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jeudi 16 mars 2017

Brendan Gallagher: «C'est ma nouvelle réalité»

http://www.lapresse.ca/sports/hockey/

Publié le 16 mars 2017 à 10h04 | Mis à jour à 10h04
Voilà maintenant deux matchs de suite où Brendan... (Photo Bernard Brault, archives La Presse)
Voilà maintenant deux matchs de suite où Brendan Gallagher demeure cloué au banc pendant le jeu de puissance du Tricolore. Difficile à accepter? Non, estime le petit attaquant, qui sait toutefois qu'il doit retrouver ses instincts.
PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
Mardi, le Canadien concluait son entraînement matinal en s'exerçant en avantage numérique. La première unité s'est exécutée: il y avait Paul Byron, Alex Galchenyuk et Alexander Radulov à l'avant, de même que Max Pacioretty à la pointe.
C'était ensuite au tour de la deuxième unité de s'amener. Artturi Lehkonen, Phillip Danault et Andrew Shaw ont donc pris place.
Pendant tout ce temps, Brendan Gallagher demeurait debout à la ligne bleue et regardait ses coéquipiers s'exécuter dans ce qui était naguère son rôle. La saison dernière, il a été l'attaquant le plus utilisé de son équipe en avantage numérique, à raison de 2 min 56 s par match. Depuis sa deuxième saison, en 2013-2014, il faisait systématiquement partie de la première unité.
Voilà maintenant deux matchs de suite où il demeure cloué au banc pendant que son équipe attaque à cinq contre quatre. Difficile à accepter?
«Non, tranche Gallagher, rencontré après la défaite de 4-2 contre Chicago, mardi soir. Quand je suis arrivé dans la LNH, on m'a donné cette occasion. Brian Gionta occupait ce rôle et on lui avait retiré ces responsabilités [à mon profit].
«Je l'ai vu à l'oeuvre, j'ai vu comment il a composé avec ça et comment il acceptait son rôle. Il demeurait un bon meneur. J'ai donc appris que peu importe dans quelle situation on te place, tu dois faire ton travail. Je suis capable de jouer en avantage numérique, mais si on me demande autre chose, je vais le faire.»
Deux opérations
Même s'il n'a jamais été reconnu pour la qualité de ses tirs, Gallagher trouvait toujours le moyen de marquer à un rythme régulier. Il a conclu la campagne 2014-2015 avec 24 buts en 82 matchs, avant d'en enfiler 19 en 53 matchs l'an passé.
Cette année, le compteur est coincé à 7 buts en 52 matchs. À ce rythme, il aura de la difficulté à atteindre la dizaine. D'où son retrait de l'avantage numérique.
Selon l'ailier droit de 24 ans, les deux fractures qu'il a subies à la main gauche - dans deux saisons de suite - y sont pour beaucoup. Après sa première blessure, il n'avait pas semblé montrer de signe de ralentissement. Gallagher avait inscrit 10 buts en 31 matchs à son retour au jeu.
Mais cette saison, il comptait seulement 6 buts en 39 matchs quand il s'est de nouveau blessé. Et depuis son retour au jeu, il a touché la cible une seule fois en 13 matchs.
«Je n'ai peut-être pas autant produit que par le passé. Mais je ne vais pas changer. Je fais encore ce que je faisais avant. Je pourrais mieux faire certaines choses, je peux travailler sur la précision de mes tirs. Mais c'est ma nouvelle réalité.»
«J'ai subi deux blessures, je dois m'y habituer et trouver d'autres façons de battre les gardiens.»
«J'ai subi deux opérations majeures, donc ma main a changé. Je dois m'y réhabituer. Mon tir n'est pas moins puissant qu'avant. C'est surtout la précision et le contrôle qui sont différents. Je me tiens dans les mêmes zones qu'avant. Le nombre de tirs et de chances de marquer est le même.»
Chose certaine, Gallagher n'a nullement l'intention de changer sa façon de jouer. D'ailleurs, on le voit encore fréquemment dans la bonne vieille peinture bleue, là où les coups viennent autant du bâton du défenseur que du bloqueur du gardien.
«Depuis le début de la saison, je me répète que j'ai marqué des buts à tous les niveaux, toute ma carrière, en me fiant à mes instincts. Je ne dois pas changer ça et je dois continuer à jouer d'instinct.»
L'avenir
Quoi qu'il en soit, la suite des choses sera intéressante. Mardi, Claude Julien a jumelé Gallagher à Byron et Tomas Plekanec.
«Quand tu joues avec Pleky, tu dois te préparer à affronter les meilleurs trios adverses. Quand tu joues avec Paulie, tu dois être prêt à patiner. On peut être un trio difficile à affronter, mais évidemment, on pense d'abord à notre jeu défensif», concède-t-il.
Malgré ses difficultés, Gallagher demeure donc un joueur utile. Il continue à livrer un effort exemplaire, accepte son rôle et ses qualités de meneur demeurent appréciées.
Par contre, il vient aussi avec un contrat de 3,75 millions par saison, qui expire seulement en 2021. Au rythme auquel il produit cette saison, la facture commence à être salée pour une équipe toujours à la limite du plafond salarial.
Quand il évaluera son équipe cet été, Marc Bergevin devra certainement se demander s'il pourra retrouver un jour le Gallagher d'antan.

