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vendredi 20 novembre 2015

Pas de remontée cette fois pour le Canadien

http://www.rds.ca/hockey/canadiens/

Coyotes 3 - Canadiens 2


Nicolas Landry
MONTRÉAL – Combler un retard de trois buts, c’est bien. Mais le faire deux fois? Et dans la même semaine de surcroît? Faudrait quand même pas charrier.
Le Canadien a encore creusé sa propre tombe, jeudi soir, au Centre Bell. S’il avait été capable de s’en extirper en début de semaine contre les Canucks de Vancouver, les Coyotes de l’Arizona n’ont pas été si cléments.
Victime d’un autre début de match erratique, le Tricolore a subi une troisième défaite en quatre matchs en s’inclinant par la marque de 3-2 devant les jeunes loups de Dave Tippett.
À son neuvième départ consécutif, Mike Condon n’a fait face qu’à 20 lancers, mais il a donné au moins trois buts dans un troisième match de suite. Son vis-à-vis Mike Smith a réalisé 31 arrêts.
Condon aura maintenant la chance de prendre un peu de repos puisque Michel Therrien a confirmé après la rencontre que Carey Price était prêt à effectuer un retour au jeu. Blessé au bas du corps depuis le 29 octobre, Price sera d’office vendredi soir alors que le Canadien disputera le premier match d’une série aller-retour contre les Islanders de New York.
Dustin Tokarski a quant à lui été cédé aux IceCaps de St. John’s, dans la Ligue américaine.
« Il faut regarder le portrait d’ensemble, a affirmé Therrien quand on lui a demandé d’évaluer le jeu de Condon, qui a maintenu une fiche de 5-2-2 en remplacement de Price. Ce n’était pas une situation facile pour lui, mais il nous a donné du bon hockey. On a été capable de ramasser beaucoup de points pendant cette période-là. C’est comme ça que je le vois. »
Martin Hanzal et Shane Doan ont placé les locaux en position de recul dans les dix premières minutes de la rencontre. Oliver Ekman-Larsson a creusé l’écart en tout début de deuxième période et cette fois, la pente s’est avérée trop abrupte pour le Canadien.
Max Pacioretty a inscrit son dixième but de la campagne en fin de deuxièmeet Dale Weise a fait dévier un tir d'Andrei Markov derrière Smith dans la dernière minute du match. Trop peu, trop tard.
Paul Byron était de retour dans la formation à la place d’Alexander Semin. Torrey Mitchell, qui a servi d’ailier à Alex Galchenuyk sur le trio complété par Lars Eller, n’a toutefois effectué que trois présences en troisième période.
Therrien n’avait pas d’explication à donner après le match, mais le département des communications de l’équipe a plus tard fait savoir, par l’entremise des réseaux sociaux, que Mitchell souffrait d’une blessure au bas du corps et qu’il ne ferait pas le voyage à Brooklyn.
Trois buts sur six lancers
Dans chacun de ses quatre matchs précédents, le Canadien avait concédé un but dans les quatre premières minutes de jeu. La tendance, sans être dramatique, était claire et méritait qu’on s’y attarde. Le problème serait-il finalement réglé avec la visite des Coyotes?
Pas du tout. Les chiens du désert n’ont pas été aussi expéditifs que leurs prédécesseurs, mais ils ont eux aussi réussi à prendre l’ascendant sur le CH en début de rencontre. Dès la sixième minute, Anthony Duclair a débordé Andrei Markov et a tenté de surprendre Condon en contournant son filet. La manœuvre n’a que partiellement échoué, puisque la rondelle a figé dans le demi-cercle du gardien et y est restée jusqu’à ce que Hanzal ne vienne la pousser dans une cage ouverte.
Duclair, qui a grandi à Montréal, récoltait un troisième point en autant de matchs de la LNH au Centre Bell.
Quatre minutes plus tard, après un jeu de puissance improductif du Canadien, un cadeau de Condon a permis aux Coyotes d’en remettre. Le tir de Tobias Rieder aurait dû mourir dans le gant du titulaire par défaut, mais s’est plutôt retrouvé dans l’air du temps, dans l’enclave. Doan, qui passait par là, a frappé la rondelle au vol pour doubler l’avance des siens.
Le Canadien, même s’il passait le plus clair de son temps en zone adverse, venait de concéder un neuvième but en première période à ses quatre derniers matchs.
L’avantage numérique des locaux a de nouveau fendu l’air au tout début de l’engagement médian. Le manque d’opportunisme s’est avéré coûteux parce que dès qu’ils se sont vu offrir une occasion semblable, les Coyotes l’ont saisie sans perdre un instant. Pendant une pénalité à Eller, Ekman-Larsson a intercepté une mauvaise passe de Jeff Petry et a secoué les cordages.
Alors que le défenseur suédois inscrivait son nom à la feuille de pointage dans un septième match d’affilée, Condon venait pour sa part d’être battu pour la troisième fois sur six lancers.
Le Canadien, malgré les apparences, ne jouait pourtant pas un vilain match. Les occasions se sont présentées pour lui permettre de s’accrocher, mais comme on dit dans le jargon, ça ne voulait pas rentrer.
Devante Smith-Pelly a eu l’occasion de briser la glace, mais a été incapable de lever le disque par-dessus la jambière d’un Mike Smith miraculeux. Tomas Fleishmann, l’un des artisans du retour gagnant contre les Canucks, a ensuite envoyé deux tirs sur le poteau à quelques minutes d’intervalle.
« Il y a des soirs comme ça. Je ne crois pas que c’était un manque d’effort », a dit Therrien.
L’espoir a finalement été ravivé par Pacioretty. Au terme d’une séquence un peu décousue, le capitaine est allé à la rencontre d’une rondelle bondissante, s’est imposé devant Duclair et a déjoué Smith d’un tir du revers. Brendan Gallagher a récolté un point dans un sixième match de suite sur la séquence. 
Weise en a remis à la toute fin avec son neuvième de la campagne, mais la remontée ne s’est jamais concrétisée. Le Canadien a obtenu deux chances de déployer son jeu de puissance en troisième période, mais celui-ci a été blanchi dans un troisième match de suite (0-en-12). 
« L’exécution n’était pas à point. Nos unités spéciales doivent être meilleures. On a perdu cette bataille-là ce soir », a déploré Therrien.

