Publié le 28 février 2017 à 12h56| Mis à jour à 12h56
Jordie Benn a paru un peu étonné par l'attention médiatique que sa présence a pu créer, ce midi dans le vestiaire du Canadien à Brossard. PHOTO SIMON GIROUX, LA PRESSE
Jordie Benn, la nouvelle acquisition du Canadien, disputera son premier match avec sa nouvelle équipe, ce soir au Centre Bell.
Benn, acquis des Stars de Dallas hier en retour d'un autre défenseur, Greg Pateryn, ainsi qu'un choix de quatrième ronde au prochain repêchage, aura donc la chance de se faire valoir face aux Blue Jackets de Columbus.
Le joueur de 29 ans ne connaît pas pour le moment l'identité de son partenaire à la ligne bleue montréalaise, mais il a fait savoir ce matin qu'il préfère jouer à droite.
«Ce sera une nouvelle expérience pour moi ici, je vais devoir apprendre le français... enfin, je vais essayer!», a commencé par dire celui qui a passé sept saisons dans l'organisation des Stars à Dallas.
Benn était chez lui à Dallas en compagnie de son célèbre frangin Jamie - ils habitaient ensemble - quand le téléphone a fini par sonner. «J'ai été surpris sur le coup... J'étais là avec mon frère quand le téléphone s'est mis à sonner, et je me suis dit, oh oh... J'ai demandé à savoir où j'allais et quand on m'a répondu que c'était Montréal, je n'aurais pu être plus heureux. C'est le paradis du hockey ici.»
Benn lui-même s'est décrit comme un défenseur à caractère défensif, qui préfère ne pas prendre trop de risques. Il s'est dit aussi très heureux de pouvoir se joindre à une formation qui prend part à la course en vue d'une place en séries.
Le joueur de 6'2 et 200 livres a toutefois paru un peu étonné par l'attention médiatique que sa présence a pu créer, ce midi dans le vestiaire du Canadien à Brossard.
«Je n'ai jamais eu autant de caméras sous mon nez que maintenant», a-t-il ajouté.
Sergueï Bobrovsky frustre Paul Byron (Source d'image:Getty)
FRANÇOIS GAGNON
Le Canadien a eu la bonne idée de ne pas débarquer à Columbus avec la rage au cœur; avec l’objectif de jouer sans réfléchir histoire de venger la dégelée de 10-0 encaissée le 4 novembre dernier.
Car à ce jeu, au lendemain de sa victoire de 7-1 aux dépens de Sidney Crosby et ses Penguins, la meilleure équipe de la LNH cette saison, du moins sur le simple point des statistiques, aurait une fois encore haché finement le Canadien. Les Blue Jackets ont d’ailleurs donné un aperçu de ce qui aurait pu arriver dès la deuxième minute du jeu : une mauvaise communication et/ou lecture de jeu de la part de Chris Terry, qui aurait dû couvrir Nathan Beaulieu parti en fond de zone ennemie, a offert une descente à trois contre un aux Jackets qui se sont butés à Al Montoya qui a sauvé la mise.
Un but rapide des Jackets aurait fait très mal. De fait, j’ai la conviction que s’ils avaient touché le fond du filet sur ce jeu, les hommes de John Tortorella auraient lessivé le Canadien.
Mais Montoya qui n’a pas à rougir de sa performance de vendredi à Columbus a su éviter le début d’une autre glissade.
Une fois cette imprudence passée, le Canadien a joué intelligemment. Prudemment. Il s’est contenté de dégager la rondelle lorsque les opportunités n’étaient pas là. Et je vous assure qu’elles n’étaient pas là souvent. Il s’est donc assuré de ralentir le jeu afin de se donner une chance de rivaliser avec un adversaire déjà très fort, mais qui le devenait trop en raison des blessures.
