dimanche 20 septembre 2015

Todd Ewen rend l'âme

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Todd Ewen
Todd Ewen (Source d'image: Getty )

MONTRÉAL - L'ancien bagarreur du Canadien de Montréal, Todd Ewen, a rendu l'âme à l'âge de 49 ans, samedi.
Les Blues de St. Louis, une autre organisation pour laquelle il a joué, ont annoncé la nouvelle sur leur compte Twitter.
Ewen a passé quatre saisons dans l'uniforme tricolore, et a soulevé la Coupe Stanley en 1993. En 190 matchs avec le Canadien, il a récolté 32 points, dont 13 buts.
Il était cependant plus reconnu pour ses talents de pugiliste. À preuve, il a écopé 609 minutes de pénalité au cours de cette même période.
Ewen, originaire de la Saskatchewan, a aussi enfilé les uniformes des Mighty Ducks d'Anaheim et des Sharks de San Jose dans sa carrière de 11 saisons.
En 518 matchs en carrière, il a inscrit 36 buts et 40 mentions d'aide pour un total de 76 points. Il a également écopé de 1911 minutes de punition au cours de sa carrière.

Mike Condon veut brouiller les cartes dans le rôle de substitut chez le CH

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Blancs - Rouges


Nicolas Landry
BROSSARD – Mike Condon avait seulement deux cours à son horaire, et donc beaucoup temps pour réfléchir, alors que tirait à sa fin son dernier semestre à l’Université Princeton.
Diplômé en science politique, le grand rouquin envisageait une carrière sérieuse dans le monde des finances, mais une pensée refusait de quitter son esprit. Condon, qui avait gardé les buts des Tigers pendant ses quatre années sur le campus de la prestigieuse institution, voulait tenter sa chance au hockey professionnel. Avec un peu de chance, un club oserait lui donner un essai. Au pire, peut-être qu’on voudrait de lui comme coach.
« Je me suis lancé dans le vide avec l’esprit ouvert et les meilleures intentions. Dans ce temps-là, de bonnes choses ont tendance à arriver. J’ai été très chanceux », raconte humblement le jeune homme de 25 ans qui, trois ans après avoir décidé de mettre sa « vraie » vie en veilleuse, se retrouve en position pour se battre pour le job de deuxième gardien du Canadien de Montréal.
Les postes disponibles sont rares cette année au camp d’entraînement du CH. À l’attaque, l’ajout des vétérans Alexander Semin et Tomas Fleischmann dans le portrait et une congestion apparente parmi les joueurs de soutien semblent avoir bloqué la route aux quelques jeunes qui pouvaient aspirer à une promotion. La brigade défensive pourrait être affectée dans sa profondeur, mais son noyau est stable et prévisible.
Devant le filet réside bien sûr la principale force du club. Carey Price, qui a remporté à peu près tous les trophées imaginables au terme de la saison dernière, est une valeur sûre. Mais derrière lui pourrait se trouver une ouverture dans laquelle tentera de s’immiscer discrètement Condon au cours des prochaines semaines.
« Il s’est très bien développé à Hamilton l’année dernière. On va laisser les performances au camp dicter nos décisions en temps et lieu », s’est limité à dire Michel Therrien sur le sujet, laissant sous-entendre que la place de Dustin Tokarski dans le rôle d’auxiliaire qu’il occupait la saison dernière n’est pas coulée dans le béton.
Pour Condon, l’accession à la Ligue nationale représenterait l’accomplissement d’un parcours aussi inusité qu’inspirant.
« J’étais libre comme l’air quand ma dernière saison à Princeton a pris fin avec notre élimination contre Cornell, a-t-il pris le temps de raconter samedi au milieu d’un vestiaire du Complexe sportif Bell. Je n’avais pas d’agent, je n’ai reçu aucun appel. J’ai finalement trouvé quelqu’un qui m’a placé sur un avion pour la Californie, dans lequel je suis monté avec un peu d’espoir et bien des prières. Je m’en allais simplement là-bas pour avoir du plaisir. »
Condon a joué quatre matchs pour le Reign d’Ontario, une équipe de la Ligue de la Côte Est (ECHL), puis a profité d’une épidémie de blessures pour faire un bref saut avec les Aeros de Houston, dans la Ligue Américaine (LAH). Il était prêt à ranger ses jambières et repasser ses plus beaux habits pour commencer une carrière sérieuse quand le Canadien l’a appelé pour lui offrir un contrat qu’il a signé en mai 2013.
Condon a passé sa première saison dans l’organisation du Tricolore avec les Nailers de Wheeling, dans la ECHL. L’année suivante, il s’est taillé un poste chez les Bulldogs de Hamilton. Désigné pour seconder le vétéran Joey MacDonald à l’automne, il a éventuellement dépassé le maître et a terminé la saison avec une moyenne de buts alloués de 2,44 en 48 départs. Au milieu de l’hiver, le Canadien lui a offert une prolongation de contrat de deux ans et lorsque les séries éliminatoires de la LAH ont commencé sans les Bulldogs, le cerbère de 6 pieds 2 pouces a été rappelé « en haut » pour suivre le grand club dans son propre parcours éliminatoire.
« Il y a trois ans, je n’étais qu’un kid au collège et je n’avais jamais vu un tir de la LNH de ma vie. Il y a deux ans, j’étais dans la East Coast et je me sentais encore très loin de la LNH. L’expérience que j’ai prise dans la Ligue américaine n’est peut-être pas comparable à la LNH, mais ça m’a préparé. Le jeu devant moi est de moins en moins rapide année après année, jour après jour. »
Habitué de brûler les étapes, Condon pourrait donc brouiller les cartes au camp d’entraînement du Canadien. Pendant que Zachary Fucale et Edward Pasquale batailleront pour le seconder à Saint John’s, nouvelle terre d’accueil du club-école, le natif du Massachussetts tentera d’offrir le même genre de compétition à Tokarski, qui a vu de l’action dans 17 matchs en remplacement de Price la saison dernière.
« Je ne veux pas penser à un objectif final, prévient-il toutefois. J’essaie plutôt de me concentrer sur les petits détails du quotidien en me disant que si je m’occupe de mes affaires, des bonnes choses vont arriver. On peut se rendre fou quand on se met à penser aux places disponibles au sein de la formation et à ce genre de truc. »
« Le but demeure toujours d’atteindre le niveau supérieur, mais c’est aussi important de vivre le moment présent et de ne pas se projeter trop loin dans l’avenir. Si vous ne vous concentrez pas sur l’endroit où vous êtes, vous n’irez jamais nulle part. »

