mardi 19 janvier 2016

Canadien: un match déterminant face aux Bruins

http://www.lapresse.ca/sports/hockey/

Publié le 19 janvier 2016 à 10h39 | Mis à jour à 11h42
À tort ou à raison, le sort de... (Photo André Pichette, archives La Presse)
PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
À tort ou à raison, le sort de l'entraîneur-chef Michel Therrien est désormais sur la sellette en raison des insuccès du Canadien, qui n'a remporté que quatre de ses 20 derniers matchs.

Tous les joueurs en santé étaient présents à l'entraînement matinal, mardi, alors que le Canadien se préparait à un match déterminant face aux Bruins de Boston. Peut-être leur plus important de la saison jusqu'à maintenant.
Le fait de retrouver leurs rivaux traditionnels, contre qui ils avaient pourtant bien amorcé l'année 2016, les aidera peut-être. Comme le fait d'enfiler ce soir leur chandail de la Classique Hivernale!
«À l'interne on sait très bien dans quel esprit est notre groupe, a déclaré Michel Therrien après l'entraînement. On fait beaucoup de bonnes choses et on bâtit là-dessus. Les joueurs sont excités par le match de ce soir, mais ils comprennent aussi très bien la situation.»
La situation, faut-il, le rappeler, c'est que le Tricolore n'a remporté que quatre de ses 20 derniers matchs et n'a pas été en mesure d'aligner deux gains consécutifs depuis la fin novembre.
Dans le vestiaire, qu'il s'agisse de Max Pacioretty, P.K. Subban ou David Desharnais, on assurait que les joueurs continuaient de se serrer les coudes et qu'il n'y avait pas de divisions au milieu de la tempête.
«Nous sommes tous unis et ça inclut Michel Therrien, a affirmé Desharnais. C'est ensemble qu'on va s'en sortir. C'est certain qu'on est un peu ébranlés parce qu'on n'est pas capables d'aller chercher deux victoires en ligne, mais c'est tout ce qu'on recherche en ce moment. Gagner un match ou deux va nous permettre de retrouver notre confiance du début de l'année. On n'est pas loin. On a joué de très bons matchs récemment.»
À tort ou à raison, le sort de Therrien est désormais sur la sellette en raison des insuccès du Tricolore. À une collègue qui lui demandait comment il composait avec toutes les rumeurs l'entourant, l'entraîneur-chef a répondu: «Je te remercie de te soucier de mes sentiments, mais ma seule préoccupation c'est le match de ce soir.»
Petite consolation dans tout cela: les Penguins de Pittsburgh avaient la chance de prendre la place du Canadien parmi les deux équipes repêchées avec une victoire, hier, mais n'ont pas été en mesure de profiter de l'occasion.
«J'ai regardé leur match en ayant ça en tête, a dit Max Pacioretty. Nous sommes chanceux d'avoir vécu une glissade aussi longue et que nos adversaires n'aient pas gagné plus de terrain. Mais on sait qu'on peut s'en sortir et il n'y a pas de meilleur moment pour commencer que face à un rival de division.»
Smith-Pelly de retour
Mike Condon sera devant le filet du Canadien face aux Bruins.
À noter que Carey Price et Tom Gilbert ont encore une fois patiné plus tôt en matinée.
«Je sais que Carey a continué de patiner au cours des derniers jours et j'ai entendu beaucoup de choses par rapport à sa convalescence, a indiqué Therrien. On s'approche du moment où il pourra recommencer à patiner avec son équipement.»
Sur le quatrième trio, on assistera ce soir au retour dans la formation de Devante Smith-Pelly. Le jeune Jacob De La Rose sera laissé de côté de façon à donner une autre chance à Smith-Pelly de démontrer un peu d'agressivité face aux Bruins.
Par ailleurs, l'échange de Jarred Tinordi et la blessure à Tom Gilbert confirment la place de Mark Barberio à Montréal, du moins à moyen terme. Il disputera ce soir son dixième match avec le Tricolore, de sorte qu'il devra désormais être soumis au ballottage avant d'être rétrogradé à la Ligue américaine. C'est une petite victoire pour lui.
«Quand j'ai été rappelé, mon but était de faire ma place, a confié le défenseur québécois. Je sais que j'arrive à mon dixième match mais, ça ne change rien pour moi. Je dois continuer à prendre cela un jour à la fois parce qu'il n'y a jamais rien de certain dans cette business-là.»