque en français est un « seal » en anglais. Pas sûr que cela convaincrait le diffuseur.
Depuis l’incident Boudreau, les équipes, la Ligue et aussi l’Association des joueurs qui est impliquée dans le projet des classiques hivernales ont un droit de regard sur ce qui passe en ondes et sur ce qui est gardé loin du public. Le contenu risque toutefois d’être plus étoffé que lors des séries 24 CH sur lesquelles le Canadien exerçait un grand pouvoir de décision quant au contenu final.
La vérité sur Price?
Il sera toutefois intéressant de voir si le Canadien soustraira Carey Price aux caméras de la Ligue nationale. S’il arrivera à maintenir le doute quant à la nature précise de la blessure au bas du corps – lire genou droit – qui devrait le garder à l’écart pour encore cinq semaines. Remarquez que les traitements médicaux et les entraînements spécifiques effectués par le meilleur gardien de la LNH dans le but, qui sait, d’accélérer son retour au jeu juste à temps pour la Classique de cette année permettraient au Canadien, comme à la LNH, de créer un réel suspense menant au match du 1er janvier.
Il sera plus intéressant encore de voir quels seront les jeux de coulisses entre le Canadien et le diffuseur dans l’éventualité ou un joueur subit une blessure en plein match. Prenons l’exemple de Nathan Beaulieu qui a perdu la carte un instant mardi dernier après qu’il eut perdu la bagarre qui l’opposait au capitaine des Blue Jackets Nick Foligno. La direction du Tricolore accepterait-elle que Beaulieu – ou tout autre joueur dans sa situation – soit suivi et filmé? Les caméras de 24/7 ont déjà établi des précédents en ce sens il y a quelques années alors qu’elles avaient suivi Claude Giroux jusque dans la salle de repos des Flyers. Des images qui avaient justement permis de démontrer les conséquences néfastes et troublantes des commotions cérébrales.
Sans oublier que les paris sont ouverts pour déterminer combien de temps sera consacré à P.K. Subban à chaque épisode par le réseau américain qui voudra certainement maximiser l’immense popularité du défenseur du Canadien pour mousser la promotion de la classique 2016.
Autant de questions qui trouveront leurs réponses dans le cadre de la série qui mettra en vedette le Canadien et les Bruins au cours des prochaines semaines. Une série qui donne plus que jamais raison au plus grand humoriste québécois, Yvon Deschamps, qui dans son numéro « Cable TV » dès les années 1970 que le monde il ne veut pas juste savoir ce qui arrive, il veut le voir!
Réunion des gouverneurs
Pendant que les nombreuses caméras de la LNH débarquent dans l’entourage du Canadien, c’est de la Californie que je vous écrirai au cours des prochains jours. De Pebble Beach plus précisément où le propriétaire du Canadien Geoff Molson et les 29 autres proprios des autres formations de la LNH participeront à la deuxième de leurs trois réunions annuelles.
Il sera bien sûr question des projets d’expansion déposés par Québec et Las Vegas, à New York, en septembre dernier. Il est toutefois déjà acquis que les gouverneurs ne seront pas saisis d’un vote visant à aller de l’avant, à retarder ou à contrecarrer l’un ou l’autre de ces projets.
Les appels déposés par les entraîneurs dans le cadre de buts litigieux, le protocole visant à contrer le fléau des commotions cérébrales et différents autres points sont à l’ordre du jour.
Ça risque d’être moins palpitant que les épisodes de 24/7 qui mettront en vedette le Canadien et les Bruins. Mais cette réunion sera très importante puisqu’elle devrait permettre d’en apprendre un peu plus sur la direction que les gouverneurs entendent prendre face aux projets d’expansion.

samedi 5 décembre 2015

Therrien fait l'éloge de Byron et Eller

http://www.985sports.ca/hockey/nouvelles/

Publié par 98,5 fm pour 98,5fm Sports le vendredi 04 décembre 2015 à 14h00. Modifié par Danielle Arsenault à 21h22.
Therrien fait l'éloge de Byron et Eller
Paul Byron/PC/Graham Hughes
(98,5 Sports) - Le Canadien de Montréal a axé son entraînement matinal sur les unités spéciales, vendredi à Brossard, avant de s'envoler pour la Caroline du Nord où ils affronteront les Hurricanes, samedi soir.
L'entraîneur Michel Therrien en a profité pour souligner la contribution de certains joueurs, notamment de Paul Byron, dont la contribution s'avère importante lors des désavantages numériques du Tricolore, et de Lars Eller, qui joue du hockey inspiré.

