dimanche 9 août 2015

« J’étais jeune et idiot »

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Chris Chelios dans l'uniforme des Canadiens en 1988.

Jean-François Chaumont
  LAKE PLACID | À ses premiers pas dans la LNH avec le Canadien, Chris Chelios n’avait pas la réputation d’un enfant de chœur. Il a arpenté plusieurs fois les bars de la rue Sainte-Catherine ou Saint-Laurent avec Shayne Corson et Petr Svoboda notamment.
Chris Chelios dans l'uniforme des Canadiens en 1988.La réalité de 2015 n’a toutefois rien à voir avec les années de Chelios à Montréal, de 1984 à 1990. Les réseaux sociaux n’existaient pas à cette époque. Il n’y avait pas de Facebook, de Twitter ou d’Instagram.
Questionné à savoir s’il aurait survécu à cette nouvelle ère, Chelios a esquissé un large sourire avant d’offrir une réponse des plus honnêtes.
«Il y aurait eu plusieurs photos de moi avec une bière dans les mains dans un bar de Montréal, a-t-il dit. Mais ça ne m’aurait pas dérangé une seule seconde. Les joueurs de hockey resteront toujours des joueurs de hockey. Ils ont droit à une vie à l’extérieur de la glace. Quand tu es jeune, c’est normal de sortir dans des bars. Tu dois juste suivre les règles de bonne conduite.»
L’importance du logo
Maintenant dans la cinquantaine, l’Américain a pigé dans son sac à souvenirs pour parler de son comportement à ses premières saisons dans la LNH.
«J’ai déjà fait des gaffes, mais je peux vous dire que je me faisais ensuite parler par les Serge Savard, Jacques Lemaire ou un peu plus tard, Pat Burns. J’étais jeune et idiot. J’avais 22 ans à ma première saison à Montréal et je ne connaissais pas la vie d’un adulte. C’est difficile pour un jeune athlète, peu importe le sport. Tu ne le comprends pas immédiatement, mais tu joues un rôle de modèle. Les enfants te regardent et ils cherchent à t’imiter. Tu dois donc suivre le droit chemin.
«Je ne connaissais pas toute l’histoire et l’importance du Canadien à mon arrivée. L’image est tellement importante, surtout quand tu portes ce logo.»
25 ans plus tard...
Le 29 juin 1990, Savard a échangé Chelios aux Blackhakws de Chicago contre Denis Savard. À ce moment, le DG du Tricolore avait des doutes sur l’état des genoux de son défenseur. Un peu plus de 25 ans après cette transaction, on la décrit encore comme l’une des pires de l’histoire du Tricolore.
«Quand le CH m’a échangé, je venais juste de me marier et je commençais à être plus sérieux, s’est remémoré Chelios. Mais quand tu perds à Montréal, il y a toujours des changements. Je m’en souviens très bien, c’était une journée difficile pour moi. Je n’oublierai jamais l’appel de Serge. Je pouvais un peu guérir ma blessure en me disant que je rentrais à la maison à Chicago.»

Les Coyotes viables à Glendale?

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Le copropriétaire de l’équipe croit encore qu’elle peut profiter d’un marché rentable à Phoenix


AGENCE QMI
MISE à JOUR 
HKN-DALLAS-STARS-V-PHOENIX-COYOTESGLENDALE, Arizona | Malgré les ennuis de sa concession à l’extérieur de la patinoire, le copropriétaire des Coyotes de l’Arizona, Anthony LeBlanc, croit encore à la viabilité de ceux-ci dans la région métropolitaine de Phoenix.
Interrogé par le site Yahoo! Sports, l’homme d’affaires a admis que la saison estivale est pour le moins difficile, surtout qu’il lui a fallu conclure une nouvelle entente avec les autorités de la Ville de Glendale pour la location du Gila River Arena; le tout a été ficelé le 25 juillet, soit plus d’un mois après la résiliation du contrat précédent par la municipalité.

