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dimanche 26 juillet 2015

Pascal l'emporte par décision unanime

Publié par 98,5 Sports pour 98,5fm Sports le samedi 25 juillet 2015 à 22h23. Modifié le dimanche 26 juillet 2015

Pascal l'emporte par décision unanime
Jean Pascal et Yunieski Gonzalez./AP
(98,5 Sports) - Le Québécois Jean Pascal l'a emporté par décision unanime face au Cubain Yunieski Gonzalez, samedi soir, à Las Vegas.

Pascal l'a emporté avec des cartes identiques de 96-94 de la part des trois juges. La décision rendue après 10 rounds - souvent très spectaculaires - a été huée par la foule massée à l'hôtel Mandalay Bay.
Gonzalez, évidemment déçu de la décision, a fondu en larmes.

Le Cubain avait pourtant semblé en faire assez pour obtenir la faveur des juges. Il a décoché 358 coups contre 220 pour Pascal et a atteint la cible à 105 occasions contre 103 pour Pascal.

L'enjeu de ce combat pour Jean Pascal est vraisemblablement un combat revanche contre le Russe Sergey Kovalev, qui est la tête d'affiche de cette carte de boxe présentée à Las Vegas.

Cette victoire, somme toute peu convaincante, ne va pas faciliter la tâche de mettre cette revanche sur pied.

Le combat semblait inégal en apparence: Pascal avait disputé plus de rounds en combat de championnat que Gonzalez en avait livré dans toute sa carrière. Le Cubain a cependant démontré qu'il n'était pas monté dans le ring pour jouer au faire-valoir.

Gonzalez (16-1, 12 K.-O.) a dominé les trois premiers engagements alors qu'il a réussi à atteindre la cible de manière puissante à plusieurs occasions. Pascal (30-3-1, 17 K.-O.) ne semblait pas en mesure de répliquer aux attaques de son adversaire, préférant plutôt accrocher et se pencher vers l'avant pour éviter les coups.

Au troisième round, celui que l'on surnomme le « Monstre » a solidement atteint Pascal avec une droite au-dessus de l'oeil, mais ce dernier n'a pas bronché.

Le rythme du Cubain a peu à peu ralenti lors des engagements suivants, ce qui a permis à Pascal de revenir dans le combat. Au sixième round, le Québécois a semblé ébranler son adversaire avec de puissants coups au corps et au visage, mais le Cubain est revenu à la charge en fin d'engagement.

Le « Monstre » a poursuivi le travail au cours des rounds suivants, et Pascal n'a jamais véritablement été en mesure de menacer Gonzalez. Les juges ont toutefois décidé que le Québécois méritait la victoire, ce qui pourrait signifier un combat revanche avec Kovalev.

Pascal s'était incliné par K.-O. au huitième rond face au Russe, le 14 mars dernier.

Kovalev, facilement

Kovalev (28-0-1, 25 K.-O.), justement, a facilement défendu son titre de champion unifié des poids mi-lourds face au Français Nadjib Mohammedi (37-4, 23 K.-O.) en l'emportant par K.-O. au troisième round.

Mohammedi, un aspirant méconnu, était largement négligé au point où il n'était pas possible de parier sur le combat.

Le Russe invaincu a envoyé Mohammedi au plancher au deuxième round avec une série de droites, et a terminé le travail au round suivant avec une bonne combinaison. Le Français est tombé sur ses genoux et se tenait le nez comme s'il était fracturé. L'arbitre Kenny Bayless a alors mis fin au combat à 2:38 du troisième acte.

Après le combat, Kovalev a déclaré qu'il était prêt pour un combat revanche face à Pascal si c'est ce que les amateurs désirent. Il a d'ailleurs dit que Gonzalez avait semblé meilleur que Pascal lors du combat précédent.

Le film du combat de Jean Pascal

Premier round

Les deux boxeurs se sont observés un moment durant le premier round où chaque boxeur a placé quelques bons coups, mais c’est nettement Gonzalez qui joue le rôle de l’agresseur. Ce dernier a logé des coups puissants durant cet assaut.

Deuxième round

Le deuxième round a été explosif au possible. Pascal a mieux calibré ses attaques et les deux boxeurs se sont échangés des coups comme si nous assistions à une bagarre de rue.

Troisième round

Le troisième assaut est nettement plus timoré après le feu d'artifice du précédent, mais pas nécessairement à l'avantage de Pascal. Gonzalez en fait juste assez pour demeurer au centre du ring et loger des coups payants.

Quatrième round

Même si nous ne sommes qu'au quatrième round, Pascal semble déjà fatigué. Gonzalez s'en rend compte et augmente le rythme. Un uppercut touche la cible. Après avoir glissé au tapis, le Cubain se relève et Pascal termine avec une volée de coups au corps.

Cinquième round

Le cinquième round est ponctué de solides échanges, sauf que Gonzalez décoche bien plus de coups que son adversaire. Pour chaque coup de Pascal qui fait mouche, le Cubain en réussit un plus grand nombre. Il est toutefois averti pour avoir frappé Pascal derrière la tête.

Sixième round

Pascal amorce le round avec force, mais il est visiblement sonné par la suite. Encore une fois, les deux pugilistes échangent coup pour coup... et ça fait mal. Pascal atteint solidement Gonzalez dans les dernières secondes. Il gagne nettement cet assaut.

Septième round

Encore une fois, Pascal commence tout en puissance et il ébranle Gonzalez avec deux puissants crochets du droit dès les premières secondes. Les élans sont partagés par la suite, notamment en raison du jab de Gonzalez, mais on Pascal semble avoir trouvé ses marques.

