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mardi 5 avril 2016

Patrick Roy n'entend pas à rire

http://www.lapresse.ca/sports/hockey/

Publié le 05 avril 2016 à 08h44 | Mis à jour à 08h44
Patrick Roy a pété les plombs dimanche soir... (Photo Ron Chenoy, USA TODAY Sports)
PHOTO RON CHENOY, USA TODAY SPORTS
Patrick Roy a pété les plombs dimanche soir en voyant Matt Duchene célébrer son 30e but de la saison comme s'il s'agissait d'un but gagnant en séries éliminatoires alors que le match était hors de portée pour son équipe.

MATHIAS BRUNET
La Presse
C'est bien connu, Patrick Roy n'a pas la langue de bois. L'entraîneur-chef de l'Avalanche du Colorado a remis en question le leadership de ses meilleurs joueurs, lors de son point de presse de dimanche, après une défaite de 5-1 contre les Blues de St. Louis.
«Il faut l'admettre, nous en voulons davantage de leur part à ce chapitre. Gabriel Landeskog est probablement seul dans cette catégorie. Erik Johnson essaie. Mais il doit y en avoir d'autres. Ils doivent nous prouver qu'ils peuvent transporter l'équipe.»
À moins d'un renversement de situation étonnant, l'Avalanche ratera les séries pour la deuxième saison consécutive. L'équipe a cinq points de retard sur le Wild du Minnesota et la dernière place donnant accès aux éliminatoires, avec trois matchs à disputer.
L'Avalanche doit gagner ces trois matchs et le Wild, perdre les deux qui lui restent.
Roy a pété les plombs dimanche en voyant Matt Duchene célébrer son 30e but comme s'il s'agissait du but gagnant en prolongation d'un septième match de la finale de la Coupe Stanley. L'Avalanche tirait pourtant de l'arrière 4-0 avec cinq minutes à faire au moment de cette réussite.
«J'ai beaucoup de difficulté à accepter sa réaction. Un but avec un déficit de 4-0. Et puis après? Ça n'est pas la réaction qu'on veut de la part de nos joueurs. Pas du tout.»
Cette question liée au manque de leadership chez l'Avalanche n'a rien de nouveau. En avril 2013, alors que le club était déjà éliminé, le gardien Jean-Sébastien Giguère avait reproché à ses coéquipiers de se soucier davantage de leurs vacances à Las Vegas que des matchs qui restaient à disputer.
«Encore beaucoup à apprendre»
Matt Duchene, Gabriel Landeskog, Tyson Barrie, Erik Johnson et Semyon Varlamov étaient avec l'équipe à l'époque. Duchene était l'un des joueurs visés.
Quelques semaines plus tard, on avait fait le grand ménage à Denver et placé Joe Sakic et Patrick Roy dans des postes de commande.
«Matt a beaucoup appris depuis son arrivée au Colorado, mais d'après ce que j'ai pu voir ces derniers jours, il a encore beaucoup à apprendre avant de pouvoir devenir un bon leader...», répond en gloussant Jean-Sébastien Giguère, retraité depuis 2014.
«Ça reste une équipe très jeune. Ça va prendre du temps avant que le leadership vienne du noyau de jeunes.»
«François Beauchemin et Jarome Iginla demeurent des leaders de qualité, poursuit Giguère. Mais ils vieillissent, et la Ligue nationale appartient aux jeunes joueurs. C'est aux Duchene et MacKinnon de montrer du leadership. Parfois, certains ne seront jamais de grands leaders. Mais il y a des erreurs que tu ne peux plus faire.»
Giguère avait cru bon de faire une sortie publique en règle contre certains de ses coéquipiers au printemps 2013 à cause d'un je-m'en-foutisme généralisé dans le vestiaire.
«C'est dur de jouer pour rien, mais je trouvais ça important de rester concentré, dit-il. On avait la chance de changer la culture même si on ne se battait pas pour une place en séries. On se devait de rester professionnels.
«On voit ça un peu cette année avec le Canadien de Montréal, ajoute l'ancien gardien. Les vétérans n'ont pas l'air trop affamés. Je sais que c'est dur parce que tu joues pour rien, mais en même temps, c'est ta job. Et l'exemple doit venir des vétérans, justement. Tu peux faire ta job pendant trois semaines avant de plier bagage.»