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vendredi 3 mars 2017

Byron et Gallagher privent Subban de la victoire

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Predators 1 - Canadiens 2



MONTRÉAL – Une chance que l’hommage à P.K. Subban a rendu la soirée spéciale puisque la performance du Canadien n’a pas impressionné ses partisans et loin de là, mais Brendan Gallagher et Paul Byron sont venus sauver la mise.
Même si l’attaque du Tricolore a été très silencieuse une fois de plus, un but de Gallagher à mi-chemin en troisième période et un sublime but de Byron avec 8,3 secondes à écouler au match ont renversé la vapeur.

Un hommage plein d'émotions pour Subban








Ainsi, le Canadien s’est octroyé un gain in extremis de 2 à 1 et il a empêché Subban et les Predators de quitter Montréal avec une victoire qui aurait été si précieuse aux yeux du défenseur.
C’est simple, avant ces deux buts en troisième période, il aurait été plus intéressant de vous écrire un résumé sur le retour du numéro 76 au Centre Bell que sur la partie! Cela dit, le CH a fini par décoller si bien qu’il a trouvé le moyen de remporter ses quatre dernières confrontations et toutes par la marge d’un but, ce qui dénote un certain caractère.

« On était un peu à plat en début de match, mais le bon côté c’est qu’on parvient à trouver des manières de l’emporter. On s’accroche quand il le faut, mais il faudrait aussi se rendre les choses plus faciles en jouant bien dès le départ », a avoué Shea Weber.
Le but de Gallagher a mis fin à une séquence de 219 minutes et 51 secondes du Canadien sans toucher la cible en temps réglementaire devant ses partisans. Même le jeu de puissance n’avait rien provoqué auparavant en trois déploiements.
« C’était agréable parce que tu veux contribuer comme tu le peux. On n’a pas abandonné même si c’était frustrant à quelques occasions dans le match », a commenté la petite peste.
Gallagher n’avait pas compté depuis 10 matchs et il s’agit seulement de son deuxième en 25 parties. Quant à Byron, sa léthargie a duré pendant 13 rencontres.
« C’est un soulagement, il n’y a aucun doute. J’avais fait de bonnes choses, mais ça procure beaucoup de confiance quand ça fonctionne. Ça faisait longtemps et c’est agréable d’aider l’équipe à gagner », a témoigné Byron.
Le directeur général Marc Bergevin et l’entraîneur Claude Julien n’ont donc pas fini de se creuser la tête pour trouver des solutions. Il semble de plus en plus clair que le rappel de Charles Hudon s’impose puisque ce ne sont pas les joueurs acquis à la date limite des transactions qui vont multiplier les buts.

