jeudi 23 février 2017

Une page blanche chez le Canadien avec l'arrivée de Claude Julien

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Alex Galchenyuk
Alex Galchenyuk (Source d'image:Getty)

On sent un changement naturel et normal chez le Canadien lorsque s'opère un changement d'entraîneur. Je ne tiendrai pas compte du premier match de Claude Julien derrière le banc pour faire mon analyse.
Avant la partie contre les Rangers de New York, les joueurs ont eu deux séances d'entraînement. On peut imaginer que les gars vont chercher à impressionner le nouveau patron. Pour plusieurs, c'est une page blanche, particulièrement pour ceux qui estimaient ne pas avoir le bon rôle sous les ordres de Michel Therrien. Sans me tromper, je peux dire que le niveau de compétition a augmenté depuis une semaine chez le Canadien.

Il faut maintenant garder ce degré d'intensité et y greffer des changements plus techniques, tactiques et stratégiques. Je ne connais pas les intentions de Claude Julien en ce qui concerne son système de jeu. Il ne reste qu'une vingtaine de parties à la saison. Souvent, les entraîneurs aiment implanter un nouveau système lorsque commencent les camps d'entraînement. Dans ce cas-ci, j'imagine qu'il ne cherchera pas à chambouler tout le système. Bien sûr, il va vouloir apporter des petits changements, mais rien de majeur, compte tenu d'où nous en sommes dans la saison. Je dirais que d'ici deux semaines, les joueurs devraient avoir assez bien saisi ce que demande l'entraîneur.
La défensive est la priorité de l'instructeur. En séries éliminatoires, toutes les équipes s'entêtent avant tout à bien jouer défensivement parce que les opportunités de marquer sont nettement moins nombreuses. Le Canadien ne peut pas se fier uniquement à Carey Price parce qu'il ne pourra pas toujours livrer une performance comme celle contre les Rangers mardi.
Il va falloir trouver une façon de resserrer le jeu en zone défensive. J'ai remarqué un changement important depuis le début de la saison et il se situe en zone neutre. C'est vraiment incroyable comment les équipes adverses arrivent à accélérer entre les deux lignes bleues. L'adversaire profite du fait que certains arrières du Candien ne sont pas très mobiles. On a vu contre les Rangers comment Alexei Emelin a été contourné. Andrei Markov a vieilli et il n'est plus le patineur qu'il était. Shea Weber est très bon, mais il n'est pas un marchand de vitesse. Il faut donc trouver un moyen de ralentir les autres clubs avec un échec avant.
Claude Julien a encore quelques jours devant lui pour faire ses recommandations à Marc Bergevin d'ici à la date limite des transactions le premier mars. Il va essayer d'identifier ceux qui correspondent ou adhèrent le mieux à sa philosophie. Je ne sais pas si le DG va être capable de satisfaire son entraîneur toutefois.
Je crois que de trouver un vrai joueur de centre est la priorité sur la liste d'épicerie de Bergevin car je suis persuadé qu'Alex Galchenyuk n'est pas ce centre numéro un dont le Canadien a besoin. Le 27 devra donc être muté à l'aile si le Tricolore obtient ce qu'il recherche. Qui sait, Galchenyuk est peut-être en vitrine actuellement. D'ici la fin de la campagne, Galchenyuk ne sera pas en mesure de s'imposer comme le premier centre. Il manquera aussi de temps pour apprendre à mieux jouer en défensive et apprendre à jouer contre le gros trio de l'adversaire. Je le vois plus comme un ailier et si le Canadien se considère comme un prétendant à la coupe Stanley, il n'aura pas le choix d'aller chercher le joueur tant recherché.
Les joueurs du Canadien doivent avoir un peu l'impression de recommencer un camp avec l'arrivée d'un nouvel entraîneur. Les gars repartent à neuf et ils doivent refaire leur place. C'est sûr qu'avec le congédiement de Therrien, certains ont perdu leurs repères. Ils ne connaissent pas encore les attentes et la routine du nouvel homme derrière le banc. Dans les premiers temps, il y a beaucoup d'incertitudes dans l'air quand arrive un changement majeur comme celui-là.
Il arrive à un certain moment où l'on doit changer de messager parce que les messages ne passent plus. Même chez les meilleurs entraîneurs y passent. Je pense qu'on était rendu à ce moment chez les joueurs, qui avaient besoin d'entendre une nouvelle voix. Pour les athlètes, c'est emballant au début d'avoir un nouvel entraîneur et de voir les opportunités qui peuvent s'ouvrir à eux.
*propos recueillis par Robert Latendresse

