vendredi 6 novembre 2015

Alors âgé de 21 ans, Mike Condon avait assisté au 7e match de la série CH-Bruins en 2011

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Aucun répit pour Condon


Éric Leblanc
BROSSARD – La majorité des partisans du Canadien n’ont pas oublié la cruelle élimination de l’équipe aux dépens des Bruins de Boston en prolongation lors du septième match du premier tour en avril 2011.
Nathan Horton avait alors renvoyé le Tricolore à la maison quelques minutes après le début de la période supplémentaire. Pendant que les fidèles du CH étaient rivés à leur téléviseur, le gardien Mike Condon se retrouvait dans une situation pour le moins particulière.
Assis en fauteuil roulant dans la section réservé aux spectateurs à mobilité réduite, Condon a adoré ce match enlevant qui se classe parmi ses meilleurs souvenirs des confrontations entre Montréal et Boston.
Condon était confiné à ce fauteuil puisqu’il avait été opéré aux deux hanches deux jours plus tôt et il ne pouvait pas encore se lever, mais il n’était pas question qu’il rate cette confrontation.
« C’était le jour de mon 21e anniversaire et mon frère avait eu des billets pour le sixième match (plutôt le septième) et le spectacle avait été très excitant. C’était l’un des matchs les plus fous à voir, mais j’étais sous médication de morphine donc je ne m’en souviens pas parfaitement », s’est rappelé l’Américain.
À l’époque, Tim Thomas était le gardien de confiance des Bruins et Condon a été poli quand un confrère lui a demandé s’il s’était inspiré du travail de l’acrobatique cerbère.  
« Je l’ai regardé souvent, il était agréable à voir aller », a répondu l’athlète à la technique plus conventionnelle, qui a étudié le style de plusieurs gardiens pour se forger son identité.
Habile orateur, Condon a répété son discours selon lequel il était plutôt un passionné de la rivalité entre les Bruins et le Canadien. Par contre, il n’a pas dissimulé le fait que l’occasion de se mesurer aux Bruins sera spéciale à ses yeux et probablement autant sinon plus pour son père et son frère.
« Ce sera un match émotif. J’ai regardé tant de matchs des Bruins en grandissant, ce sera une belle expérience », a confié le rouquin diplômé de Princeton.
Aucune fatigue à l’horizon
Durant la convalescence de Price, le Canadien a rappelé Dustin Tokarski pour appuyer Condon et il n’aurait pas été farfelu de croire qu’un match allait lui revenir cette semaine. Toutefois, les résultats obtenus par Condon lui ont assuré le poste devant la cage.
Une certaine fatigue aurait pu s’installer pour un gardien devant exercer le rôle d’adjoint, mais Condon déborde encore d’énergie pour une raison bien précise.
« Oh non, je ne suis pas fatigué. J’ai joué dans la ECHL où on dispute cinq matchs en neuf jours! On n’a pas ça dans la LNH et j’en suis bien content sans oublier que les voyages sont légèrement plus confortables », a expliqué Condon avec un sourire en coin.
Même s’il s’accrochait à son rêve dans la ECHL il y a seulement deux ans, Condon ne se laisse pas impressionner par la réalité de la LNH. Son sang-froid lui a permis de se distinguer et il espère que ses récentes expériences peaufineront son arsenal.
« C’est une courbe d’apprentissage et j’essaie de suivre le rythme de mon mieux. Les jeux sont plus orchestrés et planifiés avec des lancers plus dangereux », a argué celui qui a joué avec les Nailers de Wheeling et le Reign d’Ontario dans la ECHL.
Encore un avenir à Montréal pour Semin?
Laissé de côté depuis cinq matchs, Alexander Semin trouve sans doute le temps long avec sa nouvelle organisation.
La question n’a pas pu lui être posée puisque le Canadien ne l’a pas rendu accessible aux médias. Par contre, un collègue a demandé à Therrien si le Russe avait encore un avenir avec le club montréalais.  
« Bien oui, il a encore un avenir ici. C’est difficile pour lui de revenir dans la formation présentement parce qu’on est très satisfait de la composition de nos trios. Ça fait assez longtemps qu’on œuvre dans ce milieu pour savoir que des imprévus vont survenir. On touche du bois pour les blessures, mais c’est inévitable pendant une saison et il fait partie de notre profondeur », a rétorqué l’entraîneur qui pourrait aussi perdre patience avec d’autres joueurs.
De l’autre côté de la médaille, Therrien a pu tenir un discours plus positif à l’endroit de Tomas Fleischmann et Dale Weise, qui ne dérougissent pas.
« C’est un joueur très intelligent, il a un bon sens de l’anticipation. Il s’adapte très bien à la structure », a-t-il souligné sur Fleischmann qui parvient ainsi à compenser sa vitesse moins optimale.
Pratiquement tout a été dit au sujet de Weise, mais Therrien a su ajouter un filon intéressant à ses performances emballantes.  
« Ce qui lui a permis d’élever son jeu à un autre niveau, c’est sa compréhension et sa constance. Il s’est beaucoup amélioré là-dessus. Dans le passé, il pouvait nous offrir une grosse prestation, mais il avait de la difficulté à maintenir cette constance », a indiqué l’entraîneur avec justesse.