Hutiième round

Pascal n'a plus le choix. Il doit ouvrir la machine, mais Gonzalez tient la distance et donne peu d'occasions au Québécois de lui passer le K.-O.

Neuvième round

Gonzalez reste au centre du ring et Pascal attaque de toutes parts. Il touche souvent son adversaire sans arriver à l'ébranler.

Dixième round

Les deux hommes donnent tout ce qu'ils ont dans le réservoir pour un dernier assaut enlevant. Pascal atteint plus souvent son adversaire et il l'a atteint solidement. Encore une fois, ce round lui appartient. On va à la décision: unanime, en faveur de Pascal. La foule hue copieusement la décision.

(Avec La Presse canadienne)

mercredi 15 juillet 2015

Jean Pascal veut démontrer qu'il fait encore partie de l'élite mondiale

http://www.985sports.ca/combats/

Publié par Danielle Arsenault pour 98,5fm Sports le mercredi 15 juillet 2015 à 16h38. Modifié à 17h16.
Jean Pascal veut démontrer qu'il fait encore partie de l'élite mondiale
Jean Pascal/FlashQuébec / Archives
(98,5 Sports) - Même si Jean Pascal ne boxera pas pour mettre la main sur une ceinture ou pour faire des millions de dollars le 25 juillet prochain, le Québécois entend tout de même en mettre plein la vue aux amateurs qui assisteront au combat à Las Vegas.
Le point de presse de Jean Pascal
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«Rendu à mon niveau, les ceintures, c’est rendu secondaire. Je sais c’est quoi. Ça n’a pas beaucoup d’importance. L’argent pour moi, ce n’est pas un facteur. Oui j’ai fait des millions et je ne boxerai pas pour des millions à mon prochain combat. Je n’ai pas refusé le combat malgré qu’il ne soit pas dans les sept chiffres. La boxe pour moi, c’est une passion, ça fait partie de mon mode de vie. Je vais là pour moi et pour offrir un spectacle aux amateurs de sport. Le 25 juillet, ils veulent un bon combat de Jean Pascal et je veux démontrer que je fais encore partie de l’élite mondiale. Mon objectif, c’est de retourner au sommet de la pyramide», a expliqué Jean Pascal lors d'un dernier point de presse en sol québécois avant de mettre le cap sur Las Vegas pour les derniers préparatifs de son combat contre le Cubain Yunieski Gonzalez en sous-carte de la finale entre Sergey Kovalev et Nadjib Mohammedi.

Effacer les doutes

Fidèle à ses habitudes, Jean Pascal ne s’est pas défilé et a été sincère avec les médias. Il a confié que depuis sa défaite contre le Russe Sergey Kovalev, le 14 mars dernier, son plus grand défi a été de faire taire les doutes qui l’ont habité.

«Les doutes, l’incertitude face à ton avenir… Ce n’est pas comme au hockey, blessé ou pas, P.K. Subban (a un salaire) garanti de 72 millions. Moi si je me blesse dix jours avant mon combat, je n’ai pas de paie. C’est une grosse différence. C’est important pour un boxeur de rester en santé. On se pose beaucoup de questions : quand la fin va-t-elle arriver? Est-ce que c’est le temps de se retirer? Est-ce qu’il faut continuer? Les doutes commencent à se manifester dans notre tête. Mais moi, j’ai un mental assez féroce et je suis assez têtu alors j’ai repris ma confiance assez vite. Maintenant, je crois que je suis sur la bonne voie», assure-t-il.

Pascal ne croit pas que ce qu’il a démontré dans le ring contre Kovalev – il a été frappé solidement et à plusieurs reprises par le Russe – soit un signe qu’il ait ralenti comme boxeur. Mais il estime tout de même qu’il doit devenir un boxeur plus cérébral, plus réfléchi.

«Je suis encore dans la fleur de l’âge. Je suis présentement à mon sommet, assure-t-il. J’ai 32 ans, je n’ai jamais été aussi fort physiquement. Je suis mature, je connais mon travail à 100%. Mais à mon niveau, ce sont de petits détails qui font toute la différence. Je me suis fait beaucoup toucher lors de mon combat contre Kovalev parce que je n’avais pas conscience d’où mes mains étaient. Je boxais beaucoup avec mon instinct. Avec l’âge et la maturité, je dois devenir un boxeur plus cérébral et c’est ce que je vais faire à l’avenir», promet-il.

Pascal s'est d'ailleurs entouré d'un nouvel entraîneur, Chris Byrd, qui l'assiste depuis trois semaines.

«Je fais comme les gars de l'UFC, je vais chercher deux ou trois entraîneurs pour peaufiner quelques aspects. Avec Chris Byrd, on travaille beaucoup ma défensive. Il m'a fait prendre conscience que je dois savoir en tout temps où sont mes mains.»

Un rêve de boxer à Las Vegas

Même si ce ne sera pas pour un combat de championnat, Jean Pascal est tout de même très heureux de pouvoir boxer à Las Vegas.

«Je suis très excité. Tout grand boxeur veut au moins une fois de sa vie faire une prestation à Las Vegas. Présentement, c'est ma chance. Alors, je veux saisir cette chance pour épater la galerie.»

Concernant la récente retraite de Carl Froch, Pascal a souhaité que ses futures performances dans le ring puissent forcer le boxeur anglais de 38 ans à reconsidérer sa décision.

«Ça fait longtemps que je ne lui ai pas parlé. C'est peut-être une sage décision, il a 38 ans. Mais mon objectif serait de le faire sortir de la retraite pour avoir ma revanche un jour.»