McCarron changera-t-il d’adresse?

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Michael McCarron
Michael McCarron (Source d'image:Getty)

Alors que la date limite des transactions approche à grands pas, les rumeurs d’échange se multiplient et les gérants d’estrade se prêtent à cœur joie à l’exercice. Chez le Tricolore, l’un des noms revenant le plus souvent au milieu des discussions est celui de Michael McCarron. N’affichant pas le même potentiel que Sergachev ou Juulsen, il semble assez attrayant pour intriguer une formation en reconstruction et le Canadien pourrait s’en départir sans s’affaiblir véritablement à court ou même moyen terme. Cette logique explique tout l’engouement autour du nom de McCarron, mais cela ne veut pas nécessairement dire que le CH doit ou va l’envoyer sous d’autres cieux d’ici le 1ermars.
Avant de penser échanger ce colosse, il est nécessaire de bien évaluer son talent et son potentiel afin de déterminer si le jeu en vaut la chandelle.
Au moment de sa sélection au repêchage de 2013, Michael McCarron était comparé à Milan Lucic. La réalité est que le numéro 34 du Canadien ne sera fort probablement pas un joueur de ce calibre. Il ne possède pas cette touche offensive, n’ayant d’ailleurs inscrit qu’un seul but et récolté que 5 points en 20 parties cette saison. McCarron demeure un spécimen rare : un joueur de centre format géant fiable défensivement. Même que le nouvel entraîneur-chef de la Sainte-Flanelle, Claude Julien, a déjà mentionné qu’il voyait un grand futur pour McCarron, ce qui n’est pas peu dire.
Tableau Michael McCarron
Tableau Michael McCarron (Source: RDS, Sportlogiq)

Le premier élément qui saute aux yeux au moment d’évaluer McCarron, c’est sa charpente. À 6 pieds et 6 pouces, pesant 231 livres, il est plus qu’imposant sur la glace et il n’hésite pas à utiliser sa force physique à bon escient. Il est d’ailleurs l’attaquant distribuant le plus de mises en échec permettant de soutirer la rondelle à l’adversaire proportionnellement à son temps d’utilisation à forces égales. De même, il n’a pas peur de jeter les gants pour défendre ses coéquipiers ou pour créer une étincelle, lui qui s’est déjà battu à quatre reprises cette saison. C’est également en remportant ses batailles dans les coins de patinoire qu’il parvient à récupérer un nombre intéressant de rondelles libres en zone offensive.