« On ne casse pas, on reste dans les matchs »
« On n’a pas eu beaucoup de chances de marquer parce que notre exécution n’était pas à point. C’est ça qui nous a fait vraiment beaucoup de mal et qui nous a causé des ennuis. On doit travailler sur ces éléments », a admis Julien sans détour.
« Défensivement, on peut voir que notre équipe se comporte beaucoup mieux, on n’alloue pas beaucoup de chances de marquer. On se défend assez bien, mais c’est le temps de regarder vers l’attaque », a-t-il enchaîné.  
Mais les encouragements les plus nourris adressés à Subban ont eu lieu à la suite de la vidéo préparée par le Canadien. Le montage et la puissante ovation ont fait couler de chaudes larmes sur le visage de Subban. Plus tôt dans la journée, il avait mentionné à notre collègue Pierre Houde qu’il était touché par tout l’amour que les gens de Montréal entretiennent encore pour lui.
Durant le match, celui qui a été le chouchou de plusieurs partisans n’a pas essayé de tomber dans le spectacle et il a aidé les siens à maîtriser la seule vraie menace du CH, son premier trio. Il a également essuyé quelques huées et particulièrement en troisième période quand Nashville menaçait en avantage numérique.
On aurait été curieux de voir le montant d’argent qui a été écrit par Subban sur le tableau dans le vestiaire des Predators pour ce rendez-vous très attendu. Les Preds (6-1-4) ont vu leur séquence de dix matchs avec au moins un point contre Montréal se terminer.
Dwight King a été la seule nouvelle acquisition du Canadien à enfiler l’uniforme et c’est Brian Flynn qui a cédé sa place. Steve Ott, Brandon Davidson et Andreas Martinsen devront patienter. On peut tout de même dire que Jordie Benn se débrouille très bien sur le troisième duo en défense.
C’est important de mentionner que Benn et ses coéquipiers ont réussi un excellent travail pour contenir l’attaque des Preds qui avait généré 19 buts depuis quatre matchs notamment grâce à Filip Forsberg.
« On a fait ça en équipe. Quand je parle de jouer défensif, ça prend la contribution de cinq joueurs. On a resserré le jeu et on donne moins d’occasions à nos adversaires. On a bien réagi dans notre zone contre une équipe qui marque beaucoup de buts », a exprimé Julien.
Considérant que le Canadien n’a amassé que deux victoires depuis sept sorties au Centre Bell, il sera probablement heureux de quitter pour quatre parties à l’étranger avec des duels contre les Rangers, les Canucks, les Flames et les Oilers. Le retour à Montréal aura lieu le 14 mars contre les Blackhawks de Chicago.

Une attaque anémique, une défense plus serrée
Des buts typiques de Byron et Gallagher
Depuis qu’il est arrivé à Montréal, Byron s’est mérité une belle réputation par sa volonté et sa rapidité. Le but qu’il a enfilé a été un exemple éloquent de ces qualités. Byron a intercepté une
passe et il a décampé à toute vitesse vers le filet adverse. Matt Irwin et Roman Josi ont bien tenté de le rejoindre, mais en vain. Il a terminé sa poussée en trompant la vigilance de Rinne.
C’est exactement la même chose pour Gallagher. Le combatif ailier s’est démené près de la bande et ensuite dans le coin de la patinoire pour conserver la rondelle et contourner le filet. Sa tentative a ricoché pour aboutir derrière la ligne rouge tout en lui procurant une merveilleuse sensation.

