lundi 11 mai 2015

Elle traverse le pays pour voir le Canadien

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Une fan du Tricolore a parcouru 4000 km pour son équipe


Une partisane du Tricolore, Catherine Alary, a quitté son domicile de la Colombie-Britannique pour rouler jusque chez ses parents à Longueuil, dans l’espoir d’arriver à temps pour encourager le Canadien au Centre Bell, si un septième match est nécessaire, jeudi.
PHOTO COURTOISIE

Une partisane du Tricolore, Catherine Alary, a quitté son domicile de la Colombie-Britannique pour rouler jusque chez ses parents à Longueuil, dans l’espoir d’arriver à temps pour encourager le Canadien au Centre Bell, si un septième match est nécessaire, jeudi.

MISE à JOUR 
Une partisane du Tricolore vient de traverser le pays d’ouest en est avec sa roulotte, son mari et ses trois chats dans l’espoir d’arriver à temps pour aller encourager le Canadien au Centre Bell.
«Je me croise les doigts pour qu’il y ait un septième match à Montréal», admet Catherine Alary, une femme de 27 ans originaire de Longueuil qui vit en Colombie-Britannique depuis trois ans.
Catherine Alary, Partisane du CH
PHOTO COURTOISIE
Catherine Alary, Partisane du CH
Celle qui se décrit comme une «fan inconditionnelle» du Canadien avait déjà prévu venir passer deux mois dans sa famille. Lorsqu’elle a vu que la Sainte-Flanelle accédait à la deuxième ronde des séries, elle a décidé d’avancer la date de son voyage dans le but de soutenir ses hockeyeurs préférés au Centre Bell.
Achat d’une roulotte
«Je me suis acheté une roulotte spécialement pour ce voyage», explique Mme Alary, qui est partie lundi dernier de Kelowna et prévoit arriver aujourd’hui à Montréal. Son mari Sean et ses chats Dexter, Trevor et Jasper l’ont accompagnée dans ce périple de quelque 4000 kilomètres.
Un mari converti
«Mon mari vient de l’Alberta, mais je l’ai converti en partisan du Canadien», insiste Mme Alary. Le grand-père de son époux, Hugh Currie, a d’ailleurs déjà joué pour le Tricolore, en 1950.
«Il a joué un seul match, précise Mme Alary. Mais ça nous rend bien fiers, alors je lui ai demandé d’autographier mes pantoufles des Habs
Le couple a connu quelques ennuis sur la route, notamment un pneu qui a éclaté et un autre qui a menacé d’exploser. «Mais le trajet en valait vraiment la peine», avoue la voyageuse qui a choisi de contourner les Grands Lacs par le sud, aux États-Unis.
Dès qu’elle posera ses valises à Longueuil, Catherine Alary remuera ciel et terre pour se procurer des billets pour un possible septième match.
«Ils se rendront là, j’ai confiance!»