Rencontré à l'occasion de l'annonce de la tenue de la Classique hivernale 2016 qui opposera le Canadien aux Bruins au Gillette Stadium, Marc Bergevin a relativisé la fameuse pause à laquelle a fait référence Pat Brisson en discutant des négociations entre le Tricolore et son client Alex Galchenyuk, la semaine dernière.
« J'étais parti à la pêche pendant trois jours et mon téléphone ne fonctionnait pas. C'est probablement ce qu'il voulait dire en parlant de pause, a-t-il expliqué d'un ton ironique. On se parle. Il y a toujours du dialogue. »
Même s'il a mentionné au début du mois qu'il était confiant de pouvoir résoudre le dossier Galchenyuk rapidement, Bergevin ne s'inquiète pas de voir Galchenyuk toujours sans contrat.
« On est seulement le 29 juillet, a-t-il rappelé. C'est encore "rapidement" selon moi. »
Fier de la mise sous contrat de Semin
Le directeur général du Canadien se dit fier de la mise sous contrat d'Alexander Semin pour seulement 1,1 million de dollars. Bergevin a expliqué avoir attendu que la valeur de Semin diminue sur le marché avant de tenter de le mettre sous contrat.
« Il faut toujours se fixer des paramètres pour déterminer quel salaire nous sommes prêts à donner à un joueur, a expliqué Bergevin. Quand Alexander est tombé dans nos paramètres, nous avons fait des appels. S'il performe comme il l'a fait dans le passé, ce sera un bon coup pour le Canadien de Montréal. »
Bergevin est confiant de voir Semin lui donner raison. Il croit qu'il sera suffisamment bien entouré à Montréal pour performer au niveau des attentes.
« Il a vraiment un talent qui est supérieur. Par contre, ce sera à lui de faire ses preuves. On veut ajouter du talent offensif sans toutefois compromettre l'aspect défensif. Avec un gardien comme Carey Price et notre groupe de défenseurs, on sera en mesure de supporter un joueur comme lui. »
« Les joueurs prennent les décisions pour nous. »
Ayant récemment signé des contrats d'un an à deux volets, Michaël Bournival et Jarred Tinordi auront fort à faire pour se tailler un poste avec l'équipe l'an prochain. Selon Bergevin, ils ne doivent pas baisser les bras et tenter de forcer la main de l'organisation.
« Ce sont des jeunes joueurs qui n'ont sans doute pas atteint leur plein potentiel. J'ai toujours dit que c'était les joueurs qui prenaient les décisions pour nous. S'ils méritent de rester avec l'équipe, on va leur faire de la place. »