dimanche 14 juin 2015

Le bon contrat pour Nathan Beaulieu | Au tour de Galchenyuk

http://www.danslescoulisses.com/fr/

Publié le 13 juin 2015 à 19:09 par

Nicolas Cloutier

Le Canadien a officialisé en début d’après-midi la mise sous contrat de Nathan Beaulieu pour deux ans et deux millions.
Photo: canadiens.nhl.com
Photo: canadiens.nhl.com
Après la signature de Jeff Petry, on peut parler d’un autre bon coup de Marc Bergevin. Avec Andrei Markov en perte de vitesse, Beaulieu pourrait être appelé à jouer un rôle important sur une des deux premières paires. Verser un million à un défenseur top-4 est un luxe qui vaut son pesant d’or dans la LNH moderne. Le circuit aligne des joueurs de plus en plus rapides et par conséquent, la valeur des arrières mobiles sur le marché s’est vue bonifiée.
L’offre est honnête pour les deux clans. Marc Bergevin soumet Nathan Beaulieu à un processus méritocratique, c’est-à-dire qu’il le paie raisonnablement pour les services qu’il a rendus jusqu’à maintenant et il revient au joueur deprendre la décision pour lui  en faisant monter sa valeur au cours des deux prochaines années.
Si on consent un million par année à Beaulieu, qui a joué un total de 69 matchs cette année (séries incluses) en plus de temporairement combler un rôle au sein du top-4, combien se mérite Jarred Tinordi, qui a disputé 13 joutes – certaines étant peu convaincantes – avec le grand club? Tinordi est un agent libre avec restriction, comme l’était Beaulieu. Rappelons que le Canadien a jusqu’au 25 juin pour lui soumettre une offre qualificative.
Certes, le plus gros dossier à régler demeure celui d’Alex Galchenyuk. Les négociations sont plus délicates, car Galchenyuk a été le quatrième attaquant le plus efficace du Tricolore cette saison, avec 1.79 point par tranche de 60 minutes, et ce, à seulement 21 ans. Le clan de Larionov arguera que Chucky est à deux doigts d’éclore s’il jouit de minutes de qualité et qu’il faut logiquement le payer selon ce qu’il deviendra et non selon ce qu’il est maintenant.
Quand Bergevin a affirmé pour la première fois qu’il était incertain que Galchenyuk deviendrait un jour un premier centre dans la LNH, nombreux y ont vu une stratégie de négociation. Si c’est le cas, soyez assurés que le manitou du CH fera valoir cet argument à l’agent du jeune joueur. Mais Larionov pourra tabler sur une donnée solide pour réfuter cette affirmation: Galchenyuk a produit au rythme de 2.6 points par tranche de 60 minutes lorsqu’il jouait au centre et il n’a enfilé que 1.2 point à l’heure lorsqu’il était déployé à l’aile. Son travail en zone défensive n’était pas impeccable, mais on peut difficilement prouver que l’offensive générée n’en valait pas la chandelle.
En rafale– Le Canadien serait sur la liste des équipes auxquelles Phil Kessel accepterait d’être échangé. LIEN
– Beaulieu est prêt à prouver qu’il est un défenseur top-4.
– EOTP dresse le profil de Jacob Larsson, une cible potentielle du CH en 1re ronde. LIEN
– HA!
– Quelques déclarations de Beaulieu en conférence téléphonique:
– Une rumeur veut que Grigorenko soit près de s’entendre avec une équipe de la KHL. Le Russe préférerait accepter une offre lucrative plutôt que de combattre pour un poste dans la LNH au prochain camp d’entrainement. LIEN
– Les Blue Jays ont gagné un 10e match de suite. LIEN
– Les Sabres aimeraient échanger leur 21e choix au total et les Leafs voudraient troquer Kessel AVANT le repêchage. LIEN
Offreriez-vous Fucale et une autre pièce importante pour sélectionner plus haut?

