vendredi 18 septembre 2015

Patrick Roy «plus humble»

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Patrick Roy «plus humble»
Patrick Roy, entraîneur-chef de l'Avalanche.Photo Christian Petersen/Getty Images/AFP

Kevin Dubé

DENVER - On dit souvent qu'on apprend peu par la victoire, mais beaucoup par la défaite. De son propre aveu, la dernière saison de l'Avalanche du Colorado aura probablement eu cet effet sur l'entraîneur Patrick Roy, qui se dit «plus humble» à l'aube de sa troisième campagne derrière le banc de l'équipe.
Après une première année ponctuée de succès, où Roy avait mené la jeune équipe de l'Avalanche au troisième rang du classement général avec une récolte de 112 points, lui permettant ainsi de remporter le trophée Jack-Adams remis à l'entraîneur de l'année, le pilote québécois est quelque peu revenu sur terre l'an dernier.
Malmenés par les blessures, les joueurs de l'Avalanche n'ont pu faire mieux qu'une 11e place dans l'Ouest en 2014-2015, à sept points d'une place en séries.

HUMILITÉ

Cette dernière campagne aura permis à Roy de grandir en tant qu'entraîneur-chef.
«Même après notre saison de 112 points, je sentais que j'avais beaucoup appris et, l'an dernier, ce ne fut pas différent. C'était d'ailleurs la même chose quand j'étais joueur. Ce que j'ai appris l'an dernier, c'est que tu n'es pas toujours récompensé par l'effort que tu mets. L'an dernier, nous avons fait un bon travail en tant qu'organisation pour mettre la meilleure équipe possible sur la patinoire. Toutefois, une part des succès d'une équipe est liée à son état de santé. La dernière année m'a rendu plus humble que ma première.
«Tu apprends à propos du système de jeu et tu apportes des ajustements, tu apprends à propos du langage que tu utilises afin de le rendre facile à comprendre pour les joueurs. Nous sommes ici pour les aider à performer à leur meilleur. Je l'ai dit souvent, mais d'être leur partenaire a toujours été très important pour moi et ce ne sera pas différent cette année», a-t-il exprimé, jeudi, au Pepsi Center de Denver, où les joueurs étaient de retour en ville pour la traditionnelle journée des examens physiques ouvrant officiellement le camp d'entraînement.
Et quand Roy parle des blessures, il n'exagère pas. L'an dernier, l'Avalanche a été la deuxième équipe la plus éprouvée, avec une somme de matchs ratés de 495. La formation a notamment dû composer avec la perte du défenseur Erik Johnson à partir du mois de janvier, à la suite d'une opération au genou, tout comme celle de Nathan MacKinnon, qui a dû s'absenter pour les 18 derniers matchs de la saison en raison d'une fracture du pied. Tout ça, sans compter les nombreux matchs ratés par le gardien partant Semyon Varlamov.

LE TEMPS EST VENU

Pour Roy, le temps est maintenant venu de gagner, pour l'Avalanche du Colorado. Aux dires de l'entraîneur, tous les joueurs sont en parfaite santé à l'aube du camp d'entraînement.
«J'aime les acquisitions que nous avons faites. De plus, nous avons tous appris de l'an dernier et je crois sincèrement que ça fait de nous une meilleure équipe de hockey. Nous avons plus de profondeur cette année que l'an dernier. On a beaucoup parlé que nous étions dans un processus et nous arrivons finalement à la fin de ce processus.»
Parmi les principaux joueurs qui feront leur entrée à Denver, notons les défenseurs François Beauchemin et Nikita Zadorov ainsi que les attaquants Mikhail Grigorenko, Carl Soderberg et Blake Comeau.

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