Les 26 mises en jeu disputées en première période et les 26 qui ont suivi en période médiane confirment le rythme saccadé de ce match. Un rythme sans l’ombre d’un doute dicté par Michel Therrien qui savait très bien à quel point son équipe était vulnérable. Un rythme qui était donc parfait pour aider la cause du Tricolore.
Bon! Le Canadien a perdu quand même. C’est vrai.
Mais en évitant le pire lors des deux premières périodes, en ouvrant la machine en troisième période et surtout en offrant un effort collectif plus que louable lors des 60 minutes de jeu, le Canadien a oui encaissé un revers de 2-1, mais on peut dire sans en être gêné que le Canadien a cette fois encaissé une défaite honorable à Columbus.
Le Canadien a perdu parce que les Blue Jackets ont été en mesure de profiter des quelques erreurs défensives du Canadien pour marquer. Ce que le Canadien n’a pas été en mesure de faire à l’autre bout de la glace.
Il a perdu parce que raison, entre autres, de ses effectifs réduits, l’attaque à cinq a encore été moribonde vendredi soir. Vrai que le Canadien n’a eu que deux supériorités numériques. Mais les deux fois, il n’a rien fait de bon à cinq contre quatre. Rien de rien. Pas facile dans Galchenyuk, Markov et Desharnais. J’en conviens. Mais le Canadien aurait grand intérêt à revenir à la base. À opter pour les jeux simples au lieu de se lancer dans des orchestrations difficiles qui poussent les acteurs de soutien vers de fausses notes, car ils sont loin d’avoir les capacités des virtuoses manquant actuellement à l’appel.
Au moins : cette attaque massive anémique n’a pas été victime d’un but comme ce fut le cas jeudi contre le Wild. Mince consolation!
Vrai que le Canadien s’est aussi fait voler – sur une échappée de Paul Byron en fin de deuxième période – par le gardien Sergei Bobrovsky. Mais aussi bon soit Bob The Goalie et il est bon comme le confirme le fait qu’il a maintenant limité ses adversaires à un but ou moins dans neuf de ses 16 derniers départs – il les a aussi limités à deux buts ou moins dans 14 de ses 16 dernières parties – on ne peut pas dire que le Canadien l’a grandement mis à l’épreuve vendredi.
Radulov et Gallagher à bout de souffle
Les 37 tirs du Canadien sont d’ailleurs un brin trompeur. Après deux périodes, la descente de Paul Byron et une autre de Chris Terry représentaient à mes yeux, les deux seules bonnes occasions de marquer du Tricolore. Disons que j’en ai raté une ou deux autres. Ça demeure mince.
Il y en a eu quelques autres en troisième, je l’admets. Mais le Canadien n’a pu faire de miracle parce que ses meilleurs joueurs, les Pacioretty, Plekanec, Radulov et Gallagher pour ne nommer qu’eux n’ont pas été à la hauteur des meilleurs des Blue Jackets.
De fait, ce sont les McCarron et autres joueurs de soutien qui ont été les meilleurs à l’attaque hier soir.
L’effort était là. Oui. Mais sans la contribution des meilleurs effectifs, le Canadien ne pourra pas trouver une façon de faire fi des blessures qui minent sa formation pour signer plus de victoire qu’encaisser des revers.
Si le Canadien semblait essoufflé par moment vendredi – et c’est normal, car en plus d’être hypothéqué par les blessures, il doit composer avec un calendrier qui n’était pas facile au cours des derniers jours et qui le sera bien davantage alors que huit de ses neuf prochains matchs seront disputés sur la route.
Mais si globalement l’équipe semble essoufflée, Brendan Gallagher lui semble carrément à bout de souffle. Il travaille, travaille beaucoup, mais travaille mal. Les résultats ne sont pas là et leur absence commence à peser vraiment lourd sur les épaules du petit bonhomme qui commence à courber le dos. À perdre son sourire. À perdre son énergie contagieuse.
