mardi 16 juin 2015

30 millions $ de moins pour le Centre Vidéotron

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L’amphithéâtre de Québec coûtera 370 millions $ plutôt que les 400 millions $ annoncés et l’argent économisé servira en partie à financer une grande place publique.
Bilan des travaux et dévoilement des festivités d'ouverture du Centre Vidéotron.
le maire Régis Labeaume
«C’est une preuve tangible qu’il est possible de construire une infrastructure majeure dans les délais et à moindre coût», s’est félicité lundi le maire Régis Labeaume.«Il s’agit selon nous d’un véritable tour de force, voire une première au Québec.»
C’est le mode de gouvernance et la«sévérité» du processus d’appels d’offres qui a permis de fermer les livres sous la barre des 400 millions $, a-t-il expliqué. «On a été très sévères, durs même, dans nos appels d’offres et dans les choix qu’on a fait.» Malgré tout, «il n’y a rien qui a été retranché du projet. Il y a même des choses qui ont été ajoutées», a révélé Jean Rochette, directeur du projet.
Les appels d’offres ont été subdivisés: il y en a eu 55 en tout. «On a fait le maximum pour mettre les entreprises en compétition et on a été assez larges dans nos critères pour permettre à des entreprises qui n’ont pas de renommée de pouvoir répondre aux appels d’offres et c’est là qu’on a eu des résultats étonnants», a souligné le maire.
Extras limités
Les extras ont quant à eux été limités au maximum. Dès le début du projet, le responsable du chantier, Jean Rochette, de «dire non à tout» pour éviter les «tant qu’à y être».
La nouvelle a été applaudie par le chef de l’opposition, Paul Shoiry, qui croit que c’est une méthode dont les autres devraient s’inspirer.
Le détail des coûts sera présenté aux élus aujourd’hui lors d’un comité plénier qui permettra, a promis le maire, de démontrer que son administration n’a pas retiré certains travaux de la facture de l’amphithéâtre pour être certaine d’être dans le budget.
Place publique de 10 millions $
L’économie de 30 millions $ sur le budget initial sera redistribuée à parts égales entre les deux partenaires publics, la Ville et le gouvernement du Québec.
Chacun réinjectera 5 millions $ de cette somme dans la réalisation et la bonification de la place publique devant le Centre Vidéotron. Celle-ci sera prête pour 2016, a indiqué le maire.L’étang qui se transforme en patinoire l’hiver est toujours dans les plans. La Ville lancera bientôt l’appel d’offres et un concours d’art public. «C’est une place qu’on veut animée 12 mois par année, même quand il n’y a plus de hockey à l’amphithéâtre.»
La Ville veut remercier la population qui a «suivi avec beaucoup d’intérêt la construction». Elle organisera des visites gratuites pour l’ouverture. On prévoit accueillir 750 000 personnes, du 3 au 7 septembre, avant que le premier spectacle soit présenté. Dans l’ordre, les travailleurs, les gens du public et les dignitaires seront les premiers à visiter l’amphithéâtre tout neuf.
— Avec la collaboration de Pierre-Olivier Fortin

Des visites gratuites pour l’ouverture

  • Du 3 au 7 septembre de jour comme de soir
  • Jusqu’à 750 000 personnes attendues
  • Durée de 2h30
  • Comprend le visionnement d’une projection à grand déploiement dans l’enceinte
  • Billets gratuits pour les diverses plages horaires disponibles en août
  • Navettes du RTC disponibles
  • Stationnement au coût de 10 $

Ce qu’ils ont dit:

«C’est un travail d’équipe dès le départ. C’est ça la fierté. C’est d’avoir mis en place le bureau de projet. Tout le monde a mis tout son cœur dans ce projet-là.»
— François Picard, ancien conseiller responsable de l’amphithéâtre
«Ça a été une volonté de tous. Il y avait une volonté de réussite. Des travailleurs jusqu’à la direction.»
— Alain Roy, vice-président de Pomerleau, gestionnaire du chantier
«Moi aussi je vais avoir des bonnes nouvelles en septembre. On s’attend d’avoir un million $ le 15 septembre à remettre à la Ville.»
— Luc Paradis, président de la Fondation J’ai ma place
«Pour tous les projets publics, ça amène beaucoup de crédibilité pour des investissements au niveau fédéral et provincial.»
—Jacques Tanguay, président des Remparts de Québec
«On va contrôler ce qu’on peut contrôler. Et on va faire les choses de la bonne façon. (...) On n’a pas changé notre stratégie, c’est sûr qu’on veut une équipe de hockey.»
— Benoît Robert, président et chef de la direction du Groupe Sports et divertissement de Québecor Média.

Coyotes: Bill Daly maintient son discours

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«Nous avons toujours cru que la région de Phoenix est un marché qui peut faire vivre cette équipe et en faire une concession qui fonctionne bien. Ils [les partisans] méritent mieux que ce qui leur arrive en ce moment. Je dirais à tous les partisans de s’accrocher et que la situation se réglera.»
AFP

«Nous avons toujours cru que la région de Phoenix est un marché qui peut faire vivre cette équipe et en faire une concession qui fonctionne bien. Ils [les partisans] méritent mieux que ce qui leur arrive en ce moment. Je dirais à tous les partisans de s’accrocher et que la situation se réglera.»

