vendredi 4 décembre 2015

Paul Byron enfin à son aise

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Paul Byron
Paul Byron (Source d'image:Getty)

Nicolas Landry
BROSSARD, Qc - Réclamé au ballottage avant le début de la saison après avoir été laissé de côté par les Flames de Calgary, Paul Byron a dû ronger son frein pendant dix matchs avant d’effectuer ses premiers coups de patin dans l’uniforme du Canadien.
Depuis son insertion dans la formation, fin octobre, il n’a cessé de prendre du galon au sein de l’effectif de Michel Therrien. Byron a été l’un des grands bénéficiaires des changements de trios opérés en début de semaine au beau milieu de l’affrontement contre les Blue Jackets de Columbus. Auparavant limité à un rôle plus défensif, il se retrouve depuis deux matchs aux côtés de Tomas Plekanec et Tomas Fleischmann.
Jeudi soir, contre les Capitals de Washington, le petit attaquant a été utilisé pendant près de 18 minutes, un sommet pour lui depuis son arrivée à Montréal.
« Sa plus grande qualité, c’est sa rapidité. Il est en mesure de mettre certaines équipes sur les talons et de tuer beaucoup de jeux avec son bâton. Je crois aussi qu’il se sent de plus en plus à l’aise dans notre structure », a noté Therrien pendant que ses adjoints dirigeaient un entraînement axé sur le travail des unités spéciales, vendredi matin.
« Il a beaucoup plus d’assurance avec la rondelle qu’il n’en avait à son arrivée avec nous, a aussi remarqué le pilote. Mais la chose que je retiens le plus, c’est son éthique de travail. C’est un petit gars qui est acharné chaque fois qu’il saute sur la patinoire. »
« C’est certain que je suis plus confortable ici, plus confortable dans le système, a confirmé Byron. Ça vient avec la pratique avec les gars. Je travaille tous les jours pour m’améliorer. Quand l’entraîneur te met avec un trio comme ça et te donne des minutes, c’est qu’il a confiance en toi. Je dois travailler fort pour la garder. »
« On a dû composer avec quelques blessures dernièrement et certains gars ont été appelés à se promener un peu au sein de la formation. À un moment ou un autre, Paul, Devante et Flynner sont passés de la quatrième à la première ligne et chacun a brillé dans le rôle qui lui a été confié. C’est très encourageant pour tout le monde dans l’équipe », a observé Lars Eller.
Byron a inscrit son nom à la feuille de pointage dans chacun des deux derniers matchs. Contre les Jackets, sa vitesse lui a permis d’apparaître seul devant Sergei Bobrovsky, où il a converti une passe de Christian Thomas pour son troisième but de la saison. Deux jours plus tard, c’est lui qui a envoyé Brian Flynn en échappée, mettant en oeuvre le sixième but du Canadien cette saison en désavantage numérique.
Byron, qui a lui-même marqué deux buts en désavantage numérique cette saison, a flirté avec son troisième juste avant de mettre la table pour celui de Flynn.
« C’est une de mes forces. Il y a beaucoup de fierté dans l’équipe pour ne pas accorder de but en désavantage numérique et pour moi qui a beaucoup de vitesse, je me permets d’attaquer et d’aller vite sur la rondelle. »
« Souvent, le travail des gars en désavantage numérique va passer dans l’ombre. Ils font beaucoup de choses qui ne sont pas reconnues du public, mais ils ont un rôle très important. Les gars font un travail exceptionnel sur les unités spéciales », a souligné Therrien.
L’entraîneur a rappelé qu’il n’avait pas eu son mot à dire dans l’embauche de Byron en début de saison, relayant tout le mérite de l’opération à Marc Bergevin et son équipe de recruteurs.
« C’est l’une des raisons pour lesquelles ils assistent à autant de matchs. Ils connaissent énormément les joueurs et voyaient beaucoup de potentiel pour qu’un gars comme Byron se joigne à notre équipe. Paul est le genre de joueurs qui sont des morceaux importants à ajouter au sein d’une équipe. »
Une chance pour Carr?
Les blessures qui affectent présentement Torrey Mitchell et Alexander Semin ont récemment permis à quelques joueurs du club-école de profiter d’une brève promotion. Sven Andrighetto ne fait rien pour perdre sa place aux côtés d’Eller et Alex Galchenyuk, Bud Holloway a joué un match avant d’être retourné aux IceCaps de St. John’s et Christian Thomas a pris part aux deux derniers.
Rappelé par le grand club le week-end dernier, Daniel Carr n’a toujours pas eu la chance d’endosser l’uniforme en situation de match. Michel Therrien a toutefois indiqué qu’il y avait une possibilité que le vaillant ailier gauche obtienne la chance de disputer sa première partie dans la Ligue nationale samedi soir contre les Hurricanes de la Caroline.
Carr a amassé 17 points en 21 matchs cette saison dans la Ligue américaine.
Mitchell, qui a raté les sept derniers matchs en raison d’une blessure au bas du corps, a patiné en solitaire vendredi matin à Brossard. Le 24 novembre, le Canadien prévoyait une absence de sept à dix jours pour le pivot de son quatrième trio.
« C’est un peu plus long que prévu, a admis Therrien. Mais ce sont des choses que tu ne peux pas contrôler. Il a recommencé à patiner ce matin et il est sur le bon chemin. »
30 Min. Chrono - la profondeur bien pensée du Canadien

