vendredi 27 mai 2016

Les Penguins rejoignent les Sharks en finale

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Lightning 1 - Penguins 2


PITTSBURGH - Bryan Rust a été le héros du septième match de la finale de l'Association Est avec deux buts, jeudi, et les Penguins de Pittsburgh ont accédé à la finale de la Coupe Stanley grâce à une victoire de 2-1 face au Lightning de Tampa Bay.
Les Penguins joueront pour la coupe Stanley pour une première fois depuis leur triomphe en 2009. Ils seront les hôtes du premier match de la finale, lundi, face aux Sharks de San Jose.
« Le plus grand défi est encore devant nous, a dit le capitaine des Penguins, Sidney Crosby. Nous devons terminer le travail de la bonne manière. »
« Je suis dans une séquence où je réussis à avoir les bonds chanceux », a noté Rust.
Evgeni Malkin a récolté deux aides, tandis que Matt Murray a repoussé 16 lancers devant le filet des Penguins.
Le gardien du Lightning Andrei Vasilevskiy a accordé deux buts sur 39 tirs.
Le Lightning tentait de retourner en finale pour une deuxième saison d'affilée. Il s'est incliné en six matchs face aux Blackhawks de Chicago le printemps dernier.
« Ils ont joué du meilleur hockey que nous pendant toute la série », a dit le défenseur du Lightning Anton Stralman, qui avait une fiche en carrière de 7-0 lors des matchs ultimes avant jeudi.
Près de deux mois après avoir disputé son dernier match, l'étoile du Lightning Steven Stamkos était de retour au jeu. Le 4 avril, Stamkos s'était soumis à une opération visant à soigner un caillot sanguin près de la clavicule droite.

Stamkos a toutefois été blanchi de la feuille de pointage en 11:55 de jeu.
Les Penguins avaient évité l'élimination avec une victoire dominante de 5-2 dans le sixième match, retrouvant la cohésion qui a fait leur succès après l'arrivée de Mike Sullivan derrière le banc à la mi-décembre.
Ils ont joué avec l'énergie du désespoir et ont fait oublier un historique récent peu glorieux. Les Penguins avaient perdu sept matchs nos 7 d'affilée à domicile, incluant un revers de 1-0 contre le Lightning en 2011 dans une série que Sidney Crosby et Malkin avaient raté en raison de blessures. Cette élimination représentait d'une certaine manière les insuccès en séries des Penguins après leur victoire en sept matchs face aux Red Wings de Detroit en 2009, ce qui selon plusieurs devait être le début d'une dynastie.
Sept ans plus tard, les Penguins tenteront enfin de soulever la coupe Stanley pour une quatrième fois dans leur histoire. Ils ont triomphé en 1991 et en 1992, ainsi qu'en 2009, après avoir perdu en finale l'année précédente face aux Red Wings.
« Nous avons toujours cru en nous, a mentionné Crosby. Ce n'est pas facile de retourner en finale. »
Mais ce ne fut pas facile. Vasilevskiy, qui a bien fait dans la série en relève à Ben Bishop, blessé, a fait face à un barrage, mais a limité les dégâts.
Il a fallu Rust, un ailier de 24 ans qui a marqué cinq buts en 55 matchs en saison régulière, pour tromper sa vigilance. Rust a égalé sa production de saison régulière avec cinq buts en 17 rencontres depuis le début des séries.
Il a ouvert le pointage tôt en deuxième, quand il a profité d'une remise de Chris Kunitz pour déjouer Vasilevskiy du côté de la mitaine. Drouin a nivelé la marque à 9:36 de l'engagement, battant Murray avec un puissant tir des poignets et le Lightning semblait sur le point de renverser la vapeur.
Mais Rust s'est assuré du contraire. Le tir de la pointe de Ben Lovejoy a donné contre la bande et le disque est revenu sur le côté droit du filet. Rust a été en mesure de le pousser entre le bras gauche et le corps de Vasilevskiy.
Les Penguins n'ont pas ralenti la cadence et Vasilevskiy a gardé le Lightning dans le match. Les Penguins ont eu l'avantage 21-5 au chapitre des tirs en deuxième période, mais ils n'avaient qu'une avance d'un but avant le dernier tiers.
Acculé au mur, le Lightning n'a jamais été en mesure de vraiment défier Murray et les Penguins ont pu amorcer les célébrations.

Le défenseur des Canadiens Alexei Emelin ajouté à l'équipe russe en vue de la Coupe du monde

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Alexei Emelin
Alexei Emelin (Source d'image:Vincent Éthier)

Le nom du défenseur des Canadiens Alexei Emelin a été ajouté à la formation russe qui participera à la Coupe du monde de hockey en septembre, vendredi.
Emelin et six autres joueurs se joignent à 16 autres, dont Andrei Markov, qui avaient été choisis en mars. En plus d’Emelin, l’arrière des Red Wing de Detroit Alexey Marchenko et celui des Maple Leafs de Toronto Nikita Zaitsev ont obtenu leur billet pour la compétition.
Les attaquants Evgeny Dadonov, Vadim Shipachyov et Ivan Telegin ainsi que le défenseur Slava Voynov, qui évoluent dans la Ligue continentale russe, ont également été sélectionnés.
Laine choisi par la Finlande
Considéré comme l’un des meilleurs espoirs en vue du prochain repêchage, l’attaquant Patrik Laine fera partie de l’équipe finlandaise. Laine a récolté 12 points et a été nommé meilleur joueur du tournoi au dernier Championnat du monde de hockey présenté en Russie.
Outre Laine, les avants Erik Haula et Sebastian Aho, les défenseurs Ville Pokka, Sami Lepisto et Jyrki Jokipakka ainsi que le gardien Mikko Koskinen représenteront aussi la Finlande.
La République tchèque s’est quant à elle tournée vers les attaquants Milan Michalek, Ales Hemsky, Radek Faksa et Dmitrij Jaskin ainsi que vers les arrières Zbynek Michalek, Jakub Nakladal et Michal Jordan.
Plus de détails à venir

jeudi 26 mai 2016

Si vous êtes Yzerman, vous faites quoi avec le dossier Stamkos?