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Anthony LeBlanc
« Ce n’est pas Pluton ! »
«On a effectivement beaucoup de gens qui se présentent à nos matchs avec le chandail de la formation adverse sur le dos; les Cardinals (NFL), les Suns (NBA) et les Diamondbacks (MLB) vivent d’ailleurs la même chose que nous.»–Anthony LeBlanc
«Il serait inapproprié de ne pas écouter les autres offres au terme de ce contrat de deux ans, mais nous croyons en Glendale, a mentionné LeBlanc. Les gens situés à l’extérieur de la zone de Scottsdale et de Phoenix ne comprennent pas que l’aréna, dans les faits, n’est pas situé si loin que ça. Comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas sur Pluton ! L’autre fois, ça m’a pris 20 minutes pour me rendre à l’aréna à partir de mon bureau.»
Maintenant, cela incitera-t-il les partisans à assister en plus grand nombre aux matchs des Coyotes?
«Je ne pense pas que l’aspect géographique représente un problème. Ça peut nous affecter quand nous connaissons une saison aussi ardue que celle de l’an passé, a ajouté le dirigeant. Toutefois, lorsque l’équipe joue bien, c’est différent. Il y a quatre ans, notre club s’est rendu en finale d’association et vous étiez incapable de trouver un siège libre dans la bâtisse. Personne n’a eu d’ennuis à conduire son véhicule jusqu’à Glendale.»
Un marché sportif hétéroclite
L’un des principaux obstacles à surmonter, aux yeux de LeBlanc, est la présence de plusieurs amateurs de différents sports qui ne soutiennent pas nécessairement les organisations de Phoenix. «On a effectivement beaucoup de gens qui se présentent à nos matchs avec le chandail de la formation adverse sur le dos; les Cardinals (NFL), les Suns (NBA) et les Diamondbacks (MLB) ont d’ailleurs le même problème que nous, a expliqué LeBlanc.
«Par contre, ce qui est intéressant, c’est que le père de famille qui débar­que ici appuiera l’autre équipe, tandis que son fils va soutenir davantage les Coyotes. Notre défi est de convaincre le parent de revenir afin de faire plaisir à sa progéniture.»

Mondiaux FINA : Le Canada dans quatre finales

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La nageuse canadienne Emily Overholt.
La nageuse canadienne Emily Overholt.  Photo :  AP Photo/Julio Cortez

L'unifolié sera représenté dans quatre finales de cette dernière journée des Championnats du monde FINA 2015, dimanche soir, à Kazan.
Emily Overholt nagera pour le Canada au 400 m quatre nages individuel féminin. La jeune athlète de 17 ans a réussi le 3e chrono des qualifications en matinée en 4 min 35 s 86/100, soit seulement 26 centièmes de seconde moins rapide que la Tchèque Barbora Zavadova, classée 2e.
La Hongroise Katinka Hosszu, championne du monde en titre de cette épreuve et déjà double médaillée à Kazan, a dominé la compétition du début à la fin pour prendre la tête du classement en 4:32,78.
Une autre Canadienne, Sydney Pickrem, a pris la 14e position du tour de qualifications en 4:40,60 et ne sera pas de la finale.
Le Britanno-Colombien Ryan Cochrane, auteur de la 6e performance des demi-finales du 1500 m libre masculin en 14:55,96, samedi, luttera pour une place sur le podium. Le nageur de 26 ans tentera d'égaliser la marque de l'Australien Grant Hackett en s'adjugeant une quatrième médaille de suite dans cette épreuve des mondiaux. L'athlète de Victoria détient déjà le record national avec sept médailles aux Championnats du monde, dont une de bronze au 400 m libre cette année.
La Winnipégoise Chantal Van Landeghem s'élancera quant à elle du 8e couloir du 50 m libre. Elle avait mérité la dernière place pour la finale grâce à une performance de 24,52 s en demi-finales, samedi. Sa compatriote Michelle Williams, 12e, ne sera pas à ses côtés.
Les relayeuses canadiennes en finale
L'équipe canadienne du relais féminin 4 x 100 m quatre nages a également obtenu son laissez-passer pour la finale.
Dominique Bouchard, Rachel Nicol, Noemis Thomas et Sandrine Mainville ont jumelé leurs efforts pour prendre le 6e rang des qualifications en 3:59,02, à 1,98 s du meilleur quatuor.
Les Chinoises Yuanhui Fu, Jinglin Shi, Xinyi Chen et Yuhan Qiu ont récolté le meilleur temps en 3:57,04, suivie de près par les Américaines (+0,08) et les Suédoises (+0,25).
Le Canada a cependant été écarté de la finale masculine. Russell Wood, Richard Funk, Santo Condorelli et Yuri Kisil ont récolté un chrono de 3:35,72 et ont dû se contenter du 13e rang. Un écart de 4,66 s les séparait de l'équipe américaine, la meilleure de l'épreuve en matinée.