mercredi 13 janvier 2016

Une session de « sparring » avec des hauts et des bas pour Jean Pascal

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Publié par Jacques Thériault pour 98,5fm Sports le mardi 12 janvier 2016 à 22h10. Modifié à 23h58.
Une session de « sparring » avec des hauts et des bas pour Jean Pascal
Jeremy Filosa / 98,5 Sports
(98,5 Sports - Hollywood) - Grâce à la volonté de Jean Pascal, les médias du Québec ont pu assister à la session de « sparring », n'en déplaise à son entraineur Freddie Roach.
Ce dernier aurait préféré voir tous les médias quitter le gymnase Wild Card de Hollywood lorsque Pascal a fait face à ses partenaires Ismayl Sillakh et Tyrell Hendricks. Mais Pascal a eu le dernier mot dans ce dossier.

Jean Pascal a énormément de matériel à assimiler durant ce court laps de temps aux côtés de Freddie Roach et la tâche n’est pas facile. On demande à Pascal d’utiliser beaucoup plus sa main gauche, de ne pas esquiver en se penchant vers l’arrière, de ne pas tenter le coup de circuit si la frappe n’est pas préparée et de mieux protéger ses oreilles en enroulant mieux ses épaules.

Voici les points positifs et négatifs de la séance de « sparring » de Pascal, qui a eu lieu mardi en fin d’après-midi.

Positifs

Pascal utilise beaucoup plus son jab (gauche) qu’à l’habitude pour garder son adversaire éloigné, ce que Roach exige.

Lorsque Pascal tente de lancer un gros coup, il ne vient plus seul, il suit une combinaison. Il prépare donc mieux ses coups en puissance, autre chose que Roach lui demande.

Il semble clair que Pascal désire que Sergey Kovalev fasse passer sa part de tempêtes. Il conserve son énergie pour un round complet pour éventuellement lancer une mitraille de coups qui peuvent durer plusieurs dizaines de secondes.

« Oui on lui demande de faire cela, racontait l’entraineur de la défensive Chris Byrd. Mais ça brûle énormément d’énergie. Il doit choisir le bon moment pour le faire. »

Pascal laissait souvent ses adversaires contrôler le rythme du « sparring » avant de leur en faire de toutes les couleurs et ce pendant de nombreuses secondes, tel l’aurait fait un chien enragé. Il se ruait littéralement vers eux en lançant des dizaines de coups sans arrêt.

À quelques reprises, Pascal a lancé des coups des deux bras en même temps. On aurait dit deux crochets venant des deux côtés. Roach ne semblait pas contre l’idée.

Pascal réussit à garder les mains plus hautes plus souvent. Byrd lui parlait du côté du ring pour lui rappeler de bien se protéger et garder ses gardes élevées en tout temps.

Négatifs

Pascal ne semble pas avoir tout à fait maîtrisé la façon d’esquiver que tente de lui inculquer Roach. Malgré le fait qu’il garde les mains plus hautes, les coups de Hendricks et de Sillakh touchaient régulièrement la cible au niveau de la tête. Souvent c’est entre les deux gants que le coup trouvait sa brèche.

« C’est vrai racontait Byrd, les coups passent trop souvent entre ses gants. En plus, il porte de gros gants à l’entrainement, il en aura de plus petits lors du combat. On doit travailler là-dessus d’ici le 30 janvier. Mais ça s’en vient.»

Pour sa part, Sillakh, qui s’est déjà fait passer le K.O. par Kovalev à Québec, est du même avis que Byrd.

«Je le touchais souvent entre les deux gants. Il ne peut absolument pas se faire frapper ainsi par Kovalev car il ne s’en sortira pas.»

Mis à part les attaques planifiées où Pascal mitrailles ses adversaires (tel que mentionné plus haut) Pascal lance moins de coups que ses adversaires et surtout en encaisse plus aussi. Il a semblé dans les temps les plus morts du « sparring », le boxeur le plus passif des deux.

Pascal en a encore pour une dizaine de jours à s’entrainer ici en Californie. Il s’envolera ensuite vers Montréal pour la traditionnelle semaine d’activités menant au grand gala du 30 janvier prochain au Centre Bell.

Jeremy Filosa / 98,5 Sports

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