lundi 1 mai 2017

Les Ducks prennent leur envol

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Ducks 6 - Oilers 3

DIMANCHE, 30 AVR. 2017. 21:51

EDMONTON - Les Ducks d'Anaheim n'ont pas dit leur dernier mot, eux qui ont défait les Oilers d'Edmonton 6-3, dimanche.
Les Oilers mènent tout de même la série de deuxième tour 2-1, après avoir gagné les deux premiers matchs à Anaheim.

Jakob Silfverberg a inscrit deux buts pour les Ducks et son deuxième du match va faire jaser à Edmonton jusqu'au quatrième match, mercredi.
Les Oilers ont contesté le but, croyant qu'il y avait hors-jeu, mais les arbitres ont accordé le but.
Le capitaine des Ducks Ryan Getzlaf a récolté un but et une aide et les Ducks ont aussi profité de buts de Rickard Rakell, Chris Wagner et Ryan Kesler.
Le gardien des Ducks John Gibson a effectué 24 arrêts. À l'autre bout de la patinoire, Cam Talbot a repoussé 22 tirs.
Connor McDavidPatrick Maroon et Anton Slepyshev ont répliqué pour les Oilers, tandis que Kris Russell a amassé deux aides.
« Nous n'étions pas assez alertes et nous avons multiplié les erreurs indiscutables, a dit l'entraîneur des Oilers, Todd McLellan. Nous voyons ce que c'est de se mesurer à une équipe très affamée. Nos savons que nous pouvons faire mieux, mais nous allons devoir raffiner plusieurs choses. »
Rakell a donné le ton à la rencontre en marquant après 25 secondes de jeu quand Getzlaf l'a envoyé en échappée avec une très longue passe parfaite.
Silfverberg a ensuite calmé les ardeurs des partisans des Oilers en creusant l'écart à 5:32. Puis, Getzlaf a porté la marque à 3-0 à 11:51 après qu'il eut intercepté un dégagement de Darnell Nurse.
Les Oilers ont donné signe de vie avec 40 secondes à faire à la première période. Le tir de Russell a dévié sur Ryan Nugent-Hopkins et Maroon avant d'aboutir derrière Gibson.
Les partisans des Oilers ont recommencé à y croire quand une remise de David Desharnais a dévié sur le patin de Slepychev avant de franchir la ligne des buts après 1:28 de jeu en deuxième période.

Rakell réduit la foule au silence
McDavid a ensuite semé l'hystérie au Rogers Place en ramenant les deux équipes à la case départ à 8:40. Il s'est débarrassé du défenseur Sami Vatanen à l'aide d'un changement de direction abrupte et il a ensuite déjoué Gibson d'un tir parfait.
Les Ducks ont toutefois répliqué 40 secondes plus tard. Wagner a surpris Talbot d'un angle restreint quand le disque a frappé l'intérieur du bloqueur du gardien avant d'aboutir dans l'objectif.
Silfverberg a creusé l'écart dans la controverse tôt en troisième période et Kesler a mis fin aux espoirs de remontée des Oilers à mi-chemin du dernier vingt.
« C'est à mettre dans la catégorie Un mauvais match, tout simplement, a dit McDavid. Nous étions mauvais partout sur la glace et le score l'a refleté. Ça fait un peu penser à la défaite contre San Jose (celle de 7-0). Vous essayez d'en tirer une leçon et de passer à autre chose. Nous menons la série 2-1. Nous sommes encore en bonne position. »

« Je n'ai pas fait les arrêts que je devais »

Silfverberg en fait tout juste assez

Getzlaf et les Ducks s'envolent

Maroon ramène les Oilers dans le coup

Les fruits du travail de Desharnais

Talbot se sent généreux

Du grand McDavid

Silfverberg jette une douche froide sur les partisans

vendredi 28 avril 2017

Les réactions sur le malaise des billets invendus

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Difficile d'expliquer les bancs vides à Ottawa

