vendredi 15 janvier 2016

Le Canadien méritait un meilleur sort

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Publié par 98,5 fm pour 98,5fm Sports le jeudi 14 janvier 2016 à 18h26. Modifié par Charles Payette le vendredi 15 janvier 2016
Le Canadien méritait un meilleur sort
PC/Paul Chiasson
(98,5 Sports) - Face aux champions en titre de la coupe Stanley qui arrivaient à Montréal avec une séquence de huit victoires, le Canadien a tout donné et il a même dominé les Blackhawks de Chicago lors des deux dernières périodes.
Le point de presse de Michel Therrien
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Mais en raison de la tenue exceptionnelle du gardien Corey Crawford, le Tricolore s'est quand même incliné 2-1, jeudi, au Centre Bell.

Jonathan Toews, avec son 17e de la saison, et Ryan Garbutt (2e) ont inscrit les buts des Blackhawks (29-13-3) qui portent à neuf leur série de triomphes.

La formation de Chicago n'a pas encore perdu un match en 2016. Leur dernier revers (1-2) remonte au 27 décembre contre les Hurricaines de la Caroline.

Paul Byron, avec sa huitième réussite de la saison, a compté le seul but du Canadien (23-18-3) qui aurait mérité un meilleur sort.

Crawford a été fidèle à la tenue qu'il affiche d'ordinaire lors des matchs des siens à Montréal: excellente. Le gardien originaire du Québec a stoppé 39 rondelles, tandis que Mike Condon a repoussé 31 des 33 tirs dirigés vers lui.

L’entraîneur Joel Quenneville a remporté la 783e victoire de sa carrière et il devance Al Arbour (782) au deuxième rang des entraîneurs ayant le plus de gains dans la Ligue nationale.

Pour sa part, le Canadien a subi un deuxième échec de suite et il a perdu trois de ses quatre matchs depuis la Classique hivernale. Un match qui, espérait l'organisation, allait relancer l'équipe après un éprouvant mois de décembre.

Cette défaite laisse le Tricolore au troisième rang de la section Atlantique avec 49 points, un seul devant le Lightning de Tampa Bay et deux devant les Bruins de Boston, tous deux inactifs, jeudi.

Le Canadien disputera ses deux prochaines rencontres à l'étranger, d'abord samedi à St. Louis avant de renouer avec les Blackhawks dimanche soir, dans la Ville des Vents. Il sera de retour au Centre Bell mardi, pour y affronter les Bruins.
Le film de la rencontre

Première période:

Premier arrêt pour Mike Condon face à un tir d'Artemi Panarin. Ce dernier avait l'option de tenter une passe vers Patrick Kane, mais il a préféré tirer au filet.

Nathan Beaulieu tente de sortir de sa zone avec la rondelle, mais il la perd à la suite du beau travail de Kane et de Panarin. Et David Desharnais écope d'une pénalité afin de sauver les meubles aux dépens de Kane.

Les Blackhwaks contrôlent la rondelle, mais Condon est bien peu mis à l'épreuve durant deux minutes.

Tout de suite à la fin de la pénalité de Desharnais, Max Pacioretty et Tomas Plekanec s'offrent un deux contre un, mais le tir du capitaine tricolore est stoppé par le gardien Corey Crawford.

Les Blackhawks ont une mise en jeu en zone du Canadien et Andrew Shaw fait tout le travail, notamment en déjouant P.K. Subban. Jeu d'enfant alors pour Jonathan Toews de compléter le jeu à la suite d'une passe à l'embouchure du filet Le 17e but de la saison de Toews. Blackhawks 1 Canadien 0.

Notons que la fiche de Chicago est de 25-3-2 quand la formation marque le premier but durant un match.

Débordés par les Blackhawks, les joueurs du Canadien profitent d'une relance pour créer l'égalité. Subban passe à Desharnais qui centre du revers vers Paul Byron. Et la rondelle se retrouve derrière Crawford. Un huitième but cette saison pour Byron. Blackhawks 1 Canadien 1.

Des mentions d'aide à Desharnais et à Subban, pour qui il s'agit du 30e point de la saison 2015-2016.