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Steven Stamkos
Steven Stamkos (Source d'image:Getty)
BERTRAND RAYMOND
MERCREDI, 25 MAI 2016. 08:39

Normalement, ça coûte très cher quand une organisation remporte la coupe Stanley. Quand les contrats des joueurs le leur permettent, ils saisissent l'occasion pour monnayer ce championnat. La gourmandise des joueurs forcent habituellement la direction à se départir de certains éléments pour respecter le plafond salarial. Les Blackhawks de Chicago sont passés par là quelques fois.
Dans le cas du Lightning de Tampa Bay, sans même savoir ce qui va se passer dans le match décisif de jeudi, on sait déjà que l'été sera très onéreux. Il y aura de lourds contrats à renégocier. Steven Stamkos vise une entente de 10 millions $, Nikita Kucherov, qui est nettement sous-payé à 711 000 $, va exiger la lune. Alex Killorn, l'un des éléments les plus efficaces de son équipe dans les présentes séries, sera difficile à écarter. Et c'est sans compter Cedric Paquette, Jonathan Marchesseault et Nikita Nesterov, qui frappent tous à la porte de leur premier million.

Les trois derniers représentent du petit change pour le directeur général Steve Yzerman. Sa priorité est Stamkos. Il en va de l'avenir de l'équipe.
Stamkos est un joueur de concession de 26 ans seulement. Même s'il a déjà gagné deux trophées Maurice-Richard, le meilleur est à venir dans son cas. Yzerman doit se poser deux questions à son sujet. Est-ce que son équipe peut espérer remporter un jour la coupe Stanley sans lui? S'il s'en va poursuivre sa carrière ailleurs, quand pourra-t-il repêcher un autre joueur de concession du même type?
Parce que l'organisation est très impliquée dans les séries, c'est normal de ne plus entendre parler des négociations de contrat entre l'équipe et son meilleur joueur. Quand on livre une telle bataille, il faut à tout prix éviter les sources de distraction. Néanmoins, on ne doute pas que l'agent de ce prolifique marqueur et Yzerman poursuivent les discussions. Les deux en arriveront probablement à un compromis qui sera inévitablement à l'avantage du joueur qui a tous les atouts dans son jeu pour faire danser son directeur général. Le Lightning ne peut pas logiquement perdre un joueur de cette trempe sans même obtenir une douzaine de bâtons en retour.
On risque donc de revivre ce qui s'est passé dans le cas de P.K. Subban. C'est le propriétaire qui va donner le feu vert à son directeur général pour qu'il accorde à Stamkos ce qu'on lui refuse depuis des mois. Yzerman a la responsabilité du plafond salarial, mais le propriétaire, de son côté, a l'obligation d'honorer la fidélité d'un public qui lui remplit les poches. Geoff Molson l'avait compris.
Si Stamkos décide de tester sa valeur sur le marché, il aura toujours le loisir de revenir à Tampa, mais ça reste un jeu très dangereux car il y aura toujours quelque part une organisation prête à lui en offrir davantage. Pour la majorité des athlètes, il n'y a pas un sentiment d'appartenance qui résiste à une proposition d'un ou deux millions de plus.
Faudra tenter de récupérer de l'argent ailleurs. La meilleure avenue est le contrat du gardien Ben Bishop, à qui on devra verser 6 millions $ pendant une saison encore. Ça fait au moins deux ans qu'on nous répète que le jeune Andreï Vasilevskiy représente l'avenir de l'organisation dans les buts. Une blessure à Bishop lui permet actuellement d'en faire la démonstration. Il est grand, athlétique et rapide. Et il semble prêt à assumer un rôle plus important.
Il a connu quelques sorties de trois buts récemment, mais on n'accorde pas toujours une grande protection à un gardien de 21 ans qui évolue sous une pression énorme. Mardi, il devait se demander où étaient passés ses coéquipiers durant les 40 premières minutes.
Une troisième question s'ajoute donc aux deux premières concernant Stamkos. Est-ce que le Lightning peut dorénavant se priver des services de Bishop? Les opinions sont certainement partagées là-dessus.
Steve Yzerman est grassement payé pour répondre à ce genre de questions.
Latendresse : la bonne décision
Guillaume Latendresse a célébré son 29e anniversaire de naissance hier. Le chiffre m'a frappé. À 29 ans, il est à la retraite depuis deux ans déjà.
Latendresse, qui dirige aujourd'hui les Riverains du Collège Charles-Lemoyne, de la Ligue midget AAA, en plus d'un rôle d'analyste à RDS, a subi au moins cinq ou six commotions cérébrales, dont la dernière avec les Lions de Zurich, de la Ligue A de Suisse, où il se croyait sans doute à l'abri des coups durs.
Il a eu l'intelligence de s'arrêter à 27 ans parce qu'il ne voulait pas courir le risque d'étirer sa carrière en faisant des antidépresseurs sa médication quotidienne. Père de deux jeunes enfants, les choses auraient pu mal tourner pour lui et pour sa famille s'il l'avait fait. D'autres, qui ne l'ont pas compris, ont même payé de leur vie leur profond attachement au hockey.
Latendresse préfèrerait sans doute marquer 20 buts par saison sur les patinoires de la Ligue nationale, mais la vie en a décidé autrement.