Le Canadien arborera un chandail riche en histoire pour la Classique hivernale

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Le CH dévoile son chandail


Éric Leblanc
MONTRÉAL – Le Canadien est parvenu à allier tradition, originalité et esthétisme au cœur du chandail unique qui a été développé pour l’attendue Classique hivernale de la LNH qu’il disputera le 1er janvier contre les Bruins de Boston.
Pour ce rendez-vous d’envergure, le Canadien sera en action au Gillette Stadium, le domicile des Patriots de la Nouvelle-Angleterre, dans un uniforme fort attrayant pour ses références et ses amalgames historiques.
Le capitaine Max Pacioretty est venu présenter ce nouveau chandail - qui séduira sans doute plusieurs amateurs - en compagnie de P.K. Subban et Brendan Gallagher.
Fiers d’enfiler ce maillot prestigieux (qui est déjà en vente), les trois représentants du Canadien n’ont pu s’empêcher de replonger dans leurs souvenirs d’enfance.
Le Canadien a donc puisé dans son passé fertile en grands moments pour élaborer l’allure de ce chandail qui pourrait être porté une autre fois dans la saison 2015-16 dans le cadre d’un match au Centre Bell.
Les détails sont particulièrement réussis sur ce produit élaboré avec minutie. Le premier élément qui frappe le regard concerne le logo aux couleurs inversées alors que le C est blanc et le H est rouge. Il s’agit d’un clin d’œil au logo qui était arboré par le Tricolore durant la saison 1923-24, la première année où le Canadien a soulevé la coupe Stanley au sein de la LNH.
Puisqu’ils étaient les champions du monde, le logo principal pour la saison suivante avait été une représentation du globe terrestre. Pour l’occasion, cette référence a été déplacée sur les manches afin de ne pas trop modifier le chandail traditionnel.
C’est d’ailleurs durant cette campagne que les Bruins ont fait leur apparition dans la LNH donc l’allusion cadre bien avec la rencontre du 1er janvier et les débuts de cette rivalité qui ne s'effrite pas. 
Quant à la bande d’un bleu plus clair, c’est un rappel du tout premier chandail - bleu et blanc - de l’histoire de l’équipe en 1909. Le collet rouge se veut un lien avec l’uniforme des joueurs en 1945-46 alors que la célèbre « Punch Line » de Maurice Richard, Toe Blake et Elmer Lach avait terrorisé les équipes adverses.
En l’observant de près, on peut aussi remarquer le C est composé d’un tissu avec une texture ancienne comme les gilets enfilés par les joueurs il y a plusieurs décennies.
Subban prépare deux grands coups
Véritable carte de mode, Subban a été charmé par le dévoilement.
« Ce n’est pas seulement un chandail, c’est le symbole de l’histoire d’une organisation », a insisté le défenseur qui affectionnait notamment le globe pour sa signification.
Avec sa personnalité philanthrope, Subban profitera du magnétisme de cette rencontre pour organiser des événements avec sa fondation. Il participera notamment à une séance d’autographes de ce chandail le 29 novembre à l’Atrium P.K. Subban de l’Hôpital de Montréal pour enfants (détails au fondationduchildren.com.)
Mais ce n’est pas tout, puisqu’il fait les choses en grand, Subban a aguiché l’audience en révélant qu’il allait dévoiler une pièce d’équipement unique pour ce match.  
« Je travaille sur une pièce spéciale d’équipement, je ne peux pas en dire davantage. C’est un projet en collaboration avec CCM qui me permet d’élaborer le design.  Je pense que ça n’a jamais été fait auparavant », a mentionné Subban qui ne pouvait prédire si cette pièce allait surpasser, dans l’imaginaire du public, la tuque portée par José Théodore lors de la première Classique hivernale à Edmonton.
En tant que grand amateur de football, il est aussi emballé de jouer dans le stade des Patriots.
« Ce sera amusant, je suis un passionné de ce sport, mais je suis un partisan des Cowboys. C’est spécial de pouvoir vivre ça », a reconnu Subban qui rigolait en disant qu’il avait hâte de se faire huer par plus de 70 000 spectateurs.
Tout comme Subban, Gallagher était ravi du résultat final et son paternel est encore plus excité que lui en pensant au fait que le match aura lieu au domicile de l’équipe de Bill Belichick.
« Ce sera très spécial, mon père est un grand partisan des Patriots alors il a hâte d’y assister et il espère peut-être tomber sur Tom Brady dans le stade », a confié le sympathique athlète.
Alors qu’il était plus jeune, Gallagher devait se rendre à la première édition de ce rendez-vous à Edmonton en 2003, mais son équipe avait dû disputer un match finalement.
Le projet d’un match extérieur à Montréal
C’est toujours un peu particulier de discuter de cet événement historique auquel participera le Canadien quand on songe qu’aucun match de ce type n’a encore été tenu à Montréal.
Bien sûr, l’organisation du Canadien n’a pas jeté l’éponge à ce propos et Kevin Gilmore, le vice-président exécutif et chef de l’exploitation, a confirmé que lui et ses collègues travaillaient encore dans ce sens.
Le site du Parc Jean-Drapeau demeure dans les cartons surtout avec le projet de nouvel amphithéâtre, mais d’autres endroits n'ont pas été écartés des discussions. Évidemment, le 375e anniversaire de la ville de Montréal, en 2017, demeure le moment visé et idéal.