Le rouleau compresseur des Blackhawks se remet à l'ouvrage. La défensive du Canadien est débordée, Condon fait un premier arrêt, mais il ne peut rien sur un foudroyant tir frappé de Ryan Garbutt. Blackhawks 2 Canadien 1.

Les joueurs du Canadien y vont de beaux efforts, mais ceux des Blackhawks sont plus rapides et ils sont toujours les premiers sur la rondelle.

Lars Eller, posté à l'embouchure du filet, passe à un cheveu de créer l'égalité.

Tirs au but par:

Blackhawks: 12- 0 - 0 : 12

Canadien: 11 - 0 - 0 : 11

Deuxième période:

Nathan Beaulieu est toujours au banc du Canadien en début de deuxième période, après y avoir été cloué lors des sept dernières minutes du premier engagement, soit depuis le deuxième but des Blackhawks.

Le Canadien entreprend cette deuxième période en lion et Corey Crawford a la frousse à la suite d'un tir frappé de la pointe de Jeff Petry. Joel Quenneville demande d'ailleurs un temps d'arrêt.

Beaulieu fait une première présence après 4:28 minutes de jeu au deuxième tiers. Purgatoire terminé.

Descente à trois avec Brandan Gallagher, Plekanec et Pacioretty. C'est ce dernier qui tire... à côté du filet.

Une percée de Byron permet au Canadien de menacer, mais Crawford ferme la porte avec deux solides arrêts.

Arrêt de Condon sur un tir de loin de Brent Seabrook. Les Blackhawks ne peuvent saisir le retour.

Puis, Daniel Carr contourne l'arrière du filet de Crawford. Il remet à Torrey Mitchell, mais le gardien de Chicago stoppe le tir faible.

Solide plaqué légal d'Alexei Emelin aux dépens d'Andrew Desjardins qui arrivait à pleine vitesse. Desjardins a valsé par-dessus Emelin avant de chuter sur la patinoire.

Tir de la pointe de Beaulieu. Crawford fait l'arrêt, mais ne maîtrise pas le disque et Plekanec rate l'occasion de créer l'égalité. Emelin, entretemps, écrase Garbutt le long de la bande.

Superbe contrôle de la rondelle d'Eller en zone adverse. Il tourne sur lui-même et centre pour Galchenyuk qui rate le filet de peu.

Excellente période pour le Canadien, mais il n'a pu concrétiser ses chances de marquer.

Tirs au but par:

Blackhawks: 12- 11 - 0 : 23

Canadien: 11 - 12 - 0 : 23

Troisième période:

Dès la première minute de jeu, Desharnais s'empare d'une rondelle libre à la sortie de la zone des Blackhawks, il se retourne, fonce au filet, déjoue un défenseur à l'aide d'une belle feinte, mais il n'a plus d'angle pour décocher un tir valable.

Descente sur l'aile gauche de Brian Flynn qui centre pour Daniel Carr, mais Crawford capte la rondelle au vol afin d'empêcher un but.

Le Canadien perd la rondelle à la ligne bleue des Blackhawks et Desjardins en profite pour filer vers le filet de Condon qui résiste.

Pénalité pour obstruction décernée à Niklas Hjalmarssson qui pousse Plekanec sur le filet de Crawford. Avantage numérique pour le Canadien.

Le Canadien fait circuler la rondelle avec aisance et s'offre de belles ouvertures, mais il n'arrive pas à marquer malgré les efforts de Carr, Byron et Galchenyuk.

Ce dernier frappe accidentellement Marian Hossa avec son bâton en tirant au but, raison pour laquelle l'arbitre ne décerne pas de pénalité en dépit de la chute sur la patinoire du joueur des Blackhawks. Hossa se dirige au vestiaire.

Tir de Pacioretty avec Plekanec posté devant le filet. Encore raté. Relance des Blackhawks et arrêt de Condon face à Toews.

Belle sortie d'Eller du coin de la patinoire. Son tir est toutefois bloqué par Seabrook qui plonge au bon moment. Hossa est de retour sur la patinoire.

Superbe montée de Subban qui cède la rondelle à l'entrée de la zone et Crawford fait encore un arrêt avec un bel échange à trois joueurs du Canadien.

