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mardi 10 mai 2016

Boucher : des paroles aux actes

http://www.rds.ca/hockey/lnh/senateurs

« Le processus a été très positif »


Si Guy Boucher est aussi bon à relancer l’attaque massive et à trouver une façon de maximiser la qualité du jeu défensif d’Erik Karlsson sans rien ne lui enlever de son mordant offensif qu’il ne l’a été à faire bonne première impression à titre d’entraîneur-chef des Sénateurs d’Ottawa, les Sens seront de retour en séries l’an prochain. Ils seront même à prendre très au sérieux pour y franchir quelques rondes.
Guy Boucher a fait un tabac dès son premier point de presse. C’était prévisible.
Car même lorsqu’il était dans les rangs juniors, Boucher était un monstre de confiance. Et j’écris le mot monstre d’une façon tout à faire positive. Boucher respire la confiance. Et c’est une grande qualité pour faire sa marque dans le hockey professionnel. Encore davantage une fois dans la Ligue nationale.
Il a confiance en lui. Il a confiance en ses stratégies. Il a confiance en ses facultés d’aller s’installer dans la tête de ses joueurs pour les comprendre d’abord avant de leur faire comprendre ensuite ce qu’ils doivent faire pour être des meilleurs joueurs et les moyens à prendre pour y arriver.
Est-ce que Guy Boucher était le meilleur candidat pour le poste d’entraîneur-chef à Ottawa?
Je ne sais pas.