La présence de Bishop n’a pas suffi

http://www.journaldemontreal.com/

Lightning - Blackhawks 

Les Blackhawks l’emportent 2 à 1 et s’approchent à un gain de la coupe Stanley


Jonathan Bernier
TAMPA | Pendant trois jours, la planète hockey s’est demandée si Ben Bishop allait être de retour devant le filet du Lightning. Il y était et s’est très bien tiré d’affaire. Ce qui n’a pas empêché les Blackhawks de se sauver avec la victoire.
Dans un autre match serré au possible, le but d’Antoine Vermette, en début de troisième période, a fait la différence.
S’emparant d’une rondelle laissée libre dans l’enclave, à la suite d’une belle montée de Kris Versteeg, le Québécois a permis à sa formation de savourer un gain de 2 à 1, hier soir, et d’ainsi prendre une avance de 3-2 dans cette finale de la Coupe Stanley.
C’est la deuxième fois depuis le début de cette confrontation que Vermette joue les héros. Il avait également inscrit le but gagnant du match initial.
Rendez-vous avec l’histoire
Joel Quenneville et sa troupe sont donc rentrés à Chicago avec la possibilité de soulever le précieux trophée devant ses partisans pour la première fois depuis 1938.
L’histoire joue en faveur des Blackhawks puisque 16 fois sur 23 (69,6 %), l’équipe qui a remporté le cinquième match d’une finale égale 2 à 2 a remporté la coupe Stanley.
Cependant, depuis 2001, la formation défaite dans ce même cinquième match est revenue de l’arrière quatre fois sur sept, dont le Lightning de 2004. Tout est donc encore possible pour Jon Cooper et ses hommes.
Sans compter qu’il faut remonter à 1951 pour assister à une finale aussi chaudement disputée. À l’époque, les Maple Leafs avaient défait le Canadien en cinq matchs. Tous avaient été décidés en prolongation.
Une seule erreur
La décision d’envoyer Bishop dans la mêlée, même s’il ne semblait pas à 100 % de sa forme physique, aura tout de même été la bonne. Le géant du Lightning a repoussé 27 tirs.
Il n’a commis qu’une seule erreur: celle de s’aventurer jusqu’au cercle des mises en jeu pour s’emparer d’une rondelle que Victor Hedman s’apprêtait à récupérer. La collision inévitable entre le gardien et son défenseur a permis à Patrick Sharp d’ouvrir la marque en logeant le disque dans un filet désert.
Crawford se lève
Comme ce fut toujours le cas depuis le début de cette série, l’équipe qui a pris les devants n’a pas été en mesure de creuser l’écart.
À mi-chemin du match, Valtteri ­Filppula a profité d’une superbe passe transversale de Jason Garrison pour créer l’égalité.
Égalité qui a persisté jusqu’au but de Vermette.
Le reste de la rencontre fut l’affaire de Corey Crawford. Le gardien de 30 ans a repoussé les attaques constantes des locaux.
Il a réservé les plus beaux de ses 31 arrêts pour Steven Stamkos, qu’il a volé d’un arrêt de la mitaine, et pour Ondrej Palat qui, a deux reprises, a fait dévier des tirs de la pointe alors qu’il se trouvait à quelques centimètres du but des Blackhawks.
Une lourde perte
Parlant de Palat, Tyler Johnson et lui ont perdu leur principal complice dès la cinquième minute de jeu. Tentant de profiter d’une sortie hasardeuse de Crawford, Nikita Kucherov a terminé sa course contre l’un des poteaux du but. C’est la région du cou et de la clavicule qui a semblé encaisser le choc. Le Russe a immédiatement quitté vers le vestiaire.
Jonathan Drouin, qui disputait un deuxième match dans cette finale, a comblé le vide à la droite du trio des «Triplés». Cooper a parfois doublé les présences de son capitaine en le faisant également jouer sur cette unité.

samedi 13 juin 2015

Une finale enlevante

http://www.journaldemontreal.com/

SPO-HKO-HKN-2015-NHL-STANLEY-CUP-FINAL---GAME-FOUR
PHOTO AFP

Corey Crawford a été ­exceptionnel lors du dernier match, même si on commençait à douter de lui.

Les quatre premiers matchs de la finale sont joués et on peut affirmer sans gêne qu’on ­assiste à un très bon spectacle. Le jeu est spectaculaire d’un côté comme de l’autre sans que les joueurs vedettes se mettent en évidence, alors que les meilleurs attaquants se frottent aux meilleurs ­défenseurs. Et ces derniers ont le dessus jusqu’à présent.
Jonathan Toews et Patrick Kane, chez les Blackhawks, et Steven Stamkos, du Lightning, n’ont pas produit à leur rythme habituel, mais ce n’est pas à cause d’un manque d’efforts. Les matchs sont serrés et ce n’est pas parce que les entraîneurs préconisent la trappe. Ça bloque des tirs, les joueurs se placent exactement où les entraîneurs le veulent en zone défensive et les joueurs de chaque équipe sont bien dirigés.
De plus, les gardiens se mettent en évidence. Par exemple, Corey ­Crawford a été exceptionnel lors du dernier match, même si on commençait à douter de lui. Si les Hawks perdaient, on disait même que Scott Darling retournerait devant le filet pour la cinquième rencontre à Tampa. Mais les doutes se sont ­dissipés.
Chez le Lightning, on a pris une décision assez importante en envoyant Andrei Vasilevsky pour un premier départ en carrière en séries d’après-saison. Comme Tampa a l’avantage de la glace et que la nature de la blessure n’a pas été dévoilée publiquement, les dirigeants du Lightning se sont peut-être dit que ça donnerait cinq jours de repos à Bishop. Je ne serais pas surpris que Bishop soit devant le filet ce soir. J’ai hâte de voir.
L’offensive surpasse la défensive
Les gagnants servent d’exemple habituellement. Il y a eu des années où des équipes axées sur un style défensif remportaient la coupe Stanley, puis, l’année suivante, on tentait d’imiter ladite équipe gagnante. Maintenant, avec du jeu plus spectaculaire et rapide, je crois que ça va servir d’exemple. Le hockey va s’en sortir.
Il s’est souvent dit que l’Association de l’Ouest était supérieure à celle de l’Est, mais il va falloir ­réviser nos positions.
Le Lightning est un adversaire coriace. J’ai choisi Chicago en sept au début de la finale, mais actuellement, je ne parierais pas un sou là-dessus.
À qui, le Conn-Smythe?
Selon moi, même si Tyler Johnson a de bonnes statistiques, Victor ­Hedman est le candidat numéro un pour le trophée Conn-Smythe. Il joue d’une façon qui lui permet de contrôler la partie.
On le découvre de match en match. Je le compare à Nicklas Lidstrom en raison de son calme sur la patinoire et de la façon dont il fait ses passes. Il ne frappe pas nécessairement ses adversaires solidement, mais il les sort du jeu. C’est important.
Même constat pour Chicago, alors qu’il faudrait penser à Duncan Keith comme le joueur le plus utile des ­séries. Il connaît des séries ­extraordinaires.
– Propos recueillis par Roby St-Gelais