lundi 20 mars 2017

Une décision payante de Claude Julien de revenir avec Carey Price

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Sénateurs 1 - Canadiens 4


Éric Leblanc
MONTRÉAL – Un seul arrêt, c’est tout ce que Carey Price a eu besoin d’effectuer pour confirmer la judicieuse décision de Claude Julien de miser sur lui pour une deuxième fois en deux jours. Inspiré par ce haut fait, le Canadien s’est envolé vers un gain de 4 à 1 face aux Sénateurs d’Ottawa.
Cet arrêt – ou plutôt ce vol – a été réussi aux dépens de Kyle Turris durant le deuxième engagement pour préserver l’avance de 2 à 1 du Canadien. Ce point tournant a donné des ailes aux hommes de Julien qui ont accentué leur contrôle sur l’affrontement.

Paul Byron (son 20e) et Nathan Beaulieu (un premier en 32 matchs) ont ajouté des buts alors que Tomas Plekanec et Jordie Benn avaient déjà touché la cible.
En vertu de ce doublé contre Ottawa, le CH dispose d’une avance de quatre points au sommet de la division Atlantique sur les Sens qui ont joué un match de moins. Tout comme la veille, les deux équipes sont demeurées au coude-à-coude et on peut présumer que la situation serait semblable dans un possible affrontement éliminatoire.
« J’ai aimé la façon dont on a joué. Quand tu disputes deux matchs en deux soirs, des erreurs mentales peuvent être coûteuses, mais on a pris de bonnes décisions durant la majorité du match », a soutenu Julien.
« Les deux équipes comprenaient à quel point ces matchs étaient importants. Je ne dis que c’était la fin du monde, mais c’était une fin de semaine importante. Je trouve surtout qu’on a bien géré le tout dans les deux matchs. Ça démontre notre concentration et on ne s’est pas contenté de la victoire de samedi », a poursuivi l’entraîneur qui sait bien qu’Ottawa possède moins de marge de manœuvre pour rattraper sa troupe. 
« C’est définitivement bénéfique pour créer un élan. Je considère que notre niveau de compétition se situe exactement où on le souhaite et c’est la même chose pour notre exécution », a décrit Price qui était d’un commerce très agréable.
Mais revenons au sublime arrêt de Price qui a dit être content d’avoir joué ces deux parties. Durant une séquence à quatre contre quatre, il s’est étiré de tout son long vol pour stopper le tir de Turris avec l’extrémité de sa jambière droite. Cet arrêt s’est ajouté à la liste des petits miracles du numéro 31 dans l’uniforme du Tricolore.

« Byron n'a peur de rien »








« C’est juste plaisant à regarder. Je lui ai dit que si j’avais essayé ça, je me serais éclaté le muscle de la cuisse. C’est un gardien extraordinaire, il est là pour nous sauver », a raconté Jordie Benn avec le sourire.
« Je ne vais pas l’accuser de ne pas être flexible », a riposté Price, quelques secondes plus tard, en parlant de Benn qui est rapidement devenu son bon ami. 
« C’est ce qu’il fait, il effectue souvent des arrêts lors de moments cruciaux de nos parties. Je ne sais pas si plusieurs gardiens sur la planète peuvent réussir un arrêt comme celui-ci. C’était un moment clé dans la rencontre », a ajouté Brendan Gallagher.
Julien a décidé de rompre avec la tendance en se rabattant sur Price et non sur Al Montoya. Price n’avait pas disputé deux matchs en deux jours depuis février 2015. Le Canadien avait choisi de lui éviter cela la saison dernière et cette année sous les ordres de Michel Therrien.
Bien sûr, il y avait eu l’exception du mois de décembre quand Price avait été retiré d’un match par Therrien qui l’avait renvoyé dans la mêlée le lendemain.
Byron a atteint ce plateau important avec doigté quand il a surpris Craig Anderson en lui glissant le disque entre les jambières. Avouons que personne n’aurait parié deux dollars au camp d’entraînement sur une récolte de 20 buts de sa part. En 2015-2016, il avait établi son sommet en carrière avec 11 buts.
Quant à Benn, il a été l’auteur du but victorieux. C’était bien mérité pour lui puisqu’il avait été malchanceux en faisant dévier un tir de Tom Pyatt derrière Price en première période.
D’ailleurs, Benn a envoyé un petit signal avec un sourire en coin à Price en semblant vouloir lui dire qu’il s’était repris pour cette erreur involontaire. Autre fait amusant, c’est donc dire que Jordie Benn a compté deux buts depuis le 4 mars contre un seul pour son frère, l’excellent buteur Jamie Benn.
Plekanec a enfilé le premier but du Canadien alors que 28 petites secondes s’étaient écoulées au match. Il s’agissait de son premier en 20 parties et il a poursuivi sa soirée de belle manière en jouant un match convaincant. À juste titre, le trio de Plekanec, Byron et Gallagher a monopolisé les trois étoiles.