Pas question de perdre espoir – je ne l’ai d’ailleurs pas encore largué dans mon pool – sans doute parce que j’ai des préjugés favorables à son endroit. Mais en l’absence de résultats et en raison d’une physionomie qui témoigne un grand désarroi, je comprends très bien pourquoi Michel Therrien tend à se tourner davantage maintenant vers Paul Byron que vers Gallagher lorsqu’il a besoin de générer de l’attaque.
Alex Radulov est lui aussi à bout de souffle. Et c’est normal. Après une si longue absence, en raison du fait qu’il ait vieilli un peu et qu’il ne soit pas le meilleur des patineurs, il était facile de prévoir qu’il frapperait un mur un moment donné. L’absence de Galchenyuk ne l’aide pas du tout. C’est évident. Mais il a perdu un peu de son énergie sur la patinoire. En plus, il garde trop la rondelle et la perd plus souvent quand il ne se la fait pas carrément voler.
Pis encore, et on a remarqué la même chose du côté de Gallagher lors des derniers matchs, Radulov écope maintenant des pénalités. Une conséquence normale également lorsqu’un gars ralentit, perd confiance, devient un brin ou deux frustré.
Si je ne lance pas la serviette dans le cas de Gallagher, je la lancerai encore moins dans le cas de Radulov. La question est maintenant de savoir combien de temps il lui faudra pour traverser ce passage à vide normal et quel sera son niveau d’énergie, son rendement, une fois cette séquence traversée. Le retour au jeu de Galchenyuk dictera bien sûr des grands pans de ces réponses.
Le congé de Noël fera le plus grand bien à Gallagher et Radulov. Il fera le plus grand bien au reste de l’équipe également. Mais bon! Il fera aussi le plus grand bien aux adversaires également.
Ce qui veut dire que le traditionnel voyage des Fêtes s’annonce difficile encore cette année.
Un très joyeux Noël à vous tous. De la santé, beaucoup de santé. De l’amour à offrir et à recevoir. Du plaisir, du plein air, de l’activité physique et bien simplement du bonheur. Beaucoup de bonheur.
On se retrouve en forme, du moins je l’espère, de l’autre côté de Noël.
Publié par 98,5 fm pour 98,5fm Sports le lundi 25 janvier 2016 à 22h17. Modifié à 23h01.
«Soirée très difficile» pour Jeff Petry./AP
(98,5 Sports) - Cette fois, il n'y avait aucun aspect positif à retenir après le revers du Canadien par la marque de 5-2 aux mains des Blue Jackets de Columbus.
Le point de presse de Michel Therrien.
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« Je suis très déçu de la performance de notre équipe ce soir », a déclaré l’entraîneur Michel Therrien, lorsqu’interrogé à savoir s'il pouvait trouver un quelconque élément valable dans ce match.
« Je les sentais très confortables ce soir. Un peu trop à mon goût », a précisé Therrien.
Invité à nuancer sa pensée lors de deux questions subséquentes, l’entraîneur, visiblement dépité, a simplement répété : « Je vais m’en tenir à ça. »
Relativement à l'exécution des siens, Therrien a été limpide.
« L’exécution? On a donné trois buts quand on avait la rondelle. On l’a donnée… Mauvaise exécution. Quand tu donnes la rondelle trois fois à l’adversaire, tu cours à ta perte. C'est encore arrivé ce soir. »
Therrien, dont le point de presse a duré une minute et demie, a été encore plus succinct en commentant la soirée de travail de Jeff Petry.
« Une soirée très difficile ».
Ce que Petry n'a pas nié.
« C'était un de ces soirs où rien ne fonctionnait, a dit Petry. Quand ça ne va pas, tu serres un peu plus fort ton bâton parce que tu ne veux pas faire d'erreurs et c'est à ce moment que tu en commets. »
Après les premières constatations, Daniel Carr, blessé au cours de la rencontre, ne devrait pas être à son poste mardi soir à Montréal.