samedi 27 février 2016

Patrick Roy moins bouillant derrière le banc de l'Avalanche

Publié le 26 février 2016 à 13h44 | Mis à jour le 26 février 2016 à 13h44
Sous la gouverne de Patrick Roy, l'Avalanche du... (Photo Ann Heisenfelt, AP)
PHOTO ANN HEISENFELT, AP
Sous la gouverne de Patrick Roy, l'Avalanche du Colorado est au plus fort de la course pour une place en séries, à sa troisième saison derrière le banc.
PAT GRAHAM
Associated Press
Denver
L'un des plus grands gardiens de l'histoire est passé près de devenir un nageur, mais il avait bien du mal à supporter l'eau froide des piscines.
Patrick Roy s'est donc tourné vers le hockey, bonifiant les équipes dont il faisait partie avec son assurance devant le filet et son intensité.
À l'époque où il jouait, celui qui a gagné quatre fois la Coupe Stanley avait horreur de la défaite.
C'est encore vrai, mais comme entraîneur de l'Avalanche du Colorado, il tente de trouver un équilibre entre quand utiliser sa voix portante ou son regard de feu, mais aussi quand rester en retrait.
Sous la gouverne de ce Roy moins bouillant, l'Avalanche est au plus fort de la course pour une place en séries, à sa troisième saison derrière le banc.
«Il y a des fois où il ne nous épargne pas et c'est mérité, mentionne le défenseur Erik Johnson. Mais il n'est pas un criard comme certains pourraient le croire. Il est très équitable et c'est facile de travailler avec lui. Il laisse les gars prendre la parole et ce qu'il a mis en place, c'est plus un partenariat qu'une hiérarchie.»
Il y a encore des envolées, mais Roy travaille à les tempérer depuis le jour 2 - à son tout premier match comme entraîneur-chef, il a piqué une colère notoire, faisant passer un mauvais quart d'heure à la baie vitrée.
Le style plus calme de Roy a pris près d'une décennie à se définir, notamment au fil de huit saisons à la barre des Remparts de Québec, dans la LHJMQ. Il a réalisé que de gueuler ne remplissait pas le filet adverse, et aussi que ça pouvait mener ses joueurs à lui faire la sourde oreille.
«J'aime gagner autant que quand je jouais, a confié Roy, qui a eu 50 ans en octobre dernier. Mais comme entraîneur, vous apprenez à contrôler vos émotions parce que sinon, ça va avoir un effet négatif sur les joueurs.»
Son père Michel a certainement vu le changement. Ils ont mangé ensemble après une défaite, récemment, et son fils était remarquablement calme.
«Il m'a dit, "je dois réaliser que je suis seulement l'entraîneur. Ce n'est pas moi qui va marquer ou bien bloquer les tirs", s'est rappelé le paternel. Comme joueur, il pouvait à l'occasion aller au-delà de ses limites. Maintenant, tout ce qu'il peut faire, c'est de s'assurer que ses joueurs vont tout donner.»

samedi 14 novembre 2015

Condon n'est pas intimidé par Roy

http://www.lapresse.ca/sports/hockey/

Publié le 14 novembre 2015 à 09h19 | Mis à jour à 09h19
Mike Condon se comporte actuellement comme ce que Patrick... (PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE)
PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Mike Condon se comporte actuellement comme ce que Patrick Roy était jadis: un gardien de premier plan.

Richard Labbé
RICHARD LABBÉ
La Presse
On pourrait croire que pour un gardien, ce n'est pas si facile d'affronter l'Avalanche du Colorado. Si le gardien se lève la tête et balaie des yeux le banc de l'Avalanche, il peut y repérer un ancien gardien derrière le banc. Un ancien gardien qui a marqué l'histoire du hockey et qui a changé la donne de ce sport presque à lui seul, il y a quelques années à peine.
Cet ancien gardien, c'est bien sûr Patrick Roy, aujourd'hui entraîneur de l'Avalanche, de passage samedi soir au Centre Bell. Mais pour Mike Condon, que Roy soit oui ou non derrière le banc des visiteurs, ça ne change strictement rien.
« Non, je ne vais pas regarder qui est là, derrière leur banc, a expliqué le gardien du Canadien. Quand je suis sur la glace, c'est seulement moi contre la rondelle. Je ne me préoccupe pas de ce qui se passe ailleurs que devant moi, je ne pense pas à ce qu'il y a à l'extérieur de la glace pendant qu'on doit disputer un match. »
Ce qui ne veut pas dire que Mike Condon ne connaît pas le passé glorieux de Patrick Roy devant les filets de la LNH.
Bien au contraire.
«J'ai beaucoup de respect pour ce qu'il a accompli sur la glace, absolument. Il a réinventé le jeu à sa position, et il a tracé la voie à suivre pour de nombreuses années. J'adorais son style de jeu.»Mike Condon

« Aussi, je crois que Patrick Roy a montré au monde du hockey qu'un gardien peut aussi jouer de manière combative, que c'est correct de le faire. »
PREMIER PLAN
On doute que Condon, de nature très calme, explose un jour comme Roy pouvait le faire à l'occasion, mais en attendant, le second de Carey Price se comporte comme ce que Roy était jadis : un gardien de premier plan.
Alors que Price est toujours incapable de s'entraîner en raison de ce qui serait une blessure à l'aine, selon les bruits qui circulent, Condon demeure invaincu en temps réglementaire, lui qui a une fiche de 6-0-2 depuis le début de la saison.
Condon admet qu'il a souvent assisté aux exploits de Roy devant sa télé autrefois, et qu'il a même pris quelques notes.
« C'est un gars qui jouait avec émotion et qui se bagarrait chaque soir. De l'émotion comme ça, des fois, c'est bon pour un gardien. »

vendredi 9 octobre 2015

Zach Parise couronne une remontée spectaculaire

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Wild 5 - Avalanche 4


Zach Parise a marqué trois fois, incluant le but qui brisait l'égalité, dans une victoire spectaculaire du Wild du Minnesota 5-4 sur l'Avalanche du Colorado, jeudi.
Le Wild a effacé un déficit de trois buts pour signer une première victoire cette saison.
Tirant de l'arrière 4-1 après 40 minutes de jeu, le Wild a inscrit quatre buts en l'espace de 5:07 pour surprendre l'équipe de Patrick Roy.
Au dernier tiers, Parise a touché la cible deux fois. Thomas Vanek et Nino Niederreiter ont ajouté des buts.
Parise a battu le gardien Semyon Varlamov avec un tir frappé à mi-chemin en troisième pour placer son équipe en avance. Roy a retiré Varlamov à la faveur d'un sixième attaquant dans la dernière minute, mais son équipe a été incapable de déjouer Devan Dubnyk.
Jarome Iginla, Erik Johnson et Gabriel Landeskog ont marqué pour le Colorado en première alors que John Mitchell les a imités en deuxième période.
François Beauchemin, embauché pendant la saison morte, a récolté trois passes pour l'équipe des Rocheuses. Varlamov a flanché cinq fois en 30 tirs.

mercredi 7 octobre 2015

Roy à risque au Colorado | Therrien estime que le CH est en avance sur l’an dernier | En rafale

http://www.danslescoulisses.com/fr/

Publié le 6 octobre 2015 à 17:33 par

Harrison Kingsley

La saison qui s’amorce en sera une importante pour Patrick Roy et l’Avalanche du Colorado. Une année après la saison de rêve où on l’a couronné à titre d’entraîneur par excellence dans la LNH, Patrick Roy n’a pu guider son équipe vers les séries éliminatoires, terminant au 21e échelon du circuit. Au cours de la saison morte, on a fait du ménage au Colorado en laissant partir certains joueurs importants de l’équipe comme Ryan O’Reilly et Jamie McGinn et on est allé chercher du renfort à la ligne bleue en embauchant François Beauchemin, Nikita Zadorov et Brandon Gormley. Roy a maintenant le mandat de conduire l’Avalanche vers une participation aux séries éliminatoires, ce qui ne sera pas chose facile. S’il y parvient, son emploi est assuré, mais s’il fallait que l’équipe connaisse des difficultés en début de saison, cela pourrait s’avérer fatal à l’ancien gardien vedette des Canadiens et de l’Avalanche. Pour un, Peter Barzilai, du USA Today Sports, estime que Roy pourrait bien être le tout premier entraîneur-chef à se faire congédier cette saison. L’avenir saura nous dire s’il a vu juste. LIEN
Photo : Denver Post
Photo : Denver Post
L’entraîneur-chef des Canadiens, Michel Therrien, a confié qu’il croit que son équipe est en avance par rapport à la saison dernière. Selon lui, les ajouts d’Alexander Semin et de Tomas Fleischmann par le directeur général Marc Bergevin apporteront une profondeur et imposeront une plus grande stabilité à la formation. De l’aveu du pilote du CH, si la chimie arrive à s’installer rapidement, les choses se passeront bien. Au sujet des attentes élevées envers le Tricolore, le gardien de but Carey Price a accepté de donner son opinion. Il affirme que la clé est de gérer les attentes élevées des gens en se concentrant sur la voie à emprunter pour y parvenir, sans faire la gaffe de comparer avec les années ultérieures. Price a beaucoup gagné en maturité au cours des dernières années et c’est tout en son honneur. Au sujet de celui qui défraie les manchettes depuis son accident d’automobile de dimanche dernier, l’entraîneur a préféré s’abstenir de commenter davantage, préférant se concentrer sur la saison qui s’amorce demain. LIEN
Michel Therrien est un fan de Jacob De La Rose, on le sait, il a de nouveau répété à quel point il appréciait le jeu défensif de ce dernier et qu’il faisait tellement bien les petites choses sans la rondelle…#LeProblèmeC’estAvecLaRondelle???
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mardi 4 août 2015

Patrick Roy est satisfait des changements apportés chez l'Avalanche

http://www.rds.ca/hockey/lnh/

Patrick Roy 

Il y a eu plusieurs changements du côté de l'Avalanche durant la saison morte. Dans le personnel d'entraîneurs bien sûr, mais aussi sur la glace.
Bref, tout a été mis en oeuvre pour que le Colorado ne rate pas les séries deux saisons de suite.
Après une campagne de 112 points à ses débuts avec l'Avalanche, Patrick Roy n'a pu mener son équipe en séries éliminatoires cette saison. Des changements étaient alors nécessaires pour modifier le visage de la formation. Carl Soderberg et Blake Comeau s'ajoutent notamment au groupe d'attaquants, mais la meilleure prise selon Roy se trouve en défense.
« Pour nous, la grosse addition, c'est un gars comme François Beauchemin à la défense, a raconté l’entraîneur au tournoi de golf annuel de la Ligue de hockey midget AAA. C'est un gars qui jouait de grosses minutes avec les Ducks d'Anaheim. Il est capable de jouer contre les premiers trios. Il va avoir cette responsabilité avec son coéquipier Erik Johnson. Les jeunes de l'organisation pourront aussi profiter de son expérience. »
Justement, Beauchemin prenait aussi part au tournoi. Il en a profité pour rencontrer son nouvel entraîneur pour la première fois.
Le défenseur a signé un contrat de trois ans et 4 millions et demi de dollars par saison avec l'Avalanche, à l'ouverture du marché des joueurs autonomes.
Il sait très bien avec quelle approche il veut entamer la prochaine saison.
« Pour moi, ç'a toujours été de mener par l'exemple. Je suis un gars qui travaille fort chaque jour, à l'entraînement et en gymnase, pour me préparer pour les parties. Quand tu es l'un des plus vieux, tu mènes par l'exemple, ça force les jeunes à te suivre et ils te poussent à être meilleur aussi. »
L'Avalanche a aussi expédié Ryan O’Reilly aux Sabres de Buffalo en retour entre autres de Mikhail Grigorenko. Roy espère pouvoir relancer la carrière du Russe qu'il a dirigé pendant deux saisons avec les Remparts.
« C'est un gars qui a un bon physique. Il doit améliorer notamment son coup de patin, mais nous sommes convaincus que s'il est bien encadré, il pourra accomplir de grandes choses. »
Bref, par ces changements de personnel, l'Avalanche tente de mieux s'adapter au style de jeu de l'Association de l'Ouest. Maintenant, l'objectif demeure de participer aux séries éliminatoires.
Un honneur pour Roy
Roy a également été honoré par la Ligue midget AAA alors qu'un trophée porte désormais son nom.
Le trophée Patrick-Roy sera dorénavant remis au joueur défensif par excellence en séries éliminatoires.
L’ex-gardien a disputé une saison avec les Gouverneurs de Sainte-Foy en 1981-1982.
« Je suis très honoré par le geste. Ce fut une ligue importante pour moi et un tremplin dans ma carrière. Je garde certainement de bons souvenirs de cette saison-là. »