Price du bout des orteils
« (La diversité en attaque) C’est ce qui fait la différence quand tu peux te fier sur d’autres joueurs. C’est important à cette étape de la saison. Même Benn et Beaulieu ont compté en défense, c’est bon de voir ça arriver », a convenu Julien. 
Avec ce 912e match au compteur, l’attaquant tchèque a rejoint Guy Carbonneau au 11e rang pour le plus de matchs joués en carrière avec l’organisation montréalaise.
Cette deuxième partie d’affilée contre les Sens n’a pas offert un spectacle aussi enlevant que la première. Tout de même, l’action était au rendez-vous et on pouvait sentir l’intensité entre les deux formations alors que petites altercations sont survenues.
« Ça n’a pas été un match aussi excitant qu’hier, des deux côtés, a analysé l'entraîneur des Sens Guy Boucher après la rencontre. Nous étions plus en forme hier. Ce soir on a vu dès le début que c’était plus lent, il y a eu des rondelles échappées. Ç’a été serré à 1-1, mais après nous avons joué du hockey de rattrapage. Nous étions OK, mais nous n’étions assurément pas aussi bons qu’hier. On s’est accroché et on a espéré obtenir un autre but, mais nous n’avons pas autant tiré contrairement à l’adversaire. Ils n’ont pas hésité, ils cherchaient les jeux simples. »
Le défenseur Alexei Emelin a réintégré la formation du Canadien au détriment de Brandon Davidson. Michael McCarron a obtenu la même chance en attaque en prenant la place du vétéran Steve Ott.
Limité à 1:45 d’utilisation au premier tiers dont en raison des nombreuses infractions, McCarron a été en mesure de faire sentir sa présence par la suite.
En terminant, soulignons que Torrey Mitchell a atteint le plateau des 600 matchs en carrière dans la LNH. Il n’a pas hésité à jeter les gants en fin de rencontre face à Chris Kelly.

Deux en deux face aux Sens

« Le Canadien a appuyé sur l'accélérateur »

Un cadeau à 28 secondes

Tom Pyatt vient hanter son ancienne équipe

Un boulet de Benn

Beaulieu participe à la fête

dimanche 19 mars 2017

Le premier chapitre au Canadien

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Canadiens 4 - Sénateurs 3 (Tirs de barrage)

SAMEDI, 18 MARS 2017. 21:48 (MISE À JOUR : SAMEDI, 18 MARS 2017. 23:26)

OTTAWA - Si le match que le Canadien de Montréal et les Sénateurs d'Ottawa se sont livré samedi soir est un reflet fidèle de ce qui attend les amateurs de hockey des deux villes dimanche soir et la fin de semaine prochaine, ceux-ci seront choyés.
Paul Byron et Alexander Radulov ont mis fin à une rencontre endiablée en marquant tour à tour lors des tirs de barrage et le Tricolore a arraché une précieuse victoire de 4-3 devant une foule de 19 531 spectateurs, au Centre Canadian Tire.

Avant chacun des buts du Canadien en fusillade, Carey Price a résisté face à Bobby Ryan et à Kyle Turris, deux des meilleurs joueurs des Sénateurs samedi.
Le gain permet aux hommes de Claude Julien de se bâtir une avance de deux points sur les Sénateurs, qui ont toujours un match en banque. Les deux formations se reverront dimanche soir au Centre Bell et encore samedi soir prochain, à Montréal.
« C'était une grosse partie, et le voyage de retour sera un peu moins plate, a commenté Phillip Danault, auteur d'un premier but après une léthargie de 22 rencontres. Le fait qu'on joue demain, on va garder la tête haute et l'émotion sera encore au sommet. »
Pour le Canadien, il s'agit aussi d'une sixième victoire en autant de tentatives en prolongation depuis l'arrivée de Julien.
« Ça veut dire qu'on est capable de jouer dans des matchs serrés, a analysé l'entraîneur-chef du Tricolore. Encore une autre fois, on tire de l'arrière après deux, on vient de l'arrière et on prend l'avance encore une autre fois. On n'a pas paniqué. C'est un bon signe pour l'équipe d'être capable de garder son sang-froid, sa concentration. »
Le Canadien accusait un retard de 2-1 en troisième période quand Danault a déjoué Craig Anderson à 6:15, neuf secondes après la fin d'une pénalité mineure à Derick Brassard. Brendan Gallagher a rompu cette égalité 31 secondes plus tard, grâce à un tir d'un angle très fermé, qui a semblé se faufiler entre l'épaule droite d'Anderson et le poteau. Mais Erik Karlsson a ramené les deux clubs à la case de départ lorsqu'il a déjoué Price d'un tir des poignets de la ligne bleue à 15:03, à la suite d'une mise en jeu gagnée par Brassard contre Danault.