Tir violent de Galchenyuk après une mise en jeu. La rondelle touche Crawford sur le casque avant de toucher la barre transversale. Le gardien est secoué, mais demeure dans le match.

Condon quitte son filet avec 1:42 à jouer à la troisième période.

À six contre cinq, le Canadien congestionne le devant du filet de Crawford, mais ne parvient pas à marquer.

Mise en jeu dans la zone de Chicago avec 33 secondes à faire.

Le Canadien n'en tire pas profit.

Tirs au but par:

Blackhawks: 12- 11 - 10 : 33

Canadien: 11 - 12 - 17 : 40

(Avec La Presse canadienne)

Eugenie Bouchard en finale à Hobart

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Bouchard rugit vers la finale


HOBART, Australie - Eugenie Bouchard est passée en finale au tournoi de Hobart, l'emportant 6-1, 4-6 et 6-4 contre Dominika Cibulkova.
La Canadienne de 21 ans a eu besoin de deux heures pour battre la Slovaque de 26 ans, troisième tête d'affiche.
Bouchard a eu l'avantage 7-5 pour les bris et 6-0 pour les as.
La Québécoise avait aussi gagné leur seul match précédent l'an dernier à New York, au troisième tour.
En finale, Bouchard sera opposée à la Française Alizé Cornet, qui a remporté l'autre demi-finale en deux sets, 6-1, 6-1 face à la Suédoise Johanna Larsson.
Expéditive au premier set, Bouchard a vu sa rivale la briser cinq fois en autant d'occasions en deuxième manche.
Le jeu crucial du dernier set a été le septième, où l'athlète de Westmount a réussi son ultime bris pour mener 4-3.
Bouchard, 47e au monde, est ensuite restée en contrôle jusqu'au coup droit de la victoire.

