lundi 25 mai 2015

Bishop répond, Stamkos se lève

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Lightning

Le Lightning l’emporte 2 à 0 et s’approche à un match de la finale


Jonathan Bernier
NEW YORK | Après Henrik Lundqvist, vendredi soir, ce fut au tour de Ben Bishop d’éliminer, hier au Madison Square Garden, toute interrogation à son sujet.
Déjoué 10 fois au cours des deux matchs précédents, le gardien du Lightning a repoussé les 26 tirs des Rangers auxquels il a fait face.
Ce deuxième jeu blanc des séries du gardien américain, jumelée à la soirée de deux points de Steven Stamkos, a permis au Lightning de l’emporter 2 à 0 et, d’ainsi, prendre les devants trois victoires à deux dans cette finale de l’Association de l’Est.
Le Lightning aura l’occasion d’éliminer les Rangers, devant ses partisans, demain. Ce faisant, l’équipe floridienne serait la première à se qualifier pour la finale de la coupe Stanley 2015. Une étape qu’elle atteindrait pour la deuxième fois de son histoire.
En 2004, lors de sa seule présence en ronde ultime, le Lightning, mené par Brad Richards, Martin St-Louis et Vincent Lecavalier, avait rafflé les grands honneurs en venant à bout des Flames de Calgary au terme d’une spectaculaire série de sept rencontres.
Le vent tourne
Les Rangers avaient pourtant dominé la première moitié du match. Spécialement le premier vingt où, malgré seulement six tirs au but, ils avaient exercé un contrôle constant de la rondelle. Débordé et passant de longues minutes dans son propre territoire, le Lightning n’a jamais été capable d’organiser quelque attaque que ce soit.
Deux événements ont fait tourner le vent en faveur des visiteurs: l’incapacité des Blueshirts de profiter de quatre supériorités numériques et le but de Valtteri Filppula, inscrit une minute et demie après cette quatrième punition.
Un jeu amorcé par Anton Stralman, dont la vision du jeu lui a permis de repérer Stamkos profondément en territoire neutre.
Le tir des poignets de Filppula, décoché depuis l’enclave, n’a laissé aucune chance à Henrik Lundqvist.
Stamkos rejoint St-Louis et Lecavalier
Dès lors, le Lightning, qui avait passé les 33 premières minutes de la rencontre à se défendre, est passé en mode attaque.
Stamkos a ajouté un deuxième point à sa soirée de travail en doublant l’avance des siens avec moins de deux minutes à écouler à la période médiane.
Oublié dans l’enclave, le capitaine du Lihtning a complété une belle manoeuvre de Nikita Kucherov et d’Ondrej Palat. Un but inscrit en supériorité numérique.
Ce faisant, Stamkos a égalé une marque d’équipe détenue conjointement par Martin St-Louis (2003) et Vincent Lecavalier (2007) avec un but dans un quatrième match de séries consécutif.
Une formule payante
Cette victoire aurait pu être coûteuse pour le Lightning. Utilisant la formule des sept défenseurs et 11 attaquants, Jon Cooper a vu Cédric Paquette tomber au combat dans la première portion du premier engagement.
Blessé au poignet droit en bloquant un tir de Derick Brassard, le Gaspésien n’a eu d’autre choix que de retraiter au vestiaire. Bien qu’il soit revenu dans le match dans les dernières minutes de cet engagement initial, Paquette n’a effectué que quelques sporadiques présences.
La formule de Cooper fut payante lorsqu’il a perdu les services de Braydon Coburn. Le défenseur n’a pas été vu sur le banc des siens de toute la deuxième période. Bien qu’il soit revenu dans la rencontre au début du tiers suivant, il n’a effectué aucune présence. Au moment de mettre sous presse, on ignorait la nature de sa blessure.