Une victoire dans un match de séries








En prolongation, les Sénateurs ont joué la presque totalité des deux dernières minutes en avantage numérique à la suite d'une pénalité à Max Pacioretty, mais ils ont été peu menaçants.
Brassard, en avantage numérique, et Ryan Dzingel avaient procuré aux Sénateurs une avance de 2-1 grâce à des buts inscrits dans un intervalle de 76 secondes au milieu de la période médiane.
Plus tôt en deuxième, Andrew Shaw avait déjoué Anderson, qui a réalisé 29 arrêts à son retour au jeu après une absence de deux matchs. À l'autre extrémité, Price a bloqué 28 rondelles.
Le trio de Shaw, Danault et d'Artturi Lehkonen a été particulièrement actif avec 12 des 32 tirs du Tricolore.
« J'ai trouvé que ce trio a bien joué ce soir, a reconnu Julien. Même Lehkonen, un jeune joueur qui maintient sa place dans ce trio. C'est ce qu'on recherchait, un autre trio capable de nous procurer des buts. On semble voir qu'ils ont du plaisir à jouer ensemble. »
Jeu intense et rythmé
Les entraîneurs Claude Julien et Guy Boucher ont eu beau essayer de relativiser l'importance des prochaines rencontres entre les deux formations, les joueurs du Canadien et des Sénateurs ont offert du jeu rythmé et riche en intensité pendant les 20 premières minutes de jeu.

« On n'a pas paniqué »
Après un peu moins de 13 minutes d'écoulées au premier vingt, il n'y avait eu que cinq arrêts de jeu et quelques bonnes chances de marquer de part et d'autre.
Chez le Canadien, Andrew Shaw s'est fait particulièrement menaçant avec trois tirs en direction d'Anderson, dont un excellent tir frappé sur réception que le vétéran gardien des Sénateurs a repoussé avant de voir la rondelle glisser doucement derrière lui et tout juste à côté de son poteau droit.
De l'autre côté, la meilleure occasion est venue de Kyle Turris, à la suite d'un revirement de Jeff Petry derrière son filet. Bobby Ryan a intercepté la passe du défenseur du Canadien et a aussitôt repéré Turris, laissé seul dans l'enclave. Mais Price s'est imposé.
Le deuxième vingt a également offert du jeu de qualité... et des buts.
Une séquence qui a commencé de façon plutôt banale s'est soldée par le 11e but de Shaw, pendant la troisième minute de jeu. Après que Shea Weber eut dégagé la rondelle vers le territoire adverse, celle-ci a donné contre la rampe derrière le filet d'Anderson avant de revenir devant le but. Danault s'en est emparée et a relayé le disque immédiatement vers Shaw, laissé complètement seul à la droite du gardien des Sénateurs. Mais une pénalité à Danault à 12:07 pour avoir fait trébucher, à la suite d'un revirement du Canadien dans sa zone, a fait tourner le vent en faveur des Sénateurs. Il n'y avait que 29 secondes d'écoulées quand Brassard a redirigé une passe de Turris derrière Price, qui a été battu du côté du bâton.

Une pénalité qui fait jaser








Les Sénateurs ont maintenu la pression et pris l'avance 76 secondes plus tard grâce à Dzingel, qui a battu Price à sa deuxième tentative, à l'embouchure du filet du Canadien.
À partir du but de Brassard, les hommes de Claude Julien ont connu une baisse d'énergie au point où ils n'ont obtenu qu'un seul tir jusqu'à la fin de la période.
« Dans un match, il y a des hauts et des bas. À un moment donné, tu as le momentum et tu le perds à l'autre équipe et c'est de le reprendre. On a eu une petite séquence où on a vraiment été dominé par les Sénateurs, mais on s'est repris. On est revenu en troisième période, on a marqué deux buts pour prendre l'avance. Ce sont des choses à quoi on s'attend lors d'un match de hockey. »

Les moments forts LNH

Sidney Crosby fait mouche à trois reprises

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Panthers 0 - Penguins 4


PITTSBURGH - Sidney Crosby a encore une fois élevé son jeu d'un cran en l'absence d'Evgeni Malkin et il a enregistré un 10e tour du chapeau en carrière dans la LNH, aidant les Penguins de Pittsburgh à blanchir les Panthers de la Floride 4-0, dimanche.

Le tour du chapeau naturel de Crosby est survenu un l'espace de 11 minutes, entre la deuxième et la troisième période. Il est le premier joueur de la LNH à atteindre le plateau des 40 buts cette saison et il se retrouve à égalité avec Connor McDavid, des Oilers d'Edmonton, au sommet des meilleurs pointeurs du circuit Bettman avec 80 points. Ses coéquipiers de trio Conor Sheary et Jake Guentzel ont préparé les trois buts du capitaine des Penguins.

Patric Hornqvist a ajouté son 18e filet de la campagne. Marc-André Fleury a stoppé 21 rondelles pour signer un 44e blanchissage en carrière. Les Penguins ont devancé les Blue Jackets de Columbus au deuxième rang de la section Métropolitaine.

Jaromir Jagr a rejoint Gordie Howe, Mark Messier et Ron Francis en tant que seuls joueurs de l'histoire de la LNH à avoir disputé 1700 matchs en saison. Les Panthers ont toutefois encaissé un autre dur coup dans leur poussée pour accéder aux séries éliminatoires dans l'Association Est. James Reimer a terminé l'affrontement avec 24 arrêts.