jeudi 25 février 2016

Paul Byron : Un petit diachylon sur des plaies vives

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Images of Francois Gagnon
Paul Byron ne comblera pas les énormes brèches qui minent le Canadien au centre et sur le flanc droit. Plus petit joueur du Tricolore et peut-être même de la LNH au grand complet, Byron ne permettra certainement pas au Canadien qui est déjà bien petit, aux sens propre et figuré, de prendre du poids face à ses adversaires.
Malgré tout, on peut comprendre Marc Bergevin de lui avoir offert une prolongation de contrat de trois ans.
Plus rapide patineur du Canadien, Byron a démontré son utilité autant en désavantage numérique qu’une fois à trois contre trois en prolongation. Cette vitesse lui a permis de rivaliser avec Max Pacioretty et Tomas Plekanec dans la course vers le plus grand nombre d’échappées obtenues depuis le début de saison.
Byron ne peut certainement pas prétendre à un titre de franc-tireur comme c’est le cas pour son capitaine. Il ne peut déloger non plus Plekanec au sein de l’une des deux premières vagues en avantage numérique.
Mais bien qu’il n’affiche que huit buts en 40 matchs disputés avec le Canadien, Byron est le marqueur le plus efficace du Tricolore puisqu’il a enfilé ces huit buts en 33 tirs seulement, ce qui lui donne une efficacité de 24,2 %. Une efficacité qui devrait militer en sa faveur lors des séances de tirs de barrage. Ajoutez à cette statistique intéressante le fait que Byron a marqué ces huit buts alors qu’il ne joue en moyenne que 13 min 8 s par match et vous avez d’autres motifs qui justifient sa mise sous contrat.
On pourrait ajouter ensuite qu’en dépit de sa petite taille, Byron ne recule pas devant ses adversaires et qu’il est même solide en échec avant et qu’à un salaire moyen sous le plafond de 1,16 million pour les trois prochaines années, l’attaquant devrait offrir un bon rapport qualité-prix au Canadien.
Tout ça est bien beau.
Mais avec sa mise sous contrat de Paul Byron, Marc Bergevin renfloue encore sa banque de joueurs de soutien sans pour autant s’attaquer aux vrais ennuis qui minent son équipe au sein des deux premiers trios et non au sein des deux derniers.
Le Canadien est très bien nanti en joueurs de soutien. Trop même. Vrai que Dale Weise devrait être échangé d’ici lundi et que s’il n’est pas échangé il changera sans doute de camp une fois le marché des joueurs autonomes ouvert l’été prochain. Vrai aussi que Tomas Fleischmann ne sera pas de retour l’an prochain. Sans oublier que j’ai peine à croire que Devante Smith-Pelly obtiendra une offre de contrat du Canadien en vue de la saison prochaine. Il sera même chanceux d’en obtenir une d’une équipe de la LNH point.
Quand même : Byron, Torrey Mitchell et Brian Flynn sont déjà sous contrat en vue de la saison prochaine. Tout comme Jacob De La Rose qui, s’il revient à Montréal l’an prochain, le fera à titre de joueur de soutien. Ce qui est également la réalité qui attend les Daniel Carr, Lucas Lessio, Sven Andrighetto, Charles Hudon, Michael McCarron et autres joueurs venus en renfort du club-école au cours de la saison. Des joueurs qui ont démontré de belles aptitudes. Des aptitudes qui pourraient leur ouvrir la porte du vestiaire du Canadien sur une base permanente un jour. Mais des aptitudes qui les confineront dans des rôles de soutien.
Ajoutez à cela que Lars Eller et David Desharnais seront toujours plus efficaces au centre d’un troisième trio qu’au sein d’un des deux premiers, que Tomas Plekanec pourra de moins en moins – il peine déjà à le faire – assumer un rôle au sein d’un premier trio et que Brendan Gallagher, au-delà toute l’estime qu’on peut avoir pour lui, ne pourra assumer le rôle de premier ailier droit du Canadien encore bien longtemps, et on se retrouve devant les vrais défis qui attendent Marc Bergevin.
Petry à la ligne bleue, rien à l’attaque
Depuis qu’il est arrivé à Montréal, Marc Bergevin a renfloué son équipe en joueurs de soutien de qualité. L’acquisition de Paul Byron par le biais du ballottage l’automne dernier a été un bon coup. Sa prolongation de contrat l’est aussi. Les acquisitions de Mitchell et Flynn à la date limite des transactions il y a un an et l’acquisition de Mark Barberio l’été dernier méritent aussi d’être soulignées.
Mais exception faite de l’acquisition de Jeff Petry qui peut assumer une place au sein du deuxième duo de défenseurs du Canadien derrière P.K. Subban, Marc Bergevin n’a encore rien fait pour aider son équipe à long terme au sein de ses deux premiers trios.