samedi 19 septembre 2015

Le trio de Galchenyuk se démarque | La première semaine du camp est (presque) anecdotique

http://www.danslescoulisses.com/fr/

Publié le 19 septembre 2015 à 13:16 par

Nicolas Cloutier

Les Rouges et les Blancs se sont disputés un deuxième match intraéquipe. Celui-ci s’est terminé par le compte de 4 à 2 et a encore vu le trio de Galchenyuk, Semin et Eller voler la vedette.
Petry, Thomas et Eller, deux fois, ont marqué du côté des Rouges…
Pour les Blancs, Fleischmann et Subban ont fait mouche sur des lancers de punition.
On est rendu là. Ce temps de l’année où le hockey recommence à couler dans nos veines et on se surprend (moi le premier) à accorder trop d’importance aux futilités que sont les matchs amicaux.
L’attente a été longue, trop longue. On veut tous des réponses aux questions qui ont trotté dans notre tête durant l’été: qu’est-ce que Semin nous réserve? Fleischmann fait-il partie des plans? Eller rebondira-t-il à l’aile? Est-ce qu’un jeune pourrait créer la surprise?
Alors, dès que l’occasion se présente, on se met à analyser le moindre détail jusqu’à la dernière virgule. « Tiens, Semin a fait une belle feinte. Emelin donne de bonnes mises en échec. Gallagher travaille fort. Beaulieu semble nonchalant. Subban, lui, a la tête ailleurs ». Mais lorsque le « vrai » camp se mettra en branle, c’est-à-dire lorsque commencera le calendrier de présaison, on se rendra à l’évidence que ces joutes « entre amis » n’étaient pas d’une grande importance…
Surtout dans le cas des vétérans. Un évaluateur a déjà confié à Elliotte Friedman, un journaliste très respecté, qu’il ne fallait pas porter attention à la première semaine du camp d’entrainement, mais plutôt se concentrer à partir de la deuxième semaine, parce que c’est à ce moment que les vétérans commencent lentement, mais sûrement à ouvrir la machine.
Certains joueurs ont plus de choses à prouver que d’autres. C’est généralement eux qui se démarqueront dès le départ. Et pas nécessairement à cause de leur talent.
À ce sujet, le meilleur exemple que l’on peut fournir est celui de Tomas Fleischmann. Le vieux Tchèque s’amène à Montréal avec un essai professionnel en visant un poste sur le top-6 et il n’a même pas pris la peine de bouger ses pieds lors des deux matchs intraéquipes auquel il a participé. On parle d’un joueur qui lutte pour son emploi! C’est dire.
Sans plus tarder, voici quelques notes. À prendre avec un grain de sel, je le répète.
– En de ce début de camp, Eller n’a jamais paru aussi confortable à l’aile. La chimie opère entre lui Semin et Galchenyuk. Il met la pression sur le porteur du disque et effectue bien l’échec avant. En troquant la chaise de distributeur pour celle de receveur, il profite au mieux de ses atouts et obtient de meilleurs angles de tir. Il se sert bien de son gabarit pour protéger la rondelle et ainsi réussir à converger au centre.
– Dernièrement, Emelin s’est rétabli d’une blessure importante et a dû changer de position, mais on ne pourra plus utiliser ces excuses. Le russe est en jambes. Il bouge bien la rondelle et parait plus efficace lorsqu’il joue un style posé, un tantinet moins robuste (par le passé, il « cherchait la mise en échec). N’a pas peur de s’activer à la ligne bleue. On l’a vu descendre très bas près de l’enclave dans le territoire offensif. On aime ce qu’on voit.
–  Devante Smith-Pelly est un brin plus svelte et il a gagné en force d’accélération.
– Jacob de la Rose, Desharnais et Weise n’ont pas encore développé d’atomes crochus.
– Ryan Johnston continue de transporter la rondelle avec confiance, mais il est déjà beaucoup moins efficace qu’il ne l’était au tournoi des recrues. On l’a vu cafouillé ici et là. Il fallait s’y attendre.
En rafale– Marc Dumont répond à cinq questions du camp d’entrainement. LIEN
– Un avant-goût de McDieuLIEN
– Julius Nattinen, des Ducks, devra s’adapter au hockey nord-américain. LIEN
– Des combinaisons qui font des jaloux!
– Allan Walsh, un agent de joueurs très influent, poursuit sa croisade contre le circuit Bettman.
– Les faits saillants du deuxième match intraéquipe ICI.
– Les Blackhawks s’entendent avec Michal Rozsival.
– À suivre!
– Jacob de la Rose croit qu’il appartient à la LNH. LIEN
– Eller se réjouit de son transfert à l’aile gauche. LIEN
Les résultats du test navette: