C'est le début de l'ère post-Babcock qui s'amorce à Detroit.
Comment Hockeytown se remettra-t-elle du départ de l'entraîneur millionnaire? On ne peut pas tourner la page sur 10 ans de service sans parler d'un changement majeur.
« Il est reconnu comme l'un des meilleurs entraîneurs, nous avons tenté de le retenir, explique le directeur général Ken Holland. Nous sommes excités avec l'arrivée de Jeff Blashill. Une nouvelle ère commence. »
Jeff Blashill s'amène derrière le banc des Red Wings avec une solide réputation après avoir gagné un championnat dans la USHL et dans la Ligue américaine. Il ne faut pas non plus négliger qu'il connaît bien les jeunes de l'organisation puisqu'il a dirigé le club-école lors des trois dernières saisons à Grand Rapids. Il a entre autres développé les Nyquist, Tatar, Glendening, Sheahan, DeKeyser et Mrazek.
« C'est un très bon coach. Honnête et direct avec ses joueurs, vante Xavier Ouellet, 48e choix au total des Wings en 2011. Souvent, le message est assez clair. C'est le fun, parce que tu sais à quoi t'attendre avec lui. Ça fait de lui un entraîneur avec qui c’est plaisant de travailler. »
 « Il est très fort techniquement, analyse pour sa part Louis-Marc Aubry, un Québécois originaire d’Arthabaska qui a passé les quatre dernières campagnes avec les Griffins en plus d’avoir effectué un séjour dans la ECHL, à Toledo. Il est honnête. Il va te parler chaque jour. Il est proche des joueurs pour un entraîneur en chef. »
Sur la patinoire aussi le visage des Wings a changé, et en théorie, c'est pour le mieux avec la venue de Brad Richards et Mike Green.
« L'équipe aime contrôler la rondelle, analyse la nouvelle acquisition en défense, Mike Green. Elle travaille aussi fort pour reprendre le disque. Les Red Wings ont toujours joué de cette façon. »|
« Ils ont eu une très bonne chance de battre le Lightning en série l'an dernier, d’ajouter Brad Richards, un vétéran de 35 ans. Avec les nombreux jeunes joueurs et le nouvel entraîneur, c'est un nouveau départ et je voulais essayer ici à Detroit. »
Il ne faudrait surtout pas prendre les Red Wings à la légère. L'an dernier, avec les blessures à Pavel Datsyuk, Henrik Zetterberg et Jimmy Howard, le club a tout de même réussi à amasser 100 points. Ici, on est convaincu que même si Mike Babcock est parti, on va réussir à se qualifier pour les séries pour une 25e année de suite.