jeudi 31 mars 2016

HOCKEY Ce qui peut encore motiver le Canadien

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31 mars 2016 |Michel Lamarche - La Presse canadienne 
Max Pacioretty, Alex Galchenyuk et Sven Andrighetto après un but lors d’un match contre les Jets de Winnipeg, le 5 mars dernier
Photo: John Woods La Presse canadienne
Max Pacioretty, Alex Galchenyuk et Sven Andrighetto après un but lors d’un match contre les Jets de Winnipeg, le 5 mars dernier
Que peut-il bien rester comme source de motivation aux joueurs du Canadien de Montréal avant de plier bagage pour une période de cinq mois ? Bien peu, en fait, si ce n’est que certains d’entre eux pourraient se fixer des objectifs personnels et permettre à l’équipe, au passage, de compléter la saison avec un rendement de ,500.
 
Après 77 matchs, le Tricolore (35-36-6) a accumulé 76 points et il a donc besoin de trois victoires pour se hisser au plateau qui est considéré comme le seuil de respectabilité dans le sport professionnel. Un plateau qu’il a largement surpassé lors des trois premières saisons du régime Bergevin-Therrien.
 
À première vue, la tâche s’annonce ingrate pour les hommes de Michel Therrien puisqu’ils devront livrer bataille deux fois plutôt qu’une tant au Lightning de Tampa Bay qu’aux Panthers de la Floride d’ici le 9 avril. Leur autre rencontre sera présentée en Caroline le jeudi 7.
 
Le Lightning et les Panthers forment non seulement les deux meilleurs clubs de la section Atlantique de la Ligue nationale de hockey, ils sont engagés dans une féroce bataille pour le 1er rang. En y accédant, l’une des deux équipes floridiennes affrontera l’une des deux formations repêchées, celle de 7e place dans l’Est.
 
Jouer les casse-pieds
 
Il s’agira donc d’une belle occasion pour le Canadien de jouer les casse-pieds, cela bien que les porte-couleurs du Lightning seraient sans doute portés à dire que les joueurs du Tricolore les ont déjà suffisamment embêtés cette saison.
 
Dominante face au Canadien lors des trois dernières campagnes, la troupe de Jon Cooper a perdu ses deux matchs contre la formation montréalaise en 2015-2016. De plus, elle se présentera au Amalie Arena jeudi sans les services du défenseur Anton Stralman après avoir offert à ses partisans une prestation peu convaincante contre les Maple Leafs de Toronto lundi soir.
 
Face à l’une des pires équipes dans toute la LNH, le Lightning n’a amassé que 18 tirs. mais le gardien Ben Bishop a réalisé 34 arrêts, dont plusieurs spectaculaires, dans une victoire de 3-0.
 
« Il y a des blanchissages d’équipe, et il y en a d’autres qui appartiennent au gardien ; essayez de deviner dans quelle catégorie se trouve celui-ci, a lancé Cooper aux journalistes.Après certains matchs, vous vous demandez comment il se fait que vous n’ayez pu obtenir un point au classement. Et il y a des matchs, qu’on espère toujours moins nombreux, après lesquels vous vous demandez comment vous avez pu remporter une victoire de 3-0. »
 
Buts et victoires
 
Sur le plan individuel, les attaquants Max Pacioretty et Alex Galchenyuk sont tous deux à portée du plateau des 30 buts : il leur en manque trois chacun. Si les deux Américains y parviennent, ils deviendront le premier tandem du Canadien à accomplir l’exploit lors d’une même saison depuis Erik Cole (35) et Pacioretty (33) en 2011-2012.
 
Limité à 12 points en 25 rencontres lors des catastrophiques mois de décembre et janvier, Pacioretty s’est ressaisi en mars avec une récolte de 12 points en 14 sorties. De son côté, Galchenyuk n’a pas marqué à ses trois dernières rencontres après un départ canon en mars, mais ses 15 points font de lui le meilleur pointeur de l’équipe depuis le début du mois.
 
En fait, depuis la dernière conquête de la Coupe Stanley par le Tricolore, un tel tour de force n’a été réussi que deux autres fois. En 1993-1994, Vincent Damphousse et Brian Bellows ont inscrit 40 et 33 filets respectivement. Deux saisons plus tard, Damphousse et Pierre Turgeon ont réussi 38 buts chacun.
 
Par ailleurs, à l’autre extrémité de la patinoire, Mike Condon n’a besoin de gagner qu’un seul match pour atteindre le plateau des 20 victoires, un exploit rare pour un gardien recrue dans la longue histoire du Tricolore. Carey Price, avec 24 en 2007-2008, est le dernier à avoir réussi le coup.
 