La sélection de Bob Hartley aurait été solide. Congédié mardi dernier par les Flames de Calgary, Hartley aurait amené discipline et crédibilité au sein des Sénateurs. Il aurait pu fouetter une équipe qui en a grand besoin et obtenir de très bons résultats. Je n’en doute pas une seconde. Et comme, en prime, il est natif de la grande région d’Ottawa et qu’il peut parler aux partisans des Sénateurs dans leur langue peu importe qu’ils soient de la rive québécoise ou ontarienne de la rivière des Outaouais, sa candidature était des plus solides.
Plus encore à mes yeux que celle de Bruce Boudreau qui a été congédié d’Anaheim et qui est maintenant avec le Wild du Minnesota.
Selon ce qu’on entend à droite et à gauche, les Sénateurs n’avaient pas les moyens financiers d’embaucher Boudreau ou Hartley.
Directeur général des Sénateurs, Pierre Dorion a nié ces affirmations assurant que son propriétaire (Eugene Melnyk) était à prêt à payer le prix nécessaire pour attirer un Joel Quenneville ou un Mike Babcock à Ottawa.
« Guy Boucher est mon choix. Il a toujours été mon premier choix », a assuré Pierre Dorion à la fin de la présentation du 11e entraîneur-chef de l’histoire des Sénateurs si on ajoute le nom de Roger Neilson qui a dirigé une partie lors du règne de Jacques Martin afin d’atteindre le plateau des 1 000 matchs dirigés dans la LNH.
Je ne doute pas une seconde que Guy Boucher était le premier choix sur la liste de Pierre Dorion. Comme je ne crois pas une seconde que Bruce Boudreau – bien conseillé qu’il était par son ancien adjoint à Anaheim Paul MacLean qui a été congédié il y a deux ans – aurait vraiment choisi Ottawa avant le Minnesota sachant la situation économique un peu précaire du club.
Et c’est tant mieux.
Car au-delà les qualités indéniables de Bruce Boudreau, il n’a jamais été en mesure d’amener les bonnes équipes à sa disposition aux grands honneurs. Que ce soit à Washington avec les Capitals ou à Anaheim avec les Ducks, les épopées de Boudreau en série ont été de retentissants échecs ou non de brillants succès.
À ce chapitre, Boucher et Hartley devaient le devancer dans le processus. Surtout qu’ils sont tous deux bilingues et que cette réalité a trop souvent été bafouée par les Sénateurs depuis leur arrivée dans la LNH en 1992.
Boucher est-il meilleur que Hartley? Certains diront oui. D’autres non. Impossible pour moi de vous indiquer qui entre les deux groupes a le plus raison.
Ce que je sais toutefois, c’est qu’en préférant Guy Boucher, la direction des Sénateurs a pris la décision la moins évidente. En misant sur Boucher, elle a misé sur le candidat le plus jeune, le plus avant-gardiste, mais aussi, peut-être un peu, le plus controversé.
Parce que Boucher, Hartley et tous les autres entraîneurs-chefs de la LNH sont évalués en fonction des résultats qu’ils obtiennent, la qualité de l’embauche de Guy Boucher sera directement proportionnelle aux performances de l’équipe sur la patinoire.
C’est parfois injuste, souvent même. Mais c’est comme ça!
Respire la confiance
La confiance de Guy Boucher en Guy Boucher est sans l’ombre d’un doute, sa plus grande qualité. Mais parfois, cette confiance peut avoir des effets pervers. On l’a vu en 2013 lorsqu’il s’est fait congédier dès sa troisième saison (fiche de 13-17-1 après 31 parties) à la barre du Lightning de Tampa Bay.
D’entraîneur-chef brillant, allumé, fin stratège et fin psychologue qu’il était au cours de sa première campagne en 2010-2011 – une saison qui s’est prolongée jusqu’à six minutes d’une présence en finale de la coupe Stanley, le Lightning ayant perdu la septième et décisive partie de la finale de l’Est 1-0 aux mains des Bruins de Boston qui sont ensuite allés battre les Canucks de Vancouver en finale de la coupe Stanley – Boucher était soudainement devenu un jeune coach un brin ou deux arrogant et surévalué aux yeux de plusieurs hommes de hockey autour de la LNH. Et de quelques joueurs sondés au sein du vestiaire du Lightning.
D’où le fait que son purgatoire en attente d’une deuxième chance dans la LNH se soit prolongé bien plus longtemps que ses ardents supporteurs l’anticipaient. Voire l’espéraient.
C’est là où l’expérience acquise au cours des dernières années servira la cause de Guy Boucher et des Sénateurs d’Ottawa.
Je n’ai aucune raison de croire que Boucher ait moins confiance en lui, en ses moyens et en ses stratégies qu’à ses débuts dans la LNH. Je suis même convaincu qu’il est plus confiant encore.
Grand bien lui fasse. Surtout si, à cette confiance, Boucher a su greffer l’expérience nécessaire pour savoir l’utiliser à bon escient. À l’utiliser avec le doigté nécessaire pour obtenir des résultats au lieu de la brandir comme un étendard au risque de rebuter certains de ses joueurs, parfois les plus importants et les plus influents, au risque de voir son message être simplement entendu à défaut d’être écouté.
Le Guy Boucher qui a convaincu la direction des Sénateurs d’Ottawa de lui offrir une deuxième chance, celui qui s’est présenté devant les journalistes lundi semble vraiment avoir appris du passé.
