mercredi 16 mars 2016

Michael McCarron et Lucas Lessio gagnent en confiance, mais ...

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Panthers 4 - Canadiens 1


Éric Leblanc

MONTRÉAL – Tranquillement, mais sûrement, Michael McCarron démontre qu’il peut s’acquitter d’un rôle important avec le Canadien de Montréal.
Après une brève audition de deux parties en décembre, le gros numéro 34 vient de disputer neuf parties et il devrait obtenir 12 autres occasions de se prouver avant la fin du calendrier régulier.
Sans briller à tous les matchs, McCarron tient définitivement son bout et il n’a pas raté sa chance depuis le début de son deuxième séjour avec le club montréalais.

« Je ne veux pas utiliser le mot confortable, mais je me sens de mieux en mieux sur la patinoire. Je réalise que je peux jouer à ce niveau et c’est à moi de montrer ce que je peux accomplir », a témoigné le centre.
Cela dit, l’Américain de 21 ans n’était pas satisfait du travail de son trio mardi soir. À la suite d’un départ encourageant, la combinaison complétée par Lucas Lessio et Stefan Matteau n’a pas maintenu la cadence.
« Je ne sais pas trop, j’aurais de la misère à identifier la raison outre qu’on a moins envoyé la rondelle derrière leurs défenseurs et on a passé trop de temps dans notre zone. Il faut apprendre de ces matchs et jouer de manière plus constante », a analysé le volubile patineur.
Ce match a permis à McCarron de prouver une fois de plus qu’il n’hésite pas à venir à la défense de coéquipiers. Cette fois, il a jeté les gants contre Garrett Wilson qui avait rudoyé Alexei Emelin.
« Je pense que j’ai un petit côté protecteur, je ne veux pas voir mes coéquipiers être malmenés. Si un coup de ce genre se produit, je vais m’impliquer », a-t-il confirmé.  
« Je ne trouvais pas que c’était une mise en échec légale, je lui ai demandé et c’est tout. Ça fait partie de mon jeu et ça va arriver », a expliqué le colosse dont le geste a été approuvé par Michel Therrien.
Avec ses qualités de meneur, McCarron n’a pas voulu contredire les propos de son capitaine Max Pacioretty qui a mentionné qu’il n’y avait rien de positif à retenir de cette partie.
« Je ne veux pas commenter sur ses propos, c’est notre meneur et il sait mieux que moi ce qui s’est passé », a réagi McCarron.
Lessio se démarque, sauf que …
Tout comme samedi soir, face au Wild du Minnesota, Lucas Lessio a démontré de l’aplomb en attaque. Sa vitesse et sa propension à se diriger vers le filet lui permettront de gagner des points, mais Therrien s’attend à plus de sa part.
« Il doit démontrer de la constance dans sa façon de jouer, il connaît des hauts et des bas, c’est typique de la part des jeunes joueurs », a jugé Therrien.
Pour sa part, Lessio s’est dit encouragé par sa progression depuis son arrivée avec le Canadien.
« Ma confiance est plus élevée, j’avais fait du yo-yo jusqu’à présent entre la Ligue américaine et la Ligue nationale. Je suis moins nerveux et je veux contribuer à chacune de mes présences. Il faut faire plus que les autres joueurs pour garder sa place », a fait remarquer le gaucher de 23 ans.
Au sujet de cette période d’évaluation alors que le Canadien est sur le point de conclure une pénible saison, Lessio a hâte de démontrer plus de finition.   
« C’est difficile pour l’équipe, mais ça demeure une audition. L’idée est toujours de bien jouer pour aider le groupe. Je veux simplement contribuer de mon mieux. J’ai hérité de certaines chances, mais j’aurais aimé que ça se traduise par des buts », a-t-il précisé.
Même si le contexte actuel du Canadien n’est pas évident avec une formation remaniée, Lessio ne peut pas se plaindre surtout qu’il dit aspirer à davantage qu’un poste sur le quatrième trio.  
« On a travaillé toute notre vie pour ces occasions, ça ne peut pas nous effrayer. Je ne pense pas qu’un joueur souhaite rester un joueur de quatrième trio toute sa carrière. Je suis encore jeune dans la LNH avec 36 matchs, j’essaie seulement de monter graduellement dans la hiérarchie et surtout garder ma place dans la formation », a conclu l’Ontarien repêché par les Coyotes en 2011.

