lundi 6 juin 2016

Les Sharks ont neutralisé Crosby dans le troisième match



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Publié le 05 juin 2016 à 19h34 | Mis à jour le 05 juin 2016 à 19h34
C'est l'avantage de la patinoire et incidemment celui... (PHOTO AP)
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C'est l'avantage de la patinoire et incidemment celui du dernier changement, qui a permis aux Sharks de finalement avoir le dessus sur Sidney Crosby.

JONAS SIEGEL
Associated Press
San Jose
Pendant au moins une soirée, Sidney Crosby a été neutralisé.
 et le candidat à l'obtention du trophée Conn-Smythe a été blanchi lors du troisième match de la série finale face aux Sharks de San Jose, samedi. Son trio a été neutralisé par le meilleur duo défensif des Sharks composé de Marc-Édouard Vlasic et de Justin Braun.
«Je crois qu'ils ont été excellents samedi», a déclaré l'entraîneur Pete DeBoer à propos du travail de sa paire face à Crosby et au meilleur trio des Penguins.
Dominants lors des deux premières rencontres, Crosby et ses compagnons de trio Conor Sheary et Patric Hornqvist ont généré très peu de chances de qualité, samedi, et ont été limités à six lancers, leur plus bas total de la série.
Le trio n'a pas dirigé de tir au but avant la 35e minute du match alors que Hornqvist a atteint la cible avec six minutes à faire au deuxième engagement.
C'est l'avantage de la patinoire et incidemment celui du dernier changement, qui a permis aux Sharks de finalement avoir le dessus sur Crosby et sa bande.
Vlasic et Braun étaient sur la patinoire contre Crosby pendant plus de 13 minutes à forces égales lors du troisième match, selon War-On-Ice. C'est presque le double de minutes que cette paire a totalisé contre la vedette des Penguins lors des deux premiers matchs à Pittsburgh.
«C'est beaucoup plus facile comme ça, en ayant le dernier changement, de voir quelle confrontation nous aurons», a commenté Braun.
Le trio de Crosby a totalisé 19 lancers au but lors des deux premières rencontres, générant un but chaque soir. Hornqvist a touché la cible dans la dernière minute du deuxième engagement samedi, mais Vlasic et Braun n'étaient sur la patinoire.
«C'est dur de jouer contre un gars comme ça, a dit Braun en parlant de Crosby. Quelques-unes des chances qu'il a créées c'était parce qu'il est fort le long des rampes. Vous pensez que vous l'avez neutralisé, mais il se retourne et sort avec la rondelle. Il n'y a pas beaucoup de gars dans la Ligue qui font ça.»
Crosby, à un moment en première, a tenté de semer Vlasic derrière le filet grâce à quelques habiles feintes, mais le défenseur est demeuré devant lui et a éventuellement remporté la bataille.
Le capitaine s'est presque échappé plus tard en deuxième, mais il a été rejoint par Braun.
La confrontation démontre le talent de Vlasic, qui est discrètement l'un des défenseurs les plus efficaces de la Ligue.
Un membre important de l'équipe olympique canadienne et l'un des quatre premiers défenseurs à avoir été nommé sur l'équipe canadienne de la Coupe du monde, Vlasic base son style de jeu sur l'intelligence, le positionnement et de l'harponnage efficace.
«Il n'y a pas beaucoup de gens dans l'Est qui ont la chance de voir ce gars jouer, a déclaré le joueur de centre des Sharks de San Jose, Logan Couture. C'est un défenseur incroyable. Il est un bon patineur et il joue physiquement. Il est une étoile dont on ne parle pas.»
Couture a ajouté que Braun était un complément parfait à Vlasic et un excellent patineur qui utilise son bâton de manière efficace pour freiner les jeux adverses.

dimanche 5 juin 2016

Les Sharks sauvent leur peau

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Penguins 2 - Sharks 3 (Prol.)


SAN JOSE, Calif. - La première partie à domicile en finale de la coupe Stanley de l'histoire des Sharks de San Jose s'est conclue avec des célébrations.
Joonas Donskoi a inscrit le but victorieux à 12:18 de la première prolongation et les Sharks ont vaincu les Penguins de Pittsburgh 3-2 lors du troisième match de la finale de la coupe Stanley, samedi.
D'un angle restreint, Donskoi placé la rondelle au-dessus de l'épaule droite de Matt Murray pour donner aux Sharks leur première victoire en prolongation au cours des présentes séries.
« C'est un très bon joueur. Il possède de belles habiletés et il compétitionne, a dit le défenseur des Sharks Brent Burns à propos du héros de la rencontre. Il joue comme un joueur qui est beaucoup plus gros que ce qu'il est. »
Les Penguins mènent maintenant la série 2-1. Celle-ci se poursuivra lundi soir, à San Jose.
Justin Braun et Joel Ward ont aussi trouvé le fond du filet pour les Sharks.
Ben Lovejoy et Patric Hornqvist ont quant à eux marqué pour les Penguins.
Martin Jones a réalisé 40 arrêts devant le filet des Sharks, tandis que Murray a stoppé 23 rondelles pour les Penguins.
La troupe de Peter DeBoer a été accueillie par une foule enthousiaste et très bruyante à l'occasion du premier match de l'histoire de l'équipe en finale de la coupe Stanley. Les joueurs ont reçu une retentissante ovation lorsqu'ils ont sauté sur la patinoire.
Cependant, dès la sixième minute de la première période, Lovejoy a donné les devants 1-0 aux Penguins lorsque son tir des poignets a dévié sur la jambe gauche du défenseur des Sharks Roman Polak.