lundi 25 mai 2015

Un incontournable

http://www.journaldemontreal.com/

François Allaire a sa place au Panthéon comme bâtisseur, estiment plusieurs personnes, dont le plus célèbre de ses élèves, Patrick Roy.
PHOTO COURTOISIE

François Allaire a sa place au Panthéon comme bâtisseur, estiment plusieurs personnes, dont le plus célèbre de ses élèves, Patrick Roy.

MISE à JOUR 
Il y a 30 ans, les Canadiens de Sherbrooke remportaient la Coupe Calder avec un dénommé Patrick Roy devant le filet.
Fraîchement sorti de son stage junior avec les Bisons de Granby, Patrick Roy rencontrait pour la première fois un homme qui allait révolutionner le hockey. Son nom: François Allaire.
Ce fut le début d’une belle et longue aventure entre les deux hommes qui existe toujours puisqu’ils travaillent ensemble avec l’Avalanche du Colorado. Patrick Roy se souvient d’ailleurs très bien de sa première rencontre avec François Allaire qui, à l’époque, n’avait que 25 ans.
Pas une seconde de repos
«Lors de mon premier entraînement à Sherbrooke, je saute sur la glace en me disant que ça va être relaxe parce que je suis le troisième gardien de l’équipe. J’ai donc décidé de briser mon nouvel équipement. Ce fut une des pires décisions de ma vie, dit Patrick Roy en riant. Je ne pouvais pas prendre une seconde de repos, François me faisait travailler sans arrêt et j’ai pas mal souffert! François avait soif d’enseignement, il avait une vision sur la façon dont la position de gardien devait être jouée.»
Patrick Roy s’est presque retrouvé devant le filet des Canadiens de Sherbrooke par hasard. Paul Pageau ne pouvait jouer en raison de la naissance d’un enfant et Greg Moffett s’était blessé.
Dès que le gardien originaire de Québec a pris possession du filet, il ne l’a jamais perdu alors que l’entraîneur-chef de l’équipe, Pierre Creamer, avait demandé à François Allaire qui était maintenant le gardien numéro un. Allaire avait répondu qu’il fallait laisser le kid devant le filet et ce fut la bonne décision.
Fausse croyance
Mais contrairement à ce que bien des gens pensent, ce n’est pas à ce moment-là que François Allaire a demandé à Patrick Roy de changer sa façon de garder le filet, mais plutôt après la Coupe Stanley de 1986.
Allaire était devenu l’entraîneur des gardiens du Canadien et, dès lors, il fallait convaincre Patrick Roy de se transformer.
«Je jouais déjà avec un style papillon, mais je n’étais pas confortable de faire des arrêts avec mes patins. J’aimais bien les glissades à deux jambières. François a dû me convaincre, mais j’ai été méga chanceux. Ce n’était pas facile au début. Je m’interrogeais; mais lorsqu’il m’a démontré que 80 pour cent des buts étaient marqués avec des tirs à ras de glace, j’ai compris. Par la suite, ma structure est devenue solide, compacte.»
Une rencontre qui change tout
Pour François Allaire, avoir un élève comme Patrick Roy fut une chance unique parce que ses méthodes et les succès de Casseau lui ont permis de se faire un nom.
«À l’époque, je ne pouvais pas prédire que ça allait marcher, m’a dit l’entraîneur des gardiens de l’Avalanche dans une conversation téléphonique. Mais je savais que je ne pouvais pas aller dans la même direction que tout le monde. J’ai prouvé mon point avec des statistiques parce qu’au début, ça ne faisait pas l’affaire de Patrick. Il fallait aussi inventer un nouveau langage. Personne ne parlait de déplacement à l’époque.
Aujourd’hui, tout le lexique des gardiens a été inventé par François Allaire, et son impact dans le hockey d’aujourd’hui est immense.
Le temple de la renommée
Franz Jean, l’entraîneur des gardiens du Lightning soutient que, comme bien des gens, il doit sa carrière à François Allaire. Jean était le gardien auxiliaire de Martin Brodeur avec le Laser de Saint-Hyacinthe et François Allaire l’avait invité au camp du Canadien à 19 ans, pour ensuite le former à devenir entraîneur des gardiens.
Aujourd’hui, Frantz Jean croit qu’il faut absolument honorer la carrière de celui qui a eu tant d’impact dans ce qu’est le hockey d’aujourd’hui.
«Je ne peux pas concevoir que François ne sera pas intronisé un jour, m’a-t-il dit. Il a changé la game. S’il n’est pas là, le hockey n’est pas ce qu’il est et les gardiens seraient encore debout. Il est l’entraîneur qui a eu le plus d’impact dans les 30 dernières années.»
Patrick Roy acquiesce. «Il n’y a aucun doute que François fait partie des gens qui ont innové et il a eu une influence importante dans la vie de bien des gens.»