jeudi 19 novembre 2015

Une forte domination du Canadien sur les Coyotes de l’Arizona

http://www.rds.ca/hockey/lnh/

Dale Weise et Tomas Fleischmann
Dale Weise et Tomas Fleischmann (Source d'image: Getty )

Roger Leblond
Comme c’était le cas face aux anciens Jets (1) de Winnipeg, on peut dire que le Canadien a vraiment le numéro des Coyotes de l’Arizona, depuis qu’ils ont été transférés de Winnipeg, à la fin de la saison 1995-1996.
En effet, le Tricolore présente un superbe rendement à vie de 45-14-9 (0) en 68 matchs contre cette formation, une moyenne de réussite de ,728, ce qui est tout simplement phénoménal, car c’est presqu’une moyenne de trois victoires par tranche de quatre matchs.
La fiche du Canadien face aux anciens Jets (1) de Winnipeg a été de 31-10-5 (0) (moyenne de ,728) en 46 matchs, comparativement à 14-4-4 (0) (moyenne de ,727) en 22 matchs depuis le transfert de l’équipe à Phoenix.
Le Canadien a une fiche de 10-2-0 (0) lors des 12 dernières rencontres face à cette équipe et de 12-2-3 (0) lors de ses 17 dernières.
L’an dernier, le CH a subi une défaite de 3-2, au Centre Bell, le 1er février 2015, avant de triompher 2-0 au Gila River Arena, le 7 mars 2015.
Avant de subir une défaite de 5-2 à Phoenix le 6 mars 2014, le dernier revers du Tricolore remontait aussi loin qu'au 9 décembre 1998, 4 à 2 sur la patinoire de ces derniers, où son rendement est de 6-1-1 (0) lors de ses huit dernières rencontres.
Lors de la séquence de 14 matchs sans défaite, le CH avait surclassé les Coyotes 48-27 (plus 21) au chapitre des buts marqués, concédant trois buts ou moins 13 fois sur les 14 rencontres.
Le Tricolore a vraiment dominé cette équipe à Montréal
Le Tricolore a toujours eu du succès contre cette formation à domicile, car il présente un rendement à vie de 28-4-2 (0) en 34 matchs locaux, une moyenne de réussite de ,853. Avant son échec du 1er février dernier, son précédent revers à Montréal remontait au 28 octobre 1996, 5-4 en prolongation, et les deux seules autres défaites ont été celles du 23 février 1984 (5-3) et du 14 mars 1985 (4-1), les deux dans l’ancien Forum.
On sait que lors de leur gain de 3-2, du 1er février dernier, au Centre Bell, l’entraîneur-chef Dave Tippett avait fait appel au québécois Louis Domingue pour défendre le filet de son équipe et ce dernier avait bien répondu à l’appel, arrêtant 18 des 20 tirs dirigés vers lui et il avait eu le meilleur sur Dustin Tokarski, qui avait cédé trois fois sur 32 tirs et soulignons que le Canadien avait laissé filer une avance de 2-0, concédant un but en deuxième période et deux autres lors du troisième vingt.
LES 17 DERNIERS MATCHS DU CANADIEN CONTRE LES COYOTES
14 décembre 1998-Phoenix 2 à Montréal 2 (pro.)
22 février 2000-Phoenix 0 à Montréal 1
13 janvier 2001-Phoenix 2 à Montréal 5
10 mars 2001-Montréal 3 à Phoenix 3 (pro.)
8 décembre 2001-Phoenix 3 à Montréal 3 (pro.)
7 décembre 2002-Montréal 4 à Phoenix 2
5 mars 2004-Montréal 4 à Phoenix 3
13 décembre 2005-Phoenix 2 à Montréal 5
6 mars 2008-Montréal 4 à Phoenix 2
18 octobre 2008-Phoenix 1 à Montréal 4
12 novembre 2009-Montréal 4 à Phoenix 2
25 octobre 2010-Phoenix 2 à Montréal 3 (pro.)
10 novembre 2011-Montréal 3 à Phoenix 2 (pro.)
17 décembre 2013-Phoenix 1 à Montréal 3
6 mars 2014-Montréal 2 à Phoenix 5
1 février 2015-Arizona 3 à Montréal 2
7 mars 2015-Montréal 2 en Arizona 0
19 novembre 2015-Arizona à Montréal (19 h)
15 février 2016-Montréal en Arizona (22 h)