L'avance n'aura toutefois pas duré très longtemps, car Braun a créé l'égalité quatre minutes plus tard. Il a accepté une passe de Joe Thornton avant de décocher un lancer qui est passé à la gauche de Murray. Le défenseur des Penguins Kristopher Letang a voilé la vue de son gardien sur la séquence. Marc-Édouard Vlasic a également amassé une aide sur le jeu.
Avec seulement 53 secondes à jouer au second tiers, Hornqvist a fait dévier un tir de la pointe de Lovejoy et la rondelle s'est faufilée derrière le gardien des Sharks. Olli Maatta avait amorcé le jeu quelques secondes plus tôt.
« C'était simplement une question de s'habituer à leur style de jeu, a mentionné Burns. Nous cherchons à nous rendre à un autre niveau et je crois que notre équipe est capable de le faire. »
Ward a ensuite trompé la vigilance de Murray en troisième pour permettre aux Sharks de créer l'égalité 2-2 et forcer la tenue d'une prolongation.
L'attaquant est entré en zone adverse et il a immédiatement décoché un puissant lancer frappé que Murray n'a pu bloquer. Il s'agissait de son septième but des présentes séries. Donskoi et Thornton ont obtenu des mentions d'assistance.
En prolongation, Thornton a obtenu deux chances en or d'offrir la victoire aux siens, lui qui avait connu un timide début de finale, mais il n'a pas réussi à loger la rondelle dans le filet.
La prolongation avait également été nécessaire lors du deuxième affrontement de cette finale. Conor Sheary avait donné une victoire de 2-1 aux Penguins, mercredi.
Malgré tout, les chances de l'emporter des Sharks restent minces. 33 des 36 formations à avoir gagné les deux premiers matchs à domicile en finale, comme les Penguins l'ont fait, ont ensuite soulevé la coupe Stanley.
« Nous aimons la façon dont nous avons joué, a affirmé Thornton. C'était meilleur qu'au deuxième match et nous espérons que le quatrième soit encore meilleur. »
Les Sharks sont en finale pour la première fois de leur histoire, tandis que les Penguins y font une cinquième présence. Ils veulent ajouter à leurs triomphes de 1991, 1992 et 2009.

samedi 4 juin 2016

Retour de Kirk Muller: «Personne ne part», confirme Therrien

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Publié le 03 juin 2016 à 12h43 | Mis à jour le 03 juin 2016 à 12h43
«J'aime mon rôle à Montréal, a affirmé Kirk... (PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE)
PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
«J'aime mon rôle à Montréal, a affirmé Kirk Muller. Je suis très à l'aise avec le fait de ne pas être l'entraîneur-chef.»

L'embauche de Kirk Muller en a fait sursauter plusieurs jeudi, dans la mesure où il n'y avait pas de poste à pourvoir chez le Canadien.
Et vendredi matin, en conférence téléphonique, Michel Therrien a confirmé que l'arrivée de Kirk Muller ne signifiait pas le départ d'un de ses adjoints.
«J'ai avisé mes adjoints hier. Ça s'est passé très vite, a expliqué Therrien. Je voulais m'assurer de leur annoncer avant que la nouvelle sorte. Kirk sera évidemment à mes côtés derrière le banc. Personne ne part, mais les responsabilités changeront au sein du groupe d'entraîneurs.»
Muller, lui, débordait d'enthousiasme au cours de la conférence. On l'a notamment senti quand il a raconté ce que Therrien lui avait dit pour le convaincre d'accepter le poste.
«Premièrement, soyons honnête, il a le meilleur gardien au monde, a jugé Muller. Son retour améliorerait n'importe quelle équipe. Le noyau est jeune, les meneurs sont jeunes et veulent gagner. C'est ce qui m'enthousiasme. J'en connais 5-6, car j'étais là quand ils ont percé: [Tomas] Plekanec, P.K. [Subban], [Max] Pacioretty. [Andrei] Markov était déjà le vétéran! 
«Et quand on regarde les deux équipes en finale, on voit que le jeu est tellement rapide. Tu as besoin de vitesse. Et le Canadien est bâti en fonction de ça. Quand ils sont en santé, ils sont durs à affronter. Cette équipe a le potentiel d'être très bonne.»
Heureux comme adjoint
Au cours de la conférence d'une cinquantaine de minutes, plusieurs questions ont porté sur l'intérêt de Muller de redevenir entraîneur-chef dans la Ligue nationale, poste qu'il a occupé pendant un peu plus de deux saisons avec les Hurricanes de la Caroline.
Muller n'avait pas réussi à relancer les Hurricanes pendant son séjour à Raleigh, mais l'équipe était en reconstruction. En revanche, ses séjours comme adjoint, à Montréal et à St. Louis, ont tous été couronnés de succès.
«J'aime mon rôle à Montréal, a affirmé Muller. Je suis très à l'aise avec le fait de ne pas être l'entraîneur-chef. Je savais qu'il y avait deux postes d'entraîneur-chef à combler dans la ligue [Calgary et Anaheim], mais je ne me suis pas lancé là-dedans. J'aimais le défi ici. L'avantage numérique, les attaquants, c'est un défi qui me comble pour le moment.»
Muller a aussi dû répondre à des questions sur sa maîtrise du français, dans l'éventualité d'un congédiement de Therrien.
«J'aimerais apprendre le français, a-t-il assuré. Ma fille a passé 10 ans à Montréal, elle est bilingue. Quand j'étais capitaine, je suivais des cours, mais je me suis fait échanger! J'avais un professeur, j'y travaillais à la maison après les entraînements. C'était mon but. Quand je suis devenu entraîneur, c'était plus difficile, car les journées sont plus longues. Mais ma fille est mon enseignante et elle me défie déjà. Ça rend ça plaisant. Et mes enfants ne sont plus à la maison, ça me donne plus de temps!»