Mauvaise pénalité
P.K. Subban a inscrit un but inusité en deuxième période, quand son tir décoché pratiquement du centre de la patinoire a surpris Joonas Korpisalo.
Il a écopé d'une pénalité pour conduite antisportive pour avoir célébré un peu trop à la suite de ce but. Et en retournant au banc, il a échangé des mots Brandon Dubinsky qu'il a légèrement bousculé au passage.
« Ce fut une mauvaise pénalité, a admis Subban. Je peux argumenter avec l’arbitre tant que je veux… Personnellement, je ne pense pas que je méritais une pénalité. Je n'ai pas tenter de voler la blonde de quiconque... Mais il a appelé la punition et je respecte sa décision. »
Le défenseur du Canadien a bien failli rater la rencontre en raison d'un virus. Il s'exprimait d'ailleurs d'une voix rauque après la rencontre.
«À ce stade de la saison, tu ne veux pas être exclu de la formation et tu ne veux pas prendre une soirée de congé. Je crois que nous pensons tous la même chose. Pour rater un match, il va falloir que ce soit quelque chose de très sérieux.
« J'étais un peu nerveux à l'idée de rater ce match, hier, mais je me sentais mieux ce matin. J'ai tenté de tout donner ce soir et d’être productif pour mon équipe. »
Publié le 06 janvier 2016 à 19h12| Mis à jour le 06 janvier 2016 à 19h12
Ryan JohansenPHOTO ARCHIVES USA TODAY SPORTS
La Presse Canadienne
Les Predators de Nashville ont échangé le défenseur Seth Jones aux Blue Jackets de Columbus en retour du centre Ryan Johansen, mercredi.
«Ryan est un jeune centre imposant qui peut marquer, préparer des buts et remporter des mises au jeu», a mentionné le directeur général des Predators, David Poile.
Johansen, 23 ans, a disputé chaque match des Blue Jackets depuis le début de la dernière campagne, incluant une récolte de 26 points dont six buts en 2015-16.
Le natif de Vancouver a été le quatrième choix au total lors du repêchage de 2010.
Jones, 21 ans, a été le quatrième choix au total en 2013. Le Texan a pris part à 40 matches avec les Preds cette saison, obtenant un but et 10 passes.
Publié par La Presse Canadienne le mercredi 02 décembre 2015 à 00h06. Modifié par Charles Payette à 07h50.
Capture d
MONTRÉAL - «Avec son oeil au beurre noir, il aura sûrement davantage de succès auprès des filles», blaguait P.K. Subban après avoir constaté les dégâts sur le visage de son coéquipier Nathan Beaulieu, après sa «rencontre» avec Nick Foligno, des Blue Jackets de Columbus.
Le défenseur P.K. Subban n'a pas été surpris de voir Beaulieu rester dans l'action en troisième période de la victoire de 2-1 du CH.
«'Nate' est un dur. Il n'a pas hésité à se frotter à un adversaire coriace. J'étais heureux de le voir rester dans le match. Je savais qu'il était correct. Je crois qu'il était déjà en déséquilibre au moment d'encaisser le dernier coup de poing, et c'est la raison pour laquelle ses genoux ont fléchi. Il a continué par après comme si de rien n'était. Il a été très solide.»
Le jeune défenseur a été visiblement très ébranlé par le dernier coup de poing de Foligno. Après la rencontre, on a indiqué qu'il se soignait avec de la glace. Elle ne devait pas être appliquée sur les jointures de sa main droite...
Peut-être que comme Dale Weise, qui était revenu au jeu dans le même match il y a quelques années en séries éliminatoires, Beaulieu ressentira les symptômes d'une commotion au cours des prochains jours. Weise, on s'en rappellera, avait été ébranlé par une mise en échec de John Moore des Rangers de New York.