Grosse victoire pour Stéphane Quintal

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Stéphane Quintal
Stéphane Quintal (Source d'image:Getty)

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BOCA RATON – Préfet de discipline de la LNH, Stéphane Quintal a solidifié encore davantage son autorité avec le maintien intégral du règlement 48 régissant les coups à la tête et les pénalités et/ou sanctions disciplinaires supplémentaires qu’ils peuvent entraîner.
Directeur général des Blue Jackets de Columbus, Jarmo Kekäläïnen aurait aimé que la Ligue se montre plus sévère à l’endroit des coups sournois portés à la tête. Il a été rabroué par ses homologues qui partageaient son groupe de travail. De fait, les directeurs généraux se sont majoritairement rangés derrière Quintal qui leur avait demandé de ne rien changer au règlement.

«J’ai demandé aux directeurs généraux de nous faire confiance. Nous suivons les matchs tous les soirs, nous analysons les jeux dangereux tous les soirs et nous prenons des décisions tous les soirs à savoir si une mesure disciplinaire supplémentaire doit être imposée ou non. On a fait beaucoup de travail au cours des dernières années pour clarifier nos positions sur ce qui est permis et ce qui ne l’est pas. À mes yeux, le règlement comme il est écrit est clair. Il fait clairement référence au fait que le corps doit être le premier point d’impact peu importe les circonstances. La question de la vulnérabilité du joueur qui reçoit le coup a été soulevée par quelques DG mais les clarifications ont été apportées et nous allons de l’avant », a mentionné Quintal qui était appuyé mardi par l’un de ses adjoints Chris Pronger.
De fait, tout juste après être sortis de la salle de réunion où ils ont défendu leurs positions, Quintal et Pronger se sont rendus dans une autre salle pour la comparution de Dalton Prout. Au terme de cette comparution (téléphonique), le défenseur des Blue Jackets de Columbus a écopé une suspension d’une rencontre pour avoir asséné un coup de poing sournois à Nikita Kucherov, du Lightning de Tampa Bay, lors d’une mêlée survenue au cours de la rencontre de dimanche.
Pendant que Stéphane Quintal dirigeait cette audience, plusieurs directeurs généraux ont encensé son travail.
« La Ligue a fait des pas de géant pour diminuer les coups à la tête et autres coups dangereux sur la patinoire. Avec tous les changements apportés au fil des dernières années, le jeu est plus rapide qu’il ne l’a jamais été. Avec les conséquences négatives que cela peut entraîner. En utilisant les moyens techniques à leur disposition et surtout en effectuant une meilleure éducation afin de s’assurer que les joueurs se protègent d’une meilleure façon sur la glace, je trouve que nous avons grandement amélioré les choses», a indiqué Lou Lamoriello directeur général des Maple Leafs de Toronto.
« Tout le monde comprend maintenant la nature du règlement. Oui il y a encore parfois des questions afin de comprendre pourquoi un geste a été sanctionné et un autre non. Mais les vidéos présentés par la Ligue tendent à démontrer clairement les différences. À mes yeux, la plus grande amélioration est associée au fait qu’on ne voir plus de joueurs être frappés lourdement après avoir décoché un tir. Ces coups étaient dévastateurs en raison du fait que ceux qui les recevaient étaient très vulnérables. C’est un signe que les choses changent. C’est une bonne nouvelle. Et c’est pourquoi je crois que le règlement tel qu’il est écrit est suffisant », a ajouté Steve Yzerman, directeur général du Lightning de Tampa Bay.
En plus du maintien du règlement 48, Colin Campbell est revenu sur la règle 49 qui régit, entre autres choses, les buts marqués avec les patins. Là aussi les directeurs généraux se disent satisfaits des améliorations apportées au fil des dernières années.
« Le plus important dans l’application de ce règlement est que nos décisions soient constantes. Quand tu es constant dans tes jugements, les gens comprennent et on évite surtout les interprétations différentes qui compliquent notre travail. À l’aube des séries éliminatoires, nous jugions important de faire le point sur cette règle et son application et il semble que tout le monde soit heureux », a expliqué Campbell.