Éric Leblanc

OTTAWA – Même si les Sénateurs d’Ottawa ont disputé un excellent match en lever de rideau de leur série face aux Rangers de New York, il est impossible d’ignorer la situation des nombreux billets invendus.
Dommage qu’il en soit ainsi, mais ce sujet était incontournable au lendemain du triomphe des Sens devant plus de 2000 sièges libres.
Nos collègues de TSN Radio à Ottawa ont d’ailleurs consacré un long segment de leur émission matinale pour essayer d’élucider ce mystère. D’après la plupart des commentaires reçus, le prix d’une soirée au Centre Canadian Tire serait tout simplement trop élevé.

Ce motif est toujours relatif puisque des centaines de billets étaient disponibles autour de 96$, jeudi soir.  On pourrait donc comprendre que des sièges dispendieux étaient vacants, mais c’est moins convaincant pour les billets dans la section supérieure.
Bien sûr, il faut ajouter d’autres arguments pour expliquer cette situation gênante. Voici un aperçu de ceux-ci.
-D’abord, plusieurs partisans détestent se rendre au site éloigné qui a été choisi pour ériger le domicile des Sens. De nombreux amateurs attendraient la construction du prochain amphithéâtre au centre-ville.
-Le trafic était déjà très dense dès 15h, jeudi après-midi, en direction de l’aréna.
-La stratégie de monter le prix des billets en séries est à blâmer. Le prix du stationnement a également grimpé et ça irrite plusieurs consommateurs.
-Les ennuis du système de paye Phénix privent des milliers de fonctionnaires de leur salaire ou d’une partie de leur salaire.
-Plusieurs amateurs considèrent que les Sénateurs ne sont pas des aspirants légitimes à la coupe Stanley donc ils embarquent moins dans la fièvre des séries.
-L’aréna était plus rempli en première ronde étant donné que des milliers de partisans des Maple Leafs avaient acheté des billets en prévoyant une série contre les Sens. Ils ont eu à revendre ces billets à rabais ce qui a favorisé les amateurs des Sénateurs.
Les réactions des joueurs
Nul doute, le contexte provoque un malaise. C’est encore plus vrai puisqu’il s’agit de la deuxième ronde et non de la première. Les grands patrons de l’organisation n’ont pas exprimé de commentaires sur le sujet pour l’instant, mais la question a été posée à plusieurs joueurs.
« On n’en a pas trop parlé, mais je l’ai remarqué un peu. Je me disais que les gens étaient peut-être pris dans le trafic. Je ne sais pas trop ce qui s’est passé. Il faudrait poser des questions aux gens de l’organisation », a réagi Burrows, jeudi soir, avec une réponse qui confirme tout de même que ça ne passe pas inaperçu aux yeux des joueurs.
« La foule était quand même très bruyante et même quand on tirait de l’arrière, je leur donne A+. En espérant que quelques partisans de plus viendront au deuxième match. On ne peut pas perdre d’énergie sur ce qui se passe à l’extérieur », a-t-il ajouté, vendredi matin, avec un message qui avait été vraisemblablement proposé aux joueurs.

« On ne veut pas craindre les Rangers »
« C’est comme ça, on ne peut pas contrôler cet aspect. On s’attarde jour après jour à faire ce qu’on peut de mieux pour cette équipe et cette ville. Ce n’est pas mon département, mais je considère qu’on a un bon support dans cette ville. Le « building rockait » quand même », a commenté Erik Karlsson qui contribue à vendre plusieurs billets.
« C’était bruyant, la foule a été très bonne depuis le début des séries. Je pense que ce sera encore plus plein et bruyant samedi », a mentionné Jean-Gabriel Pageau. 
« C’est un peu surprenant, mais c’était pas mal bruyant, je ne pense pas que les joueurs aient trop remarqué ça. Quand on a compté notre premier but, il y avait toute une ambiance », a précisé Mark Stone qui avait raison puisque c’était plutôt tranquille avant ce but.
Quant à Guy Boucher, il a voulu sonner optimiste.
« Au niveau de la glace, c’était la même ambiance que d’habitude, c’était électrique. Dans les dernières minutes, je n’étais même pas capable de parler à mes joueurs tellement c’était fort. Depuis le début des séries, je suis vraiment impressionné de l’atmosphère. Je suis convaincu que ce sera plein samedi », a-t-il perçu. 