Patrick Marleau à un cheveu du plateau des 1000 points dans la LNH
Plus que jamais, l’attaquant Patrick Marleau, des Sharks de San Jose, s’approche d’un plateau important de sa carrière dans la Ligue nationale de hockey.
En effet, le premier choix de l’équipe, le 2e au total du repêchage de 1997, qui présente un dossier de 6-5-11 avec un différentiel de moins quatre en 18 matchs cette saison, affiche un rendement de 462-537-999 avec un différentiel de plus six en 1347 matchs en carrière.
Il n’a besoin que d’un seul point pour devenir le 83e joueur de l’histoire de la LNH à atteindre le plateau des 1000 points en saison régulière, lui qui est le meneur de l’histoire de cette équipe au chapitre des parties disputées, des buts et des points.
Marleau, qui a eu 36 ans le 15 septembre dernier et dont le rendement est de 60-43-103 en 147 matchs éliminatoires, n’a jamais gagné la Coupe Stanley et n’a jamais participé à la grande finale du circuit.
Sera-t-il le seul joueur à atteindre le plateau des 1000 points en 2015-2016 ?
Soulignons qu’il sera possiblement le seul joueur à atteindre le plateau des 1000  points cette saison, car les autres qui suivent sur cette liste sont Vincent Lecavalier, des Flyers de Philadelphie, qui a 932 points (411-521-932) en 1170 matchs, Henrik Sedin, des Canucks de Vancouver, dont la fiche est de 930 points (216-714-930) en 1112 rencontres, Alex Ovechkin, des Capitals de Washingon, qui a un rendement de 483-428-911 en 776 parties, Brad Richards, des Red Wings de Detroit, qui est 288-618-906 en 1064 matchs et Shane Doan, des Coyotes de l’Arizona, qui a un rendement à vie de 372-534-906 en 1412 parties.
Marleau tentera d’atteindre ce plateau en se mesurant aux Flyers de Philadelphie, au Wells Fargo Center, une équipe contre laquelle il présente un dossier à vie de 7-11-18 avec un différentiel de plus sept en 24 rencontres régulières, dont un excellent rendement de 6-8-14 avec un différentiel de plus quatre dans ses 12 matchs disputés sur la patinoire des Flyers.
Les Sharks, qui ont gagné les trois premiers matchs de leur voyage de six rencontres en 10 jours, ont une fiche de 4-0-0 lors de leurs quatre derniers matchs disputés à l’étranger.
Quelle domination outrageuse du Wild du Minnesota face aux Bruins de Boston !
Quand on parle de statistiques qui frappent un peu plus que d’autres, la fiche du Wild face aux Bruins se retrouve dans cette catégorie, car depuis son entrée dans la LNH en 2000-2001, on peut dire que le Wild s’avère la bête noire des Bruins.
En effet, la formation dirigée par Mike Yeo affiche un dossier superbe de 12-2-0 (2) en 16 matchs (moyenne de ,813) face à celle de Claude Julien, une fiche quasi-parfaite de 7-1-0 (0) en huit matchs au TD Garden et de 5-1-0 (2) en huit matchs à domicile.
Encore plus, le Wild a surclassé les Bruins 46-29 (plus 17) au chapitre des buts marqués, lors des 16 rencontres, dont seulement 13 buts concédés en huit matchs sur la patinoire de ces derniers, un rendement vraiment superbe, car il a concédé un but ou moins en cinq occasions.
Lors des 16 matchs, le Wild a blanchi les Bruins en trois occasions en plus de les limiter à un but cinq fois, à deux buts une fois et à trois buts en six occasions, alors que la seule fois où il a concédé plus de trois buts fut lors du revers de 4-1, au TD Garden le 17 mars 2014.