« Sa plus grande qualité, c’est sa rapidité, a noté Therrien, en parlant de Byron. Les joueurs des autres équipes jouent sur les talons. Il est capable de « tuer » beaucoup d’opportunités (de l’adversaire) avec sa rapidité. Il a un bon bâton et il se sent de plus en plus à l’aise dans notre structure de jeu.

« Il a joué un bon match (jeudi, contre les Capitals). Il a disputé de bonnes minutes. J’aime aussi ce que je vois avec (Tomas) Fleishmann et (Tomas) Plekanec. Ils sont très responsables et c’est difficile de jouer contre eux.

« Il (Byron) est plus patient avec la rondelle maintenant, mais ce que je retiens le plus, c’est son éthique de travail. C’est un petit gars qui est travailleur acharné sur la patinoire. »

« Oui, ça s’en vient avec la pratique avec les gars dans l’équipe, a commenté Byron dans un français très respectable. C’est certain que je suis plus confortable dans le système ici et je travaille fort pour m’améliorer. »

Le « ici » de Byron laisse sous-entendre que c’est mieux à Montréal qu’à Calgary, au sein des Flames qui l’ont échangé.

« C’est certain, a admis Byron. J’avais beaucoup d’énergie et je voulais leur montrer qu’ils avaient fait une erreur. »

Et l’attaquant assure qu’il y a une réelle fierté à briller en désavantage d’un homme.

« Il y a beaucoup de fierté ici pour marquer des buts en désavantage numérique. J’ai beaucoup de vitesse. Je peux attaquer. C’est une de mes forces. »

La solidité d'Eller

Même si Eller n'avait pas touché la cible à ses sept rencontres précédentes, Therrien a dit avoir vu beaucoup de belles choses de la part du Danois dernièrement, et il le sent de plus en plus à l'aise sur le flanc gauche.

« Au cours des trois dernières semaines, il a joué du hockey phénoménal », estime Therrien.

« Il joue un rôle très important pour nous. Il écoule des pénalités. Hier, nous l'avons fait jouer en avantage numérique, et il a créé des chances de marquer pour 'Chucky' (Alex Galchenyuk). Il prend soin de lui, il a à coeur la réussite de l'équipe et il veut s'assurer que nous connaissions du succès. J'étais content qu'il soit récompensé hier lorsqu'il a marqué. »

Eller partage l'opinion de son entraîneur-chef selon laquelle il s'adapte de plus en plus à sa nouvelle position. Selon lui, la transition a été rendue plus facile parce que le changement a été mis en marche dès le début du camp d'entraînement.

« Le fait que j'ai eu du temps pour me préparer et m'habituer à jouer à ma nouvelle position m'a beaucoup aidé, estime-t-il.

« Si le changement avait eu lieu pendant la saison, la situation aurait été un peu différente. Dans le passé, lorsqu'on m'a déplacé à l'aile, c'est parce que les choses n'allaient pas bien. Dans de tels cas, on vous place à une nouvelle position à laquelle vous n'êtes pas habitué et où vous n'êtes pas toujours à l'aise. Pour certains, ça peut aider, mais je ne pense pas que cela a été le cas pour moi. Cette fois-ci, j'ai eu le temps de me faire à l'idée, d'adopter la bonne attitude et de repartir à neuf. »

Eller s'est tellement habitué à patrouiller le flanc gauche qu'il tient maintenant à y demeurer.

« J'aime ça de plus en plus. Non, je ne veux pas retourner au centre », a-t-il lancé sans détour.