LNH

La fin pour Daniel Brière?

Daniel Brière est présentement avec ses garçons dans la région de Philadelphie et même s’il n’est pas encore prêt à annoncer sa retraite, on sent qu’il a besoin de faire le vide. Lors d’une conversation téléphonique au cours du week-end, il m’a indiqué qu’il ne voulait pas trop se casser la tête avec son avenir. On sent qu’il est curieux de voir s’il y aura des équipes qui vont cogner à sa porte le 1er juillet, mais, encore là, il faudra que la situation soit bonne pour sa famille. Peu importe sa décision, il est évident que ce joueur originaire de Gatineau aura marqué le hockey parce qu’il a déjoué tous les pronostics à son endroit. Une belle histoire qui pourrait bien se poursuivre encore. On verra.
AVALANCHE

Départs inattendus

Lorsque Mario Duhamel et André Tourigny ont décidé de remettre leur démission comme entraîneurs adjoints à Patrick Roy, il est évident que les rumeurs ont commencé à faire surface. Ce qu’il faut surtout retenir, c’est que Mario Duhamel et André Tourigny souhaitaient avoir plus de responsabilités, mais que Patrick Roy n’était pas prêt à leur donner plus de pouvoir. André Tourigny pourrait bien se retrouver dans l’organisation des Sénateurs comme entraîneur adjoint de Dave Cameron ou entraîneur-chef du club-école des Sens, si Luke Richardson part. Bref, beaucoup de changements sont à prévoir.
LNH

Bientôt de l’aide

La mort par overdose de l’ancien joueur de la LNH, Steve Montador, aura secoué la ligue au complet. Maintenant, l’Association des joueurs a une entente avec la LNH pour qu’un fonds d’aide soit mis en place dès la saison prochaine. L’objectif est de venir en aide aux joueurs qui ont des problèmes importants après leur carrière, que ce soit en raison de commotions cérébrales ou de problèmes de drogues ou alcool reliés à des dépressions. Le besoin semble criant présentement, alors que plusieurs athlètes vivent des moments difficiles lorsqu’ils mettent fin à leur carrière, et la plupart du temps, ils sont laissés à eux-mêmes.

mardi 19 mai 2015

André Tourigny démissionne de son poste d'adjoint avec l'Avalanche

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Patrick Roy et André Tourigny
Patrick Roy et André Tourigny (Source d'image: Getty )

André Tourigny a démissionné de son poste d'entraîneur adjoint avec l'Avalanche du Colorado.
« Je ne ferai pas de commentaires publics en ce moment », a-t-il affirmé à notre collègue Stéphane Leroux.
L'entraîneur-chef de l'équipe, Patrick Roy, avait embauché Tourigny lorsqu'il est arrivé à la barre de l'équipe en 2013.
Tourigny, qui était entraîneur-chef des Huskies de Rouyn-Noranda avant de se joindre à l'Avalanche, espère obtenir un poste d'adjoint avec une autre formation de la LNH.
Un autre adjoint de Roy, Mario Duhamel, avait été remercié au mois d'avril. L'ancien entraîneur-chef des Voltigeurs de Drummondville avait commencé à travailler au Colorado en même temps que Roy et Tourigny.