Il ne faut pas prendre à la légère la dimension physique qu’apporte McCarron au sein du collectif du Canadien. Le Tricolore est loin d’être une formation intimidante physiquement et aucun autre de ses attaquants ne présente les qualités physiques de McCarron. Il est le style de joueur qui donne confiance en ses coéquipiers, ceux-ci sentant protégés à ses côtés. Ses adversaires doivent également lever la tête lorsqu’il est sur la patinoire, car il est capable d’appliquer une bonne mise en échec.
McCarron n’est pas uniquement qu’un joueur imposant physiquement, il est également fiable dans son territoire défensif, qualité qui devrait lui permettre de connaître une belle carrière dans la LNH.
En zone défensive, McCarron lit généralement bien le jeu et se replie rapidement pour venir en aide à ses défenseurs, ce qui lui permet d’être bien positionné pour bloquer un tir ou pour récupérer une rondelle libre. Même qu’à ce chapitre, il est l’avant du Tricolore récupérant le plus grand nombre de rondelles libres en zone défensive proportionnellement à son temps d’utilisation à égalité numérique, ce qui est tout à son honneur. Il est aussi le quatrième attaquant du Canadien réalisant le plus grand nombre de jeux défensifs dans sa propre zone, n’étant devancé que par des joueurs étant réputés pour leur jeu défensif (Mitchell, Danault et Plekanec). Le simple fait que le jeu défensif de McCarron soit comparable à celui de ces joueurs est en soi impressionnant.
Avant de vouloir expédier McCarron aux quatre coins de la LNH, il faut respirer par le nez. Les joueurs format géant, physiques et fiables défensivement ne courent pas les rues. Ce n’est pas sans raison que la demande est forte pour un joueur de location du même profil, Martin Hanzal. Certes, McCarron ne sera pas un joueur étoile, mais il sera assurément un joueur utile pour de nombreuses années. Par conséquent, s’il est échangé, le retour doit être intéressant.
Il demeure que le jeu de McCarron présente deux lacunes : son coup de patin et son jeu offensif.
Tableau Michael McCarron
Tableau Michael McCarron (Source: RDS, Sportlogiq)

Il est monnaie courante que les joueurs de grand gabarit ne soient pas d’excellents patineurs, mais il faut souligner que le coup de patin de McCarron s’est grandement amélioré comparativement à la campagne précédente, ce qui est encourageant. Hélas, son jeu de pied n’a pas encore de quoi faire écarquiller les yeux des dépisteurs des autres formations du circuit Bettman.
Malheureusement, cela fait en sorte que McCarron est souvent en retard sur le jeu lors des transitions offensives, surtout que le Canadien est une équipe rapide. Il en résulte qu’il est le joueur réalisant le moins d’actions en zone médiane et qu’il n’orchestre que très peu d’entrées de zone, ce qui est assez inhabituel pour un joueur aspirant à évoluer au centre.
Comme il n’est pas impliqué dans le jeu lors des surnombres, il ne profite pas des meilleures chances de marquer, ce qui nuit grandement à sa production offensive. De même lorsqu’il est en zone adverse, il joue surtout le long des rampes, endroit où il excelle pour remporter ses batailles à un contre un, mais d’où il est difficile de battre les gardiens. Cela fait en sorte qu’il est le joueur du Canadien décochant la plus faible proportion de tirs depuis l’enclave, soit 29,8%.
En effet, les gardiens sont si bons aujourd’hui, que seuls les tirs décochés depuis l’enclave permettent véritablement de les déjouer. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que 76% des buts inscrits dans la LNH le sont depuis l’enclave. Or, comme McCarron est plus souvent positionné le long des rampes que devant le filet adverse, il est normal qu’il n’arrive pas à tromper les cerbères adverses.
Pourtant, avec son gabarit, McCarron pourrait faire des ravages en se plaçant devant le filet adverse. Les défenseurs en auraient plein les mains à essayer de le bousculer. Il voilerait aussi la vue des gardiens adverses et pourrait profiter de sa longue portée pour récupérer les retours et faire dévier les tirs.
Personnellement, je crois que c’est une modification qui devrait être apportée, tôt ou tard, au jeu de McCarron pour qu’il noircisse avec plus de régularité la feuille de pointage, bien que je comprenne pourquoi il est plutôt utilisé le long des rampes.
En définitive, McCarron a tous les atouts pour connaître une bonne carrière dans la LNH, ce qui me laisse pantois quant à savoir pourquoi tant de gérants d’estrade tiennent mordicus à l’échanger. Certes, si un échange attrayant incluant la personne de McCarron se présentait à Marc Bergevin, il pourrait changer d’adresse. Si Gretzky fut échangé, personne n’est à l’abri de subir le même sort. Cependant, pour que Bergevin accepte que McCarron quitte Montréal, le retour devra être très alléchant.

mercredi 22 février 2017

Une victoire nécessaire...