Comme un boxeur
Mardi, l'attaquant du Canadien a expliqué que perte d'équilibre à la suite d'un coup à la tête et commotion cérébrale ne vont pas nécessairement de pair.
«Quand ça arrive, c'est comme si les lumières se fermaient le temps d'une seconde, et ça revient aussitôt. Je ne sais pas trop comment l'expliquer. Un boxeur doit sans doute vivre la même chose. Mais ça ne signifie pas qu'on a obligatoirement subi une commotion.
«En séries, il y a deux ans, j'étais correct sur le coup. Les symptômes ne sont apparus qu'une journée ou deux plus tard. Et ils ne m'ont affecté que pendant une seule journée.»
Tant mieux pour le Canadien si Beaulieu ne ressent aucun symptôme. Le jeune défenseur, qui a à son palmarès les deux seules bagarres du Tricolore cette saison, a gagné énormément de respect auprès de ses coéquipiers. Tous, ainsi que Therrien, ont souligné le grand courage dont il a fait preuve.
Un «super joueur d'équipe»
Beaulieu venait à la rescousse de Tomas Fleischmann qui s'est écroulé après que Foligno l'eut atteint après avoir sorti le genou.
«'Nate' est un super joueur d'équipe et il l'a démontré encore ce soir, a commenté Max Pacioretty. Un joueur qui agit de la sorte gagne le respect de ses coéquipiers.»
Pacioretty n'a pas voulu se prononcer à savoir si on aurait dû le soumettre à des examens médicaux plus rapidement. «Ce n'est pas de mon ressort. Nous avons la chance de miser sur un personnel médical très compétent afin de gérer des situations semblables.»
Séries éliminatoires 2014-2015 : Les Blue Jackets de Columbus n’ont pas participé aux éliminatoires.
Nouveaux joueurs : Andrew Bodnarchuk (D), Alex Broadhurst (C), Gregory Campbell (C-AG), Brett Gallant (AG), Markus Hannikainen (AG), Dean Kukan (D), Michael Paliotta (D), John Ramage (D), Brandon Saad (AD-AG), James Sheppard (C), Jaime Sifers (D), Kole Sherwood (AD), Brad Thiessen (G).
Joueurs qui sont partis : Artem Anisimov (C), Luke Adam (AG), Sean Collins (AG), Ryan Craig (C-AG), Marko Dano (C-A), Brian Gibbons (C-A), Mark Letestu (C-AD), Jeremy Morin (AD-AG), Corey Tropp (AD-AG).
Entraîneur-chef : Todd Richards
Les Blue Jackets ont connu une saison ordinaire, récoltant 89 points, terminant au 23e rang du classement général et ratant les séries éliminatoires.
Ils ont été malchanceux, car ils ont été frappés par un nombre élevé de blessures, dont le gardien vedette Sergei Bobrovsky.
Leur attaque a bien fait dans l’ensemble, terminant avec 236 buts (10e rang). Ryan Johansen est un bon ajout dans les deux sens de la patinoire, tout comme Brandon Saad et Nick Foligno qui risquent aussi d’avoir un impact positif. Avec Brandon Dubinsky et Scott Hartnell notamment, Columbus a vraiment pris du galon.
Le portrait est moins prometteur à la défense, qui a été plus qu’ordinaire l’an passé, concédant 250 buts, au 25e rang du circuit à ce chapitre. David Savard et Jack Johnson font bien, mais ça se corse par la suite. En espérant que Ryan Murray demeure en santé après avoir raté presque la totalité de la saison 2014-2015. Lors du dernier encan, les Jackets ont sélectionné les défenseurs Zach Werenski et Gabriel aux 8e et 29e rangs respectivement dans l’espoir d’améliorer leur sort dans l’avenir, mais ils ne sont pas encore prêts pour la LNH.
La saison 2015-2016 sera un beau défi pour les Blue Jackets, mais si leurs joueurs restent en santé, ils pourraient participer aux séries éliminatoires.