C’est du moins ce que les mots qu’il a utilisés avec justesse et confiance laissant entendre. Il lui restera à obtenir le même succès avec les joueurs qu’il rencontrera au cours des mois d’été pour ensuite traduire ces résultats en points au classement la saison prochaine, en qualification aux séries et en victoires une fois la grosse saison arrivée.
Le premier geste posé par le nouvel entraîneur-chef des Sénateurs a justement été un geste de confiance.
Pendant qu’il broyait du noir après son congédiement à Tampa, mais surtout qu’il étoffait son plan pour revenir vers la Ligue nationale, Guy Boucher s’est convaincu de l’importance d’avoir un adjoint fort sur qui s’appuyer. Un adjoint qui a déjà dirigé dans la Ligue nationale. Il a choisi Marc Crawford qu’il a connu et sans doute un brin ou deux côtoyé dans la Ligue Élite Suisse où les deux « coachs » s’affrontaient en espérant que leurs succès respectifs les propulseraient à nouveau vers la LNH.
En Crawford, Guy Boucher a embauché un adjoint qui reluquait le même job d’entraîneur-chef des Sénateurs. Un job pour lequel il a d’ailleurs pu militer lors d’une rencontre avec l’état-major des Sens. Il est clair que dès que les choses iront moins bien que prévu, que des spéculations lanceront l’idée que Crawford puisse remplacer Boucher.
L’entraîneur-chef québécois le sait très bien. Ça ne l’a pas empêché de prendre cette décision qu’il a mûrie au cours des dernières années. Une décision qui témoigne non seulement de la confiance qu’il affiche en Crawford, mais de sa propre confiance en soi. Car il faut être fort pour ne pas craindre de s’entourer qui le sont autant que soi.
Qui complétera cet heureux trio?
On verra. Mais si Boucher décide de ramener son complice de toujours – et stratège derrière le stratège – Martin Raymond, personne ne pourra lui en vouloir.
Oui! Benoit Groulx, actuel entraîneur-chef des Olympiques de Gatineau, serait un candidat logique. Mais bien honnêtement, je crois que Benoit Groulx a le potentiel pour être un jour en chef dans la LNH. Si j’étais les Sénateurs, c’est à Binghamton, à la tête de mon club-école, que je placerais Benoit Groulx.
Ce n’est toutefois pas moi qui mène... 
Un bon club capable d’être bien meilleur
Guy Boucher hérite aujourd’hui d’un très beau défi.
Car à l’aube de sa deuxième chance dans la LNH, la haute direction des Sénateurs lui confie un très bon club de hockey. Un club jeune, c’est vrai, mais un club rapide, talentueux, capable de marquer des buts. C’est aussi, et c’est là où ça se gâte, un club qui a sous performé trop souvent au cours des dernières saisons. Car quand on regarde les groupes d’attaquants et de défenseurs des Sénateurs il est clair que cette équipe en capable d’être bien meilleure qu’elle ne l’a été au fil des deux dernières années.
Elle doit l’être en fait. Et ce sera le mandat de Guy Boucher d’y arriver.
Gagner sans un gardien de premier plan dans la Ligue nationale d’aujourd’hui est toutefois devenu difficile. Périlleux même. Et à Ottawa, les Sénateurs sont tout sauf solides devant le filet.
Ne vous laissez pas berner par la frénésie du « Hamburgler » sur laquelle les Sens et leurs partisans ont surfé l’an dernier alors qu’un gardien inconnu de tout le monde a orchestré une des grandes remontées de l’histoire de l’équipe. De l’histoire de la LNH.
Au-delà cet exploit ô combien inattendu, Andrew Hammond demeure un gardien très ordinaire. Devant lui, Craig Anderson peut revendiquer le statut de bon vétéran. Mais s’il a parfois l’étoffe d’un solide numéro un, il n’affiche pas la constance nécessaire pour faire d’un bon club de hockey, une excellente formation.
C’est là où Guy Boucher devra le plus travailler.
Non! Il ne devra pas se transformer en entraîneur des gardiens. Mais il devra trouver une façon d’aider cette équipe à mieux aider ses gardiens. Tout en continuant à marquer des buts comme elle le fait. Ou comme elle devrait le faire, car l’attaque massive des Sénateurs a été bien timide l’an dernier.
Avec une efficacité de 15,8%, l’attaque massive des Sénateurs a terminé au 26e rang de la LNH. Un rang derrière le Canadien qui a lui-même été très mauvais. Ça vous donne une idée!
Bonne nouvelle pour les Sénateurs et leurs partisans : Guy Boucher est un crac de l’attaque massive. Il est aussi un adepte de l’attaque tout court.
En entrevue avec mon collègue Luc Gélinas après l’annonce officielle, Guy Boucher a dit que s’il avait l’intention d’établir de meilleures structures défensives, il avait encore plus l’intention de maximiser les forces des Sénateurs. Les forces offensives on s’entend.
Ça pourrait donner du très beau hockey. Mais pour gagner sur une base plus régulière, accéder aux séries et gagner les rivalités qui les opposent à Toronto et Montréal, les Sénateurs devront aussi donner du bon hockey.
Ils ont maintenant un bon coach pour y arriver.
Est-ce que c’est « LE » bon coach? Pierre Dorion et Guy Boucher semblent convaincus que oui. À eux maintenant de convaincre les joueurs. De nous convaincre tous.