Autre défaite, même problème

http://www.rds.ca/hockey/canadiens/

L'histoire se répète


Images of Francois Gagnon
MONTRÉAL – Après une première période qui manquait nettement d’intensité, le Canadien s’est très bien repris au cours des 40 dernières minutes. Il ne s’est pas contenté de seulement patiner. Le Canadien a travaillé. Il a même très bien travaillé.
Le Tricolore s’est même permis de déclasser les Blackhawks de Chicago en période médiane pour ensuite maintenir la cadence au cours de la troisième. Il a obtenu 40 tirs aux dépens des champions en titre de la coupe Stanley. Ce qui n’est pas rien. Et attention, plusieurs de ces 40 tirs ont donné de bonnes, de très bonnes, voire d’excellentes occasions de marquer.
Le Canadien n’a toutefois pas aidé sa cause en bousillant quelques-unes de ces très bonnes occasions de marquer, mais il s’est surtout rivé le nez sur les jambières, le plastron, le bâton et les mitaines de Corey Crawford qui a imité plusieurs gardiens québécois avant lui en profitant de son passage au Centre Bell pour connaître un match sensationnel.
Crawford n’est pas le gardien le plus élégant de la LNH. Loin de là. Il n’a pas la réputation des Price, Rinne, Holtby, Quick et autres Rinne. Mais quand vient le temps de réaliser des arrêts, il les réalise. C’est pour cette raison qu’il occupe le 2e rang dans la LNH cette saison pour le nombre de victoires (26) et qu’il domine le circuit avec six jeux blancs. C’est aussi pour cette raison qu’il a joué un rôle important dans les deux dernières conquêtes de la coupe Stanley des Blackhawks.
Résultat : en dépit de tout ce qu’il a fait de bien et de bon en obtenant ses 40 tirs jeudi soir, le Canadien n’avait qu’un but à sa fiche lorsque la sirène a mis fin au match. Et un but, c’était un de moins que leurs adversaires.
Victoire morale
Le Canadien a donc perdu et plusieurs de ses partisans ont hué ce résultat ô combien décevant en dépit du spectacle que les deux équipes venaient de leur offrir. Un spectacle de plus intéressant puisqu’en dépit des trois buts marqués, les deux équipes ont généré 120 tirs, dont 73 – 40 pour le Canadien, 33 pour les Hawks – ont atteint la cible.
Pourquoi huer? Parce qu’après une 14e défaite en 18 matchs, les victoires morales ne comptent plus. Il faut gagner. Peu importe la façon.
Ce sera pour une autre fois. Peut-être samedi à St Louis. Peut-être dimanche alors que le Canadien croisera à nouveau les Blackhawks. Sauf que dimanche, c’est dans l’intimidant United Center que le Canadien recroisera les champions en titre de la coupe Stanley. Rien pour aider la cause du Tricolore qui disputera en plus un deuxième match en deux soirs, alors que les Hawks seront reposés puisqu’ils seront en congé samedi.
Je regardais les visages longs des joueurs du Tricolore après leur match solide face aux Blackhawks et je me demandais s’il était plus facile de composer avec les tracas d’une défaite après une dégelée ou après un revers serré comme celui qu’ils venaient tout juste d’encaisser. Qu’ils commençaient à digérer.
« Dans une situation normale, c’est plus facile de garder confiance après un revers serré. Tu penses à ce que l’équipe a fait de bien, tu bâtis sur les aspects positifs et tu te sers de tout ça comme tremplin pour le prochain match. Dans la situation actuelle, alors que les revers s’accumulent et qu’une fois encore nous n’avons pas été en mesure de profiter de nos occasions de marquer, le fait de perdre un match serré pèse plus lourd encore qu’une dégelée. On a besoin de gagner. C’est sûr qu’il y a plein d’aspects positifs à tirer du match de ce soir, mais on ne gagnera pas en marquant seulement un but par match », a candidement reconnu Tomas Plekanec dans le vestiaire du Canadien.
Attaque anémique
Plekanec est l’un de ceux qui en arrachent en ce moment sur plan de l’attaque.
Limité à huit buts cette saison, dont un seulement à ses 28 dernières parties et trois à ses 38 derniers matchs – il a toutefois 24 mentions d’aide lors de ces 38 parties – Tomas Plekanec a raté la meilleure occasion de marquer de la soirée. Devant un filet désert, il a hésité une seconde avant de pousser la rondelle vers le but. J’ai cru pendant un moment que le défenseur Niklas Hjalmarsson avait fait dévier la rondelle avec la lame de son bâton. Mais non. Plekanec a simplement frappé le côté du but.
« Je me suis concentré à prendre le contrôle et j’ai raté la cible, je crois. C’est à l’image de ce qui se passe depuis plus d’un mois », a indiqué le vétéran joueur de centre.
En passant, Plekanec est en forme. Il n’est pas blessé. Du moins pas au bas du corps. Il souffre toutefois d’un sérieux manque de confiance au haut du corps comme il me l’a souligné en pointant sa tête du doigt. « C’est ici que ça ne tourne pas rond en ce moment... »
Un peu plus loin dans le vestiaire, Max Pacioretty affichait encore une solide dose de frustration après la défaite. Il n’a pas lancé de gros mots ou de regards belliqueux à l’endroit de l’un ou l’autre de ses coéquipiers.
