lundi 11 mai 2015

Le Louis Després fête ses 20 ans

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Les deux champions de l’année dernière, Malika Auger-Aliassime et Alex Pavel, seront sur place.
PHOTO LE JOURNAL DE QUÉBEC, DIDIER DEBUSSCHÈRE

Les deux champions de l’année dernière, Malika Auger-Aliassime et Alex Pavel, seront sur place.

Stéphane Cadorette
La magie du Louis Després Invitation opère toujours. À preuve, ce tournoi de tennis régional soufflera 20 bougies du 27 mai au 5 juin.
«Je n’aurais jamais osé imaginer dans mes rêves les plus fous que notre projet puisse durer aussi longtemps», a fièrement lancé le président du tournoi, Louis Després, lors de la traditionnelle annonce annuelle pour lancer l’événement, mardi.
Le club Avantage Multi-Sports sera de nouveau le théâtre des exploits de 145 joueurs de la région avec quelques ajouts au programme habituel. L’accent sera notamment mis sur les souvenirs à l’occasion de ce 20e anniversaire, avec une soirée réunissant les gagnants et les finalistes des 20 dernières années pour la finale masculine du 5 juin.
«Place aux Femmes»
La veille, les dames pourront profiter d’une nouvelle fenêtre bien à elles puisque leur finale féminine «Place aux femmes» sera présentée. D’autres projets mijotent dans la marmite des organisateurs.
«J’ai parlé au fil des ans à des participants de différents tournois et non seulement on se démarque sur la scène régionale, mais notre tournoi est le plus apprécié au niveau provincial. On s’est toujours pris au sérieux dans nos folies», a rigolé Louis Després.
Les meilleures raquettes
Quant à la compétition, les deux champions de l’année dernière, Malika Auger-Aliassime et Alex Pavel, seront sur place pour défendre leur titre en classe AA.
«C’est vraiment important pour moi, c’est une tradition.Je joue ici depuis que j’ai huit ans», a mentionné Pavel, qui évolue actuellement à l’Université Lipscomb, à Nashville.
Félix Lavoie-Pérusse et Olivier Gingras (à confirmer) devraient être à ses trousses.
Chez les dames, la championne défendante s’amène dans un meilleur état d’esprit que l’an dernier, elle qui n’avait pas joué pendant deux ans en raison de multiples blessures.
«Je vise la finale. J’ai connu une très bonne année, sans blessure. Je ne serais pas surprise d’affronter encore Éveline Lépinay», a dit la joueuse de 16 ans, qui envisage de quitter la province pour se rendre dans une université américaine l’automne prochain.

Objectif: 7e match

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Michel Therrien apprécie beaucoup la manière dont son équipe se comporte


Objectif: 7e match
PHOTO JOURNAL DE MONTRÉAL, MARTIN CHEVALIER

Pierre Durocher
Il s’en est passé des choses, dans la longue histoire du Canadien. Des exploits, en voulez-vous, en v’là!
L’équipe montréalaise n’avait cependant jamais réussi à forcer la présentation d’un sixième match après avoir tiré de l’arrière 0-3 dans une série.
La formation dirigée par Michel Therrien réussira-t-elle maintenant à pousser cette palpitante série contre le Lightning jusqu’à la limite de sept matchs?
On le saura demain soir (mardi), alors que le Canadien tentera de remporter une troisième victoire consécutive face à une équipe qui était considérée jusqu’à tout récemment comme sa bête noire.
Il va sans dire que Therrien est pas mal fier des efforts fournis par sa troupe.
«Notre remontée dans cette série démontre le caractère de notre groupe de joueurs», a-t-il commenté lors d’une conférence téléphonique qui s’est tenue peu de temps après son arrivée à Tampa.
«Nous voulons continuer sur notre lancée, a ajouté Therrien. Nous ne sommes pas encore satisfaits. Nous voulons forcer la présentation d’un septième match. Nous sommes revenus à Tampa pour ça. Notre objectif est bien clair.»
L’importance de la discipline
Tous les espoirs sont permis pour le Canadien. Mais pour espérer vaincre le Lightning dans son château fort, les joueurs devront profiter de leurs occasions de marquer.
Ils devront aussi faire preuve d’une grande discipline, car on sait que l’attaque massive du Lightning peut faire beaucoup de dommages.
«Les gars ont bien réagi après avoir été indisciplinés lors de la seconde rencontre de la série, a souligné Therrien. Ils ne se laissent pas déranger par l’adversaire après les coups de sifflet.»
Fait à noter, le Lightning n’a bénéficié d’aucune situation de supériorité numérique lors du cinquième match.
L’an dernier contre Boston
Therrien estime que ses joueurs se sentent en confiance face au défi qu’ils essaient de relever. On sait que seulement quatre équipes dans l’histoire de la LNH sont parvenues à combler un déficit de 0-3 pour remporter une série.
Therrien a rappelé que ses joueurs profitent de l’expérience acquise l’an dernier lorsque le Canadien avait surmonté un retard de 2-3 lors de la série contre les Bruins, remportant les sixième et septième matchs par des scores de 4 à 0 et de 3 à 1.
«Je sens que tous les gars s’impliquent présentement, a-t-il analysé. Nous serons fin prêts à disputer ce sixième match à Tampa. J’aime beaucoup la manière dont l’équipe se comporte dans les séries. J’aime le leadership qu’on voit sur la patinoire.»
Depuis l’an dernier, le Canadien montre une fiche de 5-1 lorsqu’il fait face à l’élimination et la seule défaite fut subie contre les Rangers alors que Carey Price s’était blessé.
Avec Price, tout est possible
Le meilleur atout de Therrien est sans conteste son gardien de but.
«Je m’attends à ce que Carey Price soit... Carey Price, a-t-il dit. C’est le type de joueur qui aime ce genre de pression.»
Lars Eller et Devante Smith-Pelly ont aussi pris part à la conférence téléphonique.
«Il faut continuer de jouer de la même façon, a raconté Smith-Pelly, auteur de son premier but des séries samedi. Nous n’avions pas été favorisés par les rebonds lors des trois premiers matchs.»
Eller a souligné qu’il est stimulé à l’idée de disputer un match de cette importance.
«Lorsqu’on était gamins, on rêvait de vivre de tels moments, a-t-il déclaré. On aborde chaque match des séries comme s’il s’agissait d’une septième rencontre.»
L’attaquant danois a reconnu que la victoire du CH contre les Bruins, l’an dernier, fut la plus satisfaisante de sa carrière. Du moins, jusqu’à présent.

