dimanche 9 août 2015

Les Coyotes viables à Glendale?

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Le copropriétaire de l’équipe croit encore qu’elle peut profiter d’un marché rentable à Phoenix


AGENCE QMI
MISE à JOUR 
HKN-DALLAS-STARS-V-PHOENIX-COYOTESGLENDALE, Arizona | Malgré les ennuis de sa concession à l’extérieur de la patinoire, le copropriétaire des Coyotes de l’Arizona, Anthony LeBlanc, croit encore à la viabilité de ceux-ci dans la région métropolitaine de Phoenix.
Interrogé par le site Yahoo! Sports, l’homme d’affaires a admis que la saison estivale est pour le moins difficile, surtout qu’il lui a fallu conclure une nouvelle entente avec les autorités de la Ville de Glendale pour la location du Gila River Arena; le tout a été ficelé le 25 juillet, soit plus d’un mois après la résiliation du contrat précédent par la municipalité.

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Anthony LeBlanc
« Ce n’est pas Pluton ! »
«On a effectivement beaucoup de gens qui se présentent à nos matchs avec le chandail de la formation adverse sur le dos; les Cardinals (NFL), les Suns (NBA) et les Diamondbacks (MLB) vivent d’ailleurs la même chose que nous.»–Anthony LeBlanc
«Il serait inapproprié de ne pas écouter les autres offres au terme de ce contrat de deux ans, mais nous croyons en Glendale, a mentionné LeBlanc. Les gens situés à l’extérieur de la zone de Scottsdale et de Phoenix ne comprennent pas que l’aréna, dans les faits, n’est pas situé si loin que ça. Comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas sur Pluton ! L’autre fois, ça m’a pris 20 minutes pour me rendre à l’aréna à partir de mon bureau.»
Maintenant, cela incitera-t-il les partisans à assister en plus grand nombre aux matchs des Coyotes?
«Je ne pense pas que l’aspect géographique représente un problème. Ça peut nous affecter quand nous connaissons une saison aussi ardue que celle de l’an passé, a ajouté le dirigeant. Toutefois, lorsque l’équipe joue bien, c’est différent. Il y a quatre ans, notre club s’est rendu en finale d’association et vous étiez incapable de trouver un siège libre dans la bâtisse. Personne n’a eu d’ennuis à conduire son véhicule jusqu’à Glendale.»
Un marché sportif hétéroclite
L’un des principaux obstacles à surmonter, aux yeux de LeBlanc, est la présence de plusieurs amateurs de différents sports qui ne soutiennent pas nécessairement les organisations de Phoenix. «On a effectivement beaucoup de gens qui se présentent à nos matchs avec le chandail de la formation adverse sur le dos; les Cardinals (NFL), les Suns (NBA) et les Diamondbacks (MLB) ont d’ailleurs le même problème que nous, a expliqué LeBlanc.
«Par contre, ce qui est intéressant, c’est que le père de famille qui débar­que ici appuiera l’autre équipe, tandis que son fils va soutenir davantage les Coyotes. Notre défi est de convaincre le parent de revenir afin de faire plaisir à sa progéniture.»

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