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« On espère que ça nous donne confiance »


Contre un adversaire plus fort et surtout qui surfait sur des séquences de sept victoires à ses huit derniers matchs et de 10 gains à ses 13 dernières parties, le Canadien se devait de jouer un fort match.
Peu importe le score final, il fallait que Carey Price soit aussi solide qu’il ne l’a été lors de la première partie de Claude Julien à la barre du Tricolore malgré le revers aux mains des Jets de Winnipeg et que ses coéquipiers soient bien meilleurs que samedi.

Price a été très solide. Il a même été sensationnel en prolongation et tout aussi fort en tirs de barrage. Ses coéquipiers l’ont été tout autant, ou presque, et non seulement le Canadien a disputé un match solide, un match intéressant, un match divertissant, mais il s’est sauvé avec une victoire.
Une victoire qui freine la glissade des huit dernières parties (1-6-1).
Une victoire qui pourrait représenter un point tournant si, maintenant qu’ils sont dirigés par Claude Julien, les joueurs du Tricolore trouvent une façon de coller quelques gains – ce qu’ils n’ont pas fait depuis les 3, 4 et 7 janvier dernier – au lieu de faire du sur place, et encore, comme ils semblaient se contenter de faire depuis un mois.
Une première place dangereuse
Avec cette victoire ô combien nécessaire pour donner un souffle nouveau et donner aussi un brin ou deux de confiance aux joueurs et à leurs partisans, le Canadien a aussi sauvé, pour le moment, sa première place de la division atlantique.

Une victoire qui fait du bien








Les Sénateurs, qui ont battu les Devils du New Jersey 2-1 mardi soir, sont toujours à deux points du Canadien avec deux matchs en mains. Ce qui ne constitue pas une avance confortable pour le Tricolore on en conviendra tous.
Mais bon! Le Canadien est encore en avant. Et s’il se remet à jouer tous les soirs comme il l’a fait mardi face aux Rangers, à New York, il gagnera plus souvent qu’il ne perdra lors de ses 22 dernières rencontres de la saison régulière.
Et si ce n’est pas suffisant pour demeurer en tête?
Il ne faudra pas céder à la panique pour autant. Car si vous regardez le classement de près, les chances sont bonnes que les champions de la division atlantique croiseront un adversaire bien plus redoutable en première ronde – un duel contre l’équipe de 4e place de la division métropolitaine et donc premier club repêché – que le club qui terminera deuxième pour affronter l’équipe de troisième place de la division atlantique.
Mais bon. On est encore trop loin des séries pour se lancer dans ce genre de scénarios. Quoique…
Loin d’être parfait
Le Canadien a joué un fort match. Et il a gagné. Tout n’était pas parfait pour autant. Ça non!