Une nouvelle série de boxe GYM-Casino de Montréal

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Yvon Michel
Yvon Michel (Source d'image:Vincent Éthier)

MONTRÉAL - Groupe Yvon Michel (GYM) avait besoin de plus d'occasions pour ses boxeurs de la relève. Il a donc décidé de retourner en terrain connu en mettant sur pied la Série de boxe GYM-Casino de Montréal.
Il s'agit d'un retour aux sources pour le promoteur de Montréal, qui a organisé 45 galas de boxe au Casino de Montréal de 2004 à 2010. Les importantes rénovations apportées à l'édifice à compter de 2010 avaient toutefois passé le K.-O. à ces événements. Cinq ans plus tard, l'équipe du Casino a recontacté celle de GYM afin de sonder l'intérêt, toujours bien présent.
Trois galas sont prévus à compter de janvier - les 21 janvier, 17 mars et 12 mai -, mettant aux prises des boxeurs de la relève. Custio Clayton (5-0, 4 K.-O.), que l'on a pu voir en sous-carte du gale Bute-DeGale, le 28 novembre à Québec, et le nouveau protégé de GYM Erik Bazynian (10-0, 7 K.-O.) - dont la signature a été annoncée jeudi - seront les têtes d'affiche de cette nouvelle série.
« C'est la formule idéale pour nos boxeurs en développement: des galas tous les deux ou trois mois, a noté Bernard Barré, vice-président de GYM. Nous sommes heureux qu'après cinq ans, le Casino nous ait de nouveau offert une association de la sorte. De plus, avec les Jeux olympiques de Rio qui s'en viennent, nous devrions avoir d'autres boxeurs à développer. »
Tous les grands noms de la boxe québécoise des 10 dernières années ont amorcé leur carrière dans ce type de série: Adonis Stevenson, Jean Pascal, Lucian Bute, David Lemieux, Leonard Dorin, Joachim Alcine et même Otis Grant, à son retour sur le ring, ont participé à la première mouture de la série.
« Ça permet aux boxeurs de la relève de démontrer ce qu'ils peuvent faire, mais ça nous permet aussi de déceler qui dans le groupe a du potentiel pour aller plus loin. Le succès de l'organisation passe par une série comme ça », a déclaré Marc Ramsay, un des entraîneurs de boxe les plus réputés de la planète, qui s'occupe notamment de Lemieux et qui a longtemps été l'entraîneur de Pascal.
« Il y a un volume de combats que tu dois faire quand tu débutes qui n'est pas le même que lorsque tu es établi. Un gars qui commence une carrière professionnelle doit se battre de six à 10 fois par an. Ça prend absolument ce genre d'événements pour progresser, ajoute-t-il. Et, pour ceux qui ont été identifiés comme étant les plus beaux espoirs de l'organisation - comme Custio Clayton -, ça nous permet de les mettre en valeur. On ne pouvait pas offrir un combat de 10 rounds à Custio à Québec (lors du gala Bute-DeGale), alors cette série nous permettra de le faire. »
Stevenson: au début 2016
Par ailleurs, GYM a confirmé que le prochain combat d'Adonis Stevenson (27-1, 22 K.-O.) aura lieu au début de l'année 2016. Le champion des mi-lourds du World Boxing Council (WBC) devrait alors affronter Eleider Alvarez (19-0, 10 K.-O.), qui est devenu son adversaire obligatoire en défaisant Isaac Chilemba (24-3-2, 10 K.-O.) par décision majoritaire en demi-finale au choc Bute-DeGale.
Les négociations sont déjà entamées, a assuré Barré, et seront d'autant plus simples que les deux boxeurs appartiennent au même groupe. Ramsay, l'entraîneur d'Alvarez, estime de son côté que le rythme des négociations devrait s'accentuer au retour des Fêtes.
Le seul obstacle qui pourrait faire dérailler ce combat est un duel d'unification entre Stevenson et Sergey Kovalev (28-0-1, 25 K.-O.), champion des trois autres associations à 175 livres. Mais Kovalev doit se frotter à Jean Pascal (30-3-1, 17 K.-O.) le 30 janvier, et il a déjà convenu d'un affrontement avec Andre Ward (28-0, 15 K.-O.) à l'automne prochain.
Stevenson et Kovalev se sont croisés aux abords du ring, samedi dernier, et ont suggéré de se rencontrer en juin. Bien des organisations et des réseaux de télévision doivent d'abord donner leur accord avant que ce combat n'ait lieu et un combat de championnat entre Stevenson et Alvarez paraît beaucoup plus probable pour l'instant.
« Il faudrait que Kovalev ait un combat très facile face à Pascal pour pouvoir affronter Stevenson en juin, a indiqué Barré. S'il livre une guerre qui ne finit plus, il aura besoin de se reposer plus longtemps. Ça va vraiment dépendre du combat face à Pascal. »
Stevenson ne s'est pas battu depuis sa défense optionnelle contre Tommy Karpency (25-5-1, 14 K.-O.), le 11 septembre dernier. Stevenson l'avait alors facilement emporté par K.-O. technique au troisième round.