Les fantômes du CH à la rescousse

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« On veut tous plus de buts »


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BOCA RATON - Bien qu’ils soient bien tranquilles cette saison au Centre Bell, les fantômes qui hantaient les adversaires du Canadien – particulièrement les Bruins de Boston – dans l’ancien Forum pourraient venir à la rescousse de la LNH.
Dans leur quête de faire fluctuer à la hausse le nombre de buts marqués par match, les directeurs généraux réunis dans le sud de la Floride ont donné un sérieux coup de barre mardi en donnant le feu vert à l’implantation de nouvelles règles qui réduiront la taille de l’équipement porté par les gardiens.
Une très bonne mesure si je peux me permettre de vous offrir mon point de vue, car on reverra des gardiens devant les filets et non des robots. Et les meilleurs gardiens seront encore meilleurs simplement parce que les moins bons ne pourront plus cacher leurs lacunes derrière des pièces d’équipement surdimensionnées.
Les directeurs généraux ont aussi échangé sur deux changements qui pourraient être apportés lors des attaques massives.
C’est ici que les fantômes de l’ancien Forum entrent en jeu : le directeur général du Canadien, Marc Bergevin, a souligné qu’on pourrait maintenir la supériorité numérique pour la durée d’une pénalité mineure, peu importe le nombre de buts marqués. C’était d’ailleurs le cas dans la LNH jusqu’en 1956-1957 lorsque les dirigeants de la Ligue ont décidé que les joueurs punis devaient retourner sur la patinoire dès qu’un but était marqué. Ils avaient pris cette décision pour freiner la domination du Canadien qui avait inscrit, la saison précédente, 26 % de tous les buts marqués en supériorités numériques dans la LNH.
Marc Bergevin et les membres de son groupe de travail ont aussi remis en question le fait qu’une période débute au centre de la patinoire lorsqu’une des deux formations est en avantage numérique.
« On devrait déposer la mise en jeu en zone offensive si on est en attaque à cinq », a prétendu Marc Bergevin.
Dégagements refusés
Outre ce retour dans le passé, les directeurs généraux ont aussi débattu du bien-fondé d’interdire les dégagements aux clubs qui jouent à court d’un homme. Une très bonne idée selon Tim Murray, directeur général des Sabres de Buffalo.
« Au sein de notre groupe, nous étions tous en faveur de ce changement. Une question a toutefois été soulevée par rapport au fait que plus d’arrêts de jeu allongeraient la partie. C’est un fait, mais je crois que ce serait temporaire. Car avec un tel changement, il me semble que les équipes à court d’un homme modifieront leurs stratégies et que les joueurs ne dégageront pas simplement la rondelle à l’autre bout. »
Directeur général des Blues de St Louis, Doug Armstrong s’est montré intéressé par ces deux propositions. Il a toutefois indiqué que lui et ses homologues devraient d’abord attendre de voir les conséquences qu’aura la réduction de la taille des équipements des gardiens.
« Peut-être que ce sera suffisant », a mentionné le DG des Blues.
« Je ne sais pas si ces mesures seront implantées un jour dans la LNH, mais on pourrait certainement demander à la Ligue américaine de les adopter afin de voir leurs impacts », a ajouté Marc Bergevin.

Permettre les passes avec la main en zone offensive et limiter le temps passé par les défenseurs dans les trapézoïdes derrière les filets ont aussi été mentionnés.
« Je vois des joueurs s’installer là pendant cinq secondes pour permettre des changements au banc et une fois ces changements effectués c’est lui qui retourne au banc et il s’est écoulé 20 secondes avant que la rondelle ne bouge à nouveau. On pourrait limiter le temps d’attente. Tous ces changements potentiels sont intéressants, mais je doute fort que plus d’un soit un jour adopté », a ajouté Tim Murray.
Les 30 DG étaient répartis en trois groupes de 10 qui ont chacun étudié des aspects à l’ordre du jour au cours de la journée de mardi. Leurs observations seront débattues autour de la grande table mercredi dans le cadre de la dernière journée de travail.
C’est lors de cette dernière journée que les modalités associées à un éventuel repêchage d’expansion et aux modifications à apporter à la loterie régissant le repêchage seront aussi débattues. Du moins, c’est ce qui est prévu.
Parallèlement aux activités de la LNH, le directeur général du Lightning de Tampa Bay s’est dit heureux du retour en forme de Jonathan Drouin avec le club-école à Syracuse.
« Je n’ai pas assisté aux trois matchs disputés en fin de semaine, mais en les regardant sur mon ordinateur, j’ai été à même de constater que Jonathan affichait une bonne forme, une bonne vitesse et un bon synchronisme en dépit de sa longue période d’inactivité. Nous tentons de nous classer le mieux possible en vue des séries et il est toujours possible, si c’est dans le meilleur intérêt de l’équipe, qu’il soit rappelé à un moment ou un autre. »
Dans les coulisses de la réunion des directeurs généraux, mon collègue Pierre LeBrun de TSN a aussi appris que les Kings seraient sur le point de s’entendre sur les paramètres d’une prolongation de contrat avec leur entraîneur-chef : Darryl Sutter.