Après avoir disputé un solide match au cours duquel il a atteint la cible cinq fois sur les sept tirs qu’il a décochés, le capitaine a simplement admis qu’à un certain moment donné, on ne peut plus parler de malchance ou d’accorder tout le crédit au gardien adverse pour le manque à gagner qui fait si mal au Canadien. Il faut commencer à blâmer les joueurs qui ne trouvent plus les moyens de marquer.
C’est plate de même, mais c’est comme ça.
Dans les 14 revers qu’il a subis à ses 18 derniers matchs, le Canadien s’est contenté de deux buts ou moins 13 fois.
Sur les 21 revers qu’il a encaissés jusqu’ici cette saison, 18 en temps réglementaire, deux en prolongation et un en tirs de barrage, le Canadien a marqué plus de deux buts à trois reprises seulement. Il a perdu 4-3 en temps réglementaire à Edmonton le 29 octobre, 4-3 en tirs de barrage à Pittsburgh le 11 novembre et 4-3 une fois encore à Philadelphie le 5 janvier.
Même avec Carey Price devant le filet, le Canadien pourrait difficilement gonfler sa fiche avec une attaque aussi anémique.
Vrai que les adversaires craindraient davantage Price qu’ils ne craignent Condon ou Scrivens, mais on ne peut rien reprocher aux gardiens du Canadien depuis Noël.
Les ennuis du Canadien ce n’est pas devant son but qu’il les connaît, c’est devant le filet à l’autre bout de la patinoire. Un filet autour duquel il bourdonne parfois pas mal comme cela a été le cas jeudi, mais dont il n’arrive pas à trouver le fond.
Galchenyuk devant Plekanec
J’ai toujours appuyé Tomas Plekanec et je l’ai toujours défendu face aux critiques que je trouvais trop acerbes et surtout injustifiées.
Mais en ce moment, il est perdu offensivement. Il se cherche et n’est pas en mesure de retrouver sa touche. Malgré tout, il pivote toujours le premier trio et maximise son utilisation avec du temps en avantage et désavantage numérique.
Loin de moi l’intention d’abandonner Plekanec.
Mais en raison du besoin criant d’offensive dans le camp du Canadien, il me semble que l’occasion ne pourrait être mieux choisie pour offrir à Alex Galchenyuk la possibilité d’évoluer entre Pacioretty et Gallagher.
Cette expérience servirait le Canadien de deux façons : d’abord elle permettrait une meilleure évaluation de Galchenyuk au centre et injecterait peut-être une nouvelle dose d’efficacité à l’attaque.
Si ça ne fonctionne pas?
Le Canadien aura au moins obtenu des réponses à quelques questions quant au développement et au futur de Galchenyuk. Et bien honnêtement, est-ce que l’attaque du Canadien pourrait vraiment être plus timide qu’elle ne l’est présentement?
Poser la question c’est y répondre.
Michel Therrien semble prêt à muter Galchenyuk. Il l’a d’ailleurs fait en troisième période du match de jeudi alors que Galchenyuk a évolué à la gauche de David Desharnais et de Paul Byron.
Tant qu’à bouger Galchenyuk, pourquoi ne pas lui donner une promotion au centre.
Ça pourrait donner les trios suivants :
Pacioretty – Galchenyuk – Gallagher
Eller – Plekanec – Andrighetto
Fleischann – Desharnais – Byron
Carr – Mitchell – Flynn
Je vous lance ça comme ça...
Michel Therrien a essuyé des critiques pour avoir envoyé dans la mêlée des attaquants de deuxième ordre pour les 30 dernières secondes du match alors que le Canadien évoluait à six contre cinq.
En lieu et place, plusieurs partisans auraient aimé voir Michel Therrien réclamer son temps d’arrêt pour reposer ses meilleurs éléments qui venaient de passer près d’une minute déjà à six contre cinq et les renvoyer terminer le match.
Leur scénario se défend.
Je n’ai pas posé la question au coach après le match. Mais j’ai l’impression qu’en raison du fait que les Blackhawks n’avaient plus de temps d’arrêt à leur disposition – Joel Quenneville l’avait réclamé plus tôt dans le match après un dégagement refusé – Michel Therrien a préféré ne pas donner la chance aux meilleurs éléments défensifs des Hawks de se reposer pendant un temps d’arrêt, quitte à devoir se contenter des joueurs de deuxième trio.
Je vous laisse choisir le scénario qui vous plait le plus.
Le Canadien s’entraîne à Brossard vendredi midi avant de mettre le cap sur St Louis où les Blues ont perdu 4-1 aux mains des Hurricanes de la Caroline.
La bonne nouvelle c’est que les Blues sont donc battables.
La mauvaise, c’est qu’ils ne donneront certainement pas de chance au Canadien de leur faire subir un deuxième revers de suite devant leurs partisans. Et comme une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule, les Blues voudront sans doute aussi venger le revers de 3-0 qu’ils ont encaissé au Centre Bell en début de saison alors que Carey Price leur avait volé quelques buts sur les 38 arrêts effectués au cours de la partie.
Comme quoi, il n’y a pas que les gardiens qui affrontent le Canadien qui se rendent coupables de vols sur la patinoire...