La plongeuse québécoise Carol-Ann Ware prend sa retraite à l'âge de 25 ans

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Carol-Ann Ware
Carol-Ann Ware

MONTRÉAL - La plongeuse québécoise Carol-Ann Ware a pris sa retraite la semaine dernière, ont révélé des représentants du club CAMO.
Maëlle Dancause, la porte-parole de Plongeon Canada, a cependant apporté une nuance en précisant que Ware « ne voulait plus plonger », mais que cette décision « n'est pas nécessairement définitive ».
La principale intéressée, qui était présente sur place, n'a pas voulu discuter avec les membres des médias puisque sa décision « est encore trop fraîche ». Ware devait participer à l'épreuve à la tour de 10 m de la 18e rencontre internationale CAMO Invitation ce week-end à la piscine du Centre sportif Claude-Robillard, mais elle a finalement décidé d'y renoncer.
Son entraîneur Aaron Dziver n'était pas disponible, vendredi, pour discuter de l'avenir de sa protégée.
Selon Dancause, Ware, qui est âgée de 25 ans, aurait remis sa carrière sportive en question après les Universiades de Gwangju, en Corée du Sud, l'été dernier. Après avoir remporté l'or à la tour de 10 m synchro avec Celina Toth, Ware aurait éprouvé de la difficulté à trouver la motivation nécessaire pour reprendre l'entraînement à l'automne.
Les représentants du club CAMO et de Plongeon Québec, qui ont indiqué avoir appris la nouvelle dans les dernières heures, ont paru surpris de la décision de Ware.
Cette dernière est la soeur aînée de Pamela, qui fait partie du célèbre 'Fab IV' en compagnie de Jennifer Abel, Meaghan Benfeito et Roseline Filion. Elle participait jusqu'à tout récemment aux épreuves individuelles et synchro - en compagnie de sa soeur - à la tour de 10 m.
Ware plongeait depuis au moins une quinzaine d'années. Son meilleur résultat sur la scène internationale a été une deuxième place à la tour de 10 m synchro en compagnie de sa soeur Pamela au Grand Prix de plongeon FINA de Madrid, en 2009. Elle avait aussi pris la deuxième place au tremplin de 3 m synchro en compagnie de Pamela aux championnats canadiens de London, en Ontario, en 2011.
Une très bonne plongeuse
Sa décision d'annoncer sa retraite est d'autant plus surprenante que Ware venait d'enregistrer en avril dernier son meilleur résultat des trois dernières années chez les seniors sur la scène internationale. La plongeuse de Beloeil avait terminé quatrième à la tour de 10 m au Grand Prix de plongeon de la FINA de San Juan, à Porto Rico.
Hélène Morneau, une ancienne plongeuse membre de l'équipe nationale qui a fait le saut comme arbitre internationale en 1981, a vu Carol-Ann plonger de l'enfance jusqu'à tout récemment, aux championnats canadiens de 2014. Elle admet que Carol-Ann ne l'a pas toujours eu facile, mais l'a dépeinte comme une battante.
« Carol-Ann a eu sa part de blessures au fil des ans, a rappelé Mme Morneau. Est-ce qu'elle avait d'autres objectifs après (les Universiades)? Je ne le sais pas. Mais je sais que c'était tout de même une très bonne plongeuse. »
Selon Morneau, Carol-Ann s'est retrouvée un peu coincée bien malgré elle entre deux générations dans l'univers du plongeon canadien.
« Carol-Ann ne fait pas partie du groupe élite - le 'Fab IV' -, et il y a de jeunes filles qui commencent à pousser derrière, a résumé celle qui est devenue la première juge québécoise aux Championnats du monde aquatiques de la FINA à Rome en 2009. Elle se ramasse donc un peu en 'sandwich' entre les deux groupes, une position un peu inconfortable.
« Donc un jour, si tu as l'école et que tu décides que tu es rendue là... Ce n'est pas nécessairement mauvais pour le plongeon; c'est probablement une décision qu'elle a pris pour elle, a-t-elle ajouté. Mais si elle décide un jour de devenir juge, et bien on va la prendre c'est certain! »