Elle traverse le pays pour voir le Canadien

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Une fan du Tricolore a parcouru 4000 km pour son équipe


Une partisane du Tricolore, Catherine Alary, a quitté son domicile de la Colombie-Britannique pour rouler jusque chez ses parents à Longueuil, dans l’espoir d’arriver à temps pour encourager le Canadien au Centre Bell, si un septième match est nécessaire, jeudi.
PHOTO COURTOISIE

Une partisane du Tricolore, Catherine Alary, a quitté son domicile de la Colombie-Britannique pour rouler jusque chez ses parents à Longueuil, dans l’espoir d’arriver à temps pour encourager le Canadien au Centre Bell, si un septième match est nécessaire, jeudi.

MISE à JOUR 
Une partisane du Tricolore vient de traverser le pays d’ouest en est avec sa roulotte, son mari et ses trois chats dans l’espoir d’arriver à temps pour aller encourager le Canadien au Centre Bell.
«Je me croise les doigts pour qu’il y ait un septième match à Montréal», admet Catherine Alary, une femme de 27 ans originaire de Longueuil qui vit en Colombie-Britannique depuis trois ans.
Catherine Alary, Partisane du CH
PHOTO COURTOISIE
Catherine Alary, Partisane du CH
Celle qui se décrit comme une «fan inconditionnelle» du Canadien avait déjà prévu venir passer deux mois dans sa famille. Lorsqu’elle a vu que la Sainte-Flanelle accédait à la deuxième ronde des séries, elle a décidé d’avancer la date de son voyage dans le but de soutenir ses hockeyeurs préférés au Centre Bell.
Achat d’une roulotte
«Je me suis acheté une roulotte spécialement pour ce voyage», explique Mme Alary, qui est partie lundi dernier de Kelowna et prévoit arriver aujourd’hui à Montréal. Son mari Sean et ses chats Dexter, Trevor et Jasper l’ont accompagnée dans ce périple de quelque 4000 kilomètres.
Un mari converti
«Mon mari vient de l’Alberta, mais je l’ai converti en partisan du Canadien», insiste Mme Alary. Le grand-père de son époux, Hugh Currie, a d’ailleurs déjà joué pour le Tricolore, en 1950.
«Il a joué un seul match, précise Mme Alary. Mais ça nous rend bien fiers, alors je lui ai demandé d’autographier mes pantoufles des Habs
Le couple a connu quelques ennuis sur la route, notamment un pneu qui a éclaté et un autre qui a menacé d’exploser. «Mais le trajet en valait vraiment la peine», avoue la voyageuse qui a choisi de contourner les Grands Lacs par le sud, aux États-Unis.
Dès qu’elle posera ses valises à Longueuil, Catherine Alary remuera ciel et terre pour se procurer des billets pour un possible septième match.
«Ils se rendront là, j’ai confiance!»