Zibanejad marque en fusillade et donne une victoire aux Sénateurs

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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 05 novembre 2015 à 22h44. Modifié par Valérie Beaudoin à 22h46.
Zibanejad marque en fusillade et donne une victoire aux Sénateurs
OTTAWA ? Mika Zibanejad a touché la cible en tirs de barrage et donné une victoire de 3-2 aux Sénateurs d'Ottawa contre les Jets de Winnipeg, jeudi soir.
Cody Ceci et Bobby Ryan ont trouvé le fond du filet en temps réglementaire pour les Sénateurs (7-4-2), qui ont porté leur fiche à 2-3-2 à domicile cette saison. Craig Anderson a effectué 38 arrêts.

Andrew Ladd et Dustin Byfuglien ont répliqué pour les Jets (8-4-2), tandis que Michael Hutchinson repoussait 29 tirs devant son filet.

Cette défaite signifie que les Jets ont conclu leur voyage de quatre matchs dans l'Est avec un dossier de 2-1-1.

Alors qu'ils tiraient de l'arrière 2-1 au début de la troisième période, les Jets n'ont pas mis de temps à ramener les deux équipes à la case départ. Byfuglien a soutiré le disque à Erik Karlsson le long de la rampe en territoire neutre et a déjoué Anderson d'un tir vif, alors qu'il n'y avait que 26 secondes d'écoulées à la période.

L'attaquant étoile des Sénateurs, Mark Stone, a purgé le deuxième match de sa suspension de deux. Il pourra effectuer un retour au jeu samedi, alors que les Sénateurs rendront visite aux Hurricanes de la Caroline.