(Avec La Presse canadienne)

mardi 17 novembre 2015

Lars Eller et un but qui a fait l'effet escompté

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Résilience et remontée


Nicolas Landry
MONTRÉAL – Deux jours plus tôt, en pareilles circonstances, le but de Brendan Gallagher n’avait été rien de plus qu’un insignifiant moment de réjouissance dans ce qui allait être l’une des pires raclées de la saison.
Lundi soir, alors qu’on ne donnait pas plus cher de la peau du Canadien, celui de Lars Eller a fait la différence dans une victoire inespérée de 4-3 aux mains des Canucks de Vancouver.
Avec son équipe confrontée à un déficit de trois buts dans un deuxième match de suite, Eller est parvenu à produire l’électrochoc qui a réveillé son équipe et ce qui avait toutes les apparences d’une troisième défaite consécutive s’est transformé en une spectaculaire remontée.
« On aurait bien sûr préféré être en avance 3-0, mais je crois que c’est la première fois de la saison qu’on se remet d’un retard de plus d’un ou deux buts. C’est très satisfaisant. Ça bâtit le caractère dans le vestiaire, ça bâtit la confiance. »
Avec Devante Smith-Pelly à sa gauche, Eller n’a jamais considéré une autre option que le tir au but.
« Leur défenseur jouait la passe, alors la décision a été facile à prendre, décrivait le Danois, qui revendique maintenant six buts depuis le début de la saison. À 3-1 avec plus de la moitié du match devant nous, l’écart ne semblait soudainement plus aussi grand si on se concentrait simplement à aller chercher un but à la fois. »
Max Pacioretty et Tomas Fleischmann ont franchi le reste de la route menant à la parité, puis David Desharnais a inscrit son troisième but gagnant de la saison en prolongation. Mais après le match, tous parlaient du but d’Eller comme du point tournant du match.
« Le but de Lars nous a donné beaucoup de vie », a remarqué Michel Therrien tandis que P.K. Subban affirmait avoir senti l’espoir renaître après le but du 81.
« C’était tous des gros buts, mais celui-là a parti le bal et on n’a jamais regardé en arrière après ça », n’a pas hésité à dire l’auteur du but vainqueur.
Le résultat positif est toutefois venu remettre à plus tard une récurrence sur laquelle il faudra éventuellement se pencher sérieusement. Le Canadien a connu un autre début de match atroce. Pour un quatrième match de suite, il s’est tiré dans le pied dans les premières minutes de l’engagement initial. Il a maintenant donné sept buts en première période à ses trois dernières sorties.
« On ne le fait pas exprès, mais on est évidemment conscient qu’on doit connaître de meilleurs départs, rassurait Eller. C’est une facette du jeu dans laquelle on excellait en début de saison, mais présentement, il y a place à amélioration. »
« C’est difficile d’entamer le match comme des déchaînés pendant 82 matchs, mais on doit réaliser que tant qu’on continuera de connaître des départs de la sorte, les autres équipes en profiteront parce qu’elles seront prêtes dès la première mise en jeu », concédait calmement Subban, qui préférait pour l’heure se concentrer sur le bon côté des choses.
« On a bien répondu quand ils ont porté le score à 3-0. On a fait beaucoup de bonnes choses dans la deuxième moitié du match et je crois qu’on méritait la victoire ce soir. »
« Des fois, des choses comme ça arrivent, mais justement, l’important c’est d’être capable de se relever », notait Desharnais sur le même ton optimiste.
Le Canadien montre une fiche de 2-2 lorsqu’il tire de l’arrière après 40 minutes de jeu. Il a marqué 25 de ses 67 buts après le deuxième entracte.
« Depuis le début de l’année, je crois que nous avons démontré que nous sommes une équipe qui est à son meilleur en troisième période, faisait remarquer le gardien Mike Condon, auteur de 23 arrêts dans la victoire de lundi. Au deuxième entracte, ça respirait la confiance dans le vestiaire. On avait encore beaucoup d’énergie et on savait qu’on allait sortir en force. C’est exactement ce qu’on a fait. »