vendredi 27 novembre 2015

«Ce que je cherche avec un 2e contrat dans la LNH, c'est d'avoir du succès» - Guy Boucher

http://www.985sports.ca/hockey/nouvelles/

Publié par Danielle Arsenault pour 98,5fm Sports le jeudi 26 novembre 2015 à 19h40. Modifié à 20h54.
«Ce que je cherche avec un 2e contrat dans la LNH, c'est d'avoir du succès» - Guy Boucher
Guy Boucher / La Presse Canadienne
(98,5 Sports) - Bien qu'il ait été congédié de son poste d'entraîneur-chef du SC Berne en Suisse il y a environ une semaine, Guy Boucher prendra son temps afin de dénicher un prochain boulot qui lui permettra de s'épanouir complètement comme homme de hockey.
Entrevue avec Guy Boucher
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Son objectif est clair, il veut revenir en Amérique du Nord afin de pouvoir retrouver un poste dans la LNH.

Même si sa première expérience dans le circuit Bettman avec le Lightning de Tampa Bay a été de courte durée, Guy Boucher estime qu’il a encore sa place dans la Ligue nationale.

Il s’inspire des succès actuels d’entraîneurs-chefs comme Alain Vigneault, Michel Therrien et Bob Hartley qui ont tous dû abandonner momentanément leur rêve de diriger dans la LNH avant de pouvoir y revenir.

«Je pense que la plupart des entraîneurs de qualité et d’expérience finissent habituellement par se retrouver quelque chose. Mais le but, ce n’est pas de se retrouver quelque chose vite, mais plutôt d’avoir une bonne opportunité au bon moment avec les bonnes personnes parce que ce que tu veux, c’est une chance d’avoir du succès. Coacher dans la LNH avec un club qui a aucune chance de gagner, ça devient très rapidement l’enfer. Donc, l’idéal, c’est de revenir dans la LNH avec une bonne situation. Moi avec mon deuxième contrat de la LNH, ce que je cherche, c’est d’avoir du succès», a-t-il confié au micro de Mario Langlois, jeudi, dans le cadre de l'émission Les Amateurs de Sports.

Ouvert à toutes les propositions

Sans surprise, Guy Boucher rêve de revenir dans la LNH en tant qu’entraîneur-chef, mais il n’est pas fermé à l’idée d’être un adjoint.

«Évidemment, (instructeur) en chef, c’est la priorité. Mais des fois, on peut se retrouver dans des situations où tu n’es pas en chef, mais tu te retrouves avec des individus où tu peux apprendre ou avec des équipes gagnantes.»

Et Boucher ne croit pas que ses années loin de la LNH seront un désavantage pour lui. Il admet d’ailleurs avoir dû refuser quelques offres l’an dernier parce qu’il voulait respecter son contrat sans clause de sortie avec le SC Berne.

«J’ai été obligé de refuser trois jobs, deux pour s’occuper de l’avantage numérique et une autre comme coach associé. C’était de superbes opportunités avec des individus de qualité. Et cet été j’avais une petite fenêtre où j’avais le droit d’accepter une job et il y a eu trois équipes qui étaient intéressées à moi en tant qu’entraîneur-chef, mais ça ne s’est pas soldé par un boulot», a-t-il expliqué.

La Coupe Spengler


Contrairement à sa première expérience derrière le banc d’équipe Canada, l’entraîneur-chef estime qu’il aura plus de facilité à obtenir les joueurs désirés

«L’an dernier, c’était plus difficile d’avoir les joueurs qu’on voulait, il y a avait beaucoup de blessés, beaucoup de joueurs qui n’étaient pas capables de participer. Cette année, quand on va dévoiler les noms, surtout à l’attaque, on a des noms connus. Ça va donc me laisser beaucoup plus d’outils pour travailler.»

Au terme de ce tournoi, Guy Boucher n’est pas encore certain s’il rentrera immédiatement au pays avec toute sa famille. Comme il n’a pas encore de maison au Québec et qu’il veut éviter que ses enfants ne changent d’école plus d’une fois, il se pourrait qu’il demeure en Suisse jusqu’à ce qu’il ait trouvé du boulot derrière un banc de hockey en Amérique du Nord.

Aux yeux de Boucher, cette expérience en Suisse a fait de lui un meilleur entraîneur-chef.

«Le simple fait d’être ailleurs, loin de ta famille, c’est beaucoup de choses à gérer. On ne dirige pas du hockey, on dirige des individus. C’est dur d’entendre les critiques dire, lorsqu’un joueur ne joue pas bien, qu’il devrait être échangé alors que toi, tu sais qu’il a de la misère à s’adapter, que ça ne va pas bien à la maison ou qu’il y a quelqu’un de malade. Mais ça tu ne peux pas l’annoncer. On sait très bien que n’importe qui dans cette situation aurait de la difficulté à performer, mais on ne peut pas en parler. Parfois, c’est dur à gérer», a-t-il indiqué.