« Je n'écoute rien de la perception des gens, on a le même plan depuis le Jour 1 »
Certes, il sera intéressant de voir si les dirigeants proposeront certaines initiatives pour éviter que ça se reproduise. Du côté positif, les billets sont plus faciles à vendre pour le match de samedi à 15h. Il s’agit d’un meilleur contexte pour la famille et la circulation ne sera pas un frein à la motivation.
Le sujet est revenu sur le plancher dans le point de presse d’Alain Vigneault, mais l’entraîneur des Rangers n’avait pas le goût d’ajouter son grain de sel et on peut le comprend.
« Je suis assez occupé avec mon équipe », s’est-il contenté de dire.

« La foule nous a vraiment aidée en fin de match »

« Je garde un détachement par rapport à ce qui se passe autour du match »

jeudi 27 avril 2017

Le nom de P.K. Subban sur toutes les lèvres après la victoire des Predators sur les Blues

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La classe et l'humilité de P.K.


Le nom de P.K. Subban était sur toutes les lèvres après le premier match de la série de deuxième tour entre les Predators et les Blues de Saint Louis que Nashville a remporté 4-3 mercredi soir.
L’ancien défenseur des Canadiens a inscrit un but et récolté deux passes pour permettre aux Predators de demeurer invaincus en cinq rencontres depuis le début des séries éliminatoires.

Les Predators menaient 3-1 après 40 minutes de jeu et même si les Blues sont ensuite parvenus à créer l’égalité, Vernon Fiddler a marqué le but gagnant avec un petit plus de 5 minutes à jouer.
« Ça prend du calme. Tu dois avoir du calme. Nous en avions démontré beaucoup pendant la série contre les Blackhawks de Chicago, a déclaré Subban à NBC Sports Network après le match.
« Une très bonne équipe est revenue de l’arrière contre nous, mais nous avons beaucoup de caractère dans le vestiaire. Des gars comme [Fiddler] qui a inscrit le but vainqueur ce soir.
« C’est une très grosse victoire. Nous profitons maintenant de l’avantage de la glace. Mais il faut aussi rendre hommage aux Blues, ils bataillent aussi fort que nous nous l’étions imaginé. »
Sans surprise, le no 76 a reconnu que les joueurs des Predators ont retenu leur souffle lorsque leur coéquipier Kevin Fiala a donné durement contre la rampe et quitté la patinoire sur une civière.
« C’est difficile, car au-delà du sport, il y a un jeune homme, a avoué Subban. De le voir sur une civière, ce n’est pas plaisant pour les membres de sa famille et ses amis. Nous espérons évidemment qu’il aille bien et nous nous sommes regroupés derrière cet incident par la suite.

Toute une soirée pour P.K Subban!
« Ça démontre toute l’étendue de notre leadership. Le leadership, c’est de prendre un groupe de joueurs et de les unir. C'est le meilleur groupe de leaders avec lequel j'ai joué et ça parait sur la glace. Nous pensons que nous formons une équipe championne et c’est dans des moments comme ceux-là qu’il faut le montrer. »
Plus tard dans le vestiaire, Subban s’est dit heureux de pouvoir démontrer sa vraie personnalité et que la seule chose qui compte à ses yeux, c’est la victoire.

Un P.K. plus modeste et plus efficace

« C'était une bonne transaction pour les deux équipes »

Predators 4 - Blues 3