AGENCE QMI
MISE à JOUR 
GLENDALE - L’adjoint au commissaire de la Ligue nationale de hockey (LNH), Bill Daly, a tenu à rassurer les partisans des Coyotes de l’Arizona, lundi.
L’organisation a récemment déposé une injonction contre la Ville de Glendale et son conseil municipal, qui ont voté pour un bris du pacte signé en juillet 2013 qui prévoyait l’octroi de 225 millions $ sur 15 ans à IceArizona, la firme propriétaire de l’équipe, pour la gestion de l’amphithéâtre.
«Nous sommes toujours engagés à y garder les Coyotes puisque les propriétaires le sont également», a mentionné le bras droit de Gary Bettman sur les ondes de la station radiophonique 98,7 FM Arizona Sports.
«Nous avons toujours cru que la région de Phoenix est un marché qui peut faire vivre cette équipe et en faire une concession qui fonctionne bien. Ils [les partisans] méritent mieux que ce qui leur arrive en ce moment, a-t-il ajouté. Je dirais à tous les partisans de s’accrocher et que la situation se réglera.»
Du changement pour Barroway?
De son côté, le propriétaire majoritaire des Coyotes, Andrew Barroway, pourrait voir son rôle au sein de l’organisation être réduit au cours des prochains jours, selon ce qu’a révélé le réseau FOX Sports.
Celui qui a acheté 51% des actions de l’équipe en décembre dernier devrait toutefois demeurer l’actionnaire détenant la plus grosse partie du gâteau, même s’il n’aura aucun contrôle sur les décisions entourant la formation. 

Couronnés à la maison

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Photo AFP

Le trophée Conn-Smythe décerné au défenseur Duncan Keith


Jean-François Chaumont
CHICAGO | 2010, 2013 et 2015. Pour une troisième fois en seulement six ans, les Blackhawks ont gravé leur nom sur la coupe Stanley. Pour ajouter à la magie, ils ont paradé avec le gros trophée devant leurs propres partisans au United Center.
Les Hawks ont triomphé du Lightning de Tampa Bay 2 à 0 lors de ce sixième match. Duncan Keith a terminé ses séries sur une note parfaite en marquant le but vainqueur en deuxième période. L’increvable défenseur a aussi remporté le trophée Conn-Smythe, décerné au joueur le plus utile en séries.
Patrick Kane, un autre grand artisan de ce triomphe, a passé le K.-O. au Lightning en inscrivant le deuxième but des siens en fin de troisième période.
Corey Crawford a encore une fois connu un fort match alors qu’il y avait une tonne de pression sur ses épaules. Le gardien originaire de Châteauguay a bloqué 25 tirs pour signer son deuxième jeu blanc des séries.
Une dynastie?
Avant le début de cette finale, les Blackhawks refusaient d’utiliser le mot dynastie. Avec trois conquêtes en six ans, les Hawks se rapprochent grandement de ce mot sacré. Surtout dans un contexte de plafond salarial où les directeurs généraux ont de la difficulté à conserver les pièces principales de leur casse-tête. Mais, quand le noyau de l’équipe a pour nom, Jonathan Toews, Patrick Kane, Marian Hossa, Keith, Seabrook et Crawford, il n’y a rien d’impossible.
«Je ne sais pas si nous formons une dynastie, je laisserai les experts choisir si c’est le cas, a dit Toews. Mais, nous ne voulons pas arrêter.»
Au cours de leur histoire, les Blackhawks ont gagné à six fois la coupe Stanley (2015, 2013, 2010, 1961, 1938 et 1934). Ils n’avaient pas célébré une conquête à la maison depuis 1938.
«C’est tout un sentiment de gagner à Chicago, nos partisans méritaient de vivre une soirée magique», a dit Crawford.
La fin d’un beau parcours
Avant le sixième match, Jon Cooper disait qu’on devait prévoir l’imprévisible. Ce n’était finalement pas le cas. Les jeunes loups du Lightning n’ont pu renverser les vieux routiers des Hawks.
Si le Lightning avait effacé un retard de 2-3 au premier tour contre les Red Wings en plus de battre les Rangers lors d’un septième match au Madison Square Garden, il n’y avait plus rien dans le sac magique.
De l’électricité dans l’air
À deux heures de cette rencontre, le ciel de Chicago grondait. Sous le coup de 17h, on annonçait même un risque de tornade. Finalement, la Ville des Vents a été épargnée. Mais, pas trop longtemps.
Une fois la rondelle sur la glace, les Hawks ont dicté principalement le jeu en première période sans toutefois marquer.
La magie de Keith
Steven Stamkos promettait de jouer son meilleur match de la finale. Au début de la deuxième période, le capitaine du Lightning a filé seul devant Crawford en récupérant un dégagement de J.T. Brown. Incapable de marquer, Stamkos a été frustré par un arrêt spectaculaire de Crawford.
Keith a fini par décoincer le pointage. L’incroyable défenseur des Hawks a bondi sur son propre retour pour loger la rondelle derrière Bishop.
Immédiatement après ce but, les partisans à Chicago scandaient: «on veut la Coupe». Et c’est exactement ce qui s’est produit. Kane a marqué son 11e but des séries en troisième et l’équipe de Joel Quenneville a fermé la porte aux visiteurs.