Le Canadien lui doit l’acquisition de Tomas Vanek qui a contribué aux succès du Canadien en séries éliminatoires il y a deux ans. Mais Vanek n’a fait que passer par Montréal.
À moins que vous considériez Dale Weise comme un joueur qui peut vraiment assumer un rôle au sein d’un top-6 dans la LNH – et je ne serais vraiment pas d’accord avec vous –, on attend encore l’acquisition d’un joueur d’impact en mesure d’épauler Max Pacioretty qui est, pour l’instant, le seul joueur qu’on puisse qualifier de réel candidat à un poste réservé au sein d’un premier trio dans la LNH.
Ça commence à être long!
On sera tous d’accord pour dire qu’il est difficile de faire ce genre d’acquisition. Surtout pour un club comme le Canadien qui est aussi pauvre en fait de joueurs au futur assez brillant pour convaincre un ou des directeurs généraux des autres formations à se départir d’un joueur de premier plan.
Quand Peter Chiarelli propose les noms des Jordan Eberle, Ryan Nugent-Hopkins, Taylor Hall ou même Leon Draisaitl à ses homologues, le DG des Oilers les pique au vif. Il les intéresse. Il leur propose des noms qui font saliver et qui devraient permettre aux Oilers – si Chiarelli fait bien son travail – de sacrifier un attaquant de grand talent pour combler une ou des brèches qui devront être comblées à la ligne bleue des Oilers si Edmonton veut gagner un jour. Même avec Connor McDavid, qui est le Carey Price des Oilers.
À moins que Marc Bergevin ne soit prêt à offrir Pacioretty, Gallagher ou Galchenyuk et de les inclure dans une méga-proposition – je n’ose même pas ajouter les noms de Price et Subban en raison des vides que leurs départs créeraient – il n’attirera l’attention de personne. Car ce n’est certainement pas avec Lars Eller, David Desharnais, Alexei Emelin ou Nathan Beaulieu que le Canadien obtiendra Jordan Ebele, RNH ou Taylor Hall.
À moins de les offrir les quatre et d’ajouter un haut choix de repêchage.
J’ironise à peine…
Bergevin : des paroles aux actes, aux vrais!
Le travail qui attend le directeur général du Canadien ne sera donc pas évident. Pas facile. Difficile même. Mais voilà! C’est le défi que Marc Bergevin doit relever s’il veut mériter son titre de directeur général du Canadien de Montréal et le statut que ce titre lui confère, à Montréal, au Québec et autour de la planète hockey.
Je suis loin d’être convaincu que Marc Bergevin pourra réaliser un grand coup d’ici la date limite des transactions lundi prochain.
Si la date limite tombe et que Marc Bergevin n’a fait que des transactions mineures autour de Weise, Fleischmann et qui encore, on lui pardonnera. On lui offrira encore un brin ou deux de patience.
Mais l’été prochain, il devra bouger et bouger pour vrai.
Car au-delà le retour en forme de Carey Price – il est permis de croire qu’il sera remis de sa blessure au genou à temps pour amorcer la saison prochaine, du moins je l’espère… –, et d’un choix intéressant au repêchage si le Canadien continue de plonger au classement général et qu’il est chanceux à la loterie Auston Matthews, Marc Bergevin devra prendre des décisions qui permettront de vraiment aider son club au sein de ses premiers trios.
Car s’il est vrai que les meilleurs joueurs d’une équipe doivent performer à la hauteur de leur potentiel pour donner des chances réelles de victoires, les meilleurs du Canadien ne sont pas assez nombreux, et assez bons, pour y arriver sur une base régulière. La perte de la Carey Price en a fait la preuve par 1000.
Et c’est Marc Bergevin qui doit remédier à ce problème fondamental qui mine le Canadien.
C’est lui aussi qui devra, une fois ses deux premiers trios renfloués, prendre une décision plus importante encore et se demander si Michel Therrien est vraiment l’entraîneur-chef à qui il confiera le mandat d’orchestrer le travail de cette équipe mieux nantie.
Comme quoi après un hiver au cours duquel il a sans doute beaucoup travaillé sans être pour autant en mesure de vraiment venir en aide à son équipe, comme quoi après quatre années au cours desquelles il a renfloué son club de joueurs de soutien, il est maintenant grand temps pour Marc Bergevin d’agir et d’agir pour vrai. Il doit cesser d’appliquer des petits diachylons en espérant qu’elles arriveront à endiguer l’infection sur les plaies vives qui minent son équipe. Des plaies que des diachylons n’arriveront jamais à guérir, car elles sont rendues si importantes que seules des greffes pourront y arriver. Des greffes qui viendront avec des joueurs de premier plan et non des joueurs de soutien. Aussi bons, valeureux et rentables soient-ils.

