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mardi 16 février 2016

Présents de corps, absents de coeur

http://www.rds.ca/hockey/canadiens/

« Ce n'était pas un bon match »


Images of Francois Gagnon
Le Canadien est tombé souvent depuis qu’il a amorcé sa glissade au classement en décembre dernier. Il est tombé quelques fois bien bas. Contre les Coyotes lundi, il est tombé plus bas encore alors qu’il a atteint un nouveau seuil de médiocrité.
Non seulement s’est-il fait planter 6-2, mais on n’a jamais senti l’équipe dans le coup. On n’a jamais senti les joueurs impliqués. On n’a jamais senti les joueurs intéressés à faire ce qui doit être fait pour gagner... même contre un club ordinaire comme les Coyotes.
Déjà timide en attaque, le Canadien a été amorphe en plus lundi soir se contentant de 19 tirs sur la cage défendue par le gardien québécois Louis Domingue. De ces 19 tirs cadrés pas plus de 10 entrent dans la catégorie des tirs de qualité. De fait, les meilleurs tirs du Canadien ont frappé les poteaux au lieu d’atteindre le fond du filet.
Et comme le Canadien a été lamentable en défensive, les Coyotes se sont payé une partie de plaisir aux dépens d’un Mike Condon dépassé par les événements. Aux dépens d’une équipe dépassée par les événements. Aux dépens d’un entraîneur-chef qui semblait lui aussi dépassé par les événements alors que son équipe a complètement abandonné en milieu de rencontre.
Message clair envoyé à Bergevin
Avec une performance aussi lamentable de la part du Canadien, il est permis, voire nécessaire, de se demander si les joueurs ont simplement décidé d’abandonner, ou s’ils ont plus spécifiquement abandonné leur entraîneur-chef malgré la promesse faite par Marc Bergevin de ne pas le congédier en cours de saison.
Parlant de Marc Bergevin, s’il attendait un message clair de la part de son équipe afin de savoir s’il devait s’attendre à une poussée vers les séries ou un plongeon plus accentué vers le bas du classement, le directeur général du Canadien l’a eu son message lundi soir.
Car en jouant comme ils l’ont fait face aux Coyotes, ou en refusant de jouer comme ils ont refusé de le faire, les joueurs du Canadien ont pratiquement demandé à leur patron de mettre une croix sur ce qui reste d’une saison gaspillée, d’échanger ceux qu’il sera en mesure d’échanger d’ici la date limite des transactions et de miser sur des jours meilleurs l’an prochain. Pourvu que Carey Price soit en mesure de reprendre sa place devant son filet. Car sans Carey Price, le Canadien forme une équipe condamnée à rêver aux séries éliminatoires.
« C’est très embarrassant », a admis David Desharnais après la rencontre.
« On s’écrase encore rapidement quand ils (les adversaires) marquent un but », ajouté le centre québécois qui, comme l’ensemble de ses coéquipiers, a été bien discret hier soir.
Mike Condon n’a pas été bon lundi. En déséquilibre devant son but, brouillon dans ses déplacements et généreux sur les retours accordés, le gardien a toutefois été abandonné par une défensive approximative au mieux.
« On a offert notre gardien en pâture », a souligné Brendan Gallagher qui, à défaut d’avoir pu changer le cours de la rencontre sur la patinoire, semblait vraiment débiné après l’affreuse défaite.
Pourquoi Michel Therrien a-t-il gardé Mike Condon devant le filet au lieu de le rappeler au banc comme il l’a fait avec Ben Scrivens lors de sa sortie difficile à Buffalo vendredi soir?
Parce qu’à un moment donné, il faut que les gardiens trouvent les moyens d’effectuer des arrêts. Il faut que les joueurs devant eux prennent les moyens pour les aider au lieu de simplement attendre un changement de gardien avant de se mettre à jouer. Du moins un peu.
Manque d’émotion et d’implication
Présents de corps, mais absents de cœur et d’esprit sur la patinoire, les joueurs du Canadien étaient tous devant leur casier lorsque les journalistes ont accédé au vestiaire.
