mercredi 15 juillet 2015

Jean Pascal veut démontrer qu'il fait encore partie de l'élite mondiale

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Publié par Danielle Arsenault pour 98,5fm Sports le mercredi 15 juillet 2015 à 16h38. Modifié à 17h16.
Jean Pascal veut démontrer qu'il fait encore partie de l'élite mondiale
Jean Pascal/FlashQuébec / Archives
(98,5 Sports) - Même si Jean Pascal ne boxera pas pour mettre la main sur une ceinture ou pour faire des millions de dollars le 25 juillet prochain, le Québécois entend tout de même en mettre plein la vue aux amateurs qui assisteront au combat à Las Vegas.
Le point de presse de Jean Pascal
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«Rendu à mon niveau, les ceintures, c’est rendu secondaire. Je sais c’est quoi. Ça n’a pas beaucoup d’importance. L’argent pour moi, ce n’est pas un facteur. Oui j’ai fait des millions et je ne boxerai pas pour des millions à mon prochain combat. Je n’ai pas refusé le combat malgré qu’il ne soit pas dans les sept chiffres. La boxe pour moi, c’est une passion, ça fait partie de mon mode de vie. Je vais là pour moi et pour offrir un spectacle aux amateurs de sport. Le 25 juillet, ils veulent un bon combat de Jean Pascal et je veux démontrer que je fais encore partie de l’élite mondiale. Mon objectif, c’est de retourner au sommet de la pyramide», a expliqué Jean Pascal lors d'un dernier point de presse en sol québécois avant de mettre le cap sur Las Vegas pour les derniers préparatifs de son combat contre le Cubain Yunieski Gonzalez en sous-carte de la finale entre Sergey Kovalev et Nadjib Mohammedi.

Effacer les doutes

Fidèle à ses habitudes, Jean Pascal ne s’est pas défilé et a été sincère avec les médias. Il a confié que depuis sa défaite contre le Russe Sergey Kovalev, le 14 mars dernier, son plus grand défi a été de faire taire les doutes qui l’ont habité.

«Les doutes, l’incertitude face à ton avenir… Ce n’est pas comme au hockey, blessé ou pas, P.K. Subban (a un salaire) garanti de 72 millions. Moi si je me blesse dix jours avant mon combat, je n’ai pas de paie. C’est une grosse différence. C’est important pour un boxeur de rester en santé. On se pose beaucoup de questions : quand la fin va-t-elle arriver? Est-ce que c’est le temps de se retirer? Est-ce qu’il faut continuer? Les doutes commencent à se manifester dans notre tête. Mais moi, j’ai un mental assez féroce et je suis assez têtu alors j’ai repris ma confiance assez vite. Maintenant, je crois que je suis sur la bonne voie», assure-t-il.

Pascal ne croit pas que ce qu’il a démontré dans le ring contre Kovalev – il a été frappé solidement et à plusieurs reprises par le Russe – soit un signe qu’il ait ralenti comme boxeur. Mais il estime tout de même qu’il doit devenir un boxeur plus cérébral, plus réfléchi.

«Je suis encore dans la fleur de l’âge. Je suis présentement à mon sommet, assure-t-il. J’ai 32 ans, je n’ai jamais été aussi fort physiquement. Je suis mature, je connais mon travail à 100%. Mais à mon niveau, ce sont de petits détails qui font toute la différence. Je me suis fait beaucoup toucher lors de mon combat contre Kovalev parce que je n’avais pas conscience d’où mes mains étaient. Je boxais beaucoup avec mon instinct. Avec l’âge et la maturité, je dois devenir un boxeur plus cérébral et c’est ce que je vais faire à l’avenir», promet-il.

Pascal s'est d'ailleurs entouré d'un nouvel entraîneur, Chris Byrd, qui l'assiste depuis trois semaines.

«Je fais comme les gars de l'UFC, je vais chercher deux ou trois entraîneurs pour peaufiner quelques aspects. Avec Chris Byrd, on travaille beaucoup ma défensive. Il m'a fait prendre conscience que je dois savoir en tout temps où sont mes mains.»

Un rêve de boxer à Las Vegas

Même si ce ne sera pas pour un combat de championnat, Jean Pascal est tout de même très heureux de pouvoir boxer à Las Vegas.

«Je suis très excité. Tout grand boxeur veut au moins une fois de sa vie faire une prestation à Las Vegas. Présentement, c'est ma chance. Alors, je veux saisir cette chance pour épater la galerie.»

Concernant la récente retraite de Carl Froch, Pascal a souhaité que ses futures performances dans le ring puissent forcer le boxeur anglais de 38 ans à reconsidérer sa décision.

«Ça fait longtemps que je ne lui ai pas parlé. C'est peut-être une sage décision, il a 38 ans. Mais mon objectif serait de le faire sortir de la retraite pour avoir ma revanche un jour.»

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