jeudi 18 juin 2015

Sabine Lisicki a réussi un record de 27 as face à Belinda Bencic

http://www.rds.ca/tennis/

Sabine Lisicki
Sabine Lisicki (Source d'image: Getty )

L'Allemande Sabine Lisicki, a fait pleuvoir 27 as mercredi lors du tournoi de Birmingham pour s'offrir un nouveau record grâce à son service dévastateur, le plus rapide du circuit WTA, qui lui a valu le surnom de « Boum-Boum » au féminin.
La 19e joueuse mondiale est loin d'avoir le palmarès de celui qui avait étrenné ce surnom, son illustre compatriote Boris Becker, ancien no 1 mondial et six fois titré en Grand Chelem. Mais la puissance de son service, évalué à 211 km/h en juillet à Stanford États-Unis, lui a valu la même étiquette.
L'Allemande de 25 ans avait alors surpassé l'Américaine Serena Williams, à 207 km/h lors des Internationaux des États-Unis 2007. Sur l'herbe anglaise, sa surface de prédilection, Lisicki a fait tomber une autre performance de la no 1 mondiale qui codétenait jusqu'alors le record du nombre d'as dans un match (24) avec l'Estonienne Kaia Kanepi.
À Birmingham, où elle s'était imposée en 2011, la joueuse à la tresse blonde en a passé 16 lors de la seule première manche - en quatre jeux de service - avant d'en réussir 11 dans la seconde pour écarter la Suissesse Belinda Bencic, 31e, au compte de 6-1, 7/6 (4) au deuxième tour.
À titre de comparaison, chez les messieurs, le record d'as dans une rencontre en deux sets gagnants (44) est codétenu par l'Australien Mark Philipoussis et le Croate Ivo Karlovic. Côté vitesse, l'Australien Samuel Groth a décroché la palme avec une balle enregistrée à 263 km/h lors du tournoi challenger en 2012 à Busan (Corée du Sud).
« C'est bon de décrocher un autre record. Mon service est une bonne arme sur herbe. Et j'adore jouer sur herbe », a réagi Lisicki, opposée jeudi à la Slovaque Magdalena Rybarikova (59e) au troisième tour à Birmingham.
« Je peux t'emprunter ton service? » - Alizé Cornet
Elle avait vécu son moment de gloire en 2013 en atteignant la finale à Wimbledon, battue par la Française Marion Bartoli (6-1, 6-4). Dans le « temple du tennis », l'Allemande née à Troisdorf, près de Cologne, avait aussi disputé une autre demi-finale en 2011 et atteint les quarts à trois autres reprises (2009, 2012, 2014), alors qu'elle n'a jamais dépassé les huitièmes dans les trois autres levées du Grand Chelem.
Dotée d'un jeu offensif qui se prête bien aux surfaces rapides, Lisicki ne parvient pas à s'inviter dans le gratin mondial, la faute à son manque de polyvalence et à un mental quelque peu friable.
À 25 ans, elle compte quatre titres à son actif (Charleston 2009, Birmingham 2011, Dallas 2011, Hong Kong 2014) et n'a encore jamais intégré le top-10 (12e, son meilleur classement en 2012).
Mais avec sa redoutable mise à feu et ses qualités sur gazon, l'Allemande, victime d'une grave blessure à une cheville en 2010 (cinq mois d'arrêt) qui avait stoppé son ascension, pourrait se révéler comme l'une des principales négligées à Wimbledon cette année.
Son service fait d'ailleurs des envieux sur le circuit WTA. « Je peux te l'emprunter pour un match? », a plaisanté la Française Alizé Cornet (24e) mercredi sur Twitter.  

mercredi 17 juin 2015

Eugenie Bouchard va affronter Kristina Mladenovic mercredi

http://www.rds.ca/tennis/

Eugenie Bouchard
Eugenie Bouchard (Source d'image: PC )

L'adversaire de deuxième ronde d’Eugenie Bouchard au tournoi de Birmingham sera Kristina Mladenovic.
Cette dernière a battu Alison Riske 6-3, 7-6 (7) lors de son match de premier tour mardi.
Il y a quelques semaines, Bouchard s’était inclinée en deux sets de 6-4, 6-4 contre la Française d’entrée de jeu à Roland-Garros. Elle aura donc la chance de se reprendre demain, sur gazon cette fois.
La Québécoise a été éliminée dès son premier match de double qu’elle disputait en compagnie de Svetlana Kuznetsova hier.

L’attaque du Lightning ressemblait à celle du Canadien!

http://www.rds.ca/hockey/lnh/

Steven Stamkos
Steven Stamkos (Source d'image: PC )