Invisivible sur glace du Gila River Arena – son différentiel de moins-3 est la seule preuve qu’il était vraiment de la formation lundi – Max Pacioretty n’a pas été plus éloquent devant les journalistes qu’il venait de l’être face aux Coyotes.
« Il nous reste 25 matchs et on doit trouver un moyen », que s’est contenté de déclarer le capitaine sur un ton monocorde.
Le capitaine manquait tellement d’émotion lundi autant dans ses propos que dans son jeu qu’il est permis de se demander s’il parlait de trouver un moyen de jouer plus mal pour être certain de perdre et d’améliorer les chances de mettre la main sur le premier choix au repêchage quand il a parlé de prendre les moyens.
Deux jeux résument très bien l’affreuse défaite encaissée lundi. « Notre pire revers de la saison », a commenté avec raison Tomas Plekanec.
Après que Louis Domingue eut fait cadeau d’un but facile à Brendan Gallagher sur un tir inoffensif pour permettre au Canadien de donner l’impression qu’il était dans le coup avec un score de 3-2, Paul Byron s’est offert une échappée au terme de laquelle il a frappé le poteau.
Sur la contre-attaque qui a suivi ce poteau de Byron, Oliver Ekman-Larsson a marqué de la pointe en décochant un tir des poignets qui a déjoué Mike Condon dans la lucarne. « Ce but a cassé notre rythme », a soutenu Michel Therrien dans son point de presse.
Remarquez que le Canadien n’en avait déjà pas beaucoup. Même que dans les faits il jouait assez faux merci.
L’autre jeu est pire encore.
En fin de deuxième, alors que le Canadien en arrachait déjà pas mal, P.K. Subban a joué mollement dans son territoire permettant ainsi à Kyle Chipchura – oui, oui, le Kyle Chipchura qui n’était pas assez bon pour jouer avec le Canadien qui l’a échangé à Anaheim en 2009 pour un 4e choix (le défenseur Magnus Nygren) qui n’a pas encore disputé un match avec le Tricolore – de lui voler la rondelle et de profiter de la chute de Subban pour contourner le but et tenter de surprendre Mike Condon.
Chipchura n’a pas marqué sur ce jeu. Mais le simple fait d’avoir fait aussi mal paraître P.K. Subban sur un jeu qui n’était qu’un jeu de routine pour la vedette du Canadien a donné une meilleure indication encore du niveau d’indifférence, voire d’abandon, des joueurs du Tricolore lundi soir.
« On manque d’émotions », a ensuite admis P.K. dans le vestiaire. « Personne ne peut nous montrer comment hausser notre niveau d’émotions, mais il n’était pas suffisant ce soir. Nous n’obtenons pas l’implication nécessaire de la part de tous les membres de l’équipe en ce moment », a indiqué le défenseur qui, j’ose espérer, s’incluait dans le groupe.
« C’est très difficile à accepter », a commenté Michel Therrien lorsqu’on lui a fait part des commentaires de Subban.
Outre le manque d’émotions dénoncé par le défenseur étoile, il était clair que le Canadien manquait d’énergie en Arizona samedi. Il n’avait pourtant pas joué depuis vendredi à Buffalo. Il avait aussi pourtant profité d’un beau samedi de congé sous le soleil radieux de l’Arizona.
Avec encore 25 matchs à disputer, ce manque d’émotion combiné au manque évident d’énergie est plus qu’inquiétant.
Car s’il a atteint un nouveau seuil de médiocrité en jouant comme il l’a fait lundi, il est facile de prévoir qu’il en établira de pires encore au cours des prochaines semaines.
De quoi réjouir ceux et celles qui sont déjà tournés vers le prochain repêchage et qui sont prêts à aller « all in » pour avoir la chance de repêcher Auston Matthews.
Mais rien pour aider à sauver l’image du Canadien. Une image qui commence à être sérieusement entachée après 23 défaites lors des 31 dernières parties (8-22-1). Après trois petites victoires seulement lors des 17 derniers matchs (3-13-1) sur la route.
Embarrassant vous dites?
Mettez-en!