jeudi 19 novembre 2015

Guy Boucher pourra à nouveau être considéré par les équipes de la LNH

http://www.rds.ca/hockey/lnh/

Guy Boucher
Guy Boucher (Source d'image: Getty )

Images of Francois Gagnon
Guy Boucher a fait ce qu’il devait faire lorsque Steve Yzerman l’a congédié après 31 matchs en 2012-2013 pour confier le Lightning de Tampa Bay à Jon Cooper : il est demeuré dans le hockey.
Contrairement à Alain Vigneault qui est retourné dans les rangs juniors avant de diriger le club-école des Canucks à Winnipeg et d’être promu à Vancouver, ou Michel Therrien qui est allé dans la Ligue américaine avant de revenir dans la LNH à Pittsburgh, Guy Boucher a choisi l’Europe. Ou c’est l’Europe qui l’a choisi.
Mais peu importe le scénario, Boucher devait demeurer dans le hockey afin de maintenir la cote de jeune entraîneur prometteur qui était associée à son nom. Il l’a fait en s’exilant à Berne où jusqu’à mercredi, il dirigeait le club local.
Il est toujours préférable de quitter volontairement son emploi que de se faire montrer la porte. C’est évident. Mais dans la situation de Boucher, ce congédiement ne devrait pas compromettre ses chances de se trouver de l’emploi en Amérique du Nord.
Au contraire!
Lié au Club de hockey de Berne par un contrat rigide qui l’empêchait d’écouter – lire négocier – avec une organisation de la LNH pendant la saison, Guy Boucher minait ses chances de revenir dans la grande ligue.
Vrai qu’il était libre de parler avec qui il voulait au cours de la saison morte. Ce qu’il a fait de façon active l’été dernier alors qu’il y avait des postes d’entraîneur-chef disponibles aux quatre coins du circuit. Mais au-delà sa réputation enviable, Boucher pouvait difficilement faire compétition aux Mike Babcock, Todd McLellan, Dan Bylsma et Peter DeBoer qui étaient eux aussi disponibles.
De fait, Boucher a perdu ses chances de diriger les Maple Leafs de Toronto lorsque Babcock a fait faux bond aux Sabres de Buffalo pour finalement prendre Toronto d’assaut.
Comme Babcock, McLellan (Edmonton), Bylsma (Buffalo) et Deboer (San Jose) ont vite trouvé de l’emploi. Au New Jersey, Ray Shero qui venait d’hériter des Devils après s’être fait congédier à Pittsburgh a fait confiance à l’ancien coach de son club-école à Scranton Wilkes-Barre. Une décision normale considérant la situation.
Ken Holland avait hâte de faire monter en grade Jeff Blashill qui s’est retrouvé à Detroit.
Il ne restait que les Flyers qui ont décidé de donner une première chance à Dave Hakstol que Ron Hextall a sorti des rangs universitaires américains.
Avec tous les changements effectués sous son nez l’été dernier, Boucher était condamné à attendre le déroulement de la saison pour obtenir une autre chance. Une chance dont il ne pouvait toutefois pas profiter en raison de son contrat en vigueur.
Les Blue Jackets auraient peut-être préféré Boucher à John Tortorella si le Québécois exilé en Suisse – il y a pire place sur la planète hockey où s’exiler – avait pu boucler ses valises et celles de sa famille en moins de temps qu’il n’en fait pour dire : comment se fait-il qu’on donne une autre chance à Tortorella?