Pas un match parfait, mais l'effort était présent
Des erreurs d’exécution défensive d’Alexei Emelin et Jeff Petry qui ont raté des pivots pour offrir des poussées aux Rangers ont mené aux deux buts des Blue Shirts.
Le Canadien a aussi été souvent embourbé dans sa zone incapable de se sortir des griffes acérées de l’échec avant des Rangers.
On pourra reprocher bien des choses à Nathan Beaulieu, Alexei Emelin, Jeff Petry et même Shea Weber sur le premier but – remarquez qu’Emelin l’a placé dans une bien mauvaise situation –, mais il faut donner du crédit au travail des Rangers également.
Alex Galchenyuk a semblé encore se chercher un brin ou deux, mais le pôvre gars a eu une chance en or de secouer sa guigne en tirs de barrage. Il a d’ailleurs déjoué Henrik Lundqvist avec un puissant et précis tir de poignets, mais la rondelle que le gardien des Rangers n’a jamais vu passer a frappé le poteau.
Quand ça va mal…
On pourrait aussi avancer que Max Pacioretty et Alex Radulov ont été moins menaçants qu’ils nous ont habitués au fil de la saison. Mais attention. Faire porter l’odieux de cette situation à Radulov et Pacioretty – sans oublier Danault – serait un manque de respect épouvantable à l’égard de Ryan McDonagh qui a été impérial lors de ses 31 présences sur la patinoire pour éteindre les canons du Canadien.
Dans l’ensemble le Canadien a été solide. Impliqué. Énergique. Il l’a démontré en amorçant la partie avec force. En marquant le premier but ce qui est toujours une bonne idée…
Et il faisant bon de voir le dynamisme affiché par Claude Julien derrière le banc. Julien n’est pas du genre à se donner en spectacle et surtout à jouer aux meneuses de claque. Mais on l’a vu souvent encourager ses joueurs, leur répéter la ou les directives qu’il tient à les voir respecter sur la patinoire. Sur cet aspect, il est et sera très différent que Michel Therrien qui s’était beaucoup assagi derrière le banc. Pour le meilleur dans certains cas, mais avec quelques conséquences négatives dans d’autres.
Price rejoint Dryden
Si Julien a pu savourer la première victoire de son deuxième règne à la barre du Canadien, c’est bien sûr grâce en partie à Carey Price et à ses 28 arrêts en temps réglementaire – dont un très beau aux dépens de Rick Nash sur une longue échappée, avant que Nash ne savoure une revanche plus tard – et en prolongation dont un plongeon du désespoir avec quelques secondes à peine à faire. Sans oublier ses quatre sur les cinq tirs des Rangers en fusillade.

Price force la tenue des tirs de barrage
Cette victoire a permis à Price de rejoindre Ken Dryden au 3erang de l’histoire du Canadien avec sa 258e victoire. «Un bel honneur, mais je crois qu’il a atteint ce plateau bien plus rapidement que moi», a indiqué Price après le match.
Avec raison. Price a célébré sa 258e victoire à son 492ematch, alors que Dryden a eu besoin de 397 parties seulement. Dryden a encaissé seulement 57 revers dans l’uniforme du Canadien (258 gains, 57 défaites seulement et 74 verdicts nuls) alors que Price en compte 170 (258-170-55) depuis qu’il défend les couleurs du Canadien.
C’est aussi en raison du puissant tir de Shea Weber qui a traversé Henrik Lundqvist pendant un avantage numérique du Canadien.
Andrew Shaw a aussi fait sa part en travaillant pour marquer le premier but de la rencontre. Il a souffert une fois encore d’indiscipline crasse en écopant une pénalité en fin de troisième période. Une pénalité qui a non seulement annulé l’avantage numérique du Tricolore, mais a placé les Rangers en position de se racheter après trois tentatives infructueuses durant le match. Les Rangers ont encore été blanchis et Shaw s’en est bien tiré…
Julien doit aussi une fière chandelle à son entraîneur associé Kirk Muller qui a dressé la liste des candidats envoyés en tirs de barrage.
Pas sûr que Claude Julien aurait choisi Brian Flynn pour lancer la fusillade. Pas sûr non plus qu’il se serait tourné vers Paul Byron qui a scellé l’issue de la rencontre en cinquième vague.
Byron et Radulov – sur un brillant tir du revers – ont déjoué Henrik Lundqvist alors que Carey Price a concédé un but sur le tout premier tir, celui de Matt Zuccarello, avant de se dresser devant Zibanejad, Stepan, Vesey et J.T. Miller.
Impossible de dire si les aspects positifs qui ont mené à la victoire aux dépens des Rangers seront encore présents jeudi alors que le Canadien recevra les Islanders au Centre Bell, mais on a peut-être assisté mardi à un revirement de situation nécessaire si le Tricolore veut sauver sa saison et faire bonne figure d’ici les séries et en séries au lieu de simplement s’accrocher comme il le faisait depuis trop longtemps.
On verra.
Mais comme Claude Julien l’a dit après cette première victoire, «je veux m’attarder aux aspects positifs qui ont été beaucoup plus nombreux ce soir que les aspects négatifs.»
Souhaitons-lui que ça dure…