vendredi 20 novembre 2015

Les Coyotes ont le dessus sur le Canadien

http://www.lapresse.ca/sports/hockey/

Publié le 19 novembre 2015 à 22h20 | Mis à jour le 20 novembre 2015 à 08h43
Greg Pateryn se fait accrocher par Max Domi.PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

Carey Price effectuera un retour au jeu, vendredi soir à Brooklyn contre les Islanders de New York. Peut-être saura-t-il contrer ces déficits de trois buts dans lesquels le Canadien s'est retrouvé lors des trois derniers matchs...
Encore jeudi, les hommes de Michel Therrien se sont creusés un trou dont ils ont eu peine à sortir. Les coriaces Coyotes de l'Arizona ne leur ont pas ouvert la porte comme l'avaient fait les Canucks de Vancouver lundi soir, et les visiteurs l'ont finalement emporté 3-2.
Dale Weise a redonné espoir aux siens en marquant avec seulement 50 secondes à faire dans le match, mais ça n'a pas été suffisant pour colmater la brèche. 
En matinée, il était question dans le vestiaire du CH des débuts de match qu'il fallait corriger. Ce n'est pas jeudi que ça s'est réglé, car il a accordé un premier but à Martin Hanzal dès la sixième minute de jeu. Mike Condon a cédé de nouveau quatre minutes plus tard lorsqu'il a donné un vilain retour de la mitaine. Le capitaine Shane Doan a rabattu le disque pour inscrire son cinquième but de la saison, ce qui l'approche à six buts de Dale Hawerchuk, le meilleur buteur dans l'histoire de la concession Jets/Coyotes.
Mine de rien, le Canadien a maintenant accordé dix buts en première période au cours des cinq derniers matchs. Il n'y a pas si longtemps, c'était une force chez lui. Mais pour l'instant, ces débuts léthargiques le mettent dans l'embarras.
Oliver Ekman-Larsson a augmenté l'avance des Coyotes en deuxième période après que Lars Eller se soit fait prendre à fermer la main sur la rondelle. Ce n'est jamais ce qu'on peut appeler «une bonne punition»! Même si les Coyotes possèdent la pire unité d'avantage numérique en ce début de saison, ce n'était pas un cadeau à leur faire.
Ça n'a pas été la meilleure performance de Condon, mais ce serait un peu injuste de lancer la pierre à un jeune gardien qui, fraîchement débarqué dans la LNH, vient d'aligner neuf départs consécutifs pendant la blessure à Price. Voilà de grands patins à chausser et Condon a fait un boulot plus qu'honorable dans les circonstances.
Mais on s'entendra tous pour dire que le retour de Price est plus que bienvenu.
Smith a été supérieur
Pour poursuivre dans la thématique du filet, force est d'admettre que Mike Smith a été supérieur, jeudi.
Il n'a peut-être pas un dossier gagnant en carrière face au Canadien (3-3-3), mais il affichait de bonnes statistiques  contre lui avant cette rencontre. (2,06 et ,932). S'il a obtenu l'aide de ses poteaux devant Tomas Fleischmann, il s'est quand même dressé quand la situation le commandait.
Le Canadien a dominé ses adversaires au chapitre des lancers dans un huitième match de suite mais, outre le tir d'Andrei Markov qu'a dévié Weise en fin de match, un seul est parvenu à déjouer Smith.
Max Pacioretty, qui avait obtenu une belle chance de marquer en tout début de deuxième période lors d'un avantage numérique, a mis le CH au tableau en surprenant le gardien des Coyotes du revers. Son compagnon de trio Brendan Gallagher et lui surfent désormais tous deux sur une séquence de six matchs avec au moins un point.
Il y a eu cette avance que se sont forgée les Coyotes en première moitié de rencontre, mais le brio de leur infériorité numérique a également eu son mot à dire dans leur victoire. Le Tricolore a été réduit au silence en cinq supériorités numériques, ne devant se contenter que de quatre tirs au but.
L'attaque à cinq connaît son premier passage à vide de la saison, ayant été tenu en échec dans les trois derniers matchs (0 en 13).
À noter que Torrey Mitchell, qui agissait comme ailier droit aux côtés d'Alex Galchenyuk, a quitté la rencontre en milieu de troisième période, blessé au bas du corps. Il aurait quitté après avoir chuté devant le filet adverse. Ce qui est d'ores et déjà acquis, c'est qu'il n'accompagnera pas l'équipe à New York pour y affronter les Islanders. L'équipe se contentera-t-elle d'utiliser Alexander Semin ou fera-t-elle appel à un attaquant des IceCaps de St.John's?
Il s'agit d'une série aller-retour contre ces Islanders puisqu'ils seront au Centre Bell dès dimanche soir.
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Ils ont dit

> Michel Therrien, sur Alex Galchenyuk: «Il a fait de bons jeux, surtout en début de match. Il a provoqué des chances de marquer. Il faut continuer en ce sens-là.»
> Dale Weise: «Les Coyotes se défendent bien. Ils manipulent bien leurs bâtons et la grandeur moyenne de leurs défenseurs est 6 pi 9 po. Ils sont énormes! On a essayé de gagner l'intérieur de l'enclave et de récupérer des retours, mais on s'est buté à un bon gardien et de bons joueurs.»
> Mike Smith: «Notre infériorité numérique a été fantastique. Elle est bonne depuis le début de la saison, mais ce soir on affrontait l'une des meilleures attaques massives du circuit. Les gars étaient engagés à bloquer des lancers et à éliminer les lignes de tir. Ils m'ont facilité la vie.»
- Propos recueillis par Guillaume Lefrançois et Marc-Antoine Godin

vendredi 4 septembre 2015

Les Coyotes s'entendent avec l'espoir Nick Merkley, 30e choix du dernier repêchage

http://www.rds.ca/hockey/lnh/

Nick Merkley
Nick Merkley (Source d'image: Getty )

