jeudi 4 juin 2015

Sept minutes ont suffi

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Les Blackhawks

Les Blackhawks l’emportent 2 à 1 sur le Lightning


Jonathan Bernier
TAMPA | Les Blackhawks ont attendu 53 minutes avant de se mettre en marche. Mais les sept dernières minutes de la rencontre furent tout ce dont ils avaient besoin.
Les buts de Teuvo Teravainen et Antoine Vermette, inscrits à deux minutes d’intervalle tard en troisième période, ont permis aux Blackhawks de se sauver avec une victoire de 2 à 1, hier soir à Tampa, et d’ainsi remporter le premier match de cette finale de la coupe Stanley.
Le Lightning avait pourtant dominé la majeure portion de la rencontre.
En donnant le ton à la rencontre dès les premiers instants du match, Alex Killorn et ses coéquipiers donnaient l’impression d’être l’équipe qui atteignait la finale de la coupe Stanley pour la troisième fois en six ans.
Killorn a rapidement pris les choses en main. Après avoir raté une première occasion en or, dès sa présence initiale sur la patinoire, il s’est racheté en faisant dévier de façon peu orthodoxe un tir d’Anton Stralman.
Crawford se dresse
Flanqué de ses compagnons de trio, Steven Stamkos et Valtteri Filppula, l’attaquant de 25 ans a été une menace constante pour Corey Crawford durant les deux premières périodes. Le gardien de Châteauguay a dû s’illustrer à plusieurs occasions pour permettre aux Hawks de demeurer dans le coup le plus longtemps possible.
Cependant, il a réalisé le plus important de ses 22 arrêts aux dépens de Ryan Callahan, parvenu devant lui en échappée, quelques instants avant que Teravainen n’égalise la marque.
En mode défensif
Les champions de 2010 et 2013 sont chanceux de mener cette série. En plus de quelques bêtes erreurs, ils étaient loin d’être les maîtres de la glace.
À la suite du but de Killorn, le Lightning n’a pas mis de temps à passer en mode défensif.
Désirant garder le contrôle de la zone neutre, les locaux se sont efforcés de diriger le porteur de la rondelle le long des rampes en plus de se camper à quatre sur la ligne bleue. Les rapides attaquants des Hawks n’ont eu d’autres choix que de passer la soirée à jeter le disque profondément en territoire ennemi et espérer l’atteindre en premier.
Certains diront que Cooper a opté trop rapidement pour la stratégie défensive. Peut-être avec raison. On ne contient pas une attaque comme celle des Hawks pendant longtemps. En troisième période, la troupe de Joël Quenneville a dirigé huit tirs au but. Elle en avait décoché 13 au cours des deux premiers vingts.
Mission accomplie pour Paquette
Dans cette cause perdante, Cédric Paquette a réussi à la perfection le difficile mandat que lui avait confié son entraîneur: surveiller de près Jonathan Toews.
L’homme des grandes occasions des Hawks, auteur de cinq buts à ses quatre derniers matchs, ne s’est pratiquement pas approché de Ben Bishop de la soirée. Il a terminé la rencontre avec un seul tir au but.
D’ailleurs, le travail de Paquette fut si efficace qu’à un certain moment du deuxième vingt, Quenneville a choisi de séparer Toews et Patrick Kane, plaçant ce dernier à la droite de Brad Richards.
Le Gaspésien a finalement terminé sa soirée en se blessant à la main gauche en bloquant un tir de Brent Seabrook avec l’intérieur de la main, en début de troisième période. Dans le cinquième match contre les Rangers, il avait subi une blessure similaire à l’autre main en bloquant un tir de Derick Brassard.

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