Des gardiens aussi illustres que George Hainsworth (28 en 1926-1927), Bill Durnan (38 en 1943-1944), Ken Dryden (39 en 1971-1972) et Patrick Roy (23 en 1985-1986) ont aussi gagné plus de 20 matchs à leur première saison officielle dans la LNH. Dryden est un cas particulier car il avait participé à six rencontres du calendrier régulier et 20 matchs éliminatoires en 1970-1971.

mercredi 30 mars 2016

Le Tricolore bat les Red Wings

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30 mars 2016 |Michel Lamarche - La Presse canadienne | Hockey
Max Pacioretty célèbre avec Alex Galchenyuk le but compté en troisième période contre les Red Wings de Detroit, mardi.
Photo: Graham Hughes La Presse canadienne
Max Pacioretty célèbre avec Alex Galchenyuk le but compté en troisième période contre les Red Wings de Detroit, mardi.
Le Canadien a réalisé deux tours de force qu’il n’a pas l’habitude d’accomplir cette saison, et surtout dernièrement : marquer les deux premiers buts d’un match et effacer un déficit après 40 minutes de jeu.
 
Max Pacioretty a inscrit son premier doublé depuis le 27 février et il a guidé le Tricolore vers une victoire de 4-3 face aux Red Wings de Detroit mardi soir au Centre Bell.
 
Ces deux buts de Pacioretty lui ont permis de rejoindre Alex Galchenyuk au sommet des buteurs chez le Canadien avec 27. Le capitaine du Tricolore a reçu le soutien de Paul Byron (11e) et de Sven Andrighetto (7e). Byron et Andrighetto ont ajouté des mentions d’aide pendant que Galchenyuk récoltait deux passes.
 
« Il n’y a pas de compétition entre Alex et moi dans la course au plateau de 30 buts, a assuré Pacioretty. Nous aimons tous deux préparer des buts pour l’autre. »
 
Avant la rencontre de mardi, le Canadien affichait un dossier de 3-27-0 lorsqu’il tirait de l’arrière après deux périodes. Le Tricolore n’avait pas gagné dans de telles circonstances depuis le 27 novembre, contre les Devils du New Jersey. Et il fallait remonter au 24 février, à Washington pour retracer la dernière fois qu’il avait marqué les deux premiers buts d’un match.
 
Gustav Nyquist (17e), Anthony Mantha (2e) et Mike Green (6e), dans un intervalle de moins de quatre minutes en deuxième période, ont déjoué Mike Condon, qui a fait face à 42 tirs, dont 23 en troisième seulement.
 
Les trois buts des Red Wings ont été marqués lors d’avantages numériques.
 
Le Canadien a obtenu 27 tirs contre Petr Mrazek et Jimmy Howard, qui ont accordé chacun deux buts.
 
Le Canadien s’envolera pour la Floride avant l’heure du midi mercredi. Une fois dans le sud-est des États-Unis, il y affrontera d’abord le Lightning de Tampa Bay jeudi, avant de se mesurer aux Panthers samedi à Sunrise.
 
Le gardien Carey Price et les attaquants Brendan Gallagher et Daniel Carr accompagneront l’équipe, mais de là à croire qu’ils reprendront le collier, ce n’est pas certain, a laissé sous-entendre Michel Therrien. En fait, Therrien ignore si Price s’entraînera avec ses coéquipiers pendant l’escapade en Floride.
 
Une brève soirée
 
Engagé dans une bataille de tous les instants avec les Flyers de Philadelphie pour le huitième rang du classement général de l’Association Est, l’entraîneur-chef des Red Wings Jeff Blashill n’a sans doute pas envie de se montrer conciliant ou patient.
 
Mrazek l’a appris à ses dépens, lui qui a retraité au banc des joueurs après moins de 12 minutes de travail.
 
À 8:23, il a d’abord cédé devant Pacioretty, qui a fait bifurquer le tir du défenseur Joel Hanley à la gauche de Mrazek. Environ trois minutes plus tard, Byron, nullement dérangé devant le filet, a poussé derrière Mrazek le retour d’un tir des poignets d’Alexei Emelin.
 
Howard, qui avait joué lundi soir à domicile contre les Sabres de Buffalo, a alors été envoyé dans la mêlée et n’a fait face qu’à un seul des huit tirs du Tricolore pendant le premier vingt.
 

Emelin réveille les Wings
 
Passifs, voire inertes en première moitié du deuxième vingt, les Red Wings sont sortis de leur torpeur grâce à Emelin.
 