mercredi 24 février 2016

Byron: 3 ans de plus avec le Canadien

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Publié par La Presse Canadienne le mardi 23 février 2016 à 19h23. Modifié par Charles Payette le mercredi 24 février 2016
Byron: 3 ans de plus avec le Canadien
canadiens.nhl.com
MONTRÉAL - Acquis des Flames de Calgary via le ballottage en octobre, Paul Byron a accepté une prolongation de trois ans avec le CH. L'entente est d'une valeur totale de 3,5 millions $, soit une moyenne annuelle de 1,166 M$.
« Vraiment excité de faire partie du Canadien de Montréal pour les trois prochaines années, a écrit Byron en français sur Twitter. Jouer pour le Bleu Blanc Rouge est un rêve devenu réalité! »

Le patineur de 26 ans a disputé 40 matchs avec le Canadien cette saison, amassant huit buts et trois mentions d'assistance.

L'attaquant de cinq pieds huit pouces et 158 livres mène la formation montréalaise au chapitre des buts en désavantage numérique avec quatre.

«Nous sommes heureux d’en être venus à une entente avec Paul Byron, a indiqué le directeur général Marc Bergevin par voie de communiqué. Un attaquant polyvalent et rapide, Paul s’est avéré un ajout important au sein de notre équipe. Il peut contribuer offensivement, tout en étant très responsable en situation défensive.»

Depuis ses débuts dans la LNH avec les Sabres de Buffalo en 2010-2011, Byron a récolté 59 points en 178 matchs avec Buffalo, Calgary et Montréal.

Originaire d’Ottawa, Byron avait été sélectionné par les Sabres en sixième ronde, 179e au total, au repêchage de 2007.

samedi 20 février 2016

Le scénario idéal pour une fois

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Flyers 2 - Canadiens 3 (Tirs de barrage)


Éric Leblanc
MONTRÉAL – Ce qui devait arriver arriva. Sous pression depuis sa gaffe à Denver, P.K. Subban a reçu un vibrant appui de la foule et il a rebondi comme il sait le faire en étant nommé la première étoile dans un gain à l’arraché de 3-2 du Canadien en tirs de barrage contre les Flyers de Philadelphie. 
Subban a récolté deux mentions d’aide en plus de tenir le fort pendant près de 31 minutes dans cette partie dont le spectacle a pris son envol en troisième période.
L’excitation a continué d’augmenter durant la prolongation et la représentation s’est conclue en beauté – pour une rare fois – pour le Canadien grâce au but décisif de Paul Byron en tirs de barrage.

Malgré sa situation catastrophique au classement, le Tricolore a maintenant remporté ses quatre derniers matchs au Centre Bell.

« C’est une victoire, on en a besoin du plus qu’on peut. Dans ce vestiaire, on sait qu’on a encore une chance d’accéder aux séries même si, bien sûr, toutes les parties sont très importantes », a commenté Subban, le centre d’attention du match.

« Il a joué un match vraiment solide surtout avec la perte de Tom Gilbert pour la troisième période. Il s’est retrouvé avec beaucoup de temps de glace et son niveau d’énergie était très élevé ce soir », a reconnu l’entraîneur Michel Therrien qui commence à apprécier l’excitation de la prolongation à trois contre trois.

La soirée avait débuté du bon pied pour le Canadien avec un but rapide – et chanceux – de Dale Weise, mais un mauvais but accordé seulement 10 secondes plus tard par Mike Condon a eu un effet éteignoir sur son club.
« On aurait pu facilement laisser aller ce match, mais on s’est accroché et c’était très agréable de récolter ces deux points », a reconnu Max Pacioretty.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le gardien recrue s’est repris de brillante façon en se dressant comme un mur en fin de rencontre. Sans lui, la conclusion aurait été négative sans l’ombre d’un doute comme les résultats désastreux de son récent voyage de trois matchs.