Maintenant qu’il est «libéré» du contrat qui le liait au Club de hockey de Berne, Boucher peut maintenant être considéré par le ou les directeurs généraux qui se posent des questions sur l’avenir de leur coach respectif. Ou qui s’en poseront bientôt…
Ça ne veut pas dire que Boucher a maintenant un accès direct à la Ligue nationale. Ça non! Mais il pourra être considéré. Ce qui est déjà un grand pas en avant en comparaison de sa situation hier encore.
Avec leur saison en dents de scie, les Bruins ne font rien pour sécuriser le job de Claude Julien. Mais dans l’entourage des Bruins, c’est le nom de Bruce Cassidy, l’actuel entraîneur-chef des Bruins de Providence, qui circule à titre de candidat de Cam Neely. Et si Neely tient à Cassidy, il semble acquis que le d.-g. Don Sweeney respectera les volontés de son président.
Avec le léger redressement de situation à Anaheim, on peut croire que Bob Murray patientera un brin ou deux encore avant de statuer sur le sort de Bruce Boudreau. À Calgary? Bob Hartley est encore sur la vague de son trophée Jack Adams. S’il avait au moins un semblant de gardien devant son but, on pourrait peut-être se dire qu’il sera en danger un moment donné. Mais dans la situation actuelle, je ne peux croire une seconde qu’il soit en danger.
Patrick Roy au Colorado? À moins qu’il ne remplace un moment donné Joe Sakic et décide de laisser la job de coaching, Patrick n’a rien à craindre. Rien de rien…
En Caroline? Bill Peters écoule sa deuxième année. Il dirige un club ordinaire, qui évolue dans un marché plus ordinaire encore. Pas sûr que les Canes aient les moyens financiers pour se permettre de payer un coach congédié à ne rien faire.
Cela dit, si Peter Karmanos décidait de relocaliser son club – un scénario loin d’être actuellement envisageable – Boucher deviendrait un candidat plus que logique dans l’éventualité d’un déménagement vers Québec. Mais bon! Ça n’arrivera pas en cours de saison. C’est certain. On peut donc écarter Raleigh, ou Québec, comme destination à court terme.
Winnipeg? Les Jets ne jouent pas à la hauteur des attentes. C’est évident. Paul Maurice, justement revenu dans la LNH après un exil en Europe lui aussi, mais dans la KHL, a fait du bon travail depuis qu’on lui a confié cette équipe qui a accédé aux séries le printemps dernier. J’imagine que Maurice aura le privilège de se rendre aux séries – ou de les rater – avant de voir l’état-major se pencher sur son avenir.
On verra.
Mais peu importe qu’un poste se libère dans deux jours, deux semaines ou deux mois, où que ce soit dans la LNH ou même dans la Ligue américaine – qui ne serait pas une mauvaise destination non plus soit dit en passant – Guy Boucher pourra maintenant être considéré, être rejoint et être courtisé.
Et ça, c’est certainement une très bonne nouvelle pour lui. Une très bonne nouvelle qui pèse selon moi bien plus lourd dans la balance que celle qui a confirmé son congédiement mercredi matin. Un congédiement qui était envisageable depuis qu’il avait signifié à ses patrons son intention de quitter Berne à la fin de la présente saison.