Les quatre seuls matchs que le Wild n’a pas remporté ont été ceux du 25 novembre 2009, alors qu’il s’était incliné 2-1, en tirs de barrage, à domicile, du 15 décembre 2005, s’inclinant 3-2, du 17 décembre 2014, 3-2, en prolongation, toujours à domicile et aussi celui du 17 mars 2014, 4-1, au TD Garden, son seul revers à cet endroit.
Dans le duel d’aujourd’hui, le Wild, qui a une fiche de 3-1-1 lors de ses cinq derniers matchs, a une dossier global de 3-3-3 lors de ses neuf matchs disputés à l’étranger cette saison, mais de 1-3-3 lors des sept derniers, car il avait gagné ses deux premières parties du calendrier sur les patinoires adverses.
Dans le cas des Bruins, dont le rendement est de 2-5-0 lors des sept dernières rencontres, ils en arrachent plus que jamais à domicile, eux dont le dossier est de 2-6-1 en sept matchs devant leurs partisans, ayant été surclassés 35-29 (plus six) au chapitre des buts marqués.
Les deux équipes devront éviter le banc des pénalités, car elles occupent les deux dernières positions de la LNH sur l’unité spéciale en infériorité numérique, le Wild ayant un rendement de 74,42% (11 buts concédés en 43 désavantages), au 29e rang, alors que les Bruins sont encore pires, au 30e rang, ayant une piètre efficacité de 70,77%, ayant concédé 17 buts en 65 désavantages numériques.
LES 16 MATCHS DU WILD DU MINNESOTA CONTRE LES BRUINS DE BOSTON
18 novembre 2000-Minnesota 6 à Boston 1
10 octobre 2001-Boston 1 au Minnesota 2
8 novembre 2001-Minnesota 5 à Boston 3
11 octobre 2002-Boston 1 au Minnesota 5
18 mars 2004-Minnesota 2 à Boston 0
15 décembre 2005-Boston 3 au Minnesota 2
8 mars 2007-Minnesota 2 à Boston 1
11 octobre 2008-Boston 3 au Minnesota 4
6 janvier 2009-Minnesota 1 à Boston 0
25 novembre 2009-Boston 2 au Minnesota 1 (fus.)
6 janvier 2011-Minnesota 3 à Boston 1
9 février 2012-Boston 0 au Minnesota 2
17 mars 2014-Minnesota 1 à Boston 4
8 avril 2014-Boston 3 au Minnesota 4 (fus.)
28 octobre 2014-Minnesota 4 à Boston 3
17 décembre 2014-Boston 3 au Minnesota 2 (pro.)
19 novembre 2015-Minnesota à Boston (19h)
Les Sabres de Buffalo  tenteront de poursuivre leur série victorieuse à l’étranger
Même s’ils ont perdu leurs derniers matchs à domicile, les Sabres de Buffalo vont tenter de poursuivre leur élan victorieux à l’étranger.
En effet, la troupe de Dan Bylsma, qui a perdu ses deux derniers matchs au First Niagara Center, 2-1, contre les Sharks de San Jose, samedi dernier et 3-1, contre les Stars de Dallas, mardi soir, va se mesurer ce soir, aux Blues de St Louis, au Scottrade Center et aux Stars de Dallas, au American Airlines Center, samedi soir.
Les Sabres ont une fiche globale de 8-9-1 en 18 matchs, 4-6-1 en 11 matchs à domicile et 4-3-0 en sept matchs à l’étranger, dont un rendement de 3-0-0 lors de leurs trois dernières parties jouées sur les patinoires adverses, un très longue séquence pour eux depuis un bon bout de temps.
Soulignons que les trois revers à l’étranger l’ont été par un mince écart d’un but dans les trois occasions.
Il faut remonter à la saison 2011-2012 pour y retrouver les Sabres avec une série de quatre gains de suite à l’étranger, alors qu’ils avaient amorcé leur calendrier avec quatre victoires lors de leurs quatre premières parties.
LES TROIS DERNIERS GAINS DES SABRES À L’ÉTRANGER
29 octobre 2015-Buffalo 3 à Pittsburgh 4 (dernier revers)
1 novembre 2015-Buffalo 2 à Islanders de NY 1
10 novembre 2015-Buffalo 4 à Tampa Bay 1
12 novembre 2015-Buffalo 3 en Floride 2
19 novembre 2015-Buffalo à St Louis (20 h)
21 novembre 2015-Buffalo à Dallas (20 h)