Le défenseur russe a écopé une pénalité majeure à la suite d’une violente mise en échec à l’endroit de Dylan Larkin, à 8:44.
 
Non seulement l’attaquant recrue n’a pas été blessé sérieusement, mais le jeu a mené à un avantage numérique de trois minutes. Et les Red Wings en ont pleinement profité.
 
Nyquist a d’abord coupé de moitié l’avance du Canadien, grâce à un tir des poignets que n’a jamais vu Condon, dont la vue était obstruée par Riley Sheahan.
 
Seulement 44 secondes plus tard, à 13:17, l’entêtement de Mantha a porté fruit. Après plusieurs tentatives, le Longueuillois est parvenu à loger le disque dans le filet, même si Nathan Beaulieu et Phillip Danault étaient venus prêter main-forte à Condon dans sa zone réservée.
 
Les visiteurs ont ensuite exploité une double mineure à Mike Brown pour prendre les devants pour la première fois de la rencontre. Cette fois, c’est Green qui a fait bouger les cordages à l’aide d’un tir des poignets, à 16:20.
 
« Nous savions que nous avions une chance de gagner ce match en restant éloignés du banc des punitions, car nous les dominions à cinq contre cinq, a déclaré Pacioretty. Les Red Wings sont dangereux en avantage numérique et une formation qui joue avec le désespoir comme c’est le cas avec eux vous le fera payer. »
 
Le Canadien croyait avoir créé l’égalité à 2:58 du troisième vingt, quand Emelin a déjoué la vigilance de Howard. Mais ce dernier s’est plaint d’obstruction de la part de Brown, et la reprise vidéo lui a donné raison.
 
Les hommes de Michel Therrien se sont repris moins de quatre minutes plus tard quand Andrighetto a fait dévier une passe de Tomas Plekanec, lors d’une supériorité numérique.
 
Pacioretty a complété son doublé avec un peu plus de huit minutes à jouer au temps réglementaire.

Michel Therrien confirme que Carey Price sera du voyage en Floride

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Publié par Jacques Thériault pour 98,5fm Sports le mardi 29 mars 2016 à 22h57. Modifié à 23h24.
Michel Therrien confirme que Carey Price sera du voyage en Floride
canadiens.nhl.com
(98,5 Sports) - Il y avait longtemps que le point de presse d'après match de Michel Therrien ne s'était prolongé au-delà de trois minutes.

Ce qui titillait particulièrement les journalistes présents n'était pas la performance du Canadien contre les Red Wings. Ils voulaient savoir si Carey Price avait son billet d'avion pour le voyage de deux matchs du Canadien en Floride.
La réponse est oui.

Le meilleur joueur du Tricolore qui a marqué la saison catastrophique de l’équipe par son absence accompagnera ses coéquipiers.

Il ne faut toutefois pas sauter trop rapidement aux conclusions : non seulement on est encore loin d’un retour au jeu, Michel Therrien n’a même pas voulu confirmé si Price s’entraînerait avec l’équipe.

« Je ne sais pas encore s’il va s’entraîner avec l’équipe, a précisé Michel Therrien. Il a besoin de travailler avec Stéphane Waite (entraîneur des gardiens). Il a besoin de recevoir des tirs, on ne veut pas le laisser dans une situation où il ne pourrait pas progresser.»

Évidemment Michel Therrien espère que Price pourra commencer à s’entraîner normalement avec ses coéquipiers, mais pour l’instant il n’y a aucune garantie. L’entraîneur n’a même pas voulu s’engager sur le nombre d’entraînements que Price devrait avoir avant de revenir au jeu.

«Le nombre de «pratiques», je ne pourrais pas le dire, mais le plus possible, a conclu Michel Therrien sur le sujet en riant.»

En ce qui concerne le match, Therrien a refusé de parler d’inscipline dans d’Alexei Emelin qui a écoper d’une punition majeur pour la mise en échec dur Dylan Larkin en deuxième période.

«Dans le cas d’Emelin, je ne crois pas que ce soit de l’indiscipline, a-t-il dit. La mise en échec était solide. La rondelle était là; pour moi ce n’est pas de l’indiscipline c’et une bonne mise en échec.»

Si Michel Therrien n’était pas particulièrement satisfait du jeu de ses unités spéciales. Il se réjouissait du travail à cinq contre cinq, surtout le travail du trio Pacioretty-Galchenyuk-Byron. L’entraineur aime bien la contribution de ce dernier au premier trio du Canadien.

«Paul apporte beaucoup de vitesse et il est bon défensivement, a commenté Therrien. C’est la raison pour laquelle je l’utilise avec les deux autres qui peuvent se concentrer sur l’offensive.»