mercredi 18 novembre 2015

Guy Boucher limogé par le SC Berne

http://www.rds.ca/hockey/

Guy Boucher
Guy Boucher (Source d'image: Getty )

Guy Boucher a été limogé par le SC Berne, club qu'il dirige depuis janvier 2014, dans la Ligue nationale A.
L'équipe a perdu ses quatre dernières rencontres et est classé neuvième parmi sur douze. Ils sont présentement exclus des séries.
Le Québécois avait déjà annoncé le 11 novembre dernier ses intentions de quitter le club suisse à la fin de la saison pour des motifs familiaux,
L'homme de 43 ans n'a pas dirigé dans la LNH depuis son congédiement par le Lightning de Tampa Bay, en mars 2013.

mardi 19 mai 2015

Todd McLellan à Edmonton | Mike Babcock confirmé à Detroit demain? | Guy Boucher de retour dans la LNH? | André Tourigny à Ottawa ou Rouyn-Noranda?

http://www.danslescoulisses.com/fr/

Publié le 19 mai 2015 à 08:41 par

DLC

Qui dit entre-saison (pour 26 équipes sur 30, déjà), dit rumeurs et changements, dans la LNH!
Après les Flyers qui ont confirmé l’embauche de Dave Hextall Hakstol, hier, on confirmera celle de Todd McLellan (pour remplacer Todd Nelson), à Edmonton. #14H00
McLellan n’a que 47 ans mais sa feuille de route est déjà bien garnie!
mclellan
Au Colorado, on vient tout juste d’apprendre qu’André Tourigny et Mario Duhamel ne seront pas de retour à titre d’adjoints de Patrick Roy, l’an prochain. Selon une (bonne) source, travailler avec Patrick Roy est loin d’être évident. Disons que Roy n’est pas toujours facile à suivre… Et qu’il n’a pas la tête toujours au hockey!
Toujours selon cette même source, André Tourigny évaluerait 2 options présentement : Devenir l’assistant-coach de Dave Cameron, à Ottawa (Cameron et Tourigny se connaissent et se vouent un énorme respect mutuel) ou Retourner à Rouyn-Noranda, avec les Huskies. Oubliez donc la signature à GatineauOKÀ la limite, Mario Duhamel pourrait y débarquer cependant…
Louis Jean propose la Ligue Américaine, pour Tourigny… Sauf que croyez-moi, ce serait vraiment une option C…
L’option A, c’est Ottaws avec Cameron…
Certaines rumeurs parlent de Benoit Groulx au Colorado, pour épauler Roy et remplacer Tourigny et Duhamel. Inutile de vous rappeler la proximité entre Groulx et Roy…
Sauf que Benoit Groulx étudiera aussi la possibilité de coacher un club de la Ligue Américaine ou d’être adjoint ailleurs dans la LNH… Comme à Ottawa, par exemple! Quoique Murray et Groulx ne semblent pas avoir beaucoup d’atomes crochus…
Puisqu’il est question d’entraîneurs en rotation présentement, j’ai obtenu quelques infos intéressantes concernant Guy Boucher, ce matin. #Source
Boucher a toujours comme plan A de redevenir entraîneur-chef dans la LNH. Cela dit, il n’acceptera jamais decoacher une équipe qui ne mise pas sur un excellent gardien de but. Il attribue son congédiement à Tampa à cette raison là…
Contrairement aux quelques rumeurs qui ont circulé, Ed Snider et Guy Boucher ne s’aiment pas vraiment. Ne soyons donc pas surpris qu’il n’ait même pas été considéré à Philadelphie…
Son contrat en Suisse lui permet désormais de revenir dans la LNH, chose qu’il ne pouvait faire qu’en brisant son contrat, avant cet été. #Clause #CetÉté
Disons que Boucher est un gars fidèle et loyal et que briser son contrat l’aurait fait mal feelé
L’été dernier, Boucher avait reçu plusieurs offres d’adjoint, dans la LNH. Les Canucks et les Red Wings, entre autres…
Surveillez Babcock, Tippett et Hitchcock, cet été! Ils aimeraient bien faire de Guy Boucher leur adjoint…
Si Pierre McGuire avait été nommé DG des Penguins, l’an dernier, il aurait offert le poste de head coach à Guy Boucher…
Reste toujours la situation de Mike Babcock à surveiller, cette semaine (d’ici mercredi)…
Rappelons que les Red Wings, les Sabres, les Blues (même si Ken Hitchcock est toujours sous contrat) et les Sharks sont les 4 équipes les plus nommées dans les rumeurs… #Babcock
Babcock discutera avec les Red Wings et sa famille, aujourd’hui. #RéflexionFinale
Je peine à croire que Babcock va choisir d’aller coacher une équipe en totale reconstruction comme Buffalo, alors qu’il a la chance d’avoir les Red Wings… #ÉcouteDonCherryMike
Il y a un gars qui espère vraiment que Babcock optera pour une autre équipe que les Red Wings : Jeff Blashill. Ce dernier est le coach du club école des Wings et il est pressenti pour remplacer Babcock, si ce dernier vient à quitter Detroit (ce dont je ne crois pas qui arrivera).
En rafale
– L’Océanic de Rimouski a remporté le match #7 de la finale de la LHJMQ pour mettre la main sur la Coupe du Président! C’est Michaël Joly qui a donné la victoire aux siens, en 2e prolongation! Zachary Fucale et les Remparts tenteront donc de prendre leur revanche lors de la Coupe Memorial (le tournoi débutera cette semaine). Charles-David Beaudoin et Zachary Fucale ont donc terminé leur carrière dans la LHJMQ de façon très opposée. Philippe Boucher (Remparts) a beau parler d’injustice (pénalité appelée en prolongation), mais l’arbitre a bien fait son boulot. Disons que Boucher a dû avoir quelques émotions négatives en voyant son ancienne équipe (qu’il a aidée à bâtir) remporter la Coupe devant lui…
– Le Lightning a complètement dominé les Rangers, hier soir, et la série est désormais égale 1 à 1. Tyler Johnsonétait en feuLIEN
Rappelons que Johnson n’a jamais été repêché…
– Les Hawks tenteront de créer l’égalité dans la série (0 – 1) les opposant aux Ducks, ce soir (à Anaheim). #21H00