GLENDALE, Ariz. - Les Coyotes de l'Arizona se sont entendus jeudi avec l'espoir Nick Merkley sur un contrat de recrue de trois saisons.
Les détails financiers de l'entente n'ont pas été dévoilés.
Âgé de 18 ans, Merkley a été sélectionné par les Coyotes au 30e rang du repêchage en juin dernier. L'ailier droit a inscrit 20 buts et 70 aides en 72 matchs la saison dernière avec les Rockets de Kelowna, dans la Ligue de l'Ouest. Il a ajouté cinq buts et 22 aides en 19 matchs éliminatoires, aidant les Rockets à remporter le championnat, puis trois buts et deux aides au tournoi de la Coupe Memorial.
Merkley a été le deuxième choix de premier tour des Coyotes. Ils avaient sélectionné Dylan Strome au troisième rang.

dimanche 9 août 2015

Les Coyotes viables à Glendale?

http://www.journaldequebec.com/

Le copropriétaire de l’équipe croit encore qu’elle peut profiter d’un marché rentable à Phoenix


AGENCE QMI
MISE à JOUR 
HKN-DALLAS-STARS-V-PHOENIX-COYOTESGLENDALE, Arizona | Malgré les ennuis de sa concession à l’extérieur de la patinoire, le copropriétaire des Coyotes de l’Arizona, Anthony LeBlanc, croit encore à la viabilité de ceux-ci dans la région métropolitaine de Phoenix.
Interrogé par le site Yahoo! Sports, l’homme d’affaires a admis que la saison estivale est pour le moins difficile, surtout qu’il lui a fallu conclure une nouvelle entente avec les autorités de la Ville de Glendale pour la location du Gila River Arena; le tout a été ficelé le 25 juillet, soit plus d’un mois après la résiliation du contrat précédent par la municipalité.

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Anthony LeBlanc
« Ce n’est pas Pluton ! »
«On a effectivement beaucoup de gens qui se présentent à nos matchs avec le chandail de la formation adverse sur le dos; les Cardinals (NFL), les Suns (NBA) et les Diamondbacks (MLB) vivent d’ailleurs la même chose que nous.»–Anthony LeBlanc
«Il serait inapproprié de ne pas écouter les autres offres au terme de ce contrat de deux ans, mais nous croyons en Glendale, a mentionné LeBlanc. Les gens situés à l’extérieur de la zone de Scottsdale et de Phoenix ne comprennent pas que l’aréna, dans les faits, n’est pas situé si loin que ça. Comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas sur Pluton ! L’autre fois, ça m’a pris 20 minutes pour me rendre à l’aréna à partir de mon bureau.»
Maintenant, cela incitera-t-il les partisans à assister en plus grand nombre aux matchs des Coyotes?
«Je ne pense pas que l’aspect géographique représente un problème. Ça peut nous affecter quand nous connaissons une saison aussi ardue que celle de l’an passé, a ajouté le dirigeant. Toutefois, lorsque l’équipe joue bien, c’est différent. Il y a quatre ans, notre club s’est rendu en finale d’association et vous étiez incapable de trouver un siège libre dans la bâtisse. Personne n’a eu d’ennuis à conduire son véhicule jusqu’à Glendale.»
Un marché sportif hétéroclite
L’un des principaux obstacles à surmonter, aux yeux de LeBlanc, est la présence de plusieurs amateurs de différents sports qui ne soutiennent pas nécessairement les organisations de Phoenix. «On a effectivement beaucoup de gens qui se présentent à nos matchs avec le chandail de la formation adverse sur le dos; les Cardinals (NFL), les Suns (NBA) et les Diamondbacks (MLB) ont d’ailleurs le même problème que nous, a expliqué LeBlanc.
«Par contre, ce qui est intéressant, c’est que le père de famille qui débar­que ici appuiera l’autre équipe, tandis que son fils va soutenir davantage les Coyotes. Notre défi est de convaincre le parent de revenir afin de faire plaisir à sa progéniture.»