Après avoir concédé un but hâtif au dernier tiers donnant une avance de 2-1 aux Flyers, le CH a relancé sa journée quand Pacioretty a nivelé le pointage. Le capitaine, qui a connu une prestation difficile, a réparé ses torts avec ce but et celui en fusillade.

Byron a finalement marqué le but de la victoire avec doigté dans le haut du filet face à Michal Neuvirth au cinquième tour. Quant à Condon, il n’a cédé que devant Nick Cousins, le même qui avait surpris Condon au premier engagement.

La foule témoigne son appui à Subban

En raison des minimes probabilités que le Canadien accède aux séries, le résultat de la partie n’affichait pas le même enjeu. À vrai dire, la réaction de la foule qui a scandé P.K., P.K. à quelques occasions a retenu une grande partie de l’attention.
« C’est génial que les gens m’aient démontré leur support. Carey et moi sommes chanceux d’avoir ce genre d’appui des spectateurs, mais les meilleurs chants demeurent ceux que nous recevons au centre de la patinoire après une victoire », a exprimé Subban

« On a fait le tour du jardin sur ce sujet, P.K. est un joueur apprécié de nos partisans », a mentionné Therrien sans vouloir en dire plus.

Quant à Subban, il a refusé de dire qu’il était plus motivé pour cette partie.

« Je le suis pour tous les matchs, c’est ainsi que je me prépare. Ça ne me dérange pas ce que les gens peuvent imaginer à propos de notre vestiaire. Je me prépare pour être le meilleur joueur sur la patinoire tous les soirs et pour être le meilleur que je peux l’être à chaque partie », a-t-il statué.

Le principal intéressé a joué un match très sage dans l’ensemble et il a été complice des buts de Weise et Pacioretty. Ainsi, le numéro 76 a obtenu ses 45e et 46e points de la campagne et il a atteint le plateau des 40 mentions d’aide pour une troisième saison d’affilée.

« P.K. est l’un des meilleurs défenseurs de la LNH et il a tout simplement été le meilleur joueur pendant cette partie », a louangé Condon qui méritait bien ce résultat positif.

Ironiquement, le deuxième but des Flyers (dont l’auteur a été Michael Raffl) a été marqué à la suite d'un très mauvais revirement de Tomas Plekanec qui ne risque pas de faire autant de vagues que celui de Subban à Denver.
Outre l’histoire de Subban, les hommes de Michel Therrien n’ont pas démontré un grand entrain pour une raison inconnue avec la renaissance en troisième période. Nathan Beaulieu et Jacob de la Rose peuvent se classer parmi les exceptions de ce constat pour leur prestation convaincante.

Exaspérés de la situation, certains partisans ont décidé de huer leurs favoris alors que d’autres ont usé d’originalité en criant « Let’s go Expos, Let’s go Expos » en signe de dérision.

Également coupable sur le but gagnant de l’Avalanche du Colorado, mercredi, Pacioretty a connu un match plutôt pénible outre son but. Il était jumelé pour un deuxième match de suite à Lars Eller et Sven Andrighetto.

L’association pourrait se poursuivre puisque David Desharnais sera absent durant trois semaines. Parlant de blessure, Tom Gilbert (bas du corps) n’est pas revenu au jeu en troisième période.

En vertu de ce gain, le Canadien a évité d’être balayé par les Flyers cette saison (3 matchs) ce qui aurait été une première depuis 2002-03.

Le Tricolore a donc protégé l’un de ses rares statistiques positives de la saison 2015-16 en ajoutant une victoire contre des rivaux de l’Association Est (23-14-3).

Le défenseur recrue Shayne Gostisbehere, qui détient des racines québécoises, a vu sa séquence de matchs avec au moins un point se prolonger à 14 avec une savante passe sur le but de Michael Raffl, le deuxième de son clan.

Mine de rien, le Canadien tentera lundi de signer un cinquième triomphe de suite devant ses partisans alors que les Predators de Nashville seront en visite dans la métropole québécoise.