Roger Leblond
Il ne faut pas chercher d’excuses, c’est l’attaque qui a fait en sorte que le Lightning de Tampa Bay a été éliminé dans la finale de la Coupe Stanley, car leurs joueurs n’ont pas été très productifs dans cette série.
En effet, la formation dirigée par Jon Cooper ressemblait beaucoup à celle du Canadien de Montréal, étant incapable de marquer régulièrement, sans oublier que son jeu de puissance a été anémique.
Lors des six matchs de la finale, face aux Blachkawks de Chicago, le Lightning n’a marqué que 10 buts, une anémique moyenne de 1,67 but par rencontre et cette fiche est encore pire que celle du Canadien, qui avait marqué seulement 25 buts dans ses 12 matchs éliminatoires (une moyenne de 2,08), 12 dans les six matchs de la première série, face aux Sénateurs d’Ottawa et 13 dans les six rencontres, de la deuxième série, contre le Lightning.
Pis, le jeu de puissance de la troupe de Jon Cooper a été tout simplement lamentable, n’ayant marqué qu’un but en 13 occasions, une efficacité de 7,69%, lors des six rencontres, comparativement à un rendement de 5,56%, pour le Canadien, qui n’a marqué que deux maigres buts en 36 occasions, lors de ses 12 rencontres éliminatoires.
Pourtant, le Lightning a dominé la LNH lors du calendrier régulier, ayant réussi 262 buts en 82 matchs (un de plus que les Stars de Dallas), une moyenne de 3,20 par rencontre, alors que dans les séries, il n’a marqué que 65 buts en 26 rencontres, une moyenne de 2,50 par rencontre.
Il a réussi 17 buts dans les sept matchs (moyenne de 2,42) de la première série contre les Red Wings de Detroit, 17 buts dans les six matchs (moyenne de 2,83) de la deuxième série contre le Canadien de Montréal, 21 buts dans les sept rencontres (moyenne de 3,00) de la finale de l’Association de l’est contre les Rangers de New York et 10 buts dans les six matchs (moyenne de 1,67), dans le six rencontres jouées contre les Blackhawks de Chicago, dans la grande finale.
Le capitaine Steven Stamkos n’a pas été en mesure de produire d’une manière régulière et il a été lamentable et aussi malchanceux dans la finale, car il n’a pu faire mieux qu’un dossier de 0-1-1 avec un différentiel de moins un dans les six matchs disputés contre les Blackhawks, lui qui a frappé quelques poteaux et qui a été victime de quelques bons arrêts de la part du gardien Corey Crawford, lors des dernières parties.
Le plus drôle est le fait que le Lightning a excellé en défense, ne concédant que 13 buts lors des six rencontres de la finale, une moyenne de 2,17 par rencontre et les gardiens Ben Bishop (malgré une blessure) et la recrue Andrei Vasilevkiy ont été efficaces, permettant à l’équipe d’avoir une chance de triompher dans les six rencontres.
Mais, nous le constatons plus que jamais, le jeu est toujours plus serré dans les séries éliminatoires que durant le calendrier régulier, sans oublier que les équipes affrontent toujours des adversaires qui sont dans l’ensemble très puissants.
Les Oilers d’Edmonton avaient aussi été victimes d’une telle chose en 1982-1983
Le Lightning de Tampa Bay a constaté qu’il est difficile de marquer des buts contre les équipes qui excellent défensivement et son rendement ressemblait à celui qu’avaient présenté les Oilers d’Edmonton, lors de leur participation à la finale de 1982-1983, alors qu’ils avaient été neutralisés par les Islanders de New York.
Les Oilers, qui avaient marqué pas moins de 424 buts lors des 80 matchs réguliers, une moyenne de 5,30 buts par match et 74 buts lors des 12 premiers matchs disputés lors de leurs trois premières séries éliminatoires, une très haute moyenne de 6,17 par match, avaient été limités à seulement six buts dans leurs quatre matchs joués contre les Islanders de New York, dans la finale, une anémique moyenne de 1,50 par rencontre.
Suite à cet échec en quatre matchs (0-4), ils avaient pris leur envol lors de la saison 1983-1984 et ayant de nouveau été confrontés aux Islanders de New York lors de la finale de la Coupe Stanley, ils avaient explosés, marquant pas moins de 21 buts dans les cinq rencontres, une moyenne de 4,20 par match et ils avaient mis fin au règne des Islanders, qui avaient gagné l’honneur lors des quatres années précédentes.
C’est surtout à compter de la troisième partie que les Oilers avaient retrouvé leur élan irrésistible, car ils avaient réussi un total de 19 buts, eux qui avaient gagné le premier duel 1-0 et perdu le deuxième 6-1, au Nassau Coliseum, avant de triompher respectivement 7-2, 7-2 et 5-2, lors des trois parties suivantes, au Northlands Coliseum.
Les Oilers avaient été limités à seulement huit buts lors de leurs six premières parties à vie en finale de la Coupe Stanley, mais avaient eu 19 buts lors des trois suivantes.
Wayne Gretzky n’avait pas marqué et Ken Morrow avait explosé !
Pour illustrer jusqu’à quel point la finale de 1982-1983 avait été particulière, il faut souligner que la super-vedette Wayne Gretzky, des Oilers d’Edmonton avait été incapable de marquer un but, affichant un dossier de 0-4-4 en quatre matchs, alors que l’effacé défenseur Ken Morrow, des Islanders de New York, avait marqué trois buts, affichant un rendement de 3-2-5 dans les quatre parties !
En 1983-1984, tout était revenu à la normale, car dans la finale de cinq rencontres, Gretzky avait eu un dossier de 4-3-7, alors que Morrow avait eu une fiche de 0-1-1.
C’est à compter de ce moment-là que les Oilers d’Edmonton ont amorcé leur domination, gagnant la Coupe Stanley cinq fois sur une période de sept saisons, alors qu’ils avaient également mis fin au règne des Islanders, qui n’ont jamais participé à la finale depuis cette campagne.
FINALE DE LA SAISON 1982-1983
ISLANDERS DE NEW YORK 4 - OILERS D’EDMONTON 0
10 mai 1983-Islanders de NY 2 à Edmonton 0
12 mai 1983-Islanders de NY 6 à Edmonton 3
14 mai 1983-Edmonton 1 à Islanders de NY 5
17 mai 1983-Edmonton 2 à Islanders de NY 4
FINALE DE LA SAISON 1983-1984
OILERS D’EDMONTON 4 - ISLANDERS DE NEW YORK 1
10 mai 1984-Edmonton 1 à Islanders de NY 0
12 mai 1984-Edmonton 1 à Islanders de NY 6
15 mai 1984-Islanders de NY 2 à Edmonton 7
17 mai 1984-Islanders de NY 2 à Edmonton 7
19 